► Emmanuel Macron (Président de la République)
> Les programmes du Nouveau Front populaire et du RN font
porter un très grand danger à l'économie française.
> Nous ne voulons ni la guerre, ni la division. Nous voulons une paix durable qui respecte les règles internationales et la souveraineté ukrainienne. Jusqu'à cette paix dont l'Europe et le monde ont tant besoin, nous continuerons d’œuvrer pour aider l'Ukraine à résister.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement,
certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs
propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos
critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Gabriel Attal Premier
ministre, chargé de la Planification écologique et énergétique
> Les 30 juin et 7 juillet prochains, les
Français auront un choix à faire : qui pour gouverner le pays ? Les Français me
connaissent. Moi, je suis prêt, clair et libre.
> Cette décision de dissolution est légitime. On n’a jamais tort de redonner la parole aux Français et de leur permettre de s’exprimer.
> Le pouvoir d’achat sera central dans le programme que je présenterai en début de semaine prochaine. (…) Derrière ce mot du pouvoir d'achat, il y a la dignité des Français qui travaillent, qui doivent être rémunérés justement pour ça.
> Nous avons le taux de chômage le plus bas depuis 25 ans. Si le projet des extrêmes venait à se réaliser, environ un million d'emplois seraient détruits. Les Français en sont conscients, j’en suis certain.
> Pour les 3 millions de Français sans mutuelle, nous souhaitons mettre en place une offre de complémentaire santé publique à 1 euro par jour.
> Nous sommes les seuls à être crédibles pour revaloriser les retraites. Les extrêmes proposent le retour des retraites à 60 ans non financées, ce qui entraînerait nécessairement à une baisse des retraites ou à une augmentation des impôts.
> Notre programme repose sur deux idées fortes : gagner plus grâce au travail et dépenser moins.
> Je veux m’adresser à nos aînés et à tous ces Français qui ont travaillé toute leur vie. Je prends l’engagement de revaloriser le montant de leurs pensions de retraite en l’indexant sur l’inflation.
> Les Français de
gauche qui refusent les extrêmes, les électeurs de Raphaël Glucksmann ou des
écologistes, ont été trahis. Leurs élus ont passé la campagne des européennes à
jurer la main sur le cœur que la Nupes c’était fini, qu’ils n’iraient plus derrière Jean-Luc Mélenchon.
Ces mêmes élus n’ont pas attendu 24h
avant de recréer la Nupes et se
ranger derrière Mélenchon. Comment un parti héritier d’Aristide Briand, de la
laïcité à la française, peut-il se ranger derrière ceux qui promeuvent le
communautarisme, le port du voile à l’École, qui ont attaqué en justice ma
décision d’interdire l’abaya ? Comment un parti héritier de Jaurès, des
Dreyfusards, peut-il se trouver avec ceux qui sont poursuivis pour apologie du
terrorisme après des propos immondes le 7 octobre ?
Je le dis à ces Français déçus et trahis
: ces valeurs de la République, nous les défendons et les défendrons.
Bruno Le Maire,
ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et
Numérique
> Augmenter brutalement le Smic serait une
catastrophe économique qui déstabiliserait nos PME et nos artisans,
provoquerait des licenciements et donc un chômage de masse comme on n’en a pas
connu depuis 40 ans. 500 000 emplois seraient détruits.
> Ce nouveau front populaire n’est ni un front ni populaire. Il est totalement désuni et il fera mal au peuple français.
> On n'est jamais déçu par François Hollande. Quand il était Président, il a engagé une réforme des retraites pour travailler davantage. Maintenant, il soutient le retour à la retraite à 60 ans. Il a conduit la grande marche contre l’antisémitisme et le terrorisme. Maintenant, il s'acoquine avec une alliance de gauche où il y a le NPA, poursuivi pour apologie du terrorisme, et LFI, dont on connaît les relents antisémites. Un seul mot : surréaliste.
> Mobilisons-nous pour notre pays ! Face aux extrêmes qui ne proposent rien d’autre que le déclassement de la France, le désordre, le matraquage fiscal, la banqueroute et le rejet de l’autre, soyons au rendez-vous.
Catherine Vautrin,
ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités
> Ce «Front populaire» est une mascarade. Les
relations entre les groupes de gauche à l’Assemblée étaient désastreuses.
Chaque intervention de Jean-Luc Mélenchon sème la panique. François Hollande a
déjà exprimé ses réserves sur le programme. Les Français méritent mieux que cet
attelage électoraliste qui explosera le lendemain de l’élection.
Rachida Dati,
ministre de la Culture
> L’investiture de Poutou [par la Nupes] qui
excuse les crimes du Hamas, comme le terrorisme qui a endeuillé notre pays est
une insulte aux victimes, aux forces de sécurité et à leurs syndicats. Il faut
contrer ces errements de la gauche qui pourraient ouvrir la voie au pire.
Éric Dupond-Moretti,
garde des Sceaux, ministre de la Justice
> Le ralliement surréaliste de Ciotti au
Rassemblement national a dynamité les LR, il a vendu le grand parti gaulliste à
l'extrême droite.
> Mélenchon c'est l'invective permanente, c'est la brutalité verbale.
> Je me suis engagé en politique mais je ne deviendrai pas un politicien professionnel. Ma priorité c’est de mener campagne partout sur notre territoire et d’aller soutenir tous nos candidats partout où ils se trouvent. Jusqu’au dernier quart d’heure de cette campagne.
> Jordan Bardella incarne la politique Tik Tok (...) Le RN c'est le retour du chômage de masse.
> M. Hollande se marie dans cette espèce de grande union avec M. Poutou ? Mais on marche sur la tête ! Quand même faut oser. Le parti socialiste maintenant c'est zéro.
> C'est une évidence que le poison de l'antisémitisme infuse dans une partie de l'extrême gauche.
> Le front dit «populaire» est mort-né. La purge stalinienne ordonnée par Mélenchon a eu lieu.
Stéphane Séjourné,
ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, secrétaire général de
Renaissance
> Votez pour une majorité qui refuse les
extrêmes et qui défend la République !
Jean-Noël Barrot, ministre
délégué chargé de l’Europe
> Nous vivons un moment décisif dans l’Histoire
de notre pays. Le 9 juin, en réponse notamment au mécontentement qui s’est
exprimé lors des élections européennes, le Président de la République a pris la
décision la plus démocratique qui soit : celle de provoquer de nouvelles
élections pour redonner aux Français les clefs de leur avenir.
> Ce qui est en jeu dans cette élection, c’est la République, c’est ce que nous sommes. Non aux populistes, non aux extrêmes.
► Assemblée
nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> J’appelais et j’appelle encore au
rassemblement de ceux qui partagent les mêmes valeurs et la même vision de
l’intérêt général. Je crois toujours en cette voie alors que la France est
inquiète et a besoin d’être rassurée.
> Nous avons créé 2 millions d’emplois. Il y a 7 ans, le chômage était la plus forte préoccupation des Français. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Avoir réussi à remettre la France sur les rails de l’emploi, c’est une fierté.
> Les programmes des autres, c’est Noël tous les jours. La foire à la saucisse des dépenses irréalistes et dangereuses pour le pouvoir d’achat des Français.
> Dans le nouveau programme de la Nupes, il est écrit : « le contrat d’engagement républicain est liberticide ». Est-ce avec cela que François Hollande, ancien président de la République, est en accord ?
> Le contrat d’engagement républicain oblige les associations qui reçoivent des subventions à respecter les valeurs de la République. Pour le Nouveau front populaire, c’est liberticide. En quoi respecter les valeurs de la République est-il liberticide?!
> J’ai vu LFI bordéliser l’Assemblée pendant des mois parce qu’ils portent un projet de destruction des institutions. La chute de la 5ème République protectrice des droits, des libertés et des équilibres n'est pas mon projet.
> J’ai été extrêmement choquée qu’Adrien Quatennens puisse être applaudi par ses collègues, réintégré au sein de leur groupe et réinvesti. Je ne salue pas son renoncement, il aurait dû sortir du jeu il y a bien longtemps.
> Le RN promet tout et rétropédale sur tout. Ils trompent les Français sur la marchandise.
► Haut-commissariat
au Plan
François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate)
> Je pense qu’il y a en France un grand courant
de gens raisonnables et généreux qui veulent faire vivre cet équilibre. On ne
peut pas faire n’importe quoi avec l’argent des Français. C’est mépriser le
travail qui le produit. Faisons vivre ensemble la rigueur et la générosité.
> Nous sommes libres de notre parole. Je ne crois pas que le deuxième tour soit la situation Front national contre front de gauche. Je refuse de me laisser enfermer dans cette hypothèse là. Je n’ai aucune intention de favoriser ce risque d’un côté ou de l’autre.
> Il y a 2 risques : l’extrême droite au pouvoir ou un rassemblement que j’hésite à appeler Front populaire. C’est ça le risque. Que chacun prenne ses responsabilités. Les seuls qui ont la clé contre ces risques, ce sont les Français.
> La situation dans laquelle nous sommes a une conséquence : il y aura un changement dans la manière de gouverner la France. Il va falloir envisager, si on conjure ce danger, réunir des personnalités qui jusqu’à maintenant étaient éloignées.
> Nous sommes une génération moralement déficitaire. Nous acceptons que les retraites, la sécu soient payées, pas par les actifs ou les épargnants mais par les générations à venir, qui payeront les retraites du moment et les retraites d’aujourd’hui. Qui peut accepter cela ?
> La création de cette alliance à gauche, ça crée une situation qu’il convient d’examiner. Ce qu’on voit dans le programme, c’est une orientation dont la France ne se relèverait pas, pas plus qu’elle se relèverait de l’extrême-droite.
► Partis
politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Sylvain Maillard (président du groupe à
l’Assemblée nationale)
> [Renoncement de Quatennens]
C’est la moindre des choses. Quand on frappe sa
femme et condamné pour avoir frappé sa femme, on ne doit plus pouvoir se
présenter aux élections. Et vous avez aussi des fichés S et plein de
candidats de LFI qui sont des vrais problèmes pour notre République.
> Jean-Luc Mélenchon n’est pas un républicain. C’est un ennemi de la République. Son comportement jour après jour d’insultes antisémites, d’insultes envers les siens, envers les autres encore avant-hier quand il expulse ses opposants de son groupe prouve que Mélenchon et ses amis ne sont pas des républicains.
> Les alliés de LFI au sein du Nouveau front populaire) sont les collabos de l’antisémitisme.
> Depuis que je suis sur le terrain à écouter mes concitoyens qui me disent tous on est à un moment de vérité avec un sentiment de peur avec les extrêmes qui peuvent arriver au pouvoir.
Maud Bregeon
(députée)
> Pour que l’on sache bien de qui et de quoi on
parle avec le « Front populaire », petit top 5 dans le désordre des
candidats investis:
1 - Raphaël Arnaul (Vaucluse) : fiché S, porte-parole du mouvement d’extrême
gauche La Jeune Garde.
2 - Adrien Quatennens (Nord) : condamnation à 4 mois de prison avec sursis en
décembre 2022 pour violences conjugales.
3 - Philippe Poutou (Aude) : a qualifié l’offensive du Hamas de «lutte
nécessaire contre la colonisation menée par un État belliqueux et guerrier» en
octobre 2023.
4 - Manuel Bompard (Bouches du Rhône) : en pleine affaire Quatennens, il avait
appelé à faire « la part des choses » en matière de violences conjugales.
5 - Daniele Obono (Paris) : complaisance avec le Hamas qu’elle qualifie de
« mouvement de résistance » en octobre 2023.
● MoDem
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> A ceux qui pensaient naïvement ou sincèrement
que le ripolinage n’en était pas un. L’hégémonie de Jean-Luc Mélenchon sur la Nupes
est totale. Personne ne doit être dupe.