Et Alexandre Vatimbella définissait ce qu’était cet axe central, l’ensemble des partis ou des courants politiques qui défendaient ce régime et qui va des sociaux-démocrates à gauche aux libéraux réformateurs à droite en passant par les libéraux sociaux au centre et qui, actuellement en France comprend une grande partie du PS, l’ensemble de la majorité présidentielle, une parti majoritaire de LR.
On pourrait même y ajouter aux franges des socialistes qui n’ont pas basculé dans le radicalisme et à droite des conservateurs qui n’ont pas basculé vers des alliances avec l’extrême-droite.
Depuis que nous avons défini cet axe central, nombre de politiques et de commentateurs se sont référés à celui-ci avec des noms parfois différents pour définit cette centralité.
Ce fut le cas, notamment, pour Emmanuel Macron et la coalition qu’il a mise sur pied en 2017, comprenant cette nécessité de cette alliance comme nous demandions déjà sa mise en place.
On peut regretter malgré tout que de «en même temps» n’est pas réuni tout l’axe central, le PS décidant d’aller voir du côté de l’extrême-gauche, LR décidant de demeurer dans une opposition frontale et, aujourd’hui, lorgnant pour nombre de ses élus et militants vers l’extrême-droite.
Au cours de cette campagne pour les législatives, François Bayrou en a beaucoup parlé mais n’a malheureusement que très peu agit au cours de sa carrière politique avec un paysage centriste français qui a été la plupart du temps morcelé et souvent par sa faute.
Ce bloc est informel et n’est évidemment pas uni dans son assise idéologique et programmatique mais il a un objectif commun: défendre sans aucune ambiguïté la démocratie républicaine libérale.
Or, aujourd’hui, en France et dans de nombreux pays du monde libre, la première tâche est de sauver cette démocratie républicaine libérale.
Cette alliance de l’axe central peut prendre évidemment diverses formes.
Cela peut être une coalition électorale, cela peut être un gouvernement d’union, cela peut être un accord de désistement automatique lors des élections, cela peut-être des majorités de projet à l’Assemblée nationale, cela peut-être plusieurs de ces éléments.
Elle peut être à géométrie variable.
Mais, fondamentalement, elle s’unie dans la défense des valeurs humanistes, dans la liberté, dans l’égalité, dans la fraternité, dans le respect de la dignité humaine, dans le projet de la démocratie républicaine libérale.
Oui, aujourd’hui, seule une alliance entre les diverses formations de l’axe central peut sauver la démocratie républicaine.
C’était déjà une nécessité hier et cela risque d’être une question existentielle demain.
L’Equipe du CREC