mardi 30 juillet 2024

Propos centristes. France – Croissance au rendez-vous / Canicule et agriculture / Programme fiscal dangereux de la Nupes / Etablir une culture du compromis / Bâtir une coalition…


Voici une sélection, ce 30 juillet 2024, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. 

► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, désormais démissionnaire et chargé d’expédier les affaires courantes, certains de ses membres ne sont pas centristes; jusqu’à présent, nous retranscrivions leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste; désormais, ce gouvernement ne suivant plus une politique partisane mais étant «technique», nous ne rapportons plus les propos de ses membres qui ne vont pas d’un centre-droit libéral à un centre-gauche libéral]

Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire & député, président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale
> Suite aux conditions météorologiques difficiles en grandes cultures et pour les fourrages, l’Etat reste vigilant et est aux côtés des agriculteurs.
Dans l’Eure-et-Loir ce matin à la rencontre des professionnels pour échanger sur la situation des récoltes, en particulier celles de blé tendre et d’orge, et sur les dispositifs mobilisables.
En cas de pertes exceptionnelles, l’Etat sera au rendez-vous pour accompagner les agriculteurs, en particulier via le dispositif rénové d’assurance récolte subventionnée entré en vigueur en 2023. Un bilan sera établi à l’issue des moissons pour évaluer plus finement la situation et renforcer la personnalisation des dispositifs le cas échéant en fonction des difficultés rencontrées.

> Au Château de Versailles, dans ce lieu emblématique pour assister à l’épreuve équestre de dressage de Cross Country.  Une épreuve qui teste la vitesse, le courage et les compétences exceptionnelles des cavaliers et des chevaux du monde entier, bravo à eux ! L’occasion de saluer le travail remarquable et essentiel des équipes du ministère de l’Agriculture pour assurer le respect de la réglementation de la santé et de la protection animales. De saluer également le dynamisme de l’équitation française qui permet de faire naître chaque jour, dans nos centres équestres, de nouvelles vocations. Enfin, merci à tous les personnels de l’Institut français du cheval et de l’équitation qui ont plus particulièrement contribué à faire de ces jeux équestres uniques au monde une réussite pour notre pays.

 

Sébastien Lecornu, ministre des Armées
> Hommage au commandant Jacques Lewis, qui nous a quitté à 108 ans le 25 juillet dernier à l’Institution nationale des Invalides. Le 6 juin 1944, il débarquait à Utah Beach au sein d’une division américaine. Il était l’un des derniers Français pouvant en témoigner.

 

Stéphane Séjourné, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, & député, secrétaire général de Renaissance
> Les images provenant du Venezuela sont celles d’un peuple dont la seule aspiration est la démocratie. J’appelle les autorités vénézuéliennes à assurer la transparence totale de l’élection et à respecter la liberté d’expression et de manifestation.

 

Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
> En cette période de sécheresse propice aux feux de forêt, une pensée aux forces de sécurité, de secours ainsi qu’aux élus locaux qui veillent tout l’été. Dans l’Hérault, 55 hectares sont touchés avec un impact sur la végétation et toute la biodiversité locale. Merci à tous ceux qui ont lutté contre les flammes. Restons vigilants.

 

Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie et de l’Energie & député
> [Projet fiscal de la Nupes] L’impôt universel à l’américaine avec 14 tranches d’impôt sur le revenu dont une à 90% ? Ça s’appelle de la confiscation. Lucie Castets a au moins le mérite de la clarté. Les Français, qui vivent, travaillent et paient leurs impôts à l’étranger apprécieront.

 

Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation & députée
> Une politique résolument tournée vers l’emploi, la croissance et nos entreprises : les résultats sont là. Hausse de 0,3% du PIB, tirée par les investissements de nos entreprises et l’augmentation de nos exportations. Une très belle nouvelle pour notre pays et notre économie.

 

Franck Riester, ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l'Attractivité, de la Francophonie et des Français de l'étranger & député
> Une nouvelle fois ce trimestre, le commerce extérieur a contribué à la croissance de notre PIB, grâce au dynamisme des exportations. Bravo à toutes nos entreprises qui se tournent vers l’international! C’est une très bonne nouvelle pour l’économie française !

> [Projet fiscal de la Nupes] Inapplicables, dogmatiques et stigmatisantes: Lucie Castets vos mesures ne feraient qu’imposer lourdement nos compatriotes Français résidant à l’étranger. Vous piétinez le principe de territorialité de l’impôt ainsi que toutes les conventions fiscales bilatérales négociées avec de nombreux pays pour garantir à nos FDE une fiscalité plus juste. On aura désormais compris que pour le NFP, c’est loin des yeux, loin du cœur.

 

Marina Ferrari, secrétaire d’Etat chargée du Numérique & députée
> Des dégradations commises dans plusieurs départements cette nuit ont affecté nos opérateurs de télécommunications. Elles ont des conséquences, localisées, sur l’accès à la fibre, la téléphonie fixe et la téléphonie mobile. Sous ma supervision, le centre pour les communications électroniques de défense coopère avec les opérateurs jusqu’au rétablissement complet des communications et des services. Je condamne avec la plus grande fermeté ces actes lâches et irresponsables. Merci aux équipes mobilisées dès ce matin pour procéder aux réparations et remettre en services les sites dégradés.

 

► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont plus retranscrits]
Pieyre-Alexandre Anglade (député) 
> [Projet fiscal de la Nupes] Nous l’avions dit pendant les élections législatives, le projet du NFP pour les Français a l’étranger, c’est l’impôt universel à l’américaine. LucieCastets vient de le confirmer ! Nous nous y opposerons de toutes nos forces !

 

Stéphanie Rist (députée)
> Le travail comme levier d’émancipation, la justice sociale et fiscale, la lutte contre les discriminations, le racisme, l’antisémitisme, le sexisme, l’homophobie et toutes les formes de haine, l’affirmation de l’autorité et de la laïcité, la protection des Français contre une hausse de la pression fiscale, la défense des services publics dans nos territoires et en ruralité à commencer par l’école, la santé et la sécurité, la transition écologique, le soutien à l’Ukraine et à la construction européenne. (…)
Nous avons une ligne claire : celle du dépassement politique pour essayer de construire, avec la gauche et la droite républicaines, un projet d'action efficace au bénéfice de nos concitoyens. Nous avons compris ce dont ils ne voulaient pas. Dans le sens de leur vote, c’est à nous de construire, une coalition de projets au service des attentes des Français. C'est en responsabilité et avec détermination que nous devons avancer. Je mettrai toute mon énergie dans cette mission !

 

► Autres 
● Organisations centristes 
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen) 
Nathalie Loiseau 
> Je me félicite de ce réchauffement avec le Maroc, attendu depuis longtemps. La France prend la suite de l’Espagne et des Etats-Unis. Pour bien connaître le Sahara occidental et m’y être rendue à de nombreuses reprises, tout doit être fait pour maintenir la stabilité de cette région.

 

Sandro Gozi
> [Droit à la réparation] Un autre pari gagné, une autre belle avancée vers un marché unique durable et plus de liberté de choix pour chacun. On l’avait dit, on l’a fait.

 

Pascal Canfin 
> Se projeter après les Jeux olympiques, c’est faire preuve de bon sens. On ne peut pas changer de gouvernement avec les défis, notamment sécuritaires, que représente l’événement. Mais avoir un nouveau gouvernement rapidement est fondamental. Les partis politiques français doivent apprendre ce que l’immense majorité de leurs collègues européens font et ce que l’on vient de faire au Parlement européen en bâtissant une coalition autour de la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, allant du PPE aux Verts, en passant par les centristes et les socialistes.

> Il faut un discours sur la méthode. Dans toutes les démocraties européennes qui ont une culture de coalition, le premier groupe arrivé en tête des élections doit prouver qu’il est capable de trouver une majorité à l’Assemblée. En France, il s’agit du NFP.

> Le NFP n’a pas de majorité seul. Il ne peut pas prétendre gouverner en disant : « Nommez-moi à Matignon, et je vais faire mon programme tout seul. » Ça ne se passe jamais ainsi. Mais c’est au NFP de tendre la main à d’autres groupes politiques pour chercher une majorité. Le paradoxe est que ce scénario, qui est le plus naturel dans toutes les autres démocraties européennes, n’a toujours pas commencé. Peut-être fallait-il passer par la nomination d’une candidate première ministre de la part du NFP pour qu’il y ait un interlocuteur ? Maintenant, il faut créer des ponts et non ériger des murs avec le NFP pour que les discussions puissent formellement débuter.

> Une majorité de députés sous la bannière Ensemble pour la République avec qui j’ai échangé ne veulent pas d’une coalition exclusive avec LR. Pour une raison de fond d’abord : le pacte législatif proposé par Laurent Wauquiez est un programme très à droite qui ne correspond pas au point d’équilibre d’Ensemble. Ensuite, cette coalition n’aurait pas de majorité seule. Elle rassemble au mieux 213 députés. Elle ne pourrait donc tenir que par le soutien tacite du RN. Ce serait l’exact contraire de l’esprit du front républicain mis en place lors des élections.

> Un premier ministre de droite ou apparenté LR ne devrait sa survie qu’au RN en s’assurant que le parti lepéniste ne vote pas de motion de censure. Ce serait donner les clés du camion à l’extrême droite. Notre plan A, c’est de faire en France ce qu’on a réussi à faire en Europe. Mais je constate que ni les Verts français ni les LR n’ont voté pour cette coalition à Bruxelles, contre la majorité de leur groupe respectif.

> La leçon des élections législatives, c’est dire que la droite LR est sortie gagnante ? Combien ont-ils de députés ? Ce qu’il faut retenir de ce scrutin, c’est que 11 millions de Français ont voté pour l’extrême droite, mais qu’il y a encore plus de Français qui ont voulu faire barrage au RN.

> Le premier moteur du vote RN, c’est le sujet migratoire. Il faut l’entendre. Pourquoi ne pas reprendre l’idée qui avait été lancée par Olivier Véran de faire une grande convention citoyenne dans les territoires sur l’enjeu des politiques migratoires ? Cela permettrait d’aborder le sujet sans tabou, sans simplisme et de la manière la plus objective possible.

> Il faut que les discussions puissent commencer vite. Y compris pendant la trêve olympique. Mais il faut tendre la main : est-ce qu’on est capable de se mettre d’accord sur une dizaine de points qui ne sont évidemment pas la totalité du programme NFP ? Prenons par exemple la proportionnelle. Ne peut-on pas se mettre d’accord là-dessus ? Tant que cette feuille de route est respectée, les groupes qui soutiennent l’accord ne votent pas de motion de censure. Et pour les sujets hors accord, cela se décidera par des majorités texte par texte à l’Assemblée nationale. Cet accord éventuel ne tiendra sans doute que sur une durée déterminée d’un an. Aller au-delà demanderait probablement trop d’engagement de la part des acteurs politiques concernés.

> Il ne faut pas jeter d’anathème par principe sur des gens qui ont joué le jeu du front républicain. Retournons le problème. Est-ce que LFI est capable de sortir de la posture d’un Jean-Luc Mélenchon qui, à 20 h 05, dimanche 7 juillet, dit : « Nous avons la majorité », alors que ce n’est pas vrai. Et « on doit appliquer tout notre programme », alors qu’il n’y a aucune légitimité politique et aucune réalité arithmétique à cela. Cette posture n’est pas celle du front républicain. Est-ce que les Verts et les socialistes sont capables de faire vivre autre chose que cette posture ?

> Compromis ne veut pas dire compromission. Il y a trois niveaux de soutien possibles. Le premier, c’est la participation au gouvernement. Le deuxième, c’est le soutien sans participation. Et le troisième, c’est le soutien critique tout en ne votant pas de motion de censure. Cela crée des options pour tous les partis concernés.

> La limite du gouvernement technique, c’est le budget. Un gouvernement technique implique de ne pas faire de choix budgétaires importants. Or, compte tenu de la situation du déficit budgétaire et de la réforme du pacte de stabilité, nous allons devoir faire des choix difficiles : de combien réduit-on le déficit, sur quelles échéances ? Selon les nouvelles règles européennes, si on veut étaler l’effort de réduction sur sept ans et non sur quatre, alors il faut proposer un plan de réformes associé. C’est un choix politique. Pas un choix technique.

> Comme dans tous les pays européens, bâtir une coalition peut prendre des semaines, parfois beaucoup plus. C’est un état d’esprit qu’il faut enclencher. Je ne suis ni optimiste ni pessimiste, j’essaie de contribuer, avec mon expérience de député européen, à faire avancer les choses pour éviter le blocage du pays.

 

Marie-Pierre Vedrenne 
> Et on veut nous faire croire que les conservateurs européens de Meloni et de l’ECR ne posent pas de problème, qu’ils constituent un groupe politique respectueux et respectable … Quand la Cérémonie d’ouverture des JO devient un prétexte pour répandre leur haine

 

Grégory Allione
> Le 16 juillet, à Strasbourg, la rentrée parlementaire a été un moment solennel et émouvant. Je me considère toujours comme le petit pompier volontaire de mon village et je n'ai jamais oublié d'où je viens. Quand je suis rentré dans cette enceinte et qu'un huissier m'a indiqué ma place, où m'attendait une pancarte à mon nom, au milieu de 719 autres députés, c'était assez particulier. D'autant plus que je suis le seul pompier de cette assemblée et si, bien sûr, d'autres élus défendront les sujets liés à la sécurité civile, je me sens une responsabilité particulière.

> Nous, députés européens, devons incarner l'Europe au quotidien dans les territoires. Je vais aller revoir toutes les personnes rencontrées pendant la campagne, pour qu'elles comprennent qu'on ne les oublie pas et que leurs sujets seront portés à Bruxelles. Nous devons tous les jours parler d'Europe. Quand on est en responsabilité, il existe une tendance naturelle à estimer que la faute est du ressort de la personne d'au-dessus. En France, les politiques considèrent souvent que des problèmes nationaux relèvent de l'Europe (la sécurité par exemple). Certes, l'Union européenne a des responsabilités. Mais il est trop facile de remettre systématiquement la faute sur l'Europe quand on peut agir au niveau national. 

> Il faut arrêter avec l'Europe naïve. L'UE entre dans un autre mouvement. Jusqu'à présent, nous avions une Europe qui a préservé la paix et gommé les stigmates des tensions, dorénavant, elle doit rentrer dans un autre mouvement, résister aux extrêmes, mais aussi résister sur le plan économique. Ce mandat s'annonce passionnant.

> Le compromis doit faire partie de notre société. Quand les décideurs clivent, ils mettent des franges entières de la population dans un couloir de nage et les gens ne se parlent plus. On le voit avec la situation actuelle en France. À force d'opposer, on crée des blocs de société qui se détestent. Il faut recréer les conditions du vivre ensemble. La politique, c'est comme une famille. On peut ne pas être d'accord, mais il faut se respecter en tant qu'êtres humains. 

> Ma vie professionnelle de pompier a évolué avec le dérèglement climatique. J'ai constaté l'ampleur des événements, leur intensité et leur récurrence. J'ai vécu au plus près le changement climatique. Avant, j'engageais des troupes sur mon département et les départements alentour parfois. En 2023, j'ai engagé des troupes au Chili et au Canada, je suis moi-même partie combattre les feux en Australie en 2020. Je ne suis plus le pompier des années 1990. Le changement climatique concerne tous les territoires. J'entends donc porter le sujet de la protection civile et l'accompagnement des citoyens pour faire face aux conséquences du changement climatique. La résilience doit être de mise. Il faut aussi renforcer les moyens aériens, l'Europe doit pouvoir se doter d'un avion bombardier d'eau par exemple.

> [Green Deal] Il est nécessaire de mieux prendre en compte le terrain. Par exemple, les agriculteurs, confrontés chaque jour au changement climatique, doivent mener une transition écologique avec des objectifs ambitieux. Il faut donc les accompagner. Quand on crée une norme, il faut être capable de l'adapter aux spécificités de chaque territoire. Nous devons davantage prendre en compte le terrain. Nous devons à la fois simplifier et avoir un cap adapté aux territoires. C'est essentiel, mais c'est loin d'être évident !

> Il faut qu'on arrive à faire en sorte que la parole politique soit mise en œuvre. Il faut que les administrations arrêtent de produire de la norme, et reproduire de la norme. Elles doivent aussi faire confiance au terrain, aux gens qui agissent tous les jours dans les territoires. Il faut faire davantage confiance aux départements, aux préfets. Car à chaque fois qu'on ne le fait pas, on remet une couche de contrôle.

> Je défends l'idée d'une directive sur l'engagement citoyen. Parce qu'il faut s'engager pour préserver le vivre ensemble. Il faut créer les conditions pour que l'on se respecte et renforcer l'altruisme. Je vais aussi travailler sur des sujets liés à la sécurité et au travail des sapeurs-pompiers.

> On a pu éviter que le RN soit au gouvernement. Les Français se sont unis pour empêcher ce scénario. Il faut s'unir pour l'avenir du pays. Je défends l'idée d'une coalition de l'arc républicain. Pour moi, ni LFI ni le RN n'en font partie. 

> Je suis effaré de voir qu'il y a des gens qui parlent de délinquance alors qu'ils vivent dans un endroit hyper tranquille où ils laissent leur maison ouverte. Les médias, les réseaux sociaux et les politiques créent en partie ces oppositions. Nous sommes dans une société dans laquelle il faut être pour ou contre, la nuance a disparu.

 

 

Propos centristes. Monde – États-Unis: l’espoir Kamala Harris / Italie: vers une coalition entre la Gauche et le Centre? / Allemagne: pour des réformes ambitieuses et une politique de croissance / Royaume-Uni: reconstruire le pays après le passage des conservateurs…


Voici une sélection, ce 30 juillet 2024, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.

► Union Européenne

♦ Renew Europe (groupe centriste et libéral au Parlement européen) 
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans Propos centristes France]  
Yvan Verougstraete

> J'ai été très marqué par l'agressivité qui s’est manifestée lors du débat sur la réélection d’Ursula von der Leyen. J'ai été étonné de voir à quel point, concrètement, la démocratie est en danger quand les extrêmes s'expriment. C’était frappant d’entendre le leader d’extrême droite, Jordan Bardella, prendre la parole dès la troisième place. Mais l’agressivité de sa compatriote Manon Aubry, qui s’exprimait pour l'extrême gauche, était tout aussi forte. Elle attaquait clairement la personne.

> Je ne vais pas travailler avec l'extrême droite. Je siégerai à côté d’eux, sans plus. Honnêtement, ça me fait froid dans le dos.

> En ce qui me concerne, il n’y a pas de cordon sanitaire flexible. Il y a une vraie volonté de travailler avec les socialistes et les démocrates-chrétiens et, si cela se présente sur certains dossiers, avec les Verts. Mais il n'est pas question de travailler avec les extrêmes.

> Si je ne devais citer qu’une seule priorité, c'est de continuer à réussir la transition énergétique. C'est non seulement nécessaire, d'un point de vue éthique, pour nos enfants et pour les prochaines générations, mais ça l’est aussi d'un point de vue économique. Au Parlement, j'ai interpellé Ursula von der Leyen pour m’assurer qu’elle poursuive l'ambition qu'elle avait il y a cinq ans, en étant la première présidente de la Commission à être environnementaliste. Pour y parvenir, il ne faut pas être naïf dans la manière dont on peut atteindre les objectifs environnementaux. La clé, c’est de comprendre comment l’économie peut renforcer notre position écologique. Par la suite, l’écologie pourra renforcer l’économie. Il faut être intelligent dans la manière de faire l'un et l'autre. Nous devons protéger les entreprises qui appliquent les standards les plus élevés. Protéger nos agriculteurs contre le dumping, qu’il soit environnemental ou sanitaire.

> S'il y a un avenir pour notre industrie, ce n'est pas en tirant sur le frein à la main, mais c'est en poussant sur l'accélérateur. L’erreur, et ce n’est pas lié à l'industrie automobile, c'est de voir que malgré l'avance technologique que l'on avait, nous sommes en train de nous faire complètement dépasser par les Chinois. Il y a deux choses à faire par rapport à ça. La première, c'est de protéger correctement nos entreprises par rapport au dumping pratiqué par la Chine. Mais il ne faut pas pour autant prendre du retard, alors qu'on sait qu'on va devoir aller vers l'électrification. Nous devons conserver notre avance technologique.

> [S’opposer à ce que l’UE remette en cause la fin des véhicules thermiques en 2035] On doit absolument transitionner. Après, si on trouve des biocarburants qui sont 100% neutres et qu'on dit qu'on veut garder une toute petite partie de la flotte sur cette technologie-là, pourquoi pas. Ce qui m'intéresse, c'est qu'on ait une technologie qui nous permette de réussir notre ambition climatique. Et aujourd'hui, le seul moyen d'y arriver, c'est l'électrification.

> Nous serions fous de nous priver du nucléaire.  Il faudra faire trois choses. Prolonger toutes les centrales en Belgique, le plus longtemps possible et dans le respect des normes de sécurité. Ouvrir des nouvelles centrales avec des technologies maîtrisées. Et poursuivre le développement de nouvelles technologies qui réutilisent les combustibles.

> Je ne suis pas du tout contre la mondialisation ou l'internationalisation des échanges. Ce qui est sûr, par contre, c'est que je suis pour des échanges qui sont avec un niveau de concurrence correct. Le deuxième élément, c'est qu'il y a des choses pour lesquelles cela n'a juste aucun sens de faire des accords de libre-échange. On ne va pas diminuer notre production de bovins ici en Europe pour faire venir des bovins de Nouvelle-Zélande. Pour moi, la logique, c'est de passer du libre-échange au juste échange. Il faut veiller au respect des normes les plus élevées, qu’elles soient sanitaires, sociales ou environnementales. Il faut à tout prix éviter de nous faire tirer vers le bas par ceux qui en font moins. Il faut, au contraire, s'aligner vers le haut.  Par ailleurs, la croissance pour la croissance, ça ne nous intéresse pas. C'est de la croissance positive qu'il nous faut, c'est-à-dire une croissance qui est plus verte, qui a un sens social et qui est plus bénéfique.

 

● Allemagne 
♦ Gouvernement 
Christian Lindner (ministre des Finances) 
> Je souhaite une plus grande liberté de choix en matière de prévoyance vieillesse privée. Je veux rapprocher les gens des actions et du marché des capitaux. Celui qui fait confiance aux marchés des capitaux doit aussi pouvoir bénéficier d'allocations et d'avantages fiscaux.

> L'Allemagne doit décider de la direction à prendre l'année prochaine lors des élections au Bundestag. Deux options s'offrent à elle :
1. des impôts plus élevés et plus de dettes
2. des réformes structurelles plus ambitieuses et une politique favorable à la croissance

> Je suis soulagé que l'on ait trouvé un résultat qui ne pèsera pas sur les citoyens au cours des deux prochaines années - mais que 23 milliards d'euros d'allègement fiscal viendront s'ajouter aux impôts sur les salaires et les revenus. Et que le frein à l'endettement est en place.

> Nous avons des dépenses sociales en forte hausse. Cela est également lié à l'immigration irrégulière depuis 2015. La grande tâche sera donc de réorganiser l'État social : Une approche pertinente, de l'empathie pour les personnes dans le besoin, mais plus de cohérence pour les resquilleurs.

> L'Allemagne remplit l'objectif de l'OTAN de 2 pour cent de la performance économique. Nous investissons un milliard de sécurité dans la sécurité intérieure. Mais il est également clair que notre sécurité passe aussi par la stabilité financière de la République fédérale d'Allemagne.

> Cela ne plaît peut-être pas à mes détracteurs, mais certaines idées de redistribution ou de subventions devront être mises de côté à l'avenir.  (...) J'ai parlé de ce que doit être notre orientation à la place : des réformes structurelles plus ambitieuses et une politique favorable à la croissance.

> Le cabinet a ouvert la voie à une réduction de 30 milliards d'euros de la charge fiscale en 2025 et 2026. Ce n'est pas la redistribution qui renforce la cohésion, mais l'équité de réserver plus de net à la population active.

 

● Italie 
♦ Azione 
Carlo Calenda (secrétaire général) 
> Ce qui se passe en Amérique et dans une grande partie de l'Occident est un conflit de civilisations à l'intérieur d'une civilisation. L'objet de la confrontation est l'identité et les termes utilisés rappellent une guerre de religion. Continuer ainsi ne fera que laisser des décombres dans les démocraties libérales.

> Concernant le plan Mattei [sur les relations avec l’Afrique].
1) Il ne contient pas de ressources supplémentaires par rapport à celles déjà allouées.
2) Certes, la seule dimension qui peut avoir un effet en Afrique est celle de l’Europe à travers des accords de coopération bilatérale, que nous avions d’ailleurs mis en place avec la Commission Juncker.
3) Il est toutefois positif qu’il existe un lieu institutionnel de coordination des initiatives publiques et privées vers l’Afrique. Tous les grands pays européens en ont un et le Palazzo Chigi est l’endroit idéal pour le faire. Cette approche est d’ailleurs celle déjà mise en place par Romano Prodi à l’époque de son dernier gouvernement. Il serait utile de demander à Prodi, ainsi qu’à Marco Minniti, de collaborer au plan
4) La politique envers l’Afrique ne peut que suivre des lignes directrices bipartites car elle devra continuer, pour être efficace, pendant des décennies.
5) Il serait utile que Giorgia Meloni se rende disponible pour une rencontre avec les oppositions et écouterait leurs suggestions. De même, Action n’exprimera pas une position préconçue sur le plan Mattei.
En matière de politique étrangère, nous devons faire un effort pour trouver un point de contact commun avec l’intérêt national.

> Après Magneti Marelli, Stellantis vend Comau, une entreprise qui depuis 50 ans s’occupe d’automatisation, grand patrimoine industriel pour l’Italie.
Le gouvernement ne bouge pas d’un pouce, tandis que Stellantis continue sa délocalisation massive depuis l’Italie, vidant notre pays de savoir-faire, d’emplois et d’innovation.
Ce sentiment que tout est possible pour les grands capitalistes et que rien ne doit être réglé n’est pas acceptable même pour un libéral. Il y a plus en jeu dans l’histoire de Comau que nous ne pouvons l’imaginer.

> Se moquer de la religion est permis dans un état laïc. Mais même si c’est légitime, je pense que c’est une erreur, surtout dans le contexte officiel de l’inauguration d’un Jeux olympiques. Une erreur parce qu’il offense ceux qui croient et parce qu’il est vécu comme une attaque contre l’identité de millions de personnes.
Mais en plus d’être une erreur, il est aussi contre-productif car il provoque une réaction violente qui se transforme en intolérance.
La Droite ne tardera pas à instrumentaliser ce qui s’est passé pour tracer les frontières d’un conflit de civilisations dans notre civilisation entre majorité et minorités.
Sur ce terrain, les pulsions réactionnaires et racistes reviennent en force dans le monde entier. 
Toute question qui concerne l’identité et la foi doit être traitée avec le même respect et le même soin que celui que nous accordons à la défense des droits civils et de la laïcité de l’État.

 

♦ Italia Viva 
Matteo Renzi (président) 
> Ce qui se passe au Venezuela est profondément injuste. Et triste. Un pays si beau et riche de tout condamné à la pauvreté par une classe dirigeante qui ne respecte pas la démocratie, qui ne respecte pas la liberté.

> Les vents de la guerre se font de plus en plus menaçants depuis la Terre Sainte, après que le Hezbollah a tué douze enfants druzes qui jouaient au football en Israël. Le missile de fabrication iranienne s'est également abattu métaphoriquement sur les négociations qui se tenaient à Rome entre le Qatar, l'Égypte, les États-Unis et Israël en vue d'une trêve à Gaza. J'espère que la communauté internationale fera tout pour éviter l'escalade.

> L'ouverture au centre-gauche. De nombreux commentateurs réfléchissent à l'ouverture que nous avons réalisée ces derniers jours. Nombreux sont ceux qui écrivent sur notre choix partisans qui est destiné à avoir un impact au-delà des votes et des sondages. Je répète ce que j'ai déjà dit : notre choix de terrain a un effet profond sur la vie politique du pays. Nous devons maintenant nous préparer à une confrontation programmatique à grande échelle avec la coalition. Et il ne sera pas facile d'apporter nos idées à des gens qui pensent différemment sur de nombreux points. Mais les coalitions se forment entre des personnes qui ne pensent pas de la même manière. Et nous travaillons avec une équipe de premier ordre sur le programme.

 

► Autres pays 

● Canada 
♦ Gouvernement 
Justin Trudeau (Premier ministre) 
> Voici une grande différence entre les conservateurs et nous : ils ne font que parler des logements. Nous, les libéraux, les construisons.

> Je ne veux pas qu'un enfant ait faim en classe. C'est pourquoi nous créons un Programme national d'alimentation scolaire.

> Nous avons instauré le Code de conduite en matière des produits d'épicerie pour rendre le secteur plus transparent, renforcer notre chaîne d'approvisionnement et stabiliser les prix des aliments. Toutes les grandes chaînes, de Walmart à Loblaws, y ont adhéré.

> Nous avons travaillé avec plus de 180 villes pour construire plus de logements, plus rapidement. Avec les maisons modulaires, la modification des règlements de zonage et l’accélération de l’octroi de permis en ligne, nous transformons la façon de bâtir les logements au Canada.

> Il est encore trop difficile de bâtir des logements près des stations de métro et des circuits d'autobus. Ça ne devrait pas être le cas. Les provinces, les territoires et les villes devront changer cette situation pour avoir accès au Fonds pour le transport en commun du Canada.

> Les images en provenance de Jasper sont déchirantes, et je tiens à remercier les courageux premiers intervenants en Alberta qui se battent pour sauver chaque maison et chaque communauté. Merci de votre courage et de vos efforts inlassables pour lutter contre ces feux de forêt.
Et plus de 400 pompiers de l'Australie, de la Nouvelle-Zélande, du Mexique et de l'Afrique du Sud sont en route vers le Canada pour aider nos équipes à lutter contre les feux de forêt en Alberta.

 

● Etats-Unis  
♦ Gouvernement 
Joe Biden (président-des Etats-Unis) 
> [Opinion : Mon plan pour réformer la Cour suprême et faire en sorte qu’aucun président ne soit au-dessus des lois]
Cette nation a été fondée sur un principe simple mais profond: personne n’est au-dessus de la loi. Pas le président des États-Unis. Pas un juge de la Cour suprême des États-Unis. Personne.
Mais la décision de la Cour suprême, par 6 voix contre 3 le 1 juillet, d’accorder aux présidents une large immunité par rapport à des poursuites pour les crimes qu’ils commettent dans l’exercice de leur fonction signifie que ce qu’un président peut faire est pratiquement illimité. Les seules limites seront celles que s’impose la personne occupant le bureau ovale.
Si un futur président incite une foule violente à prendre d’assaut le Capitole et à empêcher la passation pacifique du pouvoir – comme nous l’avons vu le 6 janvier 2021 –, il pourrait ne pas y avoir de conséquences juridiques.
Et ce n’est que le début.
En plus de décisions dangereuses et extrêmes qui renversent des précédents juridiques établis, dont l’affaire Roe c. Wade, la cour est plongée dans une crise d’éthique. Les scandales impliquant plusieurs juges ont amené le public à remettre en question l’équité et l’indépendance de la cour, qui sont essentielles pour s’acquitter fidèlement de sa mission d’assurer une justice égale aux yeux de la loi. Par exemple, des dons non divulgués à des juges de personnes ayant des intérêts dans des affaires devant la cour, ainsi que des conflits d’intérêts liés aux insurgés de janvier 6, soulèvent des questions légitimes sur l’impartialité de la cour.
J’ai été sénateur américain pendant 36 ans, notamment en tant que président et membre de rang du Comité de la magistrature. J’ai supervisé plus de nominations à la Cour suprême en tant que sénateur, vice-président et président que quiconque vivant aujourd’hui. J’ai beaucoup de respect pour nos institutions et la séparation des pouvoirs.
Ce qui se passe actuellement n’est pas normal et sape la confiance du public dans les décisions de la cour, y compris celles qui ont une incidence sur les libertés personnelles. Nous sommes maintenant dans une brèche.
C’est pourquoi, face aux menaces croissantes qui pèsent sur les institutions démocratiques des États-Unis, je demande trois réformes audacieuses pour rétablir la confiance et la responsabilité envers le tribunal suprême et notre démocratie.
Premièrement, je demande un amendement constitutionnel intitulé «Personne n’est au-dessus de la loi». Il serait clair qu’il n’y a pas d’immunité pour les crimes commis par un ancien président pendant son mandat. Je partage la conviction de nos fondateurs que le pouvoir du président est limité, et non absolu. Nous sommes une nation de lois – pas de rois ou de dictateurs.
Deuxièmement, nous avons des limites de mandat pour les présidents depuis près de 75 ans. Il devrait en être de même pour les juges de la Cour suprême. Les États-Unis sont la seule grande démocratie constitutionnelle qui accorde des sièges à vie à sa haute cour. La limitation des mandats permettrait de faire en sorte que les membres du tribunal changent régulièrement. Cela rendrait le moment des nominations plus prévisible et moins arbitraire. Cela réduirait les chances qu’une seule présidence modifie radicalement la composition de la cour pour les générations à venir. J’appuie un système où le président nommerait un juge tous les deux ans pour qu’il serve 18 ans en service actif à la Cour suprême.
Troisièmement, je demande un code de conduite obligatoire pour la Cour suprême. C’est du bon sens. Le code d’éthique volontaire actuel de la cour est faible et s’applique à lui-même. Les juges devraient être tenus de divulguer les cadeaux, de s’abstenir d’activités politiques publiques et de se récuser des cas où eux-mêmes ou leur conjoint ont des conflits d’intérêts financiers ou autres. Tous les autres juges fédéraux sont liés par un code de conduite exécutoire, et il n’y a aucune raison pour que la Cour suprême soit exemptée.
Ces trois réformes sont appuyées par une majorité d’Américains, ainsi que par des constitutionnalistes conservateurs et libéraux. Et je tiens à remercier la commission présidentielle bipartite sur la Cour suprême des États-Unis pour son analyse perspicace, qui a éclairé certaines de ces propositions.
Nous pouvons et devons empêcher l’abus de pouvoir présidentiel. Nous pouvons et devons restaurer la confiance du public dans la Cour suprême. Nous pouvons et devons renforcer les barrières de la démocratie.
En Amérique, personne n’est au-dessus de la loi. En Amérique, le peuple règne.

> Chaque Américain mérite la liberté de se sentir en sécurité dans sa communauté. Depuis que le vice-président Harris et moi-même avons pris nos fonctions, l'Amérique est devenue plus sûre. Selon deux données préliminaires, la criminalité violente a continué de chuter à des niveaux historiquement bas au cours de la première moitié de 2024. Un rapport de l'université de Chicago montre que la baisse «sans précédent» de la criminalité dans plusieurs catégories, y compris les homicides et les vols de véhicules à moteur, dans plus de 40 villes. Un autre rapport, du Conseil de la justice pénale, a révélé que les homicides ont diminué de 13%, que le vol de véhicules à moteur avait chuté de 18% et que la criminalité violente a globalement diminué dans plus de deux douzaines de villes.
Ces progrès ne sont pas un hasard. Après la plus forte augmentation des meurtres jamais enregistrées au cours de l'administration précédente, mon gouvernement s'est mis au travail pour protéger le peuple américain. Mon plan de sauvetage américain – contre lequel chaque Républicain a voté contre – a fourni plus de 15 milliards de dollars aux villes pour embaucher et retenir plus de policiers, investir dans des interventions de violence communautaire et assurer la sécurité des communautés. Mon gouvernement a pris des dizaines d'actions pour réduire la violence armée et j'ai signé la loi sur les communautés plus sûres bipartisanes, la législation la plus importante sur la violence armée depuis près de 30 ans.
Il y a encore beaucoup à faire. Je continuerai à me battre pour obtenir un financement de 100.000 policiers supplémentaires et des programmes d'intervention en matière de prévention du crime et de violence communautaire. Et je continuerai à demander au Congrès d'interdire les armes d'assaut et de garder les armes hors de mains dangereuses.

> Quand j'ai pris mes fonctions, nous étions au milieu de la pire crise économique depuis la Grande Dépression. Le dernier rapport sur le PIB indique clairement que nous avons aujourd’hui la plus forte économie du monde. Grâce à mon programme économique et à celui de mon vice-président Harris, notre économie a connu une croissance robuste de 2,8% au cours du dernier trimestre, basée sur de puissants consommateurs américains et des investissements commerciaux. Nous avons créé près de 16 millions d'emplois, les salaires sont en hausse et l'inflation est en baisse. Nous reconstruisons la nation et réindustrialisons l’Amérique.
Mais nous avons encore à faire. Au cours des six prochains mois, je continuerai à faire mon travail de président: réduire les coûts pour les familles qui travaillent et la croissance de notre économie. Les Républicains du Congrès ont un plan différent, qui ferait reculer notre pays en accordant un intérêt particulier. Le vice-président et moi-même continuerons à nous battre pour l'avenir de l'Amérique - un avenir de promesses et de possibilités, pour les Américains ordinaires qui font des choses extraordinaires.

 

Kamala Harris (vice-présidente des Etats-Unis) 
> Dans les semaines à venir, je continuerai à travailler si dur pour faire ce que nous devons faire pour unir notre parti sur la voie de l'unification de notre pays.

> Beaucoup d'entre vous savent peut-être qu'avant d'être élu vice-président des États-Unis, j'étais sénateur des États-Unis. Et avant, j'ai été élu procureur général de Californie. Et avant cela, le procureur de district de San Francisco. Et avant cela, j'étais procureur. Dans ces rôles, j'ai poursuivi des criminels de toutes sortes, des prédateurs qui abusent des femmes, des fraudeurs qui ont abusé des consommateurs, des tricheurs qui ont enfreint les règles pour leur propre profit. Donc, croyez-moi quand je dis: je connais le genre de personnage comme Donald Trump. En fait, j'ai eu affaire à des gens comme lui toute ma carrière.
Par exemple, en tant que procureur général, j'ai poursuivi l'une des plus grandes universités à but lucratif de notre pays qui arnaquait des étudiants. Donald Trump dirigeait une université à but lucratif qui a escroqué les étudiants.
En tant que procureur, je me suis spécialisé dans les affaires d'abus sexuels. Eh bien, Trump a été jugé responsable d'avoir commis des abus sexuels.
En tant que procureur général, j'ai tenu les grandes banques de Wall Street responsables de la fraude. Donald Trump vient d’être reconnu coupable de fraude - 34 chefs d’accusation.
Donc, dans cette campagne - et je dis sérieusement -, je vais fièrement mettre mon bilan contre le sien.

> La campagne présidentielle présente deux visions très différentes pour notre nation. L'une, la nôtre, qui se concentre sur l'avenir, et l'autre qui se concentre presque entièrement sur le passé.
Nous croyons en un avenir qui maintient l'économie de l'Amérique la plus forte du monde; un avenir qui favorise à la fois la croissance économique et l'équité économique, où chaque personne a la possibilité de rivaliser, de prospérer – de construire une entreprise, de posséder un logement, et de gagner de l’argent. Nous bâtissons l'avenir, en réduisant les impôts pour les Américains qui travaillent dur pour qu'ils puissent payer leurs factures et qu'il reste encore quelque chose, où aucun enfant n'a à grandir dans la pauvreté et où chaque aîné peut prendre sa retraite avec dignité. Nous bâtissons un avenir avec des soins de santé abordables, des services de garde d'enfants abordables et des congés payés.
L
a construction de la classe moyenne sera un objectif déterminant de ma présidence. Parce que nous savons que lorsque la classe moyenne américaine est forte, l'Amérique est forte.

> Alors que nous nous battons pour faire avancer notre nation, Donald Trump a l'intention de faire reculer notre pays. Il suffit de regarder son programme du Projet 2025 qui est un plan qui ramènerait l'Amérique dans un passé très sombre – et affaiblirait la classe moyenne.
Les économistes indépendants ont déclaré que les plans de Trump relanceraient l’inflation, ralentiraient la croissance économique et augmenteraient le chômage.
Donald Trump a l'intention de réduire la sécurité sociale et Medicare. Il a l'intention d'accorder des allégements fiscaux aux milliardaires et aux grandes entreprises et de faire payer la facture aux familles qui travaillent.
Il a l'intention de mettre fin à la loi sur les soins abordables et de nous ramener à une époque où les compagnies d'assurance avaient le pouvoir de refuser aux personnes souffrant de conditions préexistantes. Vous vous souvenez de ce que c'était ? C'était réel: enfants asthmatiques, femmes atteintes du cancer du sein, grands-parents diabétiques.
Et l'Amérique a déjà essayé ces politiques qui ont échoué. Et nous ne reviendrons pas en arrière. Nous ne reviendrons pas en arrière.

> Des générations d'Américains avant nous ont mené la lutte pour la liberté, et maintenant le témoin est entre nos mains. C'est entre nos mains.
Nous, qui croyons en la liberté sacrée de voter, passerons enfin la loi sur le droit de vote écrite par John Lewis et la loi sur la liberté de vote. Nous, qui pensons que chaque personne dans notre nation devrait avoir la liberté de vivre à l'abri de la terreur de la violence armée, nous allons enfin passer la loi sur les vérifications universelles des antécédents, la loi sur l’interdiction des armes d'assaut.
Et nous, qui croyons en la liberté de reproduction, nous mettrons fin aux interdictions d’avortement de Donald Trump parce que nous faisons confiance aux femmes pour prendre des décisions concernant leur propre corps et non que leur gouvernement leur dise quoi faire.

> Voulons-nous vivre dans un pays de liberté, de compassion et d’état de droit, ou dans un pays de chaos, de peur et de haine ?
Et la beauté de notre démocratie est que chacun d'entre nous a le pouvoir de répondre à cette question. Et le pouvoir alors, je dis, est avec les gens. Le pouvoir est avec les gens.

> Je suis prête à débattre de Donald Trump. J'ai accepté le débat du 10 septembre précédent. Il l'a accepté précédemment. Maintenant, il semble qu'il recule.
Mais je suis prête. Et je pense que les électeurs méritent de voir l'écran partagé qui existe dans cette course sur une phase de débat.
Et donc, je suis prête. Allons-y.

> Le Hamas est une organisation terroriste brutale. Le 7 octobre, le Hamas a déclenché cette guerre en massacré 1 200 innocents, dont 44 Américains. Le Hamas a commis des actes horribles de violence sexuelle et pris 250 otages.

Il y a des citoyens américains qui restent prisonniers à Gaza : Sagui Dekel-Chen, Hersh Goldberg-Polin, Edan Alexander, Keith Siegel, Omer Neutra. Et les restes des citoyens américains Judy Weinstein, Gad Haggai, et Itay Chen sont toujours détenus à Gaza.
J'ai rencontré à plusieurs reprises les familles de ces otages américains. Et je leur ai dit à chaque fois qu'ils ne sont pas seuls et je me tiens à leurs côtés. Et le président Biden et moi-même travaillons tous les jours pour les ramener à la maison.
J'ai également exprimé avec le Premier ministre israélien ma profonde préoccupation face à l'ampleur des souffrances humaines à Gaza, y compris la mort de trop nombreux civils innocents. Et j'ai clairement exprimé ma vive préoccupation au sujet de la situation humanitaire désastreuse dans ce pays, avec plus de 2 millions de personnes confrontées à un niveau élevé d'insécurité alimentaire et à un demi-million de personnes confrontées à des niveaux catastrophiques d'insécurité alimentaire.
Ce qui s'est passé à Gaza au cours des neuf derniers mois est dévastateur - les images d'enfants morts et de personnes désespérées et affamées fuyant pour la sécurité, parfois déplacées pour la deuxième, la troisième ou la quatrième fois. Nous ne pouvons pas détourner les yeux face à ces tragédies. Nous ne pouvons pas nous laisser engourdir les souffrances. Et je ne me tairai pas. (…)
Il est temps que cette guerre s'arrête et se termine d'une manière où il est en sécurité, que tous les otages soient libérés, que les souffrances des Palestiniens à Gaza s'achèvent et que le peuple palestinien puisse exercer son droit à la liberté, à la dignité et à l'autodétermination. (…)
Condamnons tous le terrorisme et la violence. Faisons tous ce que nous pouvons pour prévenir les souffrances des civils innocents. Et condamnons l'antisémitisme, l'islamophobie et la haine de toute nature. Et travaillons pour unir notre pays.

 

♦ Parti démocrate 
Hakeem Jeffries (leader du Parti démocrate à la Chambre des représentants) 
> Le président Biden a raison. Les extrémistes de la Cour suprême sont totalement hors de contrôle et doivent être mis en conformité avec la Constitution. Personne n’est au-dessus de la loi.

> Le projet de Trump 2025 est le plan républicain des trumpistes extrémistes pour contrôler totalement votre vie. Les démocrates se battent pour garder le peuple américain libre.

> Les démocrates à la Chambre des représentants travaillent dur pour rendre la vie plus abordable pour tous les Américains.  Le projet de Trump pour 2025 préconise des réductions d’impôt massives pour les entreprises riches, aisées et bien connectées.

> Les démocrates à la Chambre des représentants travaillent d’arrache-pied pour réduire les coûts du logement et faire baisser les prix. L’autre côté est déterminé à diviser l’Amérique.

> Nous luttons pour la liberté. Ils sont partisans de l’extrémisme.

> Joe Biden est un Américain patriotique, un Américain héroïque, un grand Américain et l’un des présidents les plus conséquents de l’histoire américaine. Il a mis le peuple des États-Unis d’Amérique au-dessus de ses propres aspirations politiques pour servir un deuxième mandat. Au cours des trois dernières années et demie, le président Biden, en partenariat avec la vice-présidente Harris, ont apporté au peuple américain une contribution extraordinaire pour améliorer la vie dans tout le pays.
Le président Biden et la vice-présidente Harris ont hérité de trois catastrophes en même temps de l’administration précédente. Le président Biden, en partenariat avec la vice-présidente Harris, a hérité d’une catastrophe de santé publique qui a été mal gérée dans le contexte du covid19 une crise de santé publique qui se produit une fois par siècle et a fait demi-tour à la situation. Le président Biden et la vice-présidente Harris ont hérité d’une catastrophe économique qui a résulté de la fermeture de l’économie, Ensemble, nous avons évité une récession et nous sommes retournés dans la bonne direction, notamment en créant plus de 15 millions d’emplois bien rémunérés.
Le président Biden et la vice-présidente Harris ont hérité d’une crise démocratique, prenant leurs fonctions seulement deux semaines après l’insurrection violente du 6 janvier, Une foule violente d’individus tente de stopper le transfert pacifique du pouvoir, comme cela n’avait jamais été fait aux États-Unis. Le président Biden et la vice-présidente Harris ont hérité à la fois d’une catastrophe sanitaire, économique et démocratique. Et sous la direction du président Biden, en partenariat avec la vice-présidente Harris, Les démocrates de la Chambre et les sénateurs ont changé les choses afin de créer un avenir meilleur pour le peuple américain. C’est le bilan démocrate.
Les républicains trumpistes extrémistes ont été en majorité pendant plus de 18 mois. Quelqu’un peut-il nommer une seule chose qu’ils ont fait pour rendre la vie meilleure pour le peuple américain? Une seule chose qu’ils ont faite? Vous ne pouvez pas. Comme beaucoup de républicains, comme le distingué monsieur du Texas, l’honorable Chip Roy, Vous ne pouvez pas nommer une seule chose que ces républicains ont fait pour améliorer la vie du peuple américain. Ils sont incapables de gouverner. Il y a donc une grande différence entre le leadership du président Biden, de la vice-présidente Harris, des démocrates à la Chambre et des démocrates au Sénat et le chaos, Des dysfonctionnements et de l’extrémisme que nous avons toujours vus chez les républicains.

 

Barack Obama (ancien président des Etats-Unis) 
> Michelle et moi avons appelé notre amie Kamala Harris Nous lui avons dit que nous pensons qu'elle ferait une fantastique présidente des États-Unis, et qu'elle a tout notre soutien.
Choisir Kamala comme vice-président a été l'une des meilleures décisions que Joe Biden ait jamais prises. En tant que procureur, elle a passé sa carrière à défendre la Constitution et à se battre pour des gens qui méritent une prise équitable. En tant que sénatrice, elle était l'une des voix les plus fortes qui tenaient l'administration Trump responsable. En tant que vice-présidente, elle a été un puissant défenseur de la liberté, de l'égalité et de l'État de droit. Et son histoire de vie témoigne du fait qu'ici en Amérique, n'importe qui devrait pouvoir y arriver s'il essaie.
Nous avons eu la chance de connaître Kamala depuis 20 ans. Nous avons vu sa vision, son caractère et sa force de près - toutes les choses dont l'Amérique a besoin en ce moment. C'est pourquoi, en ce moment critique pour notre pays, Michelle et moi allons faire tout notre possible pour que Kamala gagne en novembre.

> «La cause sacrée de ce pays est plus grande que n'importe qui d'entre nous». Joe Biden est resté fidèle à ces paroles encore et encore pendant toute une vie au service du peuple américain. merci , Président Joe Biden.

 

Hillary Clinton (ancienne secrétaire d’Etat) 
> [Opinion : Comment Kamala Harris peut gagner et faire l’histoire]
L’histoire a ses yeux sur nous. La décision du président Biden de mettre fin à sa campagne était un pur acte de patriotisme, comme je n’en ai jamais vu de ma vie. Il devrait également être un appel à l’action pour le reste d’entre nous de continuer son combat pour l’âme de notre nation. Les 15 prochaines semaines ne ressembleront à rien que ce pays ait jamais vécu politiquement, mais n’ayez aucun doute: c’est une compétition que les démocrates peuvent et doivent gagner.
M. Biden a fait une chose rare et difficile. Le rêve de toute une vie était d’être président. Et quand il y est finalement arrivé, il a été exceptionnellement bon. Pour abandonner cela, pour accepter que la fin du travail signifiait passer le témoin, il fallait une réelle clarté morale. Le pays comptait plus. Comme je partage ce rêve et que j’ai dû faire la paix en le laissant aller, je sais que ce n’était pas facile. Mais c’était la bonne chose à faire.
Les élections sont une question d’avenir. C’est pourquoi je suis très enthousiaste à l’égard de la vice-présidente Kamala Harris. Elle représente un nouveau départ pour la politique américaine. Elle peut offrir une vision qui donne de l’espoir et qui fait unité. Elle est talentueuse, expérimentée et prête à devenir présidente. Je sais qu’elle peut vaincre Donald Trump.
Il y a maintenant un choix encore plus net et plus clair dans cette élection. D’un côté, il y a un criminel reconnu coupable qui ne se soucie que de lui-même et qui essaie de faire reculer nos droits et notre pays. D’un autre côté, il y a une ancienne procureure et une vice-présidente qui incarne notre foi que les meilleurs jours de l’Amérique sont encore à venir. Il s’agit de vieilles griefs contre de nouvelles solutions.
Le bilan et la personnalité de Mme Harris seront déformés et dénigrés par une avalanche de désinformation et le genre de préjugés sordides que nous entendons déjà de la bouche des trumpistes extrémistes. Elle et la campagne devront s’attaquer aux mensonges, et nous tous en tant qu’électeurs devons être attentifs à ce que nous lisons, croyons et partageons.

Je sais à quel point il peut être difficile pour des candidates fortes de lutter contre le sexisme et les doubles standards de la politique américaine. J’ai été traitée de sorcière, de « méchante femme » et bien pire. J’ai même eu mon effigie brûlée. En tant que candidate, j’ai parfois hésité à parler de faire l’histoire. Je n’étais pas sûr que les électeurs étaient prêts pour cela. Et je ne me présentais pas pour briser une barrière; je me présentais parce que je pensais être la plus qualifiée pour faire le travail. Même si ça me fait mal de ne pas avoir pu briser le plafond de verre le plus dur, je suis fier que mes deux campagnes présidentielles aient fait en sorte qu’il semble normal d’avoir une femme au sommet du ticket.
Mme Harris devra relever des défis supplémentaires uniques en tant que première femme noire et sud-asiatique à être au sommet d’un grand parti. C’est réel, mais il ne faut pas avoir peur. Croire que le progrès est impossible est un piège. Après tout, j’ai remporté le vote populaire national de près de trois millions en 2016 et il n’y a pas si longtemps que les Américains ont élu notre premier président noir. Comme nous l’avons vu dans les élections de 2022, les interdictions d’avortement et les attaques contre la démocratie galvanisent les électrices comme jamais auparavant. Avec Mme Harris en tête de liste, ce mouvement pourrait devenir une vague imparable.
Le temps est court pour organiser la campagne en son nom, mais le Parti travailliste en Grande-Bretagne et une large coalition de gauche en France ont récemment remporté de grandes victoires avec encore moins de temps. Mme Harris devra tendre la main aux électeurs qui ont été sceptiques à l’égard des démocrates et mobiliser les jeunes électeurs qui ont besoin d’être convaincus. Mais elle peut compter sur un bilan solide et des plans ambitieux pour réduire davantage les coûts pour les familles, promulguer des lois sensées sur la sécurité des armes à feu et rétablir et protéger nos droits et libertés.
Elle a une belle histoire à raconter au sujet des réalisations de cette administration. M. Biden et Mme Harris ont permis le retour de l’Amérique après que M. Trump a ignoré la pandémie et laissé notre économie en chute libre. Sous leur direction, les États-Unis ont créé plus de 15 millions d’emplois et le chômage est à son niveau le plus bas depuis 50 ans.
Lorsque l’inflation a grimpé en flèche dans le monde entier, de nombreux économistes ont déclaré que la seule façon de l’apprivoiser serait une récession douloureuse avec des pertes d’emplois importantes. Mais M. Biden et Mme Harris ont maintenu les Américains au travail alors que l’inflation retombait vers des niveaux normaux et que les revenus réels des travailleurs augmentaient.
Alors que beaucoup pensaient que le bipartisme était mort, M. Biden et Mme Harris ont réuni les républicains et les démocrates pour adopter des lois majeures sur l’infrastructure et l’énergie propre, les micropuces et la sécurité nationale. Du prix des médicaments à la dette étudiante, ils ont donné des résultats qui ont rendu notre pays plus fort et les vies de nos citoyens meilleures.
Mme Harris est constamment sous-estimée, comme le sont de nombreuses femmes en politique, mais elle est bien préparée pour ce moment. En tant que procureure et procureure générale de la Californie, elle s’est attaquée aux trafiquants de drogue, aux pollueurs et aux prêteurs prédateurs. En tant que sénatrice américaine, elle a rigoureusement interrogé les fonctionnaires et les candidats de l’administration Trump et a été une source d’inspiration à regarder. En tant que vice-présidente, Mme Harris a siégé avec le président lors des situations d’urgences, aidant à prendre les décisions les plus difficiles qu’un leader puisse prendre. Et lorsque la Cour suprême extrémiste a renversé le jugement Roe c. Wade, elle est devenue l’avocate la plus passionnée et efficace de l’administration pour le rétablissement des droits reproductifs des femmes.
J’ai hâte d’entendre son accusation contre M. Trump, qui a échoué à la présidence pour la première fois et qui poursuit un programme dangereux. Un second mandat de Trump serait bien pire que le premier. Les plans de M. Trump sont plus extrêmes, il est plus dérangé et les barrières qui ont entravé certains de ses pires instincts sont parties.
Mme Harris peut expliquer au peuple américain que l’inflation augmenterait de nouveau sous M. Trump, grâce à ses tarifs omniprésents proposés, des réductions d’impôt massives pour les riches et des déportations en masse. Les politiques décrites par les alliés de M. Trump dans le projet 2025, allant de la restriction des droits à l’avortement au démantèlement du ministère de l’Éducation, sont une recette pour une Amérique plus faible, une Amérique plus pauvre, plus divisée.
L’expérience de la vice-présidente en matière d’application de la loi lui donne la crédibilité nécessaire pour réfuter les mensonges de M. Trump au sujet du crime et de l’immigration. Les faits sont de son côté : après avoir grimpé sous M. Trump, le taux d’homicides est en chute libre sous l’administration Biden-Harris. Les passages illégaux à la frontière sont également en baisse rapide et sont maintenant au plus bas depuis 2020, grâce notamment au récent décret de M. Biden. Nous aurions fait encore plus de progrès si M. Trump n’avait pas tué un compromis bipartite sur l’immigration au Congrès cette année pour ses propres objectifs politiques égoïstes.
En tant qu’ami et partisan de M. Biden, je trouve que c’est un moment d’amertume et de douceur. C’est un homme sage et honnête qui a bien servi notre pays. Nous avons perdu notre porte-drapeau, et son leadership ferme, sa profonde empathie et son esprit de combat nous manqueront. Nous avons également beaucoup gagné : une nouvelle championne, une campagne revigorée et un sens renouvelé de l’objectif.
Le temps des torsions est terminé. Il est maintenant temps de s’organiser, de se mobiliser et de gagner.

> Si les dirigeants républicains n’aiment pas qu’on les traite de bizarres, d’effrayant et de contrôlants, ils pourraient essayer de ne pas être bizarres, effrayants et contrôlants.

> Ce matin, plus de 1,5 million de femmes en Iowa se sont réveillées avec moins de droits qu’hier soir à cause d’une autre interdiction de l’avortement par Trump. En novembre, nous stopperons les interdictions extrêmes d’avortement de Trump dans les urnes.

> L’un des premiers principes de notre république est que personne n’est au-dessus de la loi. Les propositions de réforme de la Cour suprême formulées par le président Biden et le vice-président Harris, fondées sur le bon sens, vont réparer cette promesse et commencer à rétablir la confiance perdue du peuple américain envers la Cour.

> Nous faisons confiance aux femmes pour prendre des décisions concernant leur propre corps. Les Jeux olympiques de 1900 à Paris ont été les premiers à inviter des femmes à participer. Les Jeux olympiques de cette année à Paris sont les premiers dans l’histoire à avoir une représentation égale des athlètes féminins et masculins. Il est temps !

> Lorsque nous élirons notre première femme présidente et un Congrès démocrate, nous pourrons restaurer la liberté de reproduction dans tout le pays.

 

● Royaume Uni 
♦ Liberal democrats 
> Des années de négligence conservatrice et l’incapacité à donner à la police les ressources dont elle a besoin et à mettre les bobbies sur le coup signifient que maintenant les victimes ne savent pas si elles verront jamais justice après avoir fait face à ces crimes invasifs.

> Les entreprises de distribution d’eau ont trop longtemps esquivé leurs responsabilités. Il est temps de créer une nouvelle Autorité pour l’eau propre afin de s’attaquer au déversement des eaux usées et de prendre des mesures trompeuses contre les entreprises d’eau défaillantes.

> Les libéraux-démocrates continueront de faire pression pour que soit aboli le plafond des prestations pour deux enfants qui maintient les familles dans la pauvreté. Parce que chaque enfant mérite une chance équitable de réaliser son potentiel.

> Les démocrates libéraux demandent un cessez-le-feu bilatéral immédiat pour mettre fin à la tragédie humanitaire à Gaza et ramener les otages chez eux. Nous devons penser non seulement à l’obtention d’un cessez-le-feu à Gaza, mais aussi à la manière d’empêcher que cela ne se reproduise.

 

Ed Davey (leader) 
> Je sais, d’après les conversations que j’ai eues avec des gens de partout au pays ces dernières semaines et par ma propre expérience personnelle, à quel point notre système de protection sociale est défaillant.

 

Victoria Collins (députée)
> Dans tout ce que je fais ici, je veux m’assurer que la même opportunité est disponible pour tous ceux qui le cherchent et continuent d’être guidés par ces valeurs de communauté, de tolérance et de persévérance.

 

Lisa smart (députée)
> Nous existons pour construire et sauvegarder une société juste, libre et ouverte dans laquelle nous cherchons à équilibrer les valeurs fondamentales de la liberté, de l’égalité et de la communauté, et dans laquelle personne ne sera asservi par la pauvreté, ignorance ou conformisme.

 

Sarah Olney (députée)
> Pour la première fois [sous les conservateurs], le niveau de vie a baissé à mesure que les gens ont connu la crise du coût de la vie la plus sévère depuis des générations.

 

Max Wilkinson (député)
> Les progrès en matière d’énergie verte auraient dû être beaucoup plus rapides au cours des dernières années. Ed Davey a ouvert la voie en tant que secrétaire à l’énergie et nous soutiendrons toujours les énergies renouvelables.

 

Al Pinkerton (député)
Dans l’esprit qu’il y a toujours plus de ce qui nous unit que de ce qui nous divise, Je me réjouis à l’idée de travailler avec les députés de la Chambre pour réaliser ces objectifs dans le Surrey Heath et pour soutenir les collectivités du Royaume-Uni.