samedi 22 juin 2024

Législatives 2024 – Sondage Elabe – RN & alliés à 36% / Nupes-Nouveau front populaire à 27% / Majorité présidentielle à 20% / Extrême-droite à 38%


Selon un sondage de l’institut Elabe pour la Tribune du dimanche en vue des élections législatives des 30 juin et 7 juillet, le RN et ses alliés arrivent en tête avec 36% des intentions de vote devant la Nupes avec 27% et la majorité présidentielle avec 20%.

Viennent ensuite LR & divers droite avec 10%, les divers gauche avec 2% et Reconquête avec 1,5%.

L’extrême-droite est à 38%

 

► Résultat du sondage
- Extrême-gauche: 1%
- Nupes-Nouveau front populaire: 27%
- Divers gauche: 2%
- Ensemble pour la république (Majorité présidentielle / Renaissance, MoDem, Horizons, Parti radical): 20%
- Divers centre: 0,5%
- LR & divers droite: 10%
- RN & alliés: 36%
- Reconquête: 1,5%
- Divers extrême-droite: 0,5%
- Autre candidat: 1,5%
(8% n’expriment pas d’intentions de vote)

 

Rappel résultats
- Présidentielle 2022: Droite: 40,19%; Gauche: 31,94%; Axe central: 27,85%
- Législatives 2022: Droite: 36,80 %; Gauche: 33,20%; Axe central: 27,87%; divers: 2,13%

 

(Sondage Elabe réalisé par internet entre le 19 et 21 juin 2024 auprès d’un échantillon de 2002 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / Méthode des quotas / Marge d’erreur selon l’institut entre 1 et 2,6 points)

 

 

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Propos centristes. France – Législatives: «Un combat pour l’universel républicain»; «Le seul vote qui évite le chaos, c'est celui du bloc central»; «Pour faire gagner la France et battre les extrêmes, mobilisation générale»; «une règle d'or : pas de hausse d'impôt. Ni demain, ni dans 3 mois, ni dans 3 ans»…


Voici une sélection, ce 22 juin 2024, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. 

► Emmanuel Macron (Président de la République)
> [Législatives] Un combat pour l’universel républicain. C’est un formidable combat à mener.

> Le 9 juin dernier, j'ai pris une décision très grave, très lourde et je peux vous dire qui m'a beaucoup coûté.

> [LFI et RN] Contrairement à ce qu'ils disent, l'un n'est pas le rempart de l'autre. Ils votent ensemble les motions de censure! (…) Il y a des extrêmes qu'on ne peut pas laisser passer. Je vous le dis en responsabilité, on ne peut pas l'air de rien les laisser monter en se disant «c'est très grave et ça va arriver». C'est maintenant qu'il faut être responsable!.

> J’ai confiance dans le peuple français, son intelligence, sa force. Il y a plein de gens qui voudraient dissoudre le peuple. Non! Il y a plein de gens qui voudraient gouverner malgré le peuple. Non!

> [Résultats des législatives] Il y a plein de différences et de différences respectables, il y a plein de femmes et d'hommes qui auront à gouverner ensemble quelles que soient leurs différences. (…)
On ne veut pas d'un pays qui se met dos à dos ! On ne veut aucun communautarisme ! Aucun séparatisme ! Aucun discours de haine ! (…)
Il n'y a aucun racisme qui justifie l'antisémitisme ! Et il n'y a aucun antisémitisme qui peut être justifié par quoi que ce soit!

> [Législatives] Il ne faut pas avoir peur pour le 30 juin prochain, il faut aller voter, il faut convaincre, voter en responsabilité puisque dans une démocratie ce sont les citoyens qui choisissent.

> [Discours à l’occasion du Forum mondial pour l’innovation et la souveraineté vaccinales]
Je suis très heureux et très fier du chemin collectif que nous avons engagé ensemble ces dernières années pour œuvrer que la santé soit une priorité internationale. Parce que, d'abord, c'est un enjeu vital et collectif. Protéger les autres, c'est nous protéger nous-mêmes, et c'est un travail de conviction, qu'on a souvent fait à l'égard des pays les plus riches. C'est un partenariat véritable au sens propre du terme, ce n'est pas une aide, parce que si on ne protège pas les continents qui sont touchés par les débuts de pandémie, c'est le monde entier qui est touché. Parce que la santé est un droit fondamental et c'est un enjeu d'équité et de progrès, un enjeu d’égalité aussi entre les femmes et les hommes. La santé est un enjeu de souveraineté, au cœur de ce partenariat, vous l'avez évoqué à l'instant, entre l'Afrique et l'Europe, que nous avons réaffirmée lors du dernier sommet entre l'Union africaine et l'Union européenne. La santé mondiale est devenue géopolitique et la coopération en matière de santé est une preuve de confiance mutuelle.
Ce combat pour la santé mondiale est exigeant et je veux ici vous dire que la France l'assume et en est fière. Fière que la contribution de la France à la solidarité internationale ait augmenté de 50 % en 7 ans avec un fort accent sur la santé. Fier de préserver un outil comme le Fonds de solidarité pour le développement et le lien si symbolique entre les prélèvements sur les flux de la mondialisation, comme les billets d'avion et les transactions financières, et le financement de la solidarité internationale. Je veux ici dire que ce lien sera préservé envers et contre tout. Et nous pouvons être fiers ensemble du chemin accompli avec l'exemple de l'Alliance du vaccin GAVI, 1 milliard d'enfants vaccinés, avec ce travail qui est fait en synergie entre GAVI, Unitaid, l'OMS et l'ensemble des organisations qui contribuent à cet effort.
Quand certains sont tentés par le repli, quand certains considèrent que, au fond, aider l'Afrique ou d'autres continents sur ce sujet serait superflu et une source d'économie possible, je redis avec force que notre conviction est au contraire que ce partenariat équilibré est essentiel pour le continent africain et pour la compréhension de ce qu'est l'ordre du monde contemporain. Alors, tout ça a beaucoup évolué ces dernières années, et je me souviens avec vous qui êtes là, présents aujourd'hui, de la période de Covid. Dès les premières semaines, j'étais à vos côtés. Vous m'aviez invité à un bureau de l'Union africaine. Le président Kagamé était là. Je crois que le Président Nana Akufo-Addo aussi, évidemment, autour de Moussa FAKI, le président Ramaphosa et quelques autres. Nous étions au début de cette épidémie qui nous touche tous.
C’est comme ça que nous avons commencé à inventer cette initiative, COVAX, qui ensuite a été portée par le G20. Mais elle fait vraiment partie de l'Union africaine et de ce dialogue que nous avons eu les uns et les autres. Durant la pandémie, nous avons mis en place des mécanismes de solidarité qui n'existaient pas. Transfert de doses, Initiative aussi pour avoir des tests, pour déployer les vaccins dès qu'ils ont été disponibles. Néanmoins, on a vu les limites de cette solidarité. On les a tous vus et de manière très simple, c'est que quand les pays les plus riches ont été touchés, ils ont privilégié leurs populations sur cette solidarité. Et même si on avait mis en place ces mécanismes, ce financement supplémentaire. Et ne l'aurions-nous pas fait, la situation aurait été terrible. On a vu certaines limites. D'abord, quand on avait désinvesti pendant tant d'années sur les systèmes de santé primaires dans beaucoup de pays, c'était trop tard pour aller vacciner. Puis, on a vu l'autre limite, c'est que quand ça devenait difficile et qu'il manquait des doses, les pays producteurs d'abord, des premières composantes, les gardaient pour eux. L'Europe l'a vécu, parce qu'on était dépendant de certains autres. Et puis, où que l'on soit, on gardait nos doses avant de les distribuer.
Le continent africain, qui représentait 20 % des besoins et qui ne produit que 2 % des doses de vaccins dans le monde, a vu l'injustice criante et a dit : non, on veut bien de votre solidarité pendant un temps mais le cœur de la priorité, c'est qu'on puisse produire. Et on a commencé, pendant les mois qui ont suivi, on s'en souvient, à développer des capacités de production en s'appuyant sur l'Institut Pasteur à Dakar, en allant développer des productions des capacités qui n'existaient pas à Kigali ou en allant justement aussi en Afrique du Sud, développer avec des partenariats des capacités nouvelles. Nous avons commencé, ce faisant ce travail, constatant que COVAX ne suffisait pas, qu'il ne fallait pas simplement acheter, mais bien produire. Et cette quête revêt une importance singulière, je le disais. L'Afrique ne produit que 2 % des vaccins qu'elle utilise et l'objectif que nous nous sommes donnés, c'est de pouvoir produire, d'ici à 2040, 60 % de ces vaccins. La France et l'Europe accompagnent cette ambition depuis 2021, à hauteur de 1,3 milliard d'euros et il faut l'accélérer. Et vous l'avez dit à l'instant, président Barroso, c'est le cœur même de cette initiative que nous lançons aujourd'hui.
Un engagement conjoint de l'Alliance du vaccin et de l'Union africaine, et c'est cet esprit de production par l'Union africaine et l'ensemble justement des pays membres qui est l'accélérateur de production de vaccins en Afrique et sur le sol africain. La France a choisi de réallouer 100 millions de dollars vers ce mécanisme et l'équipe Europe — madame la commissaire, merci de votre présence — assure les trois quarts de ces financements de 1,2 milliard de dollars aux côtés de nos partenaires, que je veux aussi remercier, qui se sont engagés : États-Unis, Canada, Royaume-Uni, Norvège, Japon et Fondation Gates.
C'est un mouvement global dont AVMA, cet accélérateur de production de vaccins en Afrique, sera une brique essentielle pour bâtir ce véritable marché africain du vaccin. Ce mouvement est africain, et nous sommes heureux de l'accompagner, d'en célébrer les premières étapes, mais sa force, c'est qu'il est pensé, conçu, voulu par les Africains. C'est un mouvement que la France accompagne avec plus de 300 millions d'euros investis depuis 2020 sur 4 axes. Et je veux ici les rappeler parce que c'est un tout solidaire. D'abord, les capacités de production, en soutenant en particulier les laboratoires africains Biovac et Aspen, que j'avais pu visiter à l'été 2021, et l'Institut Pasteur de Dakar. Ensuite, c'est les capacités de recherche et développement, notamment par cette initiative très ambitieuse portée avec l'OMS, et merci au docteur Tedros, et le Medicines Patent Pool, cher Charles Gore, de hub de transfert de la technologie ARN messager en Afrique du Sud, et qui rayonnent dans 15 pays sur tout le continent, avec un rôle aussi important du Rwanda. C'est, troisièmement, des capacités réglementaires, et je salue les progrès majeurs au Rwanda, au Sénégal et la future agence africaine du médicament que vous venez d'évoquer, le président FAKI. Et enfin, c'est la formation des professionnels de la chaîne des produits de santé avec un rôle clé pour l'académie de l'OMS. Je suis d'ailleurs fier de vous annoncer que la France rejoint l'International Vaccine Institute, qui trouverait toute sa place au sein de cette Académie de l'OMS à Lyon.
Pour avancer, nous aurons aussi besoin du secteur privé, et je veux ici saluer l'engagement de plusieurs entreprises, qu'il s'agisse d'EuBiologics en Corée ou de Sanofi, qui pourront nous détailler leurs annonces aujourd'hui. C'est un signal très fort de l'ambition portée par AVMA. Cet investissement dans la santé mondiale est un effort sans relâche. Si nous avons en partie rattrapé le retard dans la vaccination de routine causée par la pandémie, il y a encore beaucoup de chemin à faire pour atteindre nos objectifs d'accès équitable à l'horizon 2030, et nous le savons. C'est pourquoi nous lançons aujourd'hui à Paris, en parallèle, la campagne de mobilisation de ressources de GAVI pour 2026 à 2030. Fidèle à l'engagement historique de la France, je vous appelle tous ici à soutenir cette alliance, qui est une belle démonstration, vous l'avez rappelé, président Barroso, de l'efficacité du multilatéralisme.
La France maintiendra son soutien à GAVI pour le cycle 2026-2030, au moins à la hauteur de son engagement précédent, de sorte à mettre en œuvre très concrètement nos priorités. Pour cela, il nous faudra continuer de raffermir notre cadre d'action collectif, celui de GAVI, mais aussi de toutes les autres initiatives de santé mondiale : le Fonds mondial, UNITAID présent ici, l’OMS, bien entendu, dans son rôle normatif et de coordination. Je pense que l'ensemble de ces agences autour de l'Organisation mondiale de la Santé jouent un rôle essentiel, et elles doivent coopérer maintenant, comme elles le font depuis tant d'années, mais renforcées encore, avec à la fois, évidemment, l'action normative et de coordination de l'OMS, mais les stratégies nationales portées et endossées par les pays. C’est tout le sens du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète (4P) que nous avons lancé en juillet dernier qui a aussi permis de mobiliser plus de financements pour les stratégies nationales de santé. La présence de plusieurs dirigeants africains et de plusieurs ministres du continent est essentielle pour ce sujet. La condition de la réussite, c'est que ce travail international s'appuie sur des stratégies nationales portées par les pays, ce qui est cohérent avec cette appropriation que vous venez d'évoquer, mais ce qui est aussi un des enseignements que nous avons tirés de la pandémie. S'il n'y a pas une stratégie nationale forte qui est portée par le pays, et le président Akufo-Addo le sait à combien, qui a défendu cette idée durant tout le long de la crise, les initiatives internationales, les milliards auxquels on s'engage ne sont pas efficaces, parce qu'ils ne sont efficaces que s'il y a une stratégie nationale forte, un système de santé primaire qui est consolidé. C’est tout le sens de l'action et du travail que nous avons beaucoup renforcé ces dernières années avec l'AFD, qui a remis beaucoup de financements sur les systèmes de santé primaires des différents pays et sur notre volonté d'accompagner ces stratégies nationales pour renforcer ces systèmes de santé primaires.
Je voudrais terminer mon propos par un mot sur la flambée mondiale de choléra, qui est, je dirais, l'illustration la plus criante, la plus cruelle de la nécessité de l'effort que nous sommes en train de conduire. En effet, le choléra frappe aujourd'hui durement la moitié de l'Afrique. Depuis quelques semaines, le territoire de Mayotte est aussi touché. Et face à l'urgence, la France est fière d'avoir été le 1er pays à répondre à l'appel de l'OMS. Je vous invite à suivre tous et toutes ici l'appel de l'Organisation mondiale de la Santé. Face à ce type de crise, notre initiative pour démultiplier les capacités de production locale prend tout son sens, parce qu'elle permet de renforcer cette souveraineté, mais aussi une rapidité de réaction. Un vaccin efficace et peu coûteux existe contre le choléra. Or, nous nous trouvons aujourd'hui face à une pénurie mondiale, car il n'y a plus qu'un seul producteur qui est loin, très loin du continent africain.
Aujourd'hui, grâce aux efforts de nos partenaires et notamment de GAVI, je suis heureux de pouvoir vous annoncer qu'une chaîne de production de vaccins contre le choléra pourra être déployée en Afrique par notre partenaire Biovac. L'outil que nous lançons aujourd'hui, AVMA, pourra à terme soutenir ces investissements de manière prioritaire, ce qui est une illustration très concrète de la pertinence de votre initiative. En première démonstration concrète de soutien, la France consacrera 10 millions d'euros pour accélérer la production de ce vaccin contre le choléra en Afrique du Sud. Alors, si vous partagez cette ambition de renvoyer le choléra au passé en soutenant ces actions d'urgence, d'investissement dans la production locale et dans la prévention de long terme, je vous invite, tous présents ici, à rejoindre cette initiative contre le choléra aux côtés de 12 pays et organisations présents ce matin dans cette pièce.
Je ne serai pas plus long, mais je veux vous remercier pour votre engagement de chaque jour, pour l'engagement des organisations et alliances que j'ai évoquées, leurs présidentes et présidents et directrices et directeurs généraux. Remercier l'OMS de son travail et dire combien le travail de l'Union africaine et des dirigeants ici présents est essentiel. Il y a tant de priorités sur le continent africain :  la sécurité, la pauvreté, l'alimentation, que je sais combien la tentation serait grande de laisser à d'autres la nécessité de porter la question de la santé. Mais c'est par votre constance et votre volonté, justement, de renforcer la souveraineté africaine que ces initiatives peuvent avancer.
Je suis très fier et heureux que la France, en vous accueillant aujourd'hui, mais surtout en continuant de s'engager à vos côtés, puisse porter ce message.

> [Déclaration sur les questions européennes et les relations entre la France et le Portugal]
Monsieur le Premier ministre, cher Luís, merci d'être aujourd'hui à Paris pour cette première réunion de travail depuis ton élection.
Et nous aurons avec nos équipes un déjeuner qui nous permettra d'aborder beaucoup de sujets importants pour nos deux pays et pour l'Europe. Evidemment, nous avons une actualité européenne qui est chargée. Nous étions ensemble lundi soir avec nos collègues pour préparer les échéances à venir, et en particulier le Conseil que nous aurons la semaine prochaine, qui doit se déterminer sur l'agenda stratégique de notre Europe. Et nous aurons à cet égard à revenir sur nos priorités en termes géopolitiques, stratégiques, militaires, technologiques, économiques, une Europe plus souveraine, une Europe de la décarbonation, une Europe qui protège aussi ses frontières, qui sait aider ses alliés, et qui, également, bâtit une stabilité pour l'ensemble de nos compatriotes. À cet égard, au Parlement européen, il semble qu'une coalition stable et pro-européenne, alliant la droite modérée du Parti populaire européen, les socio-démocrates et la famille centriste de Renaissance se soit constituée, qui permettra d'assurer cette stabilité.
Nous aurons aussi à revenir sur les nominations qui accompagneront cet agenda que j'évoquais à l'instant. Et de la sécurité et la défense à la puissance technologique industrielle, aux valeurs aussi qui fondent le modèle européen, je crois pouvoir dire qu'il y a entre nous, entre nos deux pays, une profonde convergence et une volonté de faire ensemble. Nous évoquerons également les dossiers internationaux, l'Ukraine, le Proche-Orient, l'Afrique, où là aussi, nos coopérations démontrent la proximité d'intérêts et de valeurs entre nos deux pays. Nous aurons aussi à coeur de revenir sur la Communauté Politique Européenne qui se tiendra le 18 juillet en Grande-Bretagne dans un moment important pour notre Europe.
Et puis, ce déjeuner nous permettra d'évoquer également l'agenda bilatéral qui unit nos deux pays de manière, je dirais, très singulière en Europe parce que nous avons évidemment beaucoup de coopérations sur le plan économique, de l'automobile à l'intelligence artificielle, en passant par le secteur pharmaceutique, en matière culturelle, académique. Nous avons l'apprentissage aussi de nos langues. Mais ce lien se nourrit par une communauté française établie au Portugal importante, vivante, innovante, et une communauté luso-descendante vivante en France, qui est un des socles de notre République, engagée dans notre vie économique, culturelle, intellectuelle, et qui unit, je dirais, de manière toute singulière nos deux pays.
Et le 50ème anniversaire de la Révolution des œillets, que vous avez récemment célébré, nous a permis d'ailleurs de le voir pleinement. Nous avons rendu hommage, j'ai rendu hommage par un message au courage du peuple portugais, de ses engagés. Et il faut le dire, beaucoup de ceux qui avaient fui votre pays ou qui se sont aussi engagés étaient en France, ce qui a encore plus scellé cette histoire singulière autour d'un amour de la liberté, de l'engagement pro-européen et de cet élan d'avril 1974 qui continue de nous inspirer. Voilà ce que je souhaitais dire, cher Luís, Monsieur le Premier ministre, en vous accueillant aujourd'hui à Paris avec beaucoup de plaisir. Je sais que vous avez visité ce matin une œuvre d'un des artistes, Vhils, que nous aimons beaucoup en France et qui a fait partie aussi de ces artistes qui ont accompagné le Grand Paris. J'avais eu l'occasion de voir son travail quand j'étais venu il y a quelque temps à Lisbonne. Et je veux vous dire combien, en tout cas, les liens qui nous unissent sont des liens humains, de fascination réciproque et d'amitié, mais des liens aussi très importants pour notre Europe dans les temps qu'elle vit, parce que nous avons des valeurs et une volonté qui nous lient. Donc merci, Monsieur le Premier ministre, cher Luís, d'être à Paris aujourd'hui. Sois le bienvenu.

> [Déclaration sur l'Appel du 18 juin 1940 et les premiers résistants / Ile de Sein]
Ce jour de juillet 1940, à l'Olympia Hall de Londres, le Général interroge un à un les premiers Français Libres qu'il passe en revue. Sur la rangée, une première fois, une deuxième fois, et tant de fois encore, à la question «D'où venez-vous?» les voix lui répondent: «De l'île de Sein». Sur un demi-millier d'hommes, cent-vingt à peu près sont des Sénans, arrivés depuis leur île dans des conditions éprouvantes. A eux seuls, le quart de la France Libre. Debout, tenus par le devoir, prenant leur quart, en marins qu'ils étaient. «Des braves types», dira le Général, «qui ne possédaient que leur barque et l'emmenaient avec eux». Des braves types, dans les mots du chef de la France Libre, pour signifier la simplicité, la modestie, le courage.
D'autres bien sûr, avaient comme eux rejoint Londres pour continuer le combat, tels Daniel Cordier ou René Cassin, ceux dont le Général de Gaulle écrivit plus tard qu'ils étaient «des garçons sans attaches, qui n'avaient rien à perdre» ou «des juifs qui se sauvaient parce qu'ils devinaient qu'ils allaient tout perdre».
Aux côtés des braves, et de ceux des communes ici représentées et que je salue, celles de l'Ordre des Compagnons de la Libération, les pêcheurs de l'Ile de Sein eux aussi, risquaient de perdre ce qui leur était le plus cher : la liberté, la patrie, l'honneur.
«Kentoc'h mervel», « Plutôt mourir», affirmait la devise des ducs de Bretagne. Ils étaient cent-vingt et huit, d'où venaient-ils ? De l'île de Sein. De plus loin. De l'âme de la France. Enracinés sur cette île battue par les flots, sur ces landes dénuées d'ombres, village aux toits d'ardoises privé d'eau douce, où la mort rôde dans les vagues et les naufrages. Enfants d'une Histoire, longue chaîne qui amarre à travers le temps les sacrifices des soldats et des marins, des femmes et des hommes tombés pour la patrie.
Soldats du devoir, quand, «l'immense concours de la peur, de l'intérêt et du désespoir» selon les mots du Général, provoquait autour de la France «un universel abandon». Gardiens d'une espérance, entre l'école et l'église, à la lueur d'un phare, fraternité humble et patiente des travailleurs de la mer.
Fils d'un peuple qui toujours refuse les parjures et les trahisons. Et dans leur voix répondant à la question du Général de Gaulle, passaient les échos de la Marseillaise et ceux du « Libera» latin, délivrez-moi, pour invoquer le salut au milieu des tempêtes.
Ils étaient cent-vingt et huit. D'où venaient-ils ? De l'île de Sein, de plus loin, de l'âme de la France, dur pays de leur enfance, terre de l'esprit de Résistance. «Qui voit Molène voit sa peine, qui voit Ouessant voit son sang, qui voit Sein voit sa fin», dit la sagesse des marins en mer d'Iroise.
En juin 40, depuis leur île, les Sénans voyaient une France blessée. Fumées noires du port de Brest bombardé par les Allemands. Hommes de l'île mobilisés sur leur champ de bataille familier, l'océan. Rumeurs colportées de la déroute et de la défaite, et qui parvenaient en retard aux habitants.
Et pourtant. Pourtant, à la fin du mois de juin 40, le proverbe disait faux. Surmonter la peine et la honte. Verser son sang. Refuser la fin du combat. Qui voyait Sein ne voyait pas la fin ni la mort, mais la promesse de l'aube. La lutte naissante. La Résistance. Résister. Résister à la défaite comme on résiste aux tempêtes, aussi solide qu'un roc.
Aussi solide qu'un roc, tel Jean-Marie Ménou, l'ancien Poilu de 14, patron de l'Ar Zénith, ce dundee qui ravitaille l'île deux fois par semaine et qui ce 19 juin, repart avec un autre navire, le Velleda, vers l'Angleterre pour continuer le combat, emportant des jeunes iliens, Joseph Guilcher, Michel et Gabriel Gueguen.
Aussi solide qu'un roc, qu'un phare au milieu de la tempête, la figure du général de Gaulle dont les habitants entendent pour la première fois l'appel, ce 22 juin, regroupés autour du poste sur le quai sud, devant l'hôtel de l'océan.
Aussi solide qu'un roc, la volonté inébranlable, aussitôt, des notables de l'île, le maire, l'instituteur, le recteur, le président des anciens combattants, de répondre à l'appel du Général. Et ces femmes laissant partir un fils, un mari ou un frère.
Aussi solide qu'un roc, cette île de granit, un finistère, un penn-ar-bed.
Oui, l'île est debout. Comme un seul homme. A l'avant-garde. Et pendant deux jours, l'île de Sein reprend la mer à mesure que les navires sont affrétés et que presque tous les hommes embarquent, les plus âgés, les plus jeunes, anciens combattants ou séminariste, marin ou boulanger.
Ils étaient cent-vingt et huit et allaient mener pendant quatre ans une vie de combat et de devoir. De l'île de Sein, ces vingt-six hommes, les plus âgés des pêcheurs, en poste sur le pont du Courbet, où ils avaient embarqué au sein des Forces Navales Françaises Libres.
De l'île de Sein, Gabriel Gueguen, marin sur l'Ar Zenith et devenu torpilleur. Louis Fouquet, l'enfant de quatorze ans qui termina la guerre quartier-maître canonnier. Et les fusiliers-marins, combattants des sables de l'Afrique, des vallées d'Italie, des plages de Normandie, sur lesquelles l'un d'entre eux, Joseph Guilcher débarqua avec Kieffer à Ouistreham.
De l'île de Sein, les marins, comme Clet Chervet, servant sur les avisos des Forces françaises Libres.
Marins de la marine marchande, agents du BCRA, membres de l'équipage de la Marie-Louise amenant Honoré d'Estienne d'Orves en France, arrêtés et déportés.
De l'île de Sein, ces vingt-deux morts tombés pendant la guerre, dont la moitié n'avait pas vingt ans en 1940.
Ils étaient cent vingt et huit. D'où venaient-ils ? De l'Île de Sein, de plus loin de l'âme de la France.
De cette Bretagne humaniste qui s'est dressée face à la barbarie, de ces paysages où les silhouettes de roches affrontent les tempêtes, comme les affrontent le monument aux Bretons de la France Libre sur l'île, Croix de Lorraine gigantesque et fixe face aux vagues.
Oui. Du pays de ceux qui préfèrent la liberté à la peur, et qui refusent l'esprit de défaite.
«Le soldat qui ne se reconnaît pas vaincu a toujours raison». Oui comme Péguy, nous Français, il nous revient d'être les héritiers de l'Ile de Sein, de cet esprit de Résistance et d'une longue histoire de liberté conquise par nos héros.
Alors oui, à Ouessant, on voit leur sang. Alors oui, à Sein, on voit leur fin. Celle de ces hommes tombés les armes à la main pour notre liberté. De ces hommes renonçant à tout, dès juin 1940, ont sauvé, sans le savoir, ce qui était essentiel : leur honneur et celui de la Nation.
Vive la République, Vive la France.

 

► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste] 

Gabriel Attal Premier ministre, chargé de la Planification écologique et énergétique
> Les candidats Ensemble pour la République sont les seuls à se présenter devant les Français avec une règle d'or : pas de hausse d'impôt. Ni demain, ni dans 3 mois, ni dans 3 ans.

> La France insoumise alimente le Rassemblement national et le Rassemblement national alimente la France insoumise. Ils attisent la haine, les peurs et les divisions entre les Français. Le 30 juin et le 7 juillet, contre les extrêmes et pour la République, votez !

> Nous sommes le 21 juin, soit 258 jours après le 7 octobre. Il y a encore des gens qui refusent de dire que le Hamas est une organisation terroriste. Pire, ces gens se disent « responsables » politiques. Pire, ils sont candidats aux législatives.

> Nous sommes le bloc qui a la plus grande dynamique depuis le début de cette campagne. Je vais me battre pour que les Français n’aient pas à choisir entre les extrêmes.

> [Antisémitisme]  À cause de la France Insoumise, la gauche est en train de passer de «J'accuse» au banc des accusés. Comment peut-on dire que l'antisémitisme est résiduel alors que, depuis le 7 octobre, il a repris une vigueur sans précédent ?

> J'assume avoir protégé les Français pendant la crise. Aujourd'hui, nous suivons la trajectoire qui nous permet de revenir sous les 3 % de déficit en 2027. L'an dernier, année record dans la lutte contre la fraude : 17 milliards. Nous allons continuer.

> La différence que j'ai avec Jordan Bardella et Jean-Luc Mélenchon, c'est qu'eux sont prêts à s'allier avec n'importe qui et sont prêts à proposer n'importe quoi pour gagner les élections. Avec nous, les choses sont claires.

> Les représentants du tissu économique de notre pays nous le disent : si les extrêmes venaient à gagner ces élections, ce serait une catastrophe pour la vie des Français.

> [Pouvoir d'achat] J'ai annoncé une accélération sur le chantier du pouvoir d'achat avec des mesures très concrètes.
- Indexation des retraites sur l'inflation
- Baisse de 15 % de la facture d'électricité
- Prime jusqu’à 10 000 € sans impôt ni charge.

 

Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique
> Les propositions de l’extrême gauche et de l’extrême droite sont nocives pour nos entrepreneurs, nos commerçants, nos artisans et surtout les salariés. Ils sont hors-sol et à contretemps.

> Je vois avec consternation émerger dans des tribunes, dans des expressions publiques, sur les réseaux sociaux une distinction nauséabonde entre un antisémitisme d’extrême gauche qui serait acceptable et un antisémitisme d’extrême droite qui serait inacceptable. Je le dis avec beaucoup de gravité : tout antisémitisme est un crime. Il doit être poursuivi, jugé, condamné. Ne l’oublions jamais, chaque crime commence par des mots.

> Nous sommes sur la bonne direction : pour la première fois, la France a connu en 2023 un rythme de baisse de ses émissions de gaz à effet de serre cohérent avec une trajectoire de décarbonation permettant d'atteindre ses objectifs pour 2030. C'est le Haut Conseil pour le climat qui le dit. Notre action porte ses fruits ! Les chiffres sont sans appel : -5,8 % d'émissions de gaz à effet de serre en France en 2023, soit six fois plus que sous le quinquennat Hollande (-1 % par an entre 2012 et 2017). Sur l'énergie, les programmes du RN (qui veut un moratoire sur les énergies renouvelables) et de la Nupes 2 (qui ne soutient pas le nucléaire) porteraient un coup d'arrêt à la lutte contre le changement climatique. Il faut donc tenir un cap exigeant et poursuivre nos efforts.

 

Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-mer
> Nouvelle baisse de la délinquance en île de France, (-10,6% pour les atteintes aux biens à Paris , -6,9% dans les transports…) Derrière ces chiffres, des milliers de femmes et d’hommes mobilisés jour et nuit pour notre sécurité. On ne lâche rien !

 

Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités
> Le seul vote qui évite le chaos, c'est celui du bloc central.

> On ne peut pas travailler avec l'antisémitisme comme drapeau. C'est totalement inacceptable.

> J’aime les campagnes électorales car ce sont des moments de vérité avec les Français. Celle-ci est probablement la plus importante de l’histoire de la 5ème. La question qui est posée est claire : quelle France voulons-nous ? La mienne, c’est celle de la République, c’est celle qui refuse les solutions simplistes des extrêmes et qui apporte des solutions concrètes, c’est celle du bloc central. Dès le 30 juin, votons pour les candidats Ensemble pour la République !

 

Nicole Belloubet, ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse
> Pour faire gagner la France et battre les extrêmes, mobilisation générale !

> Ce que nous avons demandé à nos enseignants, c'est qu'il puisse y avoir un temps d'échange sur la lutte contre les actes antisémites.

Sébastien Lecornu, ministre des Armées
> La loi de programmation militaire que nous avons adopté, c’est le doublement du budget de notre défense à l’horizon 2030. Dans leurs programmes, les extrêmes proposent des centaines de milliards de dépenses supplémentaires, sans une seule mesure concrète sur la défense. C'est peu de considération pour nos armées et les menaces auxquelles nous faisons face. Mais c'est aussi une évidence : la défense serait une variable d'ajustement budgétaire, très probablement à la baisse. Ce budget profite pourtant à nos territoires, ce sont des investissements et des milliers d'emplois directs ou indirects qui seraient menacés. S'y ajoutent les équipements et véhicules assemblés dans nos sites industriels, dont la commande ne pourrait plus être garantie. Toute la France est concernée : des territoires les moins militarisés, à ceux qui accueillent des éléments majeurs de notre défense. Comme en région Grand Est, où ce budget représente 3,5 milliards d'euros sur la période 2024-2030.
> Succès du CAESAR à l'export : commandes passées par l'Arménie, la Croatie et l'Estonie, pour un total de 60 pièces. Ils s’ajoutent aux 336 déjà commandés par nos différents partenaires. Ce succès permet à nos industriels de continuer à accroître les cadences de production.

 

Stéphane Séjourné, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, secrétaire général de Renaissance
> Violée parce que juive. La République ne doit céder aucun centimètre à l’antisémitisme. Aujourd’hui à Courbevoie, sur les marches de la mairie, nous réaffirmons notre soutien à cette jeune fille et à toutes les victimes d’agressions antisémites.

 

Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
> Neuf jours avant le premier tour, nous nous mobilisons pour convaincre les Français que seul un projet de rassemblement et d’unité permettra de relever les défis de notre époque.


Aurore Bergé, chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les Discriminations.
> Soit on commente matin, midi et soir la dissolution, soit on se bat. Je préfère me battre avec nos candidats. Il n'y a rien d'inéluctable. Ni en 2024, ni en 2027.

> Nous avons réussi une chose: faire baisser le taux de chômage, qui n’est plus une angoisse aujourd’hui. Il suffit de regarder les programmes économiques des trois blocs pour se rendre compte lequel est crédible: le nôtre.

> Les programmes économiques, c'est la démonstration de l'impréparation et de l'irresponsabilité. Des milliards de hausse d'impôts, des milliards de dépenses non financées. A la fin, qui paie ?

> Le 7 octobre, c'est le pire pogrom de notre siècle. Et sa conséquence a été de désigner nos compatriotes juifs comme responsables de la situation au Proche Orient. Ce nouvel antisémitisme est insupportable, intolérable. Et des irresponsables politiques l'ont clairement attisé.

> Quand on choisit ses candidats, on réfléchit. Le RN a fait le choix d'investir des candidats aux propos antisémites ou négationnistes.

> La nouvelle Nupes, c'est comme l'ancienne : à la fin, c'est toujours LFI qui impose sa ligne.


Dominique Faure, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité
> Le jour d’après, les seuls qui défendront vraiment votre pouvoir d’achat, c’est nous. Notre programme ne change pas de jour en jour, il est financé et il est crédible.

> La dissolution est une bonne décision pour deux raisons. Pour la première, depuis deux ans, il est devenu extrêmement difficile de gouverner. À l'Assemblée nationale, il y avait beaucoup de désordre et de chaos. La seconde raison concerne le score que nous avons fait aux Européennes. Redonner la parole aux citoyens français est le bon choix. C'est par ailleurs une décision courageuse. Si l'on ne l'avait pas fait, on nous l'aurait reproché.

> Ces élections du 30 juin et 7 juillet sont des élections décisives, majeures et cruciales pour notre pays. Dans ce scrutin se dessinent trois blocs. Le groupe que nous agrégeons avec les sociaux-démocrates de droite et de gauche qui refusent de voter pour une alliance avec le RN, les Insoumis ou le NPA. Beaucoup d'entre eux nous soutiennent par ailleurs, à l'image de la belle tribune de Jean-Yves Le Drian. Nous prouvons bien que notre bloc central est le seul capable de lutter contre ces deux extrêmes.

> Sur le terrain, j'entends souvent que, d'une part, ces deux extrêmes sont porteurs de chaos et de violences pour des raisons différentes. D'autre part, ces alliances menacent d'accroître la dette, et représentent un danger pour l'Europe et l'écologie. Les électeurs que je rencontre sur le terrain ne cachent pas leur peur d'une arrivée au pouvoir du RN ou des Insoumis.

> La majorité présidentielle a un côté très rassurant pour les électeurs. Par ailleurs, depuis 2022, les citoyens de ma circonscription qui m'ont accordé leur confiance ont pu constater que nous amenons de la proximité et des solutions. Je sais que le vote des Français pour les extrêmes indique qu'ils sont confrontés à de grands problèmes et qu'ils n'arrivent pas à trouver les clés pour s'en sortir.

> Quand on regarde les mandats d'Emmanuel Macron, on remarque que ses positions politiques sont rassurantes. Par exemple, la guerre est aux portes de l'Europe avec le conflit entre l'Ukraine et la Russie, le gouvernement a alors augmenté le budget du ministère des Armées. Il a également une volonté de réindustrialiser le pays au niveau de l'armement pour redevenir souverain, notamment par rapport à la Chine, aux États-Unis et à la Russie.
Nous avons également traversé la crise du covid19, qui était une crise sanitaire, sociale, et économique. Nous en sommes sortis avec un taux de chômage très bas et des entreprises en bonne santé. Nous avons prouvé que nous savons gérer. Nous sommes une équipe sortante présente, à l'écoute et qui appartient en même temps à une majorité stable, équilibrée et large.

> Il est vrai que la préoccupation majeure des citoyens est le pouvoir d'achat. Mais, je veux leur rappeler à quel point on les a accompagnés pendant la pandémie, qu'on leur a permis de lutter contre la hausse des coûts de l'énergie avec des chèques énergie, l'an passé et cette année. On a annulé dès 2018, la taxe d'habitation, soit une économie de 300 à 500 euros par an. On a également monté les retraites à 1.000 euros lors de la réforme adoptée en 2023.
Je comprends qu'ils attendent plus mais je leur dis : pensez-vous que Jordan Bardella ou Jean-Luc Mélenchon pourraient faire beaucoup plus ? Nous sommes avant tout dans une optique d'éponger la dette. Alors entre augmenter le pouvoir d'achat ce qui implique une hausse de la dette ou ne rien faire pour réduire la dette, nous sommes sur ce chemin de crête où l'on veut protéger les Français. Peut-être pas autant qu'ils le souhaitent, mais nous voulons les protéger.

N otre pays est trop endetté. La France a généré 5,5 % du déficit du PIB l'an passé, c'est beaucoup trop. Il est évident que nous devons revenir dans une trajectoire des finances publiques de notre pays qui correspond aux attentes de l'UE.
Toutefois, si le RN l'emporte, ce sera la ruine complète du pays. Avec ce parti, ce sont 100 milliards d'euros de dépenses supplémentaires, sans expliquer comment obtenir de nouvelles recettes. Ils opteraient alors pour une hausse des impôts, au détriment du pouvoir d'achat des Français. Cela entraînerait un appauvrissement des Français.

Le programme de la Nupes ne tient pas la route. Je dirais même que le Front Populaire souffre de la même incompétence que le RN. Bien sûr que si l'on augmente les impôts et que l'on taxe les plus riches, les électeurs trouvent cela intéressant, mais c'est du clientélisme primaire. Par exemple, à l'heure actuelle nous avons 7 % de chômage en France, c'est l'un des plus bas d'Europe. Ce chiffre s'explique en partie car nous n'avons pas augmenté les impôts des entreprises.
Si l'on fait payer plus d'impôts à une société, elle va opter pour une diminution de la masse salariale. Pire encore, si nous taxons plus les entreprises, elles préféreront déménager leur siège social à l'étranger. Je pense que notre parti est équilibré dans la mesure où on ne va pas augmenter les impôts des entreprises et des plus riches. Une stratégie payante, car nous avons obtenu des investissements étrangers records et nous avons permis la création de milliers d'emplois. Il faut que l'on reste compétitif.

> On a gouverné au mieux. Les Français sont-ils heureux ? La réponse est non. Ils l'ont dit lors du scrutin des Européennes. Je pense que les deux autres alternatives n'auraient pas fait pire mais bien pire. Sur l'état des lieux, je suis extrêmement convaincue que nous avons fait au mieux compte tenu des crises que nous avons traversées.
Donner la parole aux concitoyens est alors le meilleur moyen de voir si oui ou non, ils veulent que les Insoumis et le RN soient au gouvernement. Je suis très confiante sur le fait que nous soyons toujours le groupe le plus majoritaire face aux deux autres blocs.

> [Vote au second tour sans la présence de la majorité présidentielle] J'écouterai mon Premier ministre s'il donne des consignes de vote, mais mon pressentiment est qu'il n'y aura pas de consigne. Pour être franche, j'ai envie de vous dire que cela n'arrivera pas, car nous serons au second tour.


► Assemblée nationale 
Yaël Braun-Pivet (présidente) 
> Cela fait des années que j’appelle à consulter plus les Français, à des référendums... Dialogue avec les citoyens, avec les corps intermédiaires, avec les forces politiques qui partagent la même vision de l’intérêt général : voilà la France dans laquelle je veux vivre.

> Oui, il faut une coalition. Je le dis et m’y emploie depuis des mois. C’est plus difficile de travailler ensemble pour surmonter certains désaccords que de s’opposer. Mais c’est notre devoir.

> Je ne veux pas d’un pays livré à ceux qui n’ont que le chaos à la bouche et à l’esprit. Comme vous, je veux que, dans le respect et le dialogue, notre pays continue à avancer pour vous. Dès le 30 juin, je compte sur vous !

> Nous avons avancé sur le renouveau démocratique avec la fin des emplois familiaux et de la réserve parlementaire. Je suis convaincue qu’il faut aller plus loin en consultant régulièrement les Français et en donnant plus de pouvoirs au Parlement.


► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits] 
Sylvain Maillard (président du groupe à l’Assemblée nationale) 
> Depuis 7 ans, nous sommes la majorité qui baisse les impôts pour favoriser la compétitivité et l’emploi. Résultat : 400 créations nettes d’usines depuis 2017, un chômage au plus bas depuis 30 ans et la France, pays le plus attractif d’Europe ! On continue !

> L’antisémitisme n’est ni de droite, ni de gauche. L’antisémitisme est un délit. Purement et simplement. Aucune complaisance ne saurait être tolérée à son endroit, de quelque bord qu’il provienne. C’est cela que l’histoire nous enseigne.

> Encore une fois présent place du Trocadéro, avec le collectif « Les Mères de l’Espoir », pour réclamer la libération des dizaines d’otages encore aux mains des terroristes du Hamas. Nous ne perdrons jamais espoir. Nous serons là tant qu’il le faudra.

> 3000 policiers et gendarmes supplémentaires à Paris ! C'était une promesse de la majorité présidentielle. Elle est tenue et porte ses fruits : La délinquance baisse encore à Paris.

 

Loïc Signor (porte-parole) 
> La tribune de Lemire et Alimi dans Le Monde est honteuse. Établir une hiérarchie dans l'antisémitisme, c'est l’excuser. Pour Mélenchon, l'antisémitisme est «résiduel en France», pour Tanguy il est «résiduel à l'extrême droite». Ils confirment que notre majorité est seule face à ce fléau.

> La France insoumise est l'idiot utile du Rassemblement national. À force de semer le chaos, LFI rend le RN acceptable. Leurs deux projets mènent à la division et à la ruine de la France.

> Jordan Bardella veut qu’on lui mette une petite lumière dans les couloirs de Matignon parce qu’il a peur d’y aller. Il renonce à ses promesses une par une et renvoie ce qu’il qualifiait d’urgences à plus tard. Le seul Premier ministre sérieux et crédible pour la France : Gabriel Attal.

> Malheureusement, Glucksmann a préféré la compromission au compromis, il a préféré tout Mélenchon a un peu de Macron. C’est une trahison pour tous les pro-européens, démocrates et Républicains. Plus que jamais : Ensemble pour la République !