Voici une sélection,
ce 9 juillet 2024, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias
ou sur les réseaux sociaux en France.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement,
certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs
propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos
critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Catherine Vautrin,
ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités
> Ni coalition ni compromission.
> Avant de parler de coalition,
je crois qu’il faut parler de ce que nous demandent les Français. Ils attendent
des solutions concrètes pour leurs services publics, pour leur pouvoir d’achat,
pour leur sécurité. Écoutons-les et proposons des solutions.
> On ne peut pas dire que tous
les électeurs du RN sont des fachos. Ce sont des Français inquiets sur leur
avenir et celui de leurs enfants. Notre responsabilité, c’est d’apporter des
solutions concrètes et efficaces.
> Contrairement à l’Union
Européenne, on ne connaît pas le système de coalition en France. Ensemble,
reste debout. Il faut travailler dans un arc républicain.
Nicole Belloubet,
ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse
> C’est clair : le Nouveau front populaire n'a
pas la majorité absolue. Pour que notre pays continue d’avancer, nous devons
réussir collectivement à constituer un arc central républicain, de la gauche
modérée à la droite modérée.
> Lorsqu’on regarde aujourd’hui
nos élèves en sixième, nous nous apercevons que les mesures qui ont été prises,
depuis 2017 notamment, (...) donnent des résultats positifs.
> Dans chaque établissement, dans chaque collège, en
sixième et en cinquième, en français et en maths, nous avons installé des
groupes de besoins. Cette mesure a été prise afin d'aider les élèves sur les
secteurs où ils sont les plus en difficulté. Ces groupes se mettent en place et
nous suivons cela avec beaucoup d'attention.
Marc Fesneau,
ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
> Merci aux 32 334 électeurs qui m’ont accordé
leur suffrage au second tour avec plus de 60% des voix.
En Loir-et-Cher, comme dans tout le pays, ils ont fait un choix clair : celui
des valeurs républicaines et du rejet des forces du chaos.
Je sais aussi nos différences réelles et le choix parfois difficile, en
conscience qui a été la leur. Nous devons être humbles et responsables. Notre
devoir est de représenter toutes ces voix dans leur diversité. C’est donc une
nouvelle étape de la vie démocratique qui s’ouvre pour notre pays.
Nous avons maintenant l’obligation d’en être à la hauteur et de trouver les
moyens de gouverner le pays en faisant preuve de compréhension mutuelle.
C’est à cette tâche que je me dévouerai sans relâche.
> Avec la publication de ce
nouveau décret, le cadre réglementaire relatif à l'utilisation des eaux
recyclées au sein des industries agro-alimentaires (IAA) est désormais
pleinement opérationnel. Pour certaines industries, cette réutilisation des
eaux permettra une économie de 15% à 80% en eau potable. Ce cadre matérialise
très concrètement les efforts entrepris par le Gouvernement depuis plusieurs
années pour lutter contre le dérèglement climatique et améliorer la
compétitivité de nos entreprises.
Rachida Dati,
ministre de la Culture
> Contrairement à ce
que disent les commentateurs divers, non seulement le bloc central Ensemble pour la république a tenu, mais de plus la grande
majorité des Français a exprimé son souhait d’une politique protégeant le pays
contre l’insécurité, la pression migratoire ou la dérive des finances
publiques. L’intérêt de la France est de trouver au Parlement une majorité qui soit à
l’image de ce que pensent majoritairement nos concitoyens.
Stéphane Séjourné,
ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, secrétaire général de
Renaissance
> [Tribune: «Le Nouveau front populaire n’est pas au-dessus de la
démocratie parlementaire»]
Les résultats des élections législatives ont
produit une situation inédite dans l’histoire de la Ve République :
au lendemain du scrutin, aucune majorité claire ne se dégage pour notre pays.
Malgré la confusion qui règne, les électeurs ont été clairs sur trois points.
Premièrement, ils ont décidé que le bloc d’extrême droite était disqualifié
pour gouverner. Non seulement il finit troisième, mais les électeurs se sont
massivement mobilisés pour lui faire barrage. Je note d’ailleurs qu’eux-mêmes
ne prétendent pas désormais à autre chose qu’à l’opposition.
Deuxièmement, aucun des trois blocs arrivés en tête ne peut gouverner seul. Il
n’y a pas de mandat populaire pour l’application intégrale d’un programme de
gouvernement de l’un des trois blocs. Cela vaut pour Ensemble pour la république
comme pour le Nouveau front populaire, tous deux à plus de 100 sièges de la
majorité absolue.
Troisièmement, pour donner un gouvernement à la France, il faudra que les
forces politiques hier adverses entament des discussions pour former une
majorité de projets. Cet objectif implique que chaque force politique pose ses
conditions mais aussi accepte celles de ses concurrents. C’est le principe même
de la coalition parlementaire et le quotidien de la quasi-totalité des
démocraties européennes.
Pourtant, depuis dimanche, le Nouveau front populaire fonce tête baissée, comme
si aucune de ces réalités démocratiques n’existaient. Ils veulent appliquer
leur programme comme s’ils avaient une majorité pour le faire. Ils prétendent désigner
le premier ministre, comme si celui-ci avait, de manière automatique, le
soutien de la majorité de l’hémicycle sans discussion préalable sur sa feuille
de route ou ses priorités. Ils évoquent même des 49.3 d’abrogation et une
gouvernance par décrets.
Les mêmes qui conspuaient « la minorité présidentielle » de 250 sièges
en 2022 sont aujourd’hui les premiers à prétendre disposer de tous les
pouvoirs avec 182 sièges seulement ! Le Nouveau front populaire n’est pas
au-dessus de la démocratie parlementaire.
Imagine-t-on une seconde le social-démocrate Olaf Scholz, le soir de l’élection
de ses 207 députés sur les 700 du Bundestag, faire comme si les autres forces
politiques n’existaient pas ? Dans quelle démocratie la coalition arrivée
en tête prétend gouverner avec un tiers des sièges de son Parlement ? Dans
quelle pensée magique s’est enfermée la gauche pour croire posséder un droit
absolu de dicter le tempo de la démocratie française ?
Soyons clairs, je ne conteste pas la possibilité pour la gauche républicaine de
gouverner ou de participer à un gouvernement. Mais à 100 sièges de la majorité
absolue, à 14 sièges d’écart avec le bloc central (qui est plus large que EELV
et le PS réunis), il faut être réaliste.
En Europe, cette règle s’applique à tous les camps. Les gouvernements
socialistes comme celui de Pedro Sanchez tout comme les coalitions allant de la
droite à l’extrême droite n’ont jamais prétendu gouverner sans majorité.
Regardons nos amis polonais ! Quatre forces politiques concurrentes – de
gauche, du centre et de droite – ont gagné l’année dernière contre l’extrême
droite. Aucune d’elles n’a prétendu gouverner seule. Aujourd’hui, le
gouvernement démocrate de Donald Tusk est composé de ces quatre forces.
Le bloc central est prêt à discuter avec tous les membres de l’arc républicain
– des écologistes aux Républicains. Nos conditions préalables doivent être
affinées, mais nos lignes rouges sont connues : soutien à l’Europe et à
l’Ukraine, aucune compromission sur la laïcité et la lutte contre le racisme et
l’antisémitisme, accélération de la transition écologique, la sécurité comme
priorité gouvernementale, et le maintien de la politique d’attractivité
économique. Cela exclut nécessairement Jean-Luc Mélenchon et La France
insoumise de l’équation gouvernementale.
Mais, aujourd’hui, aucune porte ne s’est ouverte. Le Nouveau front populaire
pense qu’il gagnera la bataille de l’opinion et forcera nos élus à ne pas
censurer son gouvernement. C’est oublier que nos électeurs leur ont donné leurs
voix pour empêcher les extrêmes de gouverner. C’est oublier que les Français
attendent un comportement responsable et exemplaire de leurs représentants.
C’est oublier que le bloc central a réuni des millions de votants dès le
premier tour sur une base programmatique claire qui doit être représentée.
C’est oublier, enfin, que la démocratie parlementaire a ses règles et que ceux
qui la bafouent s’en relèvent rarement.
Je le dis aussi aux leaders de la gauche républicaine comme aux indépendants et
aux Républicains : un autre chemin est possible. Un chemin où, par le
dialogue et le compromis, nous pouvons donner un gouvernement et une feuille de
route à la France.
Peut-être que nous n’y arriverons pas, peut-être que nos divergences sont trop
fortes, mais la France vaut bien cet effort. Nous devrons tout faire pour
réussir.
Il faut que chacun le comprenne : nous ne sommes plus en campagne. Il ne
s’agit plus d’unir son camp, mais bien de s’unir dans l’intérêt des Français.
Roland Lescure, ministre
délégué chargé de l’Industrie et de l’Energie
> La situation est arithmétique : notre seule
option pour obtenir la majorité absolue est une coalition. Ni la NFP, ni une
majorité avec la droite ne peuvent l’obtenir. Une seule solution, une coalition
républicaine des communistes aux LR, sans l’extrême droite et l’extrême gauche.
> La seule issue possible dans la
situation est une coalition. Pour cela, 3 conditions : une coalition qui vote
le budget et ne vote pas la censure, un gouvernement constitué en avance, et
surtout, être capable de faire un pas l'un vers l'autre sans perdre notre base
respective.
> A l’Assemblée nationale, il y a
des gens très à gauche et le RN avec lesquels je ne peux pas travailler. Pour
le reste, je suis prêt à travailler avec tout le monde.
Agnès
Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture
> Le message que nous ont envoyé les Français,
c'est un message de recherche de compromis.
> Nous sommes condamnés à
travailler ensemble pour former une coalition.
> La coalition se situe très
probablement entre la droite raisonnable et la gauche responsable. Elle n'est
ni du côté du RN qui porte un programme dangereux pour la France et qui a été
rejeté par les Français, ni du côté de la France Insoumise.
> A titre personnel, j'estime que
le réforme de l'assurance chômage n'est pas adaptée à la situation sur le
terrain.
> J'estime que le projet du RN
est dangereux pour la France.
Franck Riester, ministre
délégué chargé du Commerce extérieur, de l'Attractivité, de la Francophonie et
des Français de l'étranger
Jean-Noël Barrot, ministre
délégué chargé de l’Europe
> Les électeurs ont fait des compromis parfois
difficiles pour protéger l’essentiel. C’est au tour des formations politiques
de gauche comme de droite modérées de faire de même. La situation l’exige.
► Assemblée
nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> Aujourd’hui, il faut partir du fond et se
réunir pour agir. Ce qui intéresse les Français, c’est leur quotidien, leur
pouvoir d’achat, leur santé, leur sécurité... Le reste, les histoires de
partis, ils n’en peuvent plus et je les comprends.
> Lorsque j'entends des
dirigeants du NFP dire qu'ils vont gouverner à coups de 49.3 ou de décrets, je
m'inquiète de la vision de la démocratie à géométrie variable selon qu'on est
dans l'opposition ou que l'on se prétend être dans la majorité".
> Mathématiquement,
démocratiquement, personne ne peut gouverner seul aujourd’hui. Construisons une
feuille de route commune, pour un an, sur quelques chantiers prioritaires aux
yeux des Français.
> Avec moins de 200 députés, le Nouveau front populaire
est très très loin de la majorité. Il ne peut pas prétendre gouverner à lui
tout seul. Avec les centristes, l'UDI et LR, nous sommes capables de
représenter une autre force politique alternative. Je suis ouverte à une
alliance avec les socio-démocrates, avec les socialistes et les écologistes.
> J’ai toujours plaidé pour un
Parlement renforcé, qui représente toute la diversité des Français. Maintenant,
il faut que nous en fassions quelque chose. Et c’est possible ! J’appelle
chacun à prendre ses responsabilités !
► Haut-commissariat
au Plan
François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate)
> C'est le président de la République et le Premier ministre qui sont
maîtres du jeu. Pourquoi ? Parce qu'il n’y a pas de majorité. On est dans
une situation dans laquelle il n’y a pas de vainqueur. Il y a des gens qui se
proclament vainqueurs, mais il n’y a pas de vainqueur. Cette élection répondait
à une question qui était simplissime, « Après le premier tour et
l'expression de leur mécontentement, est-ce que les Français voulaient que le
Rassemblement national ait la majorité absolue ? ». Vous vous
souvenez que c'était la question qui leur avait été posée et ils ont répondu
« Non, non, et non ». Et donc cette situation a fait que les forces
qui avaient décidé d'être du côté de la résistance à cette dérive ont créé une
entente et ont voté les unes pour les autres.
> Par une sorte de déviation de cette élection, un
certain nombre de forces prétendent que les Français auraient voulu leur donner
la prééminence sur l'autre. C'est ce que le rassemblement de gauche fait.
> Les Français ont envoyé dans cette élection 2 messages.
Le premier message c'est « Non, nous ne voulons pas donner la majorité
absolue à l'extrême droite » et je suis persuadé qu'ils n'auraient pas
voulu non plus donner la majorité à l'extrême gauche. Le 2e message c'est,
« Entendez-vous ! Nous vous donnons, nous Français, la
mission, l'ordre de vous entendre. Vous vous êtes rassemblés pour nous,
pour choisir avec nous le refus de l'extrémisme. Maintenant il va bien
falloir que vous sortiez de vos affrontements un peu puérils pour dire la
vérité et que vous décidiez de travailler ensemble pour le bien du
pays ».
> Ma coalition va de la gauche hors LFI jusque à la
droite, hors Front national, hors Rassemblement national.
> Il n'est pas négociable, qu’on défende un ordre
républicain, y compris avec des décisions que les Français demandent sur des
sujets essentiels. Il n’est pas négociable qu'on choisisse le destin européen
de la France parce que c'est le seul moyen d’avoir un niveau de vie et de
la croissance pour l'avenir. Il n'est pas négociable, qu’on puisse chercher des
institutions qui nous feront mieux vivre ensemble. Et vous savez que je défends
depuis longtemps l'idée qu'une proportionnelle permettrait de vivre ensemble au
lieu d'être dans le perpétuel affrontement.
> [Réforme des retraites] Renoncer, non. Mais amender,
corriger, on peut réfléchir. Je m'exprime là à titre strictement personnel.
Mais moi je pense qu'on peut réfléchir à des améliorations éventuelles. Mais on
ne peut pas accepter l'idée qu'on n'aura pas de réforme des retraites parce
qu’il suffit de lire les chiffres pour savoir que ça n'est pas viable ni
défendable.
> Je suis désolé de rappeler à
Jean-Luc Mélenchon, qui le sait très bien et fait semblant de l'ignorer, qu’un
décret nécessite l’accord du président de la République. Soit on passe par la
loi soit un décret d'application avec la signature du président.
> Si vous continuez à opposer les
gens entre eux, à avoir des sensibilités politiques qui soient systématiquement
contre tout ce que proposent ceux en responsabilités, nous échouerons. Il
n’existe pas de possibilité de le faire si on s’enferme dans l’affrontement des
clans.
> Je suis là pour aider. Tout ce
que je pourrais faire pour aider à une solution à la hauteur des défis, je le
ferai. Le moment n’est plus à faire passer l’intérêt personnel ou partisan
avant la situation inquiétante des esprits. Il faut des démarches pour rassurer
et entraîner.
> Pour la présidence de
l’Assemblée, je suis pour des personnalités fortes. Ce sera un choix de
rassemblement. Il faut une approche plus large pour répondre à la gravité des
problèmes du pays en montrant qu'on les prend au sérieux.
> Quasiment tous les responsables
du NFP savent que leur programme n’est pas viable et est même dangereux. Ils le
disent en privé. Mais il va falloir un chemin pour qu’ils dépassent leurs
éléments de langage.
> Il va falloir des compromis. Ce
n’est pas un gros mot. On a besoin de réunir ce grand courant central du pays :
la gauche démocratique, la droite républicaine et le centre. Les appareils
donnent comme consigne de dire non. C’est évidemment une blague.
> Il n’y a qu’une majorité
possible. De la gauche démocratique et réformiste jusqu’aux frontières du RN.
Ce que les Français nous ont envoyé comme ordre, c’est de travailler ensemble.
> Cette situation ne doit pas
durer. Nous ne devons pas envoyer aux Français le sentiment d’un statu quo.
C’est une élection importante que nous venons de vivre, qui a suscité une
passion mais elle n’a pas fourni une réponse en terme numérique.
► Partis
politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Benjamin Haddad (porte-parole du groupe
à l’Assemblée nationale)
> La guerre est toujours sur notre continent.
Choc face au bombardement de l’hôpital pour enfants de Kiev. Ne relâchons pas
notre soutien à l’Ukraine agressée.
Pieyre-Alexandre
Anglade (député)
> Le pays a besoin
de se réunir. Bernard Cazeneuve a raison de dire qu’il faut rassembler pour bâtir des
compromis avec la gauche démocratique, la droite républicaine et le centre. En
somme la coalition des forces républicaines, qui croient dans le projet
européen. Un chemin à suivre
Paul Midy (député)
> Dimanche, nous
avons écarté le danger du RN et permis qu'il ne soit pas au Gouvernement. Deuxième
étape, il faut maintenant écarter l’arrivée de LFI au pouvoir. Un
« gouvernement NFP » est une chimère, 178 députés ne font pas une
majorité stable pour gouverner.
Violette Spillebout (députée)
> Nous ne pourrons
jamais valider une coalition avec LFI. Mais avec des partis républicains allant de LR à la gauche, nous pouvons
travailler sur un projet plus efficace pour les Français.
Mathieu Lefèvre (député)
> Un Gouvernement comprenant un seul membre de
la France Insoumise ? Inscription immédiate dans l’opposition parlementaire et
motion de censure dans l’heure.
► Autres
● Organisations centristes
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> Ils ne font même pas semblant : le groupe de
pseudo-patriotes que Jordan Bardella va présider en théorie (en théorie
puisqu’il est déjà absent) n’est pas lancé par des parlementaires mais par …un
conseiller du gouvernement prorusse de Viktor Orban. Comment dit-on
marionnettes en hongrois ?
Pascal Canfin
> En annonçant la création au
Parlement européen d’un groupe
commun entre le RN et le parti de Orban, Jordan Bardella a de nouveau
montré la vraie nature du RN. Un parti profondément hostile à la démocratie
telle que nous la connaissons en France. Merci encore aux Français d’avoir fait front !