► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement,
certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs
propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos
critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Gabriel Attal Premier
ministre, chargé de la Planification écologique et énergétique
> Il y a un troisième chemin, qui est celui que je défends, qui serait
d’avoir une Assemblée plurielle. Au sein de laquelle, nos candidats seraient
présents pour protéger les Français des hausses d’impôts et des projets de
division.
> Le risque, c’est que le Rassemblement national dispose d’une majorité absolue. Cela serait catastrophique pour les Français car c’est un projet qui est le contraire de l’apaisement et qui viendrait alimenter les divisions entre les Français.
> Désistement ne veut pas dire ralliement. Je me suffisamment opposé à LFI pour qu’on ne puisse me taxer de m’allier avec ce parti.
Bruno Le Maire,
ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et
Numérique
> Je ne mets pas de signe égal entre le RN et
LFI, qui ont des histoires différentes. Aucune voix pour le RN. Mais je refuse
de voter pour LFI, dont le projet ouvertement communautariste et insidieusement
antisémite, est contraire à notre nation. On combat le RN avec nos valeurs et
nos convictions. On ne combat pas le RN avec les valeurs de La France
insoumise.
> Arrêtons de tourner autour du pot : le RN est un danger pour la République. Sa remise en cause de la loyauté des binationaux est révoltante. Revenir sur le droit du sol pour le droit du sang est une insulte à notre esprit universel : faites donc le compte de tous ceux dont nous aurions ainsi perdu la contribution à la grandeur de la France. Pas une voix ne doit aller au Rassemblement national.
> Depuis 20 ans que je suis engagé en politique, je me suis toujours battu contre le Front national et le Rassemblement national. Je l’ai fait aux côtés de Jacques Chirac, puis en tant que député et Ministre. Je continuerai ce combat. Pas une voix ne doit aller au Rassemblement national.
> Il reste encore une semaine de campagne. Mais ce premier tour est une défaite, reconnaissons-le. Utilisons les six jours qui nous restent pour nous mobiliser totalement derrière nos candidats. Certaines victoires vont se jouer à 50 ou 100 voix près. Soyons résolument combatifs.
> Certains disent que le RN serait le «moins pire». Je n'y crois pas. Je considère que le «moins pire» ne fait pas un projet pour la France.
> Nous devons avoir deux objectifs : faire élire dimanche prochain le plus grand nombre possible de nos candidats, et éviter que le RN obtienne la majorité absolue. Son projet est contraire aux intérêts de la nation, dangereux pour notre économie, suicidaire pour nos finances publiques. Arrêtons de tourner autour du pot : le RN est un danger pour la République. Sa remise en cause de la loyauté des binationaux est révoltante. Revenir sur le droit du sol pour le droit du sang est une insulte à notre esprit universel : faites donc le compte de tous ceux dont nous aurions ainsi perdu la contribution à la grandeur de la France. Certains disent que le RN serait le « moins pire ». Je n’y crois pas. Je considère que le « moins pire » ne fait pas un projet pour la France.
> Nous pouvons encore avoir un maximum de députés. Nous pouvons encore et nous devons éviter que le RN soit en position de force avec une majorité absolue.
> Il existe encore un bloc central qui défend les valeurs fondamentales de la République.
> La clé, c’est la clarté et la fermeté de notre ligne politique. Nous ne reconstruirons rien sur de l’ambiguïté. La France garde des capacités immenses, dans tous les domaines : industrie, transition écologique, intelligence artificielle… Elles ne pourront se déployer que si notre projet économique et fiscal garde sa limpidité. Il en va de même pour le régalien. La clarté, partout. La France ne se résume pas à une élection. Elle conserve en elle des ressources infinies.
> Il serait surtout souhaitable de retrouver le sens du dépassement de 2017. On ne fait pas une coalition pour barrer la route, mais pour ouvrir un chemin. Cette campagne électorale est hors valeur et hors sol. Toutes les contraintes matérielles ont disparu comme par magie : les finances, la compétition économique mondiale, le climat, la guerre en Europe. Elles se rappelleront vite à notre bon souvenir. LFI propose la retraite à 60 ans : qui paiera ? Ce sera 1981 puissance dix. Plus aucune digue de principe ne tient. Des gaullistes rejoignent les descendants du Front national : où est leur honneur ? Enfin, soyons lucides : les extrêmes nous excluent de la construction européenne, en renégociant notre contribution européenne pour les uns, en bafouant les règles budgétaires de la zone euro pour les autres. Ce sont deux Frexit déguisés.
> Une majorité de bric et de broc, qui finirait par détricoter en sept jours tout ce que nous avons accompli en sept ans. Faire différemment ne veut pas dire défaire. Je continue de croire que le plein-emploi, la réindustrialisation, la stabilité fiscale, la réduction de la dépense publique sont des objectifs nécessaires pour la France. Je ne participerai à aucune « majorité de circonstance », qui allierait des positions et des valeurs irréconciliables au détriment de notre cohérence. Ce n’est pas notre intérêt collectif ; ce n’est pas mon tempérament. Face à la grande confusion des esprits, tout exige aujourd’hui de la clarté.
> Une réforme de l’Assurance-chômage reste nécessaire pour atteindre notre objectif de 5 % de taux de chômage à la fin du quinquennat. Depuis 2017, la France a créé deux millions d’emplois, elle est devenue la nation la plus attractive en Europe, le premier pôle financier du continent, un leader sur l’IA : ce sont les résultats d’une ligne de politique économique constante. Quelles erreurs ont été commises par l’exécutif sortant pour aboutir à cette défaite ? Il sera toujours temps, après le 7 juillet, de tirer les enseignements du scrutin européen et du scrutin législatif. L’heure est au combat politique. Nous devons jeter toutes nos forces dans la bataille.
> Je continue de croire au dépassement politique. Face aux défis du 21e siècle - réchauffement climatique, bouleversements technologiques, flux migratoires, affirmation des puissances autoritaires dans le monde - croyez-vous vraiment que les clivages du 20e apportent encore des réponses pertinentes ? Le dépassement politique, cela ne veut pas dire un peu de droite ici, un peu de gauche là : cela veut dire aller au bout de la compréhension des problèmes et leur apporter des réponses radicales et claires. Le débat politique en France doit se faire sur des propositions, pas sur des postures.
> Les racines de la montée du RN plongent loin dans notre histoire. Il serait trop facile d’en faire porter la responsabilité à une seule personne ou de la lier à un seul sujet. Dans le domaine régalien, notre ligne de conduite doit se résumer en un seul mot : l’ordre.
> Servir les Français est ma vocation. J’aurai donc toujours l’énergie de le faire, surtout dans les temps de détresse que nous vivons. Ma conviction absolue est que la France garde des ressources inouïes en elle. À nous responsables politiques de les libérer. Nous devons tirer chacun vers le haut, plutôt que de céder aux pulsions du moment.
Nicole Belloubet,
ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse
> Je ne suis pas défaitiste et je pense que
l'important est de battre le Rassemblement national.
> Je crois toujours à la possibilité de dessiner un arc central (...) On peut très bien reconstruire des majorités de projet.
> On ne peut pas méconnaître le message que nos concitoyens ont envoyé (...) Nous voulons absolument que le Front national, le Rassemblement national ne soit pas majoritaire au second tour.
Marc Fesneau,
ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
> Je remercie les 18 711 électeurs de la 1ère
circonscription de Loir-et-Cher qui m’ont apporté leurs suffrages et m'ont
permis de me qualifier pour le second tour avec 34,56 % des voix.
Dimanche prochain, le 7 juillet, je serai le seul opposé à la candidate du
Rassemblement National. Le seul à pouvoir porter une voix d’apaisement et un
projet responsable alors que l'essentiel est aujourd’hui en jeu : nos valeurs
et notre avenir.
Je suis conscient que certains d’entre vous ont voté pour moi dès le premier
tour, malgré des sensibilités politiques différentes. Je tiens aussi à
remercier tous les élus locaux de tous bords qui ont pris leurs responsabilités
en appelant à soutenir ma candidature.
Au second tour, notre rassemblement doit être le plus large possible, autour
des valeurs républicaines et démocrates, au-delà de nos différences, dans le
respect des parcours, des convictions et des aspirations de chacun. Que vous
ayez ou non choisi de me faire confiance au premier tour, que vous soyez de
gauche, du centre, de droite ou que vous ne vous reconnaissiez plus
véritablement dans les partis politiques, je sais que vous êtes nombreux à
refuser, comme moi, l’impasse que constituerait le Rassemblement National. Je
sais que vous êtes nombreux, comme moi, à refuser l’aggravation des fractures
dans notre pays. Et nombreux à vouloir qu’une voix d’apaisement soit portée à
l’Assemblée nationale.
C’est dans cet esprit, que je propose à toutes celles et ceux qui croient en
l’avenir du modèle économique et social de la France, qui sont attachés à notre
destin européen et placent au-dessus de toutes autres considérations notre
démocratie et nos valeurs républicaines, une voie d’équilibre, de dialogue, de
modération et d’ouverture, dans le respect des différences.
Votre choix sera décisif, chaque voix comptera. Ce qui nous rassemble est bien
plus fort que ce qui nous divise. J'ai confiance en nous.
Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la
Fonction publiques
> Dans cette dernière ligne droite de campagne,
unissons toutes nos forces pour faire gagner la République !
Aurore Bergé, chargée
de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les
Discriminations.
> J’espère
qu’il va y avoir un sursaut et que chacun va prendre conscience du danger et du
risque de l’extrême droite au pouvoir. Il reste une semaine. Il reste une
semaine pour un sursaut ! Battons nous.
> Il n'y a pas besoin d'essayer pour voir. On a vu. En Italie, en Pologne, en Hongrie, l'arrivée de l'extrême droite s'est toujours suivie de la réduction des droits des femmes et de leurs libertés. Mobilisons nous.
> Pas une voix pour l'extrême droite. Jamais. Nous pouvons les empêcher d'avoir une majorité absolue. Et le barrage face au RN ne se fera pas au prix de la compromission avec ceux qui ont mis des cibles dans le dos de nos compatriotes juifs.
Roland Lescure, ministre
délégué chargé de l’Industrie et de l’Energie
> Je pense que le risque majeur est celui d'une majorité
absolue au Rassemblement national, et il n'y a pas de majorité absolue
alternative aujourd'hui, donc à partir de là, chaque voix compte.
Ça va se jouer à quelques sièges près, donc il faut être extrêmement ferme,
extrêmement clair, le Premier ministre l'a été, on se désiste si on est
troisième pour éviter de laisser la place à un nouveau député du Rassemblement
national, il y en aura déjà bien assez et j'appelle tous les républicains, quel
que soit leur bord, à voter pour le candidat non Rassemblement national le
mieux placé.
> Une fois qu'on aura une Assemblée nationale qui, je
l'espère, ne sera pas majoritairement Rassemblement national, on pourra voir
ensuite avec qui on composera. Glisser un bulletin NFP dans l'urne dimanche, ce
n'est pas adhérer au programme du Nouveau front populaire, de la même manière
d'ailleurs que les candidats du Front populaire qui se désistent, n'appellent
pas à soutenir notre programme.
Je pense qu'on est tous d'accord pour dire qu'au sein de La France Insoumise,
il y a des gens infréquentables, qui ont eu des mots vraiment inexcusables et
inacceptables, notamment depuis le 7 octobre dernier mais la réalité de la
situation politique aujourd'hui, c'est que l'extrême droite est aux portes du
pouvoir, et que La France insoumise ne sera pas majoritaire le 8 juillet, mais
le risque pour le Rassemblement national, lui, il existe.
> Je me suis lancé en politique il y a une petite dizaine d'années, pour contrer la montée quasi inexorable, à l'époque, des populismes, le Brexit, l'élection de Donald Trump et donc je me battrai jusqu'au bout pour que l'extrême droite n'ait pas la majorité, pas le gouvernement, pas l'Élysée. C'est le combat de ma vie et je vais continuer à le mener,
Olivia Grégoire, ministre
déléguée chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation
> Merci à tous les électeurs qui m’ont placée en
tête de ce premier tour avec près de 40% des voix dans la 12e circonscription
de Paris. Comme depuis 2017, je serai à vos côtés pour porter une voix forte et
déterminée à l’Assemblee nationale. Je compte sur vous dimanche prochain.
Thomas Cazenave, ministre
délégué chargé des Comptes publics
> À l’invitation des organisations patronales
girondines, j’ai rappelé devant les acteurs économiques que notre pays a besoin
de députés qui croient dans la force de notre économie et de nos entreprises.
Ils pourront compter sur moi pour continuer de les écouter et de les défendre.
Dominique Faure, ministre
déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité
> J’adresse mes sincères remerciements aux 22
900 électeurs qui m’ont fait confiance au 1er tour de l'élection législative.
La participation exceptionnelle de 77,5% des électeurs témoigne de notre
attachement commun à la démocratie. Après avoir concerté largement élus locaux,
militants et citoyens, et étudié attentivement les résultats du premier tour où
notre candidature s'est placée troisième juste derrière le Rassemblement
national, j'ai pris la décision de me maintenir au second tour.
Ce maintien constitue notre meilleure chance de consolider notre socle autour
de l'arc républicain que je représente et qui est pour la 10ème circonscription
de loin le meilleur choix. Laisser face à face les deux extrêmes serait trop
risqué.
Je ne ferai jamais le choix des extrêmes car ils polarisent notre société et
prônerai toujours une alternative, équilibrée et humaniste. Il existe un vrai
chemin pour l'emporter et je compte sur votre soutien pour défendre les projets
de notre 10ème circonscription comme je l’ai toujours fait pour vous avec
Laurent Esquenet en mobilisant toutes nos énergies pour préserver l'unité et la
solidarité au sein de notre République.
Sarah El Haïry, ministre
déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles
> La première victoire est que nous avons
résisté au RN, il n’est plus une menace dans notre circonscription. La bataille
sera face à l’extrême gauche car M. Roussel s’est allié à M. Mélenchon et M.
Poutou. J'appelle tous les républicains à nous rejoindre.
Fadila Khattabi, ministre
déléguée chargée des Personnes âgées et des Personnes handicapées
> À l'heure où chacune et chacun d'entre vous
est amené à faire un choix décisif pour notre pays, je mesure à quel point
votre confiance fut un honneur, pendant sept ans à votre service. Hier soir,
vous avez fait le choix de me renouveler massivement votre soutien. Jamais, je
n'avais réalisé un tel score : 11 700 voix. Mes premiers mots et mes premières
pensées s'adresseront donc à vous : du fond du cœur, merci. Nous avons mené
tant de combats ensemble. Au regard de mon parcours personnel, je n'étais pas
prédestinée à devenir députée et encore moins ministre.
Aujourd'hui, j'ai le sentiment d'avoir été utile à mon pays. Ensemble, nous
avons pris une revanche sur les inégalités de destin et les chemins de vie tous
tracés. Ceci étant dit, nous ne sommes pas parvenus à nous hisser à la deuxième
place de ce scrutin. Moins de 5% des suffrages exprimés nous ont manqué pour
tenir face au tsunami populiste. Je respecte néanmoins le choix des électeurs,
la démocratie s'est exprimée.
Pour moi, il est hors de question que la 3e circonscription de la Côte-d'Or
tombe entre les mains du Rassemblement national. Vous le savez, je me suis
engagée en politique en 2002, contre Jean-Marie Le Pen, et le fondement de mon
engagement n'a pas varié. Je distingue mes adversaires politiques des ennemis
de la République.
C'est pourquoi, fidèle à mes valeurs et la tête haute, je me retire de ces
élections législatives pour faire barrage à l'extrême droite. J'appelle tous
les électeurs qui m'ont fait confiance, et plus largement tous ceux qui se
reconnaissent dans ma candidature, à voter pour le candidat du Nouveau front populaire
dans la 3e circonscription de la Côte d'Or.
Je sais que cette candidature ne fait pas l'unanimité, mais l'heure est trop
grave pour nous diviser. Nous devons agir en responsabilité et faire en sorte
de sauvegarder notre cohésion nationale. Quant à moi, je compte mener à bien ma
mission de ministre jusqu'à la dernière minute. Je veux m'assurer que les
dossiers en cours puissent aller à leur terme. À toutes celles et ceux qui me
lisent et qui me font confiance, je souhaite vous dire que nous nous
retrouverons bientôt pour d’autres combats.
Vive la France, vive la République.
Agnès
Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture
> Je remercie celles et ceux qui m’ont accordé
leur suffrage au premier tour des élections législatives dans la 2e
circonscription du Pas-de-Calais. Social-démocrate, progressiste et
républicaine, je mettrai toutes mes forces dans la campagne de 2nd tour pour
faire échec au RN.
> Le RN est une menace grave pour nous tous. Son programme irréalisable et déconnecté détruira des emplois sur le territoire. C’est un projet mortifère qui prône la haine de l’autre en divisant les Français. Dimanche prochain, faisons front contre le Rassemblement national.
Franck Riester, ministre
délégué chargé du Commerce extérieur, de l'Attractivité, de la Francophonie et
des Français de l'étranger
> Ce dimanche 7 juillet, c’est bien d’un
rassemblement large dont nous avons besoin pour protéger notre pays des projets
funestes de l’extrême droite, protéger les Français des hausses d’impôts et de
la ruine économique qui les attend avec une victoire du RN.
> La bataille qui s’ouvre sera difficile. Nous sommes mobilisés et déterminés à rassembler le 7 juillet tous ceux qui sont attachés aux valeurs de la République, faire barrage au RN et faire battre un candidat RN parachuté depuis Paris. Avec Patricia, nous sommes depuis toujours des élus enracinés dans ce territoire, profondément attachés à faire avancer les projets locaux, aux côtés des élus de la circonscription et du département, et qui se battons pour défendre les valeurs de la République. Notre circonscription a plus que jamais besoin d’élus sincèrement attachés à notre région et qui le resteront une fois l’élection passée.
Jean-Noël Barrot, ministre
délégué chargé de l’Europe
> Dans les moments les plus éprouvants de notre histoire,
gaullistes, démocrates-chrétiens, sociaux-démocrates et communistes ont su se
rassembler pour construire notre contrat social. C’est ce type de refondation
que nous devons imaginer ensemble.
Guillaume Kasbarian, ministre
délégué chargé du Logement
> Je remercie les Euréliens qui ont fait le
choix de ma candidature et qui me permettent ainsi d’accéder au second tour des
élections législatives. Dimanche prochain, aucune voix ne doit manquer.
Face à la candidate parachutée de Jordan Bardella, nous devons nous rassembler.
Ne laissons pas l’extrémisme diviser notre pays, ruiner notre économie et
affaiblir la France.
Je tiens à saluer la décision du candidat écologiste, Jean-François Bridet, qui
s’est retiré et a appelé à faire battre le Rassemblement national.
J’en appelle à tous les électeurs qui n’ont pas fait le choix de ma candidature
au premier tour. Je mesure que si vous m’apportez votre suffrage dimanche
prochain, vous ne m’accorderez pas pour autant un blanc-seing : vous éliminerez
le pire, pour notre circonscription et pour notre pays. Dimanche prochain, j’ai
besoin de vous. Ensemble, relevons tous les défis pour améliorer notre
quotidien, défendre les intérêts de notre territoire et faire avancer la
France.
► Assemblée
nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> Demain, ce n’est pas un camp contre un autre.
Demain, c’est une coalition républicaine, des forces progressistes qui
s’unissent autour des mêmes valeurs de la République.
> Une grande coalition ne doit pas juste barrer la route au RN, elle doit agir. Je suis convaincue qu’il y a des sujets que nous ne pouvons régler qu’ensemble : millefeuille territorial, simplification, services publics... Montrons-nous plus adultes démocratiquement.
> J'espère que nous réussirons à bâtir une grande coalition de personnes qui partagent les mêmes valeurs, qui ont la même vision de la République, du débat démocratique, ... Que ce soit avec la gauche mais aussi les Républicains.
> J’ai fait 41 déplacements partout en France. J’ai entendu les Français qui se sentent déclassés et leur désarroi. Mais le RN, c’est de la poudre aux yeux. Ils ne régleront pas leurs problèmes.
► Haut-commissariat
au Plan
François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate)
> On se trouve devant une situation très
difficilement gérable, qui appelle des solutions inédites. Le président a fait
depuis 2022 des offres d’ouvertures de la majorité. Aujourd’hui, tous ceux qui
ont le souci de la démocratie vont devoir prendre leurs responsabilités.
> Je me suis battu toute ma vie pour que tous les courants de la démocratie puissent s’exprimer. Pour autant, je n’exonère pas ces formations politiques de leurs responsabilités. Est ce que je souhaite qu'on se réunisse entre républicains pour faire barrage au RN? Oui.
> Ce ciblage insidieux de nos concitoyens juifs a blessé un grand nombre de nos compatriotes. J’aurai les mêmes propos pour nos concitoyens musulmans ou ceux qui ont la peau un peu plus foncée que les autres. Face à cela, nous mettons un barrage.
> Toutes les décisions de désistements chaque fois que le RN était en position d’être élu sont faites, pour le MoDem comme la majorité des candidats Ensemble. Je veux saluer les efforts quand on est député sortant, ce n’est pas simple.
> Je n’ai aucune intention de donner des leçons à qui que ce soit. La mobilisation des forces qui refusent cette hypothèse est très importante. La vie politique était faite de pour et de contre, cet état de fait a sauté, on ne peut pas continuer à faire semblant.
> Ce que je sens aujourd’hui, c'est que beaucoup de forces hier acharnées dans l’opposition réfléchissent. Aujourd'hui c'est grave. Un certain nombre de ces forces ne veulent pas réagir face à la guerre sur le continent européen et alors que le contexte économique est terrible.
> Il suffit que vous sortiez dans la rue, que vous écoutiez les mots de ceux qui pensent qu’on pourra tout dire et tout faire. Il y a aujourd’hui des millions de Français de 2, 3, 4 générations « d’origine étrangère » qui savent qu’on les regardera de travers.
> On peut être jobard et croire ce qu’on vous dit. Ils ne paieront plus la contribution à l’UE. Si vous n’assumez plus les charges qui sont les vôtres, vous n’aurez aucun droit aux politiques européennes. L’UE, c’est un bloc, si vous commencez à le fissurer, il s’effondrera.
► Partis
politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Sylvain Maillard (président du groupe à
l’Assemblée nationale)
> Dans l'arc républicain, il n'y a ni le RN, ni LFI.
Benjamin Haddad
(porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> Pas une voix pour la France Insoumise. Je
combats le projet anti européen et de régression économique du RN. Jamais en
m’associant à l’antisémitisme et la violence de LFI. Je ne peux pas demander à
mes électeurs de voter pour Jean-Luc Mélenchon contre Jordan Bardella.
> Jamais une voix pour la France Insoumise. Le combat contre le projet funeste du RN ne peut s’accommoder de la moindre compromission avec l’antisémitisme et la violence.
Maud Bregeon
(députée)
> Pas une voix pour le RN. Pas une voix pour
LFI. La République ne se brade pas.
Violette Spillebout (députée)
> Non aux extrêmes donc ni l'extrême droite, ni
LFI ! Adrien Quatennens, David Guiraud... des gens comme ça bafouent la
République ! La gauche les a laissé faire...
● MoDem
Erwan Balanant (député)
> Le constat est simple Unis face au RN il est
possible de le battre. Toute aventure personnelle conduira au désastre pour
notre circonscription. J’appelle toutes les forces démocrates et de progrès à
me soutenir !
● Parti radical
> [Communiqué: «Faire gagner la
République !»]
Le Parti radical se félicite de l’intérêt que nos concitoyens ont porté à ce premier
tour des élections législatives, une participation électorale sans précédent
depuis 25 ans.
Si notre démocratie a bien fonctionné, les résultats n’en restent pas moins
dramatiques pour notre République puisqu’ils confirment la tendance des
dernières élections européennes avec un triste record du Rassemblement national.
Aujourd’hui, le premier risque extrémiste
est celui d’une majorité absolue du Rassemblement national au Palais Bourbon. Le Parti radical appelle donc à faire barrage à cette
extrême droite : partout où ils peuvent gagner, ses candidats et ceux
de ses alliés doivent se maintenir pour le 7 juillet. A défaut, nous
demandons le soutien ou le retrait en faveur des candidats qui partagent nos
valeurs républicaines.
Pour convaincre nos concitoyens que le
vote pour un candidat de l’arc républicain est un vote utile, le Parti radical défend l’idée d’une coalition d’intérêt
national alliant les formations du centre, de la droite et de la gauche
républicaines, et permettant un gouvernement d’union républicaine qui apporte
stabilité, sécurité et responsabilité aux Français.
► Autres
● Organisations centristes
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen)
Valérie Hayer (présidente)
> Par delà les sensibilités et divergences
politiques, la priorité est de protéger notre démocratie et d’empêcher l’accès
au pouvoir du Rassemblement National et de ses alliés.
> Au cours des six mois de la présidence hongroise qui s’ouvre, nous serons vigilants et attentifs à agir comme gardiens de l'état de droit, des droits et libertés, du dynamisme de la société civile et de la diversité européenne. Nous appelons le Conseil à maintenir un soutien clair et total à l'Ukraine, à soutenir la compétitivité de l’Europe et à renforcer nos capacités stratégiques de défense. Toute présidence du Conseil de l’Union européenne doit faire de la neutralité le seul principe politique de son travail. Nous attendons de la Hongrie qu'elle soit un facilitateur de l’action de l’Europe et non un frein eurosceptique à cette action. Nous y serons vigilants et nous nous ferons un devoir de toujours défendre une voie pro-européenne par le centre pour l’Union. Nous le devons à l’avenir de notre Europe.
Nathalie
Loiseau
> Je suis prête à soutenir un socialiste, tout en
n’étant pas socialiste. À soutenir un écologiste, même avec des
questionnements. Mais franchement, un Premier ministre insoumis ? J’aime trop
mon pays pour ça. À quand une union des démocrates de gauche, du centre et de
droite?
> Ce soir, Steve Bannon le «conseiller informel» américain de Marine Le Pen dort en prison. Est-ce que ça intéresse encore qui que ce soit?