Voici une sélection,
ce 15 juillet 2024, des derniers propos tenus par des centristes dans les
médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la République)
> Françaises, Français, Bonne fête nationale à tous !
> Merci, cher Volodymyr. En ce
jour de fête nationale, je le redis avec le cœur : nous continuerons de
soutenir l'Ukraine avec la détermination sans faille qui caractérise la France.
Au nom de la Liberté, de l'Égalité et de la Fraternité, notre devise.
> Mes pensées au Président Donald Trump, victime d’une
tentative d’assassinat, à qui j’adresse mes vœux de prompt rétablissement. Un
militant est décédé, plusieurs sont blessés. C’est un drame pour nos
démocraties. La France partage le choc et l’indignation du peuple américain.
> [Discours
devant les troupes appelées à défiler à l’occasion du 14 juillet 2024]
En ces temps de gravité, les armées françaises sont plus que jamais un
fondement de la Nation et l'expression de son unité. Nos armées font référence
dans le monde, vous l'avez démontré. Et depuis 7 ans, votre engagement a pris
de nombreuses formes et j'ai pu compter sur vous. Vous avez relevé tous les
défis sous tous les horizons. Il n'y a pas de pause pour les Armées françaises.
Le rythme du monde s'impose. Et plus que jamais, vous devez être prêts et je
compte sur vous.
Durcis au feu de l'expérience combattante, vous avez acquis ce que beaucoup
nous envient : une crédibilité fondée sur un héritage que vous savez
cultiver, transmettre et prolonger. Un temps long que rappellent les lettres
d'or inscrites sur les plis de vos drapeaux et étendards. Un legs de culture,
de cohésion, d'honneur, de valeur, de discipline, auquel chacun de vous prête
son visage et son ardeur. Un idéal et une capacité d'action que nos concitoyens
connaissent et admirent, car dans les fractures du monde se révèlent l'âme
profonde du combattant, la cohésion d'un groupe, la détermination à vaincre. Et
s'exprime aussi la force morale de la Nation qui accompagne vos frères d'armes
tombés pour la France, nos blessés et leurs familles que je salue humblement et
qui sont avec nous aujourd'hui. Autour de vous, de nos armées, autour de nos
femmes et de nos hommes, civils et militaires, engagés pour notre défense, la
Nation se tient unie. Aussi, c'est fier de nos armées que je passerai en revue
demain les unités mises à l'honneur.
Je tenais, à travers ce temps privilégié avec vous, comme le veut la coutume -
mais ce n'est pas simplement une coutume - et alors que je rentre de
Washington, où se tenait le Sommet marquant les 75 ans de l'OTAN - le ministre
était à mes côtés - à redonner le cap que je fixe à nos armées, en même temps
qu'exprimer cette reconnaissance.
Notre sécurité est en jeu en Europe. Le régime de Moscou a décidé d'envahir
l'Ukraine en violation des règles internationales qui permettent à chaque Etat
de vivre en paix dans des frontières reconnues. Notre continent sait ce que la
loi du plus fort signifie : chaos, guerre, déclassement. Et seul le
respect de l'intégrité et de la souveraineté de chaque nation permet la
liberté, la paix et la prospérité. Vous qui savez ce que le rapport de force
signifie, ce que la force d'âme impose, vous mesurez notre résolution à ne pas
laisser la Russie gagner la guerre.
Pour cela, nous continuerons de soutenir l'Ukraine avec l'extrême détermination
qui caractérise la France depuis les premières heures de février 2022, avec la
force de nos valeurs, sans céder aux intimidations et à la peur qui pousse au
repli sur soi et à l'abandon. Avec l'ambiguïté stratégique nécessaire face à un
agresseur qui n'affiche aucune limite, la France continuera de prendre ses
responsabilités, sans rechercher l'escalade, sans être en guerre contre la
Russie, car nous ne l'avons jamais été. Nous poursuivrons donc sans faillir les
formations, car les jeunes Ukrainiens doivent tenir face à une force plus
nombreuse. Vous leur transmettez plus que des savoir-faire, vous leur donnez
l'espoir. Et nous continuerons, et nous ne le ferons jamais seuls. Jamais
seuls. La formation, l'équipement, les munitions, les capacités, nous serons
là. Et donc nous continuerons en effet d'équiper les Ukrainiens pour qu'ils
puissent se défendre aussi longtemps qu'il le faudra.
Je sais les efforts à cet égard consentis par nos armées. C'était
indispensable. Leur effet sur nos capacités est connu et assumé. Nous en
tirerons les conséquences et toutes les conséquences. Etat, industrie, société
tout entière, telle est là la force d'une nation pour assurer sa défense. Car
la guerre en Ukraine met en lumière des éléments que nous anticipions et qui se
concrétisent.
D'abord, l'impératif de concilier les besoins essentiels du temps immédiat tout
en innovant et en s'adaptant pour garder l'initiative. C'est au cœur des
décisions que nous avons eu à prendre en France et en Europe - et je vous
remercie, Monsieur le Commissaire, pour cet engagement. Les choix qui ont été
faits, le réalisme avec lequel nous avons bâti pas simplement une boussole
stratégique, mais ensuite des stratégies d'investissement européennes.
Ensuite, le socle pour engager des forces équipées, entraînées, armées, formées
pour savoir s'adapter et prendre l'ascendant, soutenues aussi. Et je n'oublie à
cet égard aucune des composantes du soutien.
Enfin, l'appui indispensable d'une industrie dont le tempo doit rejoindre celui
des combats. C'est tout l'effort d'une économie de guerre, monsieur le ministre,
monsieur le délégué général, que vous avez, ô combien, poussée, accompagnée, à
laquelle vous vous êtes adaptés. Le travail se poursuit et je veux ici
remercier l'ensemble des ouvriers, salariés, collaboratrices et collaborateurs
de nos industries de défense qui se sont adaptés et dont le quotidien s'est
transformé.
Trois dimensions d'une Nation pleinement engagée pour rester debout. Cela dans
une programmation par nature vivante qui porte un modèle pertinent.
L'accélération du temps, le rapprochement des menaces imposent en effet de
nouveaux réglages. C'est pourquoi je vous demande de continuer à tirer les
conséquences de la guerre telle qu'elle sera demain et pas telle que nous
l'imaginions hier, et de préparer un ajustement de notre programmation
militaire pour 2025. Je parle bien d'ajustement et non de remise à plat. Les
ambitions et les fondements sont invariables pour la défense de notre pays.
À ce titre, nous avions largement anticipé cette situation dès 2017. La loi de
programmation militaire 2019 avait déjà permis de réparer et construire
l'avenir. Cette deuxième loi de programmation ont permis d'aller plus loin
encore. Mais cet ajustement est nécessaire. Nous aurons, en tout cas, à l'issue
de ces deux lois de programmation, doublé le budget de nos armées.
Le Proche-Orient connaît également des bouleversements historiques. La France
agit pour combattre le risque d'embrasement avec le drame de Gaza, les risques
qui pèsent sur le Liban ami et les différentes zones de crise. Nous savons
quelles sont les forces à l'œuvre. Avec nos alliés et nos partenaires de la
région, nous veillerons à ce qu'aucune puissance, d'elle-même ou par ses
supplétifs, déclenche l'embrasement redouté. La sécurité d'Israël n'est pas
négociable. Nos principes sont constants et nous ne pratiquons aucun double
standard. Un cessez-le-feu à Gaza est aussi nécessaire. Et la sécurité de nos
amis libanais doit être garantie. Près de 700 de nos soldats sont engagés au
sein de la FINUL, avec de nombreux partenaires. Leur mission est essentielle et
se réalise dans des conditions dont je mesure la complexité. La France
n'acceptera pas que l'action de la FINUL soit entravée ou anesthésiée. Et la
résolution 1701 doit être pleinement appliquée. Notre détermination est à cet
égard entière.
Je n'oublie pas, évidemment, en ce moment, le théâtre indopacifique, sur lequel
nous avons ces dernières années tant réinvesti et qui suppose une mobilisation
constante, des exercices multiples, un engagement exemplaire de l'ensemble de
nos Armées avec nombre de nos partenaires internationaux.
Vous êtes également engagés en Afrique où notre dispositif évolue, c'était
indispensable. J'en ai fixé les orientations en février 2022. Des liens nous
unissent à ce continent, des intérêts et des enjeux nous concernent. Je salue à
cet égard le travail accompli et la mise en place de dispositifs légers et
adaptables et de nouveaux partenariats élaborés ensemble. L'action entreprise
est comprise ; les chefs d'Etat africains me le disent ; et elle est
prometteuse. Nous ne nous soustrayons pas, mais nous bâtissons un partenariat
humble, exigeant et de long terme
Sur notre sol, outre-mer, votre action est évidemment essentielle pour garantir
nos droits souverains et faire rayonner la France. Avec de beaux succès aux
Antilles, avec la lutte contre le narcotrafic en Guyane, avec la sécurisation
de Kourou, qui a permis le lancement d'Ariane 6 - fierté française et
européenne, technologique et duale - avec la protection de nos espaces en
Polynésie, en forêt guyanaise, en Océan Indien, avec la permanence de mission
au service de nos concitoyens. Nous avons fait le choix d'y consolider nos
moyens de manière historique à travers cette LPM. Et c'est d'autant plus
essentiel que les armées ont une fonction d'intégration et d'émancipation, et
qu'elles sont, en cela, gardiennes aussi de notre promesse républicaine.
Dans l'Hexagone, puisque la France accueille le monde cet été. Je sais aussi
pouvoir compter sur vous, avec nos réservistes - dont je salue l'engagement et
dont la LPM porte aussi la transformation sur laquelle j'ai pu faire le point
il y a quelques jours à peine avec le Haut Comité d'évaluation de la condition
militaire. Oui, je sais pouvoir compter sur vous pour contribuer à ce succès
que seront nos Jeux Olympiques et Paralympiques en complément des forces de
sécurité intérieure - mon général, je sais aussi votre engagement tout
particulier à ce titre.
Les valeurs de l'olympisme : dépassement et sacrifice, cohésion et
fraternité ne sont pas étrangères aux vôtres. Par votre engagement au service
du succès des Jeux, parfois à travers vos propres athlètes, vous prendrez toute
votre part à cette saison d'unité et de rayonnement de la Nation. (…)
Le sens profond de notre défense s'illustre dans vos devises : « Qui ose
gagne » ou encore « Ne pas subir ». Elle résonne dans cette année de
commémoration de notre Libération, de notre esprit de résistance, de notre
liberté recouvrée contre la fatalité. Être Français, c'est un engagement de
chaque aube, un plébiscite de chaque jour. Vous êtes l'expression de cette
conception élevée de notre nation, laquelle sait pouvoir compter sur vous. Au nom
de cet idéal, bien au-delà de nos armées, chacun doit être éduqué en amont aux
enjeux et aux risques. Il s'agit d'être prêt dans les bureaux d'études, dans
les ateliers, dans les entrepôts, avec leurs ouvriers, salariés, mais aussi
dans les universités, dans les écoles, dans les esprits, en somme. Les
Ukrainiens - dont je parlais à l'instant - font au monde la preuve qu'un peuple
peut opposer sa force morale à la force de la fatalité ou de la brutalité.
Toute une société s'est mobilisée avec les collectivités, les territoires, le
système industriel, mais ce qui a fait la différence, ce qui emporte le destin
d'un groupe, c'est ce sentiment singulier. Là-bas comme ici, rien n'est
impossible à un peuple uni par l'esprit de cohésion, de sacrifice, de résistance.
Aussi toujours, nous devons célébrer, protéger et transmettre notre volonté de
vivre ensemble, de défendre ce que nous sommes, notre histoire, notre héritage,
les valeurs que porteront comme nous nos enfants : l'unité de la Nation,
sa lucidité, sa fraternité, sa solidité.
Demain, en défilant, pensez à nos anciens combattants, nos héros, ceux de
Normandie que nous avons commémorés en juin, ceux de Provence et de Paris que
nous célébrerons en août, ceux de notre histoire, grâce à qui nous sommes là
aujourd'hui. Vous êtes leurs héritiers. Leur flamme que vous portez est à la
source du rôle de notre pays en Europe et dans le monde. Vous la faites
resplendir aux yeux de la nation, aux yeux de ceux qui, demain, la porteront à
leur tour.
Alors, je vous le redis ce soir, avec la même fierté, le même attachement :
chacune et chacun dans vos conditions, vous faites tant pour que la France soit
plus forte, plus indépendante, solide face aux défis. Nous parlons de chiffres,
d'équipements, d'industries, de formats d'armées, d'engagements mais notre plus
grande force, c'est cette force d'âme, et ce sont les femmes et les hommes qui
constituent nos armées. Ne l'oubliez jamais. Et c'est ce qui, là où je suis, me
rend le plus fier et le plus confiant en nous.
Vive la République, vive la France !
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement,
certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs
propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos
critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Gabriel Attal Premier
ministre, chargé de la Planification écologique et énergétique
> Liberté, Égalité, Fraternité. Bonne fête
nationale à toutes et à tous ! Hommage, honneur et reconnaissance à tous ceux
qui, nuit et jour, agissent pour protéger et secourir les Français. (…) La
cohésion qui unit, qui lie chacun de nos soldats est celle de toute la Nation.
Bruno Le Maire,
ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et
Numérique
> Bonne fête nationale à toutes et à tous !
> Bravo
à Gabriel Attal
pour sa très
belle élection à la présidence du groupe Renaissance à l’Assemblée: notre unité
fait notre force!
Gérald Darmanin,
ministre de l’Intérieur et des Outre-mer
> Bonne fête nationale à tous !
> Comme chaque année, à
l’occasion de la fête nationale, nous recevons les familles des policiers,
gendarmes et sapeurs-pompiers qui ont perdu la vie ou ont été blessés dans
l’exercice de leurs fonctions. La Nation leur en est reconnaissante.
> Quand les socialistes se
sépareront de la France insoumise, se sépareront du programme délirant de la
France insoumise, je crois que nous pourrons travailler avec eux. Il faut que
les socialistes se séparent de la soumission qu'ils ont avec les Insoumis.
> Il n'y a pas de raison que les
agriculteurs qui ont la justice et le droit avec eux, voient leurs biens
détruits par ceux qui ne respectent pas le droit.
> La flamme olympique a parcouru
la France dans plus de 50 étapes (...) sans aucun incident. Nous avons su
déjouer des attaques terroristes par au moins deux fois.
> Les 13 et 14 juillet se sont très bien
passés. Il y a eu beaucoup moins de violences et de voitures brûlées. Le
travail que nous avons mené est efficace et c'est une très bonne chose pour les
Français.
Catherine Vautrin,
ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités
> Vive la France et
bon 14 juillet à toutes et tous ! (…) La fête nationale
c’est l’occasion de rendre hommage à celles et ceux qui s’engagent pour
défendre nos valeurs, pour notre idéal d’égalité, de fraternité et de liberté !
Nicole Belloubet,
ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse
> La flamme olympique au cœur de Paris, en
Sorbonne ! Avec vous, pour célébrer notre pays et les Jeux Olympiques, en ce
jour de fête nationale.
Marc Fesneau,
ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
> Le défilé du 14 juillet s'achève pour la
première fois de son histoire avec le corps de cavaliers d'élite du Cadre noir
de Saumur qui porte la flamme olympique. Une
démonstration d'excellence des cavaliers et tout un symbole pour l'équitation
de tradition française inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’UNESO
depuis 2011. Félicitations au porteur, le colonel Thibault Vallette, écuyer en
chef et ancien médaillé d’or des JO de Rio ainsi qu'à tous ses compagnons.
Excellente fête nationale à tous !
Rachida Dati,
ministre de la Culture
> En ce 14 juillet, nous rendons hommage à tous
ceux qui se sont battus pour notre Liberté, ainsi qu’à nos armées qui chaque
jour s’engagent pour défendre nos valeurs et nous protéger. Bonne fête
nationale à toutes et à tous !
> Dans son message aux Français, le Président de la
république en appelle à la responsabilité des républicains de tous bords dans
l’intérêt du pays. Il demande que chacun dans ce moment de gravité et de
solennité, prenne ses responsabilités. Les résultats de ces élections nous
obligent compte tenu du taux de participation historique avec un résultat assez
clair: personne n’a la majorité. Et la Gauche toutes tendances confondues est
particulièrement minoritaire dans le pays puisqu’elle réunit tout juste 27% des
voix. Pour finir, s’adresser à l’ensemble des Français est toujours une marque
de considération.
> [Prochain premier ministre] Une personnalité qui sera
convaincue que sa mission sera d’éviter de livrer le pays à l’aventurisme des
extrêmes.
> Le Nouveau front populaire est divisé sur tout: sur les
idées et sur les personnes. Et tout cela prouve leur impréparation à gouverner
le pays. Ce qui est majoritaire dans le pays c’est une demande de protection,
de contrôle des flux migratoires, de revalorisation de la valeur travail et,
avec elle, du pouvoir d’achat. C’est le développement de notre souveraineté
industrielle qui passe en particulier par la relance du programme nucléaire. Le
souhait majoritaires des Français, c’est cela. C’est l’inverse des
proclamations du NFP.
> La forte participation des Français aux législatives
montre à elle seule que la dissolution n’était pas inutile.
> Ce qui fait la force d’Emmanuel Macron, c’est de
souligner que l’intérêt du pays peut être un enjeu partagé par des
personnalités de tous bords. Et cette conviction, je la partage et elle n’est
pas morte.
> Une majorité de Français s’est mobilisée au premier
tour contre l’extrémisme de gauche et au second tour contre l’extrémisme de
droite. Il y a donc, avec le soutien de la majorité des Français, un chemin
pour les républicains de tous les bords. C’est pour cela que le Président de la
république appelle à la concertation et à la responsabilité.
> Nombreuses sont aujourd’hui les personnalités de la
droite républicaine à vouloir s’engager dans la recherche d’une coalition pour
l’intérêt de la France. J’appelle la droite républicaine à soutenir une
coalition. Nos électeurs ne nous pardonneraient pas d’avoir refusé la main
tendue par le Président de la république alors qu’il s’agit d’éviter la chaos.
> Je vais annoncer le nouveau Pass culture suite à une
réforme en profondeur que j’ai menée depuis cinq mois. Ce nouveau Pass culture
permettre enfin de réduire les inégalités d’accès à la culture et aux métiers
de la culture pour les jeunes, en y intégrant de la médiation et de la
formation.
Sébastien Lecornu,
ministre des Armées
> Remerciements et félicitations aux troupes
pour ce défilé réussi. Nos armées font la fierté de notre Nation, nous savons
ce que nous leur devons. Bonne fête nationale à toutes et tous !
> L’esprit du 14 juillet, c’est
une rencontre particulière entre l’armée et la Nation qu’elle protège. On ne
peut pas protéger la France dans un brouillard idéologique, pour ne pas dire
politicien.
> Nos forces armées sont
concentrées vers leurs missions, quelle que soit la couleur politique du
gouvernement: nous sommes une démocratie où l’institution militaire connaît son
rôle sous l’autorité du politique, comme le général de Gaulle l’avait voulu.
Mais les militaires ne sont pas indifférents au contexte Il y a parfois un
décalage énorme entre le vie politique intérieure et la réalité du monde avec
son lot de dangers. Les militaires voient bien que ces sujets ont disparu du
débat public de la campagne législative ce qui est préoccupant. (…)
Au moment où nous poursuivons des efforts importants de réarmement avec le
doublement du budget, toutes les formations politiques n’ont pas la même
approche pour notre défense. Au sein des forces armées, le respect de la loi de
programmation militaire est un sujet de préoccupation. De toutes les évidences
ce n’est pas la priorité de toutes les formations élues au Parlement. (…)
Depuis 2017, la parole donnée est tenue, Si demain la loi de programmation
militaire n’est pas exécutée convenablement parce que de mauvais choix
politiques sont faits, Emmanuel Macron ne pourra être tenu pour responsable du
budget des armées, c’est au Parlement et au gouvernement de tenir cette
orientation, d’en assumer pleinement la responsabilité et, à la fin, de rendre
des comptes. (…)
Les militaires ne doivent pas être pris à partie au débat politique: c’est aux
responsables politiques de mener ce combat, sans lâcheté. La défense nationale
n’est pas qu’une affaire de militaire, la sécurité collective concerne tout un
chacun. Nous avons pris nos responsabilités: depuis, la France se réarme. Il
faut qu’à l’avenir cela continue, quoi qu’il en coûte, quelles que soient les
circonstances car il en va de notre sécurité nationale.
> Le Président de la république
nomme aux emplois civils et militaires, aucun opération ne peut être déclenchée
sans sa validation expresse, il négocie et ratifie les traités et il dispose de
la dissuasion nucléaire. Et il y a les compétences du Gouvernement:
exportations d’armes, questions budgétaires, organisation du ministère,
conduite des programmes d’armement, etc. Le Parlement vote chaque année les
crédits militaires, a un droit d’information et d’autorisation, dans certaines
conditions, sur les opérations. Tout cela a été parfaitement posé dans la
Constitution: les polémiques initiées par Marine Le Pen n’étaient qu’un
provocation.
> [Soutien à l’Ukraine] D’une
part le président incarne cette continuité, d’autre part les formations
politiques engagées pour l’Ukraine représentent une majorité à l’Assemblée. Seuls
le RN et LFI marquent un retrait ou pour le moins un flou par rapport à ce
soutien. Je suis donc optimiste.
> [En matière de défense
nationale] le Nouveau front populaire allient des partis qui ne sont d’accord
sur rien. Les communistes et LFI sont contre l’OTAN mais EELV et le PS y sont
très favorables. LFI, EELV et le PC sont contre la dissuasion nucléaire alors
que le PS est pour. Quant au successeur du porte-avions «Charles de Gaulle»,
les communistes et EELV en contestent l’utilité alors que LFI est pour et que
les socialistes avaient même déposé des amendements pour un deuxième
porte-avions!
Stéphane Séjourné,
ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, secrétaire général de
Renaissance
> Une attaque choquante contre Donald Trump,
visé en pleine campagne. En démocratie, la violence politique et l’intimidation
sont inacceptables. Je souhaite un prompt rétablissement à Donald Trump.
Christophe Béchu,
ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
> Très belle fête nationale à tous ! Merci à
toutes celles et tous ceux qui servent la France et qui en font une belle et si
grande Nation : nos policiers, gendarmes, armées, pompiers, douaniers et
surveillants pénitentiaires, qui chaque jour n’ont qu’une mission commune,
assurer notre protection. Bonne fête nationale et vive la France !
Sylvie Retailleau,
ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
> La flamme olympique en Sorbonne ! C’est ici même que les JO modernes
et le CIO sont nés en 1894. Ce relai honore les étudiants sportifs, qui
représenteront près d’un athlète français sur trois pendant les Jeux, et tous
les acteurs de la recherche mobilisés pour la performance sportive.
Prisca Thevenot,
ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée du Renouveau démocratique,
porte-parole du Gouvernement
> Félicitations Gabriel Attal pour ton élection à la présidence de notre groupe à
l'Assemblée nationale. Tu as su unir autour d’une stratégie claire qui a permis
la résistance du plus grand nombre et la survie de nos idées. Tu es un
militant, un engagé, un leader inspirant !
Aurore Bergé, chargée
de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les
Discriminations.
> Le
14 juillet, c'est célébrer cet indomptable esprit français, cette soif de
liberté et d'égalité, nos valeurs communes, la fierté d'une nation unie et
rassemblée.
> Le corps des femmes n'est pas à
vendre, et le désir ne s'achète pas. Nous réaffirmons aujourd'hui la position
abolitionniste de la France avec le lancement de la campagne de lutte contre le
système prostitutionnel pendant les JO. Sur le territoire français, l'achat d'acte sexuel est pénalement
répréhensible.
> L'antisémitisme
est tout sauf une blague. C'est une réalité qui peut tuer, qui violente, qui
exclut. Et c'est un délit. Tourner en dérision ce que vivent trop de nos
compatriotes juifs depuis le 7 octobre est une honte.
Roland Lescure, ministre
délégué chargé de l’Industrie et de l’Energie
> Pour protéger les consommateurs d’une hausse
inutile, il n’y aura pas d’augmentation des tarifs d’électricité au 1er août
2024.
> Bravo
Gabriel Attal pour
cette élection. Unis et rassemblés derrière lui, nous pouvons désormais avancer
vers, je l’espère, un rassemblement plus large !
Olivia Grégoire, ministre
déléguée chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation
> Une seule voie de passage est possible, celle de la création d’un bloc
central qui s’étendra de François Ruffin jusqu’à Véronique Louwagie. La
création de ce bloc des écologistes jusqu’à la droite modérée prendra du temps.
Mais nous nous devons de le bâtir, car si les Français avaient voulu une
majorité nette des uns ou des autres, ils l’auraient signifié clairement dans
les urnes. Ce qui n’est pas le cas.
> Depuis 2017, nous avons fait beaucoup pour favoriser
l’entrepreneuriat et le développement de nos entreprises, notamment les plus
petites. Que ce soit comme ministre ou comme députée, c’est ce que je
continuerai de porter dans les années à venir.
> Ma replongée sur les marchés, à l’occasion de la
campagne pour les législatives, m’a beaucoup apporté, analyse-t-elle. Nous
avons un sujet avec l’information de nos concitoyens. Pas de communication,
mais bien d’information sur ce que nous faisons, nous, responsables politiques.
Et nous n’avons pas assez pris en compte le fait que les décisions macro que
nous prenons ne ruissellent pas sur le micro, sur le quotidien d’un commerçant
ou d’un entrepreneur. Il faut redescendre à ce niveau d’écoute, afin d’entendre
les problèmes pour obtenir une place en crèche ou encore les inquiétudes d’un
indépendant qui travaille dur mais ne gagne que 2 000 euros par mois.
Frédéric Valletoux, ministre
délégué chargé de la Santé et de la Prévention
> Quand j’étais député, j’ai fait voter une loi
sur l’accès aux soins, un sujet primordial pour les Français. Je l’ai
travaillée avec des socialistes, des LR, des écologistes, des élus de la
majorité présidentielle. Oui, il peut se dessiner des majorités de
projet.
> Sur l’organisation des
Urgences, nous avons mis en place ces derniers moi des actions concrètes. Le
déploiement des SAS sur le territoire permet de mieux orienter les patients et
participe au désengorgement progressif de ces services.
> Le système de santé est prêt
pour les Jeux Olympiques. Les hôpitaux sont prêts et les professionnels sont
mobilisés. Tout a été anticipé pour que l’événement se déroule dans les
meilleures conditions.
> L’obsession de la Gauche est de
savoir qui sera le premier ministre avant même de se préoccuper de proposer un
programme qui réunira une majorité.
Agnès
Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture
> Liberté, égalité, fraternité, ces valeurs que
nous partageons nous rappellent que ce qui nous réunit est plus fort que ce qui
nous sépare. Excellente fête nationale à tous et toutes !
► Assemblée
nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> Bon 14 juillet
à tous ! Célébrons notre pays, retrouvons-nous autour de ses valeurs de
liberté, d’égalité et de fraternité. Pour la République, pour la France.
► Haut-commissariat
au Plan
François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate)
> L’unité du pays est
l’enjeu capital. Si nous ne parvenons pas à la reconstruire, nous n’arriverons
à rien, singulièrement dans les temps que nous vivons. Parce que les défis du
monde et les défis intérieurs sont immenses et paraissent insolubles. La France
a ce génie d’avoir toujours surmonté les plus graves difficultés à une
condition, celle de trouver son unité. C’est ce qui s'est passé après 1958.
C’est d’autant plus nécessaire que les Français, on le sait depuis la Gaule de
Jules César, ont le génie de la division. C’est leur ADN le plus dangereux.
Nous le mesurons aujourd’hui : non seulement le pays est divisé entre des
courants politiques différents, mais ces courants politiques sont eux-mêmes
fracturés et implosent en direct tous les jours sous les yeux des Français
désespérés.
> Je souhaiterais me tromper, mais je ne crois pas au
succès de cette stratégie. Je suis un responsable de parti politique, un
militant depuis ma jeunesse, mais je ne crois pas que les partis s’entendront. Si
vous attendez que les partis politiques s’entendent, vous allez attendre
longtemps ! La culture profonde des partis politiques, nourris au fait
majoritaire, c’est perpétuellement d’être « contre ». Les uns contre
les autres, quelle que soit leur proximité intellectuelle ou ce qu’exige la
situation du pays. Il faut se souvenir que lorsque de Gaulle libère la France
en 1945, il est nommé chef du gouvernement, et cinq mois après, il est obligé
de partir parce que les partis sont dans une telle guerre d’influence, de
complots de toute nature en leur sein et entre eux, qu’il dit aux
Français : « Je m'en vais. » Cela lui inspire le discours de
Bayeux en 1946 dans lequel, textuellement, il affirme qu’un gouvernement ne
peut pas être le représentant des partis et pas non plus le représentant de l’Assemblée
nationale. Un gouvernement ne peut-être une agrégation de représentants des
partis, sans cohérence, ni unité, ni volonté. Or un gouvernement, c’est
précisément une cohérence, une cohésion et une volonté.
> On assiste à une surenchère de fake news depuis une
semaine de la part des partenaires de ce front de gauche qui revendique la
victoire. Leur propagande est une blague et cela sera prouvé dans la semaine.
D’abord, ils n’ont pas la majorité. De très loin. Il leur manque plus d’une
centaine de sièges. J’ajoute que la question qui était posée aux Français au
deuxième tour des élections législatives n’était pas celle de choisir un
courant et un programme. Il n’y avait qu’une seule question, « pour ou contre »
une majorité absolue au RN.
De ce fait, ni le bloc central ni la gauche rassemblée ne peuvent revendiquer
la victoire de l’un contre l’autre puisqu’ls étaient alliés : les
électeurs de l’un ont voté pour l’autre et inversement. C’est un détournement
du sens de cette élection que de prétendre que les Français auraient adhéré à
un programme ou à un autre. Mais la clarification nécessaire ne tardera pas.
Jeudi, avec l’élection du président de l’Assemblée nationale, nous saurons, de
manière indiscutable, comment se répartissent les forces.
Ma conviction est que le Front de Gauche n’est pas majoritaire et on le
constatera à l’occasion de ce moment de vérité. Tout deviendra transparent. (…)
La seule réponse réside dans l’autorité qui s’impose au-delà des partis :
celle du président de la Ve République. C’est à lui qu’incombe le choix d’un
gouvernement qui puisse garantir unité et cohérence. Ce n’est pas dans les
combinaisons de partis qu’on trouvera le gouvernement. Il faut en revenir au
principe de la Constitution, le président de la République, dont c’est le
devoir, doit prendre ses responsabilités, nommer un Premier ministre et un
gouvernement qui tiennent compte de la composition de l’Assemblée nationale,
des nuances de l’Assemblée nationale, mais qui n’en soit pas prisonnier.
Au lieu de passer par des accords de partis, il faudra que se rassemble une
équipe de personnalités, choisies en fonction de leur expérience, capables de
dépasser les divisions des partis, pour rassembler à l’Assemblée nationale une
majorité autour d’une action et d’une volonté. C’est la nécessité aujourd’hui,
comme cela l’était au lendemain de la guerre, lorsque de Gaulle prononce le
discours de Bayeux. Et il n’y a qu’une majorité solide possible, majorité
large, majorité de républicains, de gauche, du centre et de droite qui puisse
être agir et être respectée.
> Tout ce que je pourrai faire pour favoriser la sortie
de l’impasse ridicule et affligeante dans laquelle nous nous trouvons, je le
ferai.
> La préparation du budget 2025 devrait déjà être
engagée. Il ne faut pas attendre septembre ou octobre pour avoir un nouveau
gouvernement. Ceux qui plaident en faveur de cet atermoiement sont
irresponsables.
> Je me bats depuis des décennies sur ce sujet, il faut
sortir du scrutin majoritaire. Ceux qui affirmaient que ce scrutin majoritaire
était le seul qui permettait d’avoir une majorité, ils méritent le bonnet
d’âne. Deuxième constat : le scrutin majoritaire, dont on prétendait qu’il
était le seul à garantir la clarté des choix nous a conduits dans le désordre
qu’on constate tous aujourd’hui ! C’est un scrutin qui oblige des
gens qui ne sont d’accord sur rien à faire semblant de s’entendre, jusqu’à
l’impuissance. Cela donne un spectacle absolument lamentable. Donc il faut un
mode de scrutin juste et qui permette des rassemblements et des ententes. Et le
seul mode de scrutin juste, c’est une loi électorale proportionnelle. Et ce
doit être un des premiers chapitres de l’action du prochain gouvernement.
► Partis
politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Elisabeth Borne (députée, ancienne Première ministre)
> Bonne fête nationale à toutes et tous ! Rendons
hommage à nos militaires, à nos pompiers et aux forces de l’ordre qui veillent
sur la France. Liberté, égalité, fraternité!
Pieyre-Alexandre
Anglade (député)
> Nous l’avions dit le jour de la présentation
du programme du NFP ! Le NFP dominé par LFI porte un projet eurosceptique qui
mènerait à la sortie de la France de l’Euro et à terme du projet européen !
Marc Ferracci (député)
> Avant de parler des personnes, il faut parler
des idées. Il faut mettre sur la table un certain nombre de discussions :
insécurité, pouvoir d'achat. Et voir ensuite s'il y a des convergences
possibles entre les forces politiques sur ces sujets-là.
► Autres
● Organisations centristes
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen)
Valérie Hayer (présidente)
> Le Premier ministre hongrois sape les positions adoptées par l'Union
européenne et agit à l'encontre de nos intérêts, et cela doit cesser. Il est
temps de mettre un terme à la Présidence du Conseil dévoyée de Victor Orbán. Sa
prétendue mission de paix représente une menace à la sécurité, sa communication
isolée n'est qu'un écran de fumée pour ses propres intérêts et échoue
lamentablement. Les récentes attaques de la Russie, notamment contre un hôpital
pour enfants à Kiev, 48 heures après une prétendue mission de paix, sont tout
simplement écœurantes.
> Les discussions sur la construction d'une coalition
pro-européenne pour renouveler l'Europe se situent à un moment décisif. Rien
n'est convenu tant que tout n'est pas convenu. Renew Europe est très préoccupé
par la volonté du PPE de conclure des accords avec l'extrême-droite dans cette
maison et nous demandons instamment un changement de cap. L'Europe de demain se
construira à partir du centre politique et non pas à partir des populistes et
des extrémistes. Sans notre soutien, aucune majorité pro-européenne stable
n'est possible. Nous sommes prêts à travailler pour un accord, mais nos
partenaires de négociation doivent répondre de manière adéquate à nos attentes
et à nos exigences.