vendredi 23 août 2024

Propos centristes. France – Les «trois orientations» de Renaissance pour participer à un gouvernement / Pour le MoDem, «la gauche modérée doit s’affranchir de LFI / Pour un «Pacte d’action pour les Français» / LFI au gouvernement, motion de censure immédiate…


Voici une sélection, ce 23 août 2024, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. 

► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, désormais démissionnaire et chargé d’expédier les affaires courantes, certains de ses membres ne sont pas centristes; jusqu’à présent, nous retranscrivions leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste; désormais, ce gouvernement ne suivant plus une politique partisane mais étant «technique», nous ne rapportons plus les propos de ses membres qui ne vont pas d’un centre-droit libéral à un centre-gauche libéral]

Gabriel Attal Premier ministre, chargé de la Planification écologique et énergétique, député & président du groupe Ensemble pour la république à l’Assemblée nationale
> J’ai défendu la nomination d’un nouveau Premier ministre ne venant pas des partis du bloc central, avec un gouvernement représentant un large spectre de sensibilités de la gauche à la droite républicaine qui permettrait probablement d’avancer dans l’intérêt des Français.

> J’ai proposé un «pacte d’action pour les Français», une base programmatique rappelant nos valeurs et nos projets, tendant la main aux autres forces politiques avec des ouvertures sur la justice fiscale s’agissant des super-profits, ou sur les questions institutionnelles.

> Le groupe Ensemble pour la république s’est très clairement prononcé pour l’adoption d’une motion de censure immédiate dans le cas d’un Gouvernement comportant des ministres issus de La France Insoumise. L’ensemble des autres groupes du bloc central a adopté la même position

> La volonté du Président de la république est de faire émerger une solution institutionnellement stable, à même d’éviter une nouvelle dissolution.

> L’absence de majorité absolue implique un changement complet de culture politique.

 

Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire & député, président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale
> Le sujet n'est pas de dire qu'il n'y a pas de majorité. On le sait. Ces courriers montrent une volonté de travailler ensemble, mais ils sont adressés à des gens qui ne veulent pas saisir cette main tendue. Donc ils n'ont malheureusement pas de portée, et contribuent parfois trop à une forme d'agitation estivale.

> [Consultations d’Emmanuel Macron] Cela va permettre de voir ce qui est possible ou pas. Chacun doit sortir de sa zone de confort, et en particulier au sein du Nouveau Front populaire (NFP). J'ai écouté avec attention les prises de parole de Patrick Kanner et de Raphaël Glucksmann qui vont dans ce sens. Personne n'a de majorité à l'Assemblée nationale et il n'y aura aucune majorité stable si le PS et la gauche de gouvernement ne font pas un mouvement. Au Parlement européen, je rappelle que les socialistes sont alliés à la droite et aux centristes contre l'extrême droite. La question est de savoir si le PS veut s'affranchir de l'extrême gauche. Emmanuel Macron cherche à trouver un Premier ministre et un gouvernement qui soit assez stable dans les mois qui viennent, donc on peut espérer de vendredi un moment de clarification vis-à-vis des Français. Au final il faut un gouvernement pour la France, or cela ne pourra pas se faire sans que nous fassions des pas les uns vers les autres.

> La gauche modérée doit s'affranchir de LFI. Son problème depuis 2022 est de ne pas l'avoir fait et ils sont aujourd'hui inféodés. Et je le dis d'autant plus que le Modem avait su s'affranchir en son temps et je sais que ce n'est pas facile. Il est impossible de gouverner avec LFI, qui est sur un mode révolutionnaire, autant sur le plan politique que social. De plus, je rappelle que l'immense majorité du pays n'est pas du tout sur la ligne conflictualisante de Jean-Luc Mélenchon.

> Institutionnellement Emmanuel Macron a les cartes en main, car c'est lui qui nomme le Premier ministre et est garant des institutions. Et il a été réélu en 2022, ce que personne ne peut contester. Lui refuser ce pouvoir de nomination de Premier ministre, c'est céder à la pression de Jean-Luc Mélenchon. C'est nier les fondements de la Ve République. Pour imposer une cohabitation, il faut une majorité au Palais-Bourbon, or le NFP n'en a pas. Donc là, il faut surtout trouver une cohabitation entre les groupes du centre, de droite et de gauche modérée au Parlement.

> En l'état actuel des choses, un gouvernement Lucie Castets mettrait quelques jours au plus à être renversé par une censure de l'Assemblée nationale. Les Français ne veulent pas un nom pour un nom : ils veulent un gouvernement capable de répondre à leurs besoins. Un gouvernement d'une dizaine de jours ne ferait qu'augmenter l'impatience. Créer un gouvernement stable prend un peu plus de temps, mais c'est la seule attitude sérieuse.

> Une coalition est envisageable et c'est surtout une absolue nécessité, sinon le pays va sombrer dans le chaos. Quelle est l'alternative ? Un gouvernement NFP ? Il ne tiendra pas trois semaines. Je ne vois aucun scénario alternatif, donc aujourd'hui, nécessité fait loi.

> Jean-Luc Mélenchon n'est pas là pour gouverner. Il instrumentalise Lucie Castets. A chaque fois qu'elle ou que d'autres commencent à évoquer un compromis, il fait tout pour l'empêcher. Chez lui, tout est dans la conflictualité et il pense qu'on ne peut avancer que comme ça. Donc c'est pour ça qu'il agit ainsi, pour remettre en permanence du conflit. On ne peut pas se laisser embarquer par des gens qui passent leur temps à dresser les uns contre les autres.
Cela montre qu'en France on est encore loin de la culture du compromis, de la discussion de fond, à la grande différence par exemple de l'Allemagne. Dans certains partis français, on pense encore plausible de dire « mon programme ou rien ». Pour Jean-Luc Mélenchon, le mot compromis est un gros mot, or il en faut pour avancer, sinon ce sera le RN. ...

> Échange ce jour à ma demande à Bruxelles avec la Commission sur la nécessité de déboucher rapidement, après plusieurs mois d’échanges entre nos services sur le dispositif d’arrachage co-construit avec la profession, pour qu’il soit opérationnel dès 2024.
C’est nécessaire, c’est urgent et c’est utile pour redonner des perspectives au secteur.
Cette mesure structurelle servira ainsi de pilote au groupe de haut niveau de la Commission sur la filière viti-vinicole.
J’ai pu également échanger sur les mesures de simplification de la PAC, sur la conditionnalité, que la France a notifié pour la campagne 2024, des simplifications que la France souhaite désormais voir effectives. Cet échange a permis aussi de faire un point sur la situation difficile de certains agriculteurs au regard des récoltes 2024 montrant l’importance de nos outils assurantiels et les enjeux de résilience de nos exploitations.   Je remercie le Commissaire et ses services pour leur disponibilité et souhaite que de ce dialogue fructueux émerge des réponses, comme nous avons su le faire ensemble sur la crise agricole.

> Les forêts s’étendent sur 160 millions d’hectares et couvrent 39 % de la superficie de l’Union européenne. En Finlande, ce mercredi pour quelques heures, j’ai représenté la France à la première réunion du groupe For forest+ dont la France est devenue membre en juillet dernier et dont l’objectif est de promouvoir la forêt et ses usages au sein de l'Union européenne. Les objectifs :
- Promouvoir la multifonctionnalité des forêts ;
- Renforcer la coopération scientifique dans le domaine de la foresterie ;
- Rechercher des positions communes sur les questions de politique forestière pour une gestion et une utilisation durables des forêts.
Merci à la Finlande pour son invitation. Heureux d’avoir pu honorer une promesse faite il y a plusieurs mois de renforcer la voix de la France dans le concert des nations forestières. Une coopération européenne sur les forêts est indispensable pour les protéger, les renouveler et les utiliser. La restauration puis le développement du puits carbone forestier sont indispensables pour atteindre les objectifs de neutralité carbone fixés par les Accords de Paris sur le climat. Les forêts sont essentielles pour notre climat, la biodiversité et notre économie. Elles sont notre avenir et celui de nos enfants.

 

Stéphane Séjourné, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, & député, secrétaire général de Renaissance
> Cet après-midi, nous avons été reçus avec les représentants de Renaissance et de ses alliés par le Président de la République dans le cadre des consultations avec l’ensemble des forces politiques.
Nous avons partagé avec le Président les convictions de notre parti pour assurer la stabilité politique du pays après les élections législatives. 
Dès le lendemain de l’élection, j’ai reconnu, en votre nom, la situation inédite que nous vivons et donc la nécessité de dépasser les clivages partisans pour s’accorder sur un gouvernement et une feuille de route pour le pays. 
J’ai rappelé nos trois principales orientations : 
Premièrement, notre souhait de travailler avec les partis de l’arc républicain.  En l’absence d’une majorité absolue, c’est le seul chemin. Ce chemin est une chance pour notre pays de moderniser ces pratiques politiques et de tenter ce qui est la norme chez tous nos voisins européens. Toute négociation doit se faire sur la base de priorités politiques. Notre Pacte d’action pour les Français est une base de travail et de discussion.   
Deuxièmement, notre ouverture à travailler avec un Premier Ministre qui ne serait pas membre des partis du bloc central. C’est un signal fort vis-à-vis de la gauche et de la droite républicaines et la preuve de notre engagement à trouver des solutions au-delà des clivages partisans.
Troisièmement, j’ai signalé au Président de la République notre détermination à censurer tout gouvernement dans lequel LFI serait représentée. Nous n’accepterons jamais qu’un parti ambigu sur l’antisémitisme et le séparatisme, conciliants avec les autocrates et les ennemis de l’Europe, entre au gouvernement. J’attends une position tout aussi forte des forces politiques qui seront reçues jusqu’à lundi par le Président de la République.
A la suite de ces consultations, il appartiendra au Président de la République de tirer les enseignements sur la viabilité des propositions gouvernementales qui lui ont été faites.
Nous restons prêts à participer au rassemblement des forces républicaines. Cette configuration inédite implique que dans les prochains jours chacun se concentre sur l’essentiel : l’avenir du pays et non celui des partis. Cela a toujours été la raison d’être de notre engagement politique et je sais que je peux compter sur vous pour défendre cette conviction sur vos territoires.

 

Aurore Bergé, ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les Discriminations & députée
> Personne ne peut revendiquer une victoire, personne n'a de majorité. La seule question est donc : qui n'a pas de majorité contre lui ? Qui peut éviter la censure?

> [Premier ministre] Nommer demain quelqu'un issu du Nouveau Front populaire, sachant que les membres de la France insoumise seraient des membres du gouvernement, c'est s'exposer à une censure immédiate. Ils savent qu'ils ne tiendront pas plus de 24 heures.

> [Nouveau gouvernement] Au-delà des personnalités choisies, c'est d'abord des priorités des Français dont il faut parler. Du pouvoir d'achat et donc des salaires, de la lutte contre les violences sexuelles faites aux femmes et aux enfants, du dérèglement climatique, de l'avenir de nos familles, d'autorité et d'ordre.

> Il est temps que les sociaux démocrates passent des tweets aux actes et rompent avec LFI.

> Nous n'avons jamais fait de différence entre les Jeux Olympiques et les Jeux Paralympiques. Parce que ce sont tous de grands athlètes qui méritent notre respect.

 

Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture & députée
> Avec le Fonds vert, la transition écologique c’est du concret pour les territoires, au service de tous les habitants ! Dans le Pas-de-Calais, pas moins de 266 projets en ont profité en 2023, dont 52 dans l’Arrageois-Ternois.

 

► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont plus retranscrits]
Elisabeth Borne (députée, ancienne Première ministre)
> Il faut nommer un premier ministre qui ne rassemble pas contre lui, dès sa nomination, 289 députés qui voteraient une motion de censure. Pour cela, il faut réunir la gauche progressiste – c’est-à-dire ceux qui au PS rejettent l’outrance de LFI –, le bloc central, le groupe LIOT et la droite républicaine, pour aller chercher des compromis texte par texte comme la loi d’orientation agricole ou la loi sur la fin de vie, ou sur la proportionnelle.

> L’instabilité politique remet au centre le rôle des partis. Nous avons besoin qu’ils redonnent de l’espoir aux Français au travers d’une vision et d’un projet pour le pays. Je souhaite mettre mon expérience au service de ce travail, avec humilité et collégialité, en étant candidate à la direction du parti Renaissance. Il est vital de préserver l’unité du parti. (…)
Traditionnellement il n’est pas d’usage d’être président de groupe en même temps que l’on dirige le parti. Gabriel Attal est président de notre groupe à l’Assemblée nationale et c’est très important, car on a besoin de son énergie et de son talent. (…) Je pense donc qu’il souhaite continuer à le diriger, plutôt que de devenir secrétaire général du parti, ce qui l’amènerait à quitter le groupe… 

> Le parti n’a pas vocation à être une chapelle ou une écurie présidentielle. Il doit d’abord se concentrer sur la réflexion de fond et la mobilisation militante.

 

Sylvain Maillard (député) 
> Manifester en soutien des terroristes du hamas est une négation de la France, de nos valeurs, de la lutte contre l'antisémitisme, de ce que nous sommes. J'ai cosigné une demande de levée d'immunité de cette députée européenne LFI.

 

Maud Bregeon (députée)
> Le PS doit cesser de courber l’échine face à LFI. Quand on est un social-démocrate sincère, on ne cautionne pas, même passivement, les méthodes totalitaires de Jean-Luc Mélenchon, leurs dérives communautaristes et la complaisance avec l'antisémitisme de Rima Hassan.

> Lorsqu’on regarde les derniers scrutins, que voit-on ? Le besoin d’une forme d’alternance. Davantage d’ordre sans Marine Le Pen et de social sans Jean-Luc Mélenchon. Charge aux partis de gouvernement de se mettre autour de la table. On ne fera pas comme si de rien n’était.

 

Jean-René Cazeneuve (député)
> Les Français ne veulent absolument pas de la France insoumise au pouvoir.

> Les «lettres plafonds» sont absolument nécessaires aux administrations pour avancer ! Le parlement aura 3 mois pour construire un budget à partir de ce socle Les leçons de déni démocratique de la part du parti de Boyard, Hassan, Soudais, Melenchon et des adeptes de Maduro. Assez!

 

Pierre Cazeneuve (député)
> S'il y a des députés LFI ou des membres de La France insoumise au gouvernement, alors il sera immédiatement renversé. Une option qui n'est pas viable. Emmanuel Macron ne peut pas nommer Lucie Castets sans tenir compte de certains paramètres. Il ne peut pas se dire «ce n'est pas grave, elle sera censurée» parce qu'on va retourner dans une nouvelle séquence avec un gouvernement démissionnaire, des affaires courantes qui n'avancent pas et des réformes que les Français attendent et qui n'arrivent pas. Ce serait irresponsable de la part du président et c'est d'ailleurs pour ça qu'il ne le fait pas.

 

● Parti radical 
> [Communiqué: «Les Jeux paralympiques : une occasion unique pour la France de promouvoir l’Inclusion et l’égalité]

«Je tiens à exprimer notre enthousiasme et notre fierté d’accueillir les Jeux Paralympiques en France du 28 août au 8 septembre. Après les Jeux Olympiques, qui ont montré au monde une France accueillante, sportive et victorieuse, les Jeux Paralympiques représentent une occasion unique de promouvoir les valeurs d’inclusion, de solidarité et d’égalité pour les personnes en situation de handicap” déclare Laurent Hénart, président du Parti radical.
Les Jeux Paralympiques ne sont pas seulement une vitrine du talent et du courage des athlètes paralympiques. Ils sont aussi un puissant levier pour sensibiliser le public à la question du handicap. Ils nous rappellent que le sport est un droit pour tous et un vecteur essentiel de cohésion sociale.
Nous saluons les efforts déployés pour rendre cet événement accessible à tous, mais il est crucial que cette dynamique se poursuive bien au-delà des Jeux. Nous appelons les pouvoirs publics, les institutions et l’ensemble des acteurs de la société civile à intensifier leurs actions pour garantir une pleine inclusion des personnes en situation de handicap dans toutes les sphères de la société.
L’accessibilité des infrastructures, des transports et des services doit être une priorité
nationale. Alexandra Cauquil, secrétaire nationale Handicap du Parti radical insiste également sur l’importance de l’éducation et de la sensibilisation pour combattre les stéréotypes et favoriser une meilleure compréhension des réalités vécues par les personnes en situation de handicap.
Les Jeux paralympiques doivent marquer le début d’une ère nouvelle pour l’inclusion. Le Parti radical s’engage à poursuivre son travail pour que les droits des personnes en situation de handicap soient pleinement respectés et que les avancées réalisées à l’occasion de cet événement historique perdurent.
Nous sommes convaincus que la France a les moyens de devenir un modèle en matière d’inclusion. Ensemble, faisons de cet événement une véritable célébration de la diversité humaine.

 

 

Présidentielles USA 2024. Kamala Harris à la convention démocrate: «Cette élection n'est pas seulement la plus importante de nos vies, c'est l'une des plus importants de la vie de notre nation»


Au dernier jour de la convention démocrate, Kamal Harris a prononcé un discours pour accepter sa nomination en tant que candidate du parti à la présidentielle du 5 novembre prochain.

Un discours inspiré et salué comme tel où elle s’est présentée au peuple américain et où elle a promis de se battre pour tous et en faveur des valeurs de la démocratie américaine.

Elle a estimé que cette élection était une des plus importantes des Etats-Unis devant le danger représenté par Donald Trump et les extrémistes du Parti républicain dont le projet est de mettre en place une autocratie et une limitation de la liberté et des opportunités dans tous les domaines pour les Américains et plus spécifiquement pour la classe moyenne, tout en favorisant les plus riches..

 

Voici le discours prononcé par Kamala Harris à la convention démocrate:
À mon mari, Doug, merci d'être un partenaire incroyable pour moi et père de Cole et Ella. Et joyeux anniversaire. Je t'aime tellement.
À Joe Biden-M. Président. Quand je pense au chemin que nous avons parcouru ensemble, je suis rempli de gratitude. Votre bilan est extraordinaire, comme le montrera l'histoire. Et votre personnage est inspirant. Doug et moi vous aimons et Jill. Et je vous en remercie tous les deux.
Et pour «coach» Tim Walz, vous allez être un vice-président incroyable.
Et aux délégués et à tous ceux qui ont fait confiance à notre campagne, votre soutien me rend humble.
Amérique, la voie qui m'a conduit ici ces dernières semaines, était sans aucun doute... inattendue. Mais je ne suis pas étrangère aux voyages peu probables.
Ma mère Shyamala Harris en avait un qui lui était propre. Elle me manque tous les jours. Surtout maintenant. Et je sais qu'elle regarde vers le bas ce soir. En souriant.
Ma mère avait 19 ans quand elle a traversé le monde seule, voyageant de l'Inde en Californie, avec un rêve inébranlable d'être la scientifique qui guérirait le cancer du sein.
Quand elle a terminé ses études, elle était censée rentrer chez elle pour un mariage arrangé traditionnel. Mais, le destin en a décidé autrement, elle a rencontré mon père, Donald Harris, un étudiant venu de Jamaïque. Ils sont tombés amoureux et se sont mariés, et cet acte d'autodétermination a fait ce que nous sommes ma sœur Maya et moi.
En grandissant, nous avons beaucoup bougé. Je me souviendrai toujours de ce grand camion Mayflower avec tous nos biens emballés, prêts à partir de l’Illinois au Wisconsin, partout où les emplois de nos parents nous ont emmenés. Mes premiers souvenirs de mes parents ensemble sont joyeux. Une maison remplie de rires et de musique. Aretha. Coltrane. Et Miles.
Au parc, ma mère nous disait de rester proches. Mais mon père voulait juste sourire, et disait : «Roule, Kamala», «Coure». «N'aie pas peur». «Ne laisse rien t’arrêter». Dès mes premières années, il m'a appris à être intrépide.
Mais l'harmonie entre mes parents n'a pas duré. Quand j'étais à l'école primaire, ils se sont séparés. Et c'est surtout ma mère qui nous a élevées.
Avant de pouvoir enfin se permettre d'acheter une maison, elle a loué un petit appartement dans l'East Bay [de San Francisco].
Dans la Bay, vous vivez soit dans les collines, soit dans les plaines. Nous vivions dans les appartements. Un beau quartier populaire avec des pompiers, des infirmières et des ouvriers du bâtiment, tous qui s'occupaient de leurs pelouses avec fierté.
Ma mère a travaillé de longues heures. Et, comme beaucoup de parents qui travaillent, elle a fait confiance à un cercle de voisins pour nous aider à nous élever. Mme. Shelton, qui a dirigé la garderie en dessous de chez nous et est devenue une deuxième mère. Oncle Sherman. Tante Mary. Oncle Freddy. Et tante Chris. Aucun d'entre eux n’était de la famille par le sang. Et tous étaient notre famille. Par amour. Famille qui nous a appris à faire du gumbo. Comment jouer aux échecs. Et parfois même nous laissant gagner. Famille qui nous aimait. Qui croyait en nous. Et nous a dit que nous pourrions être n'importe quoi. Faites n'importe quoi. Ils nous ont inculqué les valeurs qu'ils personnifiaient. La communauté. La foi. Et l'importance de traiter les autres comme vous voudriez être traité. Avec gentillesse, respect et compassion.
Ma mère était une femme brune brillante, de haut de taille avec un accent. Et, en tant qu'enfant aîné, j'ai vu comment le monde la traitait parfois. Mais elle n'a jamais perdu son sang-froid. Elle était dure, courageuse, une pionnière dans la lutte pour la santé des femmes. Et elle a appris à Maya et moi une leçon que Michelle [Obama] a mentionnée l'autre soir. Elle nous a appris à ne jamais nous plaindre d'injustice mais de faire quelque chose à ce sujet. Elle nous a aussi appris de ne jamais rien faire à moitié. C'est une citation.
J'ai grandi dans les idéaux du Mouvement des droits civiques. Mes parents s'étaient rencontrés lors d'un rassemblement pour les droits civiques. Et ils se sont assurés que nous apprenions des dirigeants des droits civiques, y compris les avocats comme Thurgood Marshall et Constance Baker Motley. Ceux qui se sont battus dans la salle d'audience pour concrétiser la promesse de l'Amérique. Donc, à un jeune âge, j'ai décidé que je voulais faire ce travail. Je voulais être avocate.
Et quand est venu le temps de choisir - le type de droit auquel je me spécialiserai - j'ai réfléchi à un moment charnière de ma vie. Quand j'étais au lycée, j'ai commencé à remarquer quelque chose à propos de ma meilleure amie Wanda. Elle était triste à l'école. Et il y avait des moments où elle ne voulait pas rentrer chez elle. Donc, un jour, j'ai demandé si tout allait bien. Et elle m'a confié qu'elle était abusée sexuellement par son beau-père. Et je lui ai immédiatement dit qu'elle devait venir vivre avec nous. Et elle l'a fait. C'est l'une des raisons pour lesquelles je suis devenue procureure pour protéger des gens comme Wanda. Parce que je crois que tout le monde a un droit à la sécurité, à la dignité et à la justice.
En tant que procureure, lorsque j'ai eu une affaire, je ne l'ai pas accusée au nom de la victime. Mais au nom de nous «Le peuple». Pour une raison simple. Dans notre système de justice, un préjudice causé à l'un d'entre nous est un préjudice causé à nous tous. Je l'expliquais souvent, pour consoler les survivants du crime. Pour leur rappeler: il ne faut pas que quelqu'un se battre seul. Nous sommes tous ensemble dans le même bateau.
Chaque jour dans la salle d'audience, je me suis fièrement présenté devant un juge et disais cinq mots : « Kamala Harris, pour le peuple ». Et pour être claire: toute ma carrière, je n'ai eu qu'un seul client. Le peuple. Et donc, au nom du peuple, au nom de chaque Américain. Quelle que soit la partie. Point final. Égalité des sexes. Ou de la langue que ta grand-mère parle.
Au nom de ma mère et de tous ceux qui ont déjà entrepris leur propre voyage improbable. Au nom des Américains comme les gens avec qui j'ai grandi. Les gens qui travaillent dur, poursuivent leurs rêves et qui font attention les uns aux autres. Au nom de tous ceux dont l'histoire ne pouvait être écrite que dans la plus grande nation de la planète.
J'accepte votre nomination à la présidence des États-Unis d'Amérique. Avec cette élection, notre nation a une occasion précieuse et unique de dépasser l’amertume, le cynisme et les batailles qui ont divisé le passé. Une chance de tracer une nouvelle voie pour l'avenir. Pas en tant que membres d'une partie ou d'une faction. Mais en tant qu'Américains.
Je sais qu'il y a des gens de différentes opinions politiques qui regardent ce soir. Et je veux que vous sachiez: je promets d'être une présidente pour tous les Américains. Vous pouvez toujours me faire confiance pour mettre le pays au-dessus du parti et de moi-même. A défendre les principes fondamentaux sacrés de l'Amérique, l'état de droit, des élections libres et équitables, un transfert pacifique du pouvoir.
Je serai une présidente qui nous unit autour de nos plus hautes aspirations. Une présidente qui dirige et écoute, qui est réaliste, pratique et a du bon sens. Et toujours qui se battra pour le peuple américain du tribunal à la Maison Blanche, c’est le travail de ma vie.
En tant que jeune procureure à Oakland, j'ai défendu dans les salles d'audience, des femmes et des enfants contre les prédateurs qui les avaient maltraités.
En tant que procureure général de Californie, j'ai contrôlé les grandes banques. J’ai mis en place 20 milliards de dollars pour les familles de la classe moyenne qui ont fait l'objet d'une saisie. Et j’ai contribué à l'adoption d'une loi sur les droits des propriétaires, l'une des premières du genre.
Je me suis battue pour les vétérans et les étudiants qui sont escroqués par les collèges. Pour les travailleurs qui étaient floués de leurs salaires qui leur étaient dus. Pour les personnes âgées victimes d'une maltraitance.
J'ai lutté contre les cartels qui font du trafic d'armes à feu, de drogues et d'êtres humains, qui menacent la sécurité de nos frontières et la sécurité de nos communautés.
Ces combats n'étaient pas faciles. Et les élections qui m'ont mis dans ces fonctions non plus. Nous avons été sous-estimés à chaque occasion. Mais nous n'avons jamais abandonné. Parce que l'avenir vaut toujours la peine d'être défendu.
Et c'est le combat dans lequel nous nous trouvons en ce moment. Une lutte pour l'avenir de l'Amérique.
Chers compatriotes américains, cette élection n'est pas seulement la plus importante de nos vies, c'est l'une des plus importants de la vie de notre nation.
À bien des égards, Donald Trump est un bouffon. Mais les conséquences de sa réélection seront extrêmement graves.
Considérez non seulement au chaos et aux calamités quand il était en fonction, mais aussi la gravité de ce qui s'est passé depuis qu'il a perdu les dernières élections. Donald Trump a essayé de supprimer votre droit de voter. Lorsqu'il a échoué, il a envoyé une foule armée au Capitole des États-Unis, où ils ont agressé les forces de l'ordre. Lorsque les politiciens de son propre parti l'ont supplié d’apaiser la foule et d'envoyer de l'aide, il a fait le contraire. Il a attisé l’incendie.
Et maintenant, pour un ensemble de crimes totalement différent, il a été reconnu coupable de fraude par un jury composé d'Américains de tous les jours. Et séparément, jugé responsable d’avoir commis des abus sexuels.
Et considérez ce qu'il a l'intention de faire si nous lui donnons à nouveau le pouvoir.
Considérons son intention explicite de libérer les extrémistes violents qui ont agressé ces agents de la force publique au Capitole.
Son intention explicite de mettre des journalistes en prison, des opposants politiques, quiconque qu’il considère comme son ennemi.
Son intention explicite de déployer notre armée active contre nos propres citoyens.
Considérez le pouvoir qu'il aura, surtout après que la Cour suprême des États-Unis a simplement décidé qu'il serait à l'abri de poursuites pénales.
Imaginez Donald Trump sans garde-fou. Comment utiliserait-il les immenses pouvoirs de la présidence des États-Unis? Il n’améliorerait pas votre vie. Il ne renforcerait pas notre sécurité nationale. Mais il servirait le seul client qu'il ait jamais eu: lui-même.
Et nous savons à quoi ressemblerait un deuxième mandat de Trump. Tout est exposé dans le « Projet 2025 ». Écrit par ses conseillers les plus proches. Et sa somme totale est de ramener notre pays dans le passé.
Mais Amérique, nous ne reviendrons pas en arrière. Nous ne reviendrons pas au moment  où Donald Trump a tenté de supprimer les retraites et Medicare. Nous ne reviendrons pas quand il a essayé de se débarrasser de la loi sur les soins abordables, lorsque les compagnies d'assurance peuvent refuser des personnes souffrant de conditions préexistantes.
Nous n’allons pas lui permettre de fermer le Département de l'éducation qui finance nos écoles publiques. Nous n'allons pas le laisser mettre fin à des programmes comme Head Start qui fournissent des soins préscolaires et des enfants.
Amérique, nous ne reviendrons pas en arrière. Nous traçons une nouvelle voie vers un avenir pour une classe moyenne forte et en pleine croissance. Parce que nous savons qu'une classe moyenne forte a toujours été critique pour le succès de l'Amérique. Et la construction de cette classe moyenne sera un objectif déterminant de ma présidence.
La classe moyenne est d'où je viens. Ma mère a tenu un budget strict. Nous vivions avec nos moyens. Pourtant, nous avions de peu. Et elle s'attendait à ce que nous fassions le meilleur parti des opportunités qui nous étaient offertes. Et d'être reconnaissant de les avoir. Parce que les opportunités ne sont pas accessibles à tout le monde.
C'est pourquoi nous créerons ce que j'appelle une économie d'opportunité. Une économie d'opportunité où tout le monde a une chance de rivaliser et une chance de réussir. Que vous viviez dans une zone rurale, une petite ville ou une grande ville.

En tant que présidente, je rassemblerai: les syndicats et les travailleurs, les patrons des petites entreprises et les entrepreneurs ainsi que les grandes entreprises américaines.
Créer des emplois, faire croître notre économie et réduire le coût des biens nécessaires quotidiennement, comme les soins de santé, comme le logement, comme l’alimentation.
Nous fournirons un accès aux capitaux aux propriétaires, entrepreneurs et fondateurs de petites entreprises. Nous mettrons fin à la pénurie de logements aux États-Unis. Et nous protégerons les retraites et Medicare.
Comparez cela à Donald Trump. Il ne se bat pas pour la classe moyenne. Au lieu de cela, il se bat pour lui-même et ses amis milliardaires. Il leur donnera une nouvelle série d'allégements fiscaux, qui ajouteront 5.000 milliards de dollars à la dette nationale. Pendant ce temps, il a l'intention d'adopter ce qui, en fait, est une taxe nationale sur les ventes – appelez-la, la taxe Trump - qui augmenterait les coûts des familles de la classe moyenne de près de 4.000 dollars par an.
Eh bien, au lieu d'une hausse des impôts de Trump, nous voterons une réduction d'impôt de la classe moyenne qui profitera à plus de 100 millions d'Américains.
Chers amis, je crois que l'Amérique ne peut pas vraiment être prospère si les Américains ne sont pas pleinement en mesure de prendre leurs propres décisions concernant leur propre vie. En particulier sur les questions de cœur et de famille.
Mais ce soir, trop de femmes en Amérique ne sont pas en mesure de prendre ces décisions. Soyons clairs sur la façon dont nous en sommes arrivés là.
Donald Trump a choisi des membres de la Cour suprême des États-Unis pour enlever la liberté de reproduction. Et maintenant il se vante à ce sujet. Ses mots: « Je l’ai fait, et je suis fier de l’avoir fait». Fin de la citation.
Au cours des deux dernières années, j'ai voyagé à travers notre pays. Et les femmes m'ont raconté leurs histoires. Les maris et les pères ont partagé les leurs. Histoires de femmes qui avortent dans un parking, qui contractent une septicémie, qui perdent la capacité d’avoir des enfants... Tout cela, parce que les médecins ont peur d'aller en prison pour s'occuper de leurs patientes. Des couples essayant juste de faire grandir leur famille ont du renoncer au milieu des traitements de FIV. Des enfants ayant survécu à une agression sexuelle, potentiellement forcés de porter la grossesse à terme de leur violeur.
C'est ce qui se passe dans notre pays. À cause de Donald Trump. Et comprenez, il n’en a pas fini. Dans le cadre de son programme, lui et ses alliés vont limiter l’accès au contrôle des naissances, interdire l’avortement médicamenteux et promulguer une interdiction nationale de l’avortement avec ou sans le Congrès. Et, voyez-vous, il prévoit de créer un coordonnateur national anti-avortement et de forcer les Etats à rendre compte des fausses couches et des avortements chez les femmes. Pour faire simple, ils sont dérangés. Et il faut se demander: pourquoi exactement ne font-ils pas confiance aux femmes? Eh bien nous faisons confiance aux femmes! Et quand le Congrès adoptera un projet de loi visant pour rétablir la liberté de reproduction, en tant que Présidente des États-Unis, je le signerai fièrement.
Dans cette élection, de nombreuses autres libertés fondamentales sont en jeu. La liberté de vivre à l'abri de la violence armée dans nos écoles, dans nos communautés et nos lieux de culte. La liberté d'aimer qui vous aimez ouvertement et avec fierté. La liberté de respirer de l'air pur, de boire de l'eau propre et de vivre à l'abri de la pollution qui alimente la crise climatique. Et la liberté qui libère tous les autres. La liberté de voter.
Avec cette élection, nous avons enfin l'occasion d'adopter la loi sur le droit de vote écrite par John Lewis et la loi sur la liberté de vote.
Et permettez-moi d'être claire. Après des décennies de répression, je connais l'importance de la sécurité, en particulier à notre frontière. L'année dernière, Joe et moi-même, nous avons réunis les démocrates et les républicains conservateurs pour écrire le plus fort projet de loi frontalier depuis des décennies.
La police des frontières l'a approuvée.
Mais Donald Trump a pensé qu'un accord frontalier nuirait à sa campagne. Il a donc ordonné à ses alliés au Congrès de tuer l'accord.
Eh bien, je refuse de faire de la politique avec notre sécurité. Voici mon engagement: en tant que présidente, je vais redéposer le projet de loi bipartisan pour la sécurité aux frontières qu'il a tué. Et je vais signer cette loi dès qu’elle sera votée.
Je sais que nous pouvons être à la hauteur de notre fier héritage en tant que nation d'immigrants et réformer notre système d'immigration brisé. Nous pouvons créer une voie méritée vers la citoyenneté et sécuriser notre frontière. L'Amérique, nous devons également rester inébranlables dans la promotion de notre sécurité et de nos valeurs à l'étranger.
En tant que Vice-présidente, j'ai fait face aux menaces à notre sécurité, négocié avec les dirigeants étrangers, renforcé nos alliances et engagé nos troupes courageuses à l'étranger.
En tant que commandant en chef, je veillerai à ce que l'Amérique ait toujours la force de combat la plus forte et la plus meurtrière du monde. Je remplirai notre obligation sacrée de prendre soin de nos troupes et de leurs familles.
Et j'honorerai toujours, et jamais je ne dénigrerai, leur service et leur sacrifice.
Je veillerai à ce que nous conduisions le monde en matière d'espace et d'intelligence artificielle. Que l'Amérique - et non la Chine - gagne la compétition pour le 21e siècle. Et que nous renforcions - et non que nous abdiquions - notre leadership mondial.
Trump, en revanche, a menacé d’abandonner l’OTAN. Il a encouragé Poutine à envahir nos alliés. La Russie pouvait – selon lui - «faire ce qu'elle veut».
Cinq jours avant que la Russie n’attaque l’Ukraine, j’ai rencontré le président Zelensky pour l’avertir du projet russe d’invasion. J'ai aidé à mobiliser une réponse mondiale de plus de 50 pays pour se défendre contre l’agression de Poutine. Et en tant que présidente, je serai avec l'Ukraine et nos alliés de l'OTAN.
En ce qui concerne la guerre à Gaza le président Biden et moi-même travaillons 24 heures sur 24. Parce qu'il est temps de conclure un accord sur les otages et le cessez-le-feu. Permettez-moi d’être claire: je défendrai toujours le droit d’Israël à se défendre et je veillerai toujours à ce qu’elle soit capable de se défendre. Parce que le peuple israélien ne doit plus jamais faire face à l'horreur que l'organisation terroriste Hamas a causée le 7 octobre. Y compris les violences sexuelles indicibles et le massacre de jeunes lors d'un festival de musique.
En même temps, ce qui s'est passé à Gaza au cours des 10 derniers mois est dévastateur. Tant de vies innocentes perdues. Des gens désespérés et affamés fuyant pour la sécurité, encore et encore. L'ampleur de la souffrance est déchirante.
Le Président Biden et moi-même travaillons à mettre fin à cette guerre de sorte qu'Israël soit en sécurité, que les otages soient libérés, que les souffrances endurées à Gaza finissent et que le peuple palestinien puisse réaliser son droit à la dignité à la sécurité, à la liberté et à l'autodétermination.
Et sachez ceci: je n'hésiterai jamais à prendre toutes les mesures nécessaires pour défendre nos forces et nos intérêts contre les terroristes soutenus par l'Iran et les terroristes armés par l’Iran. Et je ne vais pas me donner en spectacle avec les tyrans et les dictateurs comme Kim-Jong-Un, qui sont aux côtés de Trump. Parce qu’ils savent qu’il est facile à manipuler avec flatterie et faveurs. Ils savent que Trump ne tiendra pas les autocrates responsables, parce qu’il veut être un autocrate.

En tant que présidente, je ne vais jamais vaciller pour défendre la sécurité et les idéaux de l’Amérique. Parce que, dans la lutte durable entre la démocratie et la tyrannie, je sais où je suis - et où les États-Unis d'Amérique ont leur place.

Chers compatriotes américains, j'aime notre pays de tout mon cœur. Partout où je vais, chez tous ceux que je rencontre, je vois une nation prête à aller de l'avant. Prête à franchir la prochaine étape de l'incroyable voyage qu'est l'Amérique. Je vois une Amérique où nous nous accrochons fermement à la croyance intrépide qui a construit notre nation. Qui a inspiré le monde entier. Qu'ici, dans ce pays, tout est possible. Rien n'est hors de portée. Une Amérique où nous prenons soin les uns des autres, où nous veillons les uns sur les autres et où nous reconnaissons que nous avons tellement plus en commun que ce qui nous sépare. Qu'aucun d'entre nous n'a besoin d'échouer pour que nous réussissions tous. Et que l'union fait la force.

Nos adversaires dans cette course dénigrent l'Amérique tous les jours. Ils disent que tout est terrible. Ma mère avait une autre leçon à enseigner. Ne laisse jamais personne te dire qui tu es. Montrez-leur qui vous êtes.
Amérique, montrons aux autres et au monde qui nous sommes. Et ce que nous représentons: la liberté, l'opportunité, la compassion, la dignité, l'équité et des possibilités infinies. Nous sommes les héritiers de la plus grande démocratie de l'histoire du monde. Au nom de nos enfants et petits-enfants, et de tous ceux qui se sont sacrifiés si chèrement pour notre liberté, nous devons être dignes de ce moment. C'est à notre tour de faire ce que les générations qui nous ont précédés ont fait. Guidés par l'optimisme et la foi, nous devons nous battre pour ce pays que nous aimons. Se battre pour les idéaux que nous chérissons. Et d'assumer l'énorme responsabilité qui accompagne le plus grand privilège de la planète. Le privilège et la fierté d'être Américain.
Alors, sortons d'ici pour nous battre pour cela. Sortons et votons pour cela. Et ensemble, écrivons le prochain grand chapitre de l'histoire la plus extraordinaire jamais racontée.
Je vous remercie. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu bénisse les États-Unis d'Amérique.