vendredi 14 juin 2024

Propos centristes. France – Législatives – «Priorités pour cette campagne: emploi et pouvoir d'achat, autorité, environnement» / «Notre unité nationale est menacée de disparition aujourd’hui par les extrêmes» / «Entre la chienlit de LFI et la démagogie du RN, empruntons ensemble le chemin de la République» / Programme du RN «du foutage de gueule» / Programme de la Gauche: «une insulte à l’intelligence des Français»…


Voici une sélection, ce 14 juin 2024, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. 

► Emmanuel Macron (Président de la République)
> Avec le Pape François au G7, nous réaffirmons notre engagement commun pour un monde plus solidaire et plus juste pour les peuples et la planète. Créons tous ensemble les conditions d’une paix durable.

> En marge du G7, avec le Premier ministre Narendra Modi nous avons évoqué les principaux dossiers du Partenariat stratégique qui unit l’Inde et la France, dans les secteurs de l’énergie, de la défense, de la recherche et de la culture, et je dois le dire : quel élan !

> Avec le Président Lula au G7. Ensemble, nous continuerons de faire face aux grands défis de notre temps, à défendre les valeurs universelles au fondement de nos démocraties.

 

► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste] 

Gabriel Attal Premier ministre, chargé de la Planification écologique et énergétique
> En (presque) trois mots, nos priorités pour cette campagne : emploi et pouvoir d'achat, autorité, environnement.

> Je vois beaucoup de Français qui sont inquiets à l'idée que les extrêmes puissent remporter une majorité et gouverner le pays.

> Les Français sont devant un choix de société avec trois bloc: un bloc d'extrême droite qui carbure sur la division, l'opposition des Français entre eux, un projet de ruine économique, d'un amateurisme sidérant; un projet d'extrême gauche qui carbure lui aussi à la division, à l'opposition les uns des autres, au communautarisme, à une forme de désordre; et puis nous un bloc progressiste, travailliste, démocrate ou républicain qui propose un autre chemin.

> Je ne suis pas dans la sidération, je suis dans l'action. On ne va pas passer les 17 jours qui viennent à revenir sur cette décision. (…)  l'Assemblée nationale était au bord de l'asphyxie, avec des tensions de plus en plus fortes entre l'extrême droite et l'extrême gauche, qui menaçaient à un moment d'empêcher l'action et le travail. (…) Il y a eu une défaite électorale avec près de 50% des Français qui ont fait le choix de voter pour les extrêmes.

> Je vais me battre avec un cap, une identité qui est la mienne. J'ai milité au Parti socialiste. Je suis triste de voir ce parti se ranger derrière la France insoumise. Je suis triste de voir des sociaux-démocrates se ranger avec la NPA. Ça me rend triste de voir les sociaux-démocrates faire alliance avec le NPA de Philippe Poutou . Je suis triste de voir ceux qui ont inventé la laïcité s’allier à des communautaristes. Je suis triste de voir ceux qui ont été les défenseurs de Dreyfus avec ceux qui sont poursuivis pour apologie du terrorisme parce qu'ils ont refusé de condamner ce qui s'est passé le 7 octobre. Je pense à tous ces électeurs sociaux-démocrates, qui sont animés par des valeurs de tolérance et d'humanisme. Je pense à tous ces électeurs sociaux-démocrates de gauche qui ne se retrouvent pas là-dedans, qui pensent qu'un autre chemin est possible", même si Gabriel Attal concède, "qu'ils ne se disent probablement pas que je suis parfait, ou que nos députés ou nos candidats sont parfaits, mais qui en tout cas se retrouvent davantage dans une ligne de tolérance, qui refuse la division, qui refuse de séparer les Français les uns des autres, qui refuse de carburer aux passions tristes qu'on peut voir se développer dans le pays. Je leur fais confiance pour faire le bon choix le 30 juin et le 7 juillet prochains. (…) Mais ça correspond à ce qu'on a vu dans l'hémicycle depuis deux ans.

> On a une forme de responsabilité. On n'a pas réussi à régler tous les problèmes des Français. Sur un certain nombre de sujets, un certain nombre d'angoisses qui sont existentielles, on n'a pas réussi à y répondre.

> C'est moi qui mène cette campagne. Ces élections ce n'est pas un référendum. Ça n'est pas une élection présidentielle, le Président est là jusqu'en 2027.

> Il y a une majorité de Français qui ne se retrouvent pas dans les valeurs et les propositions de ces extrêmes.

> Nous, au moins, c'est clair. Quand vous voyez le Rassemblement national qui dit depuis des années qu'il annulera la réforme des retraites, qu'il mettra la retraite à 60 ans et là, au détour d'une phrase quelques jours avant une élection, Jordan Bardella dit finalement non. Au moins, nous, c'est clair.
Les Français savent : on n'augmentera pas les impôts, il y a une réforme de l'assurance chômage, on veut baisser les émissions de CO2 de 20% d'ici à 2027, on veut continuer à agir pour la progression des droits des Français. Evidemment on reprendra" le projet de loi sur la fin de vie si on a une majorité pour le faire aboutir.

> Le fait qu’il puisse exister des « débats » sur la qualification de l’attaque commise par le groupe terroriste du Hamas le 7 octobre doit constituer un sursaut. Un sursaut de tous les républicains.

> Depuis deux ans, Jordan Bardella explique qu'il reviendra sur la réforme des retraites. Aujourd'hui, à la veille d'une élection, il dit qu'il ne le fera plus. C'est la preuve d'un amateurisme grave !

> Grâce à notre politique, nous avons réussi à baisser de 6% nos émissions de CO2 l’an dernier. C’est historique et c’est massif. C’est une baisse plus forte qu’en 2020 alors même que notre pays était à l’arrêt. Comment espérer poursuivre cette action pour le climat si, d’un côté, on élit l'extrême-droite qui veut supprimer les éoliennes, et de l'autre, l'extrême-gauche qui veut sortir du nucléaire ?

 

Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique
> Notre unité nationale est menacée de disparition aujourd’hui par les extrêmes. Nous devons nous battre matin, midi, soir jusqu’au 30 juin pour que les consciences se réveillent. C’est l’avenir de la France qui est en jeu.

> Je regarde ce qui se passe à gauche avec désolation. Les électeurs de Raphaël Glucksmann doivent se sentir trahis quand ils se voient embarquer dans cette aventure avec un parti antisémite qui remet en question l'esprit français et qui défend l’islam radical.

> Le programme du RN, c'est du foutage de gueule.

> [Taxation des véhicules électriques chinois par l’UE] c'est une bonne décision, une décision courageuse de la Commission européenne, ça fait des années qu'on attend ça. Cette décision rétablit le rapport de force face à une Chine qui subventionne ses véhicules pour ensuite les vendre à prix cassés sur le marché européen. Je vais appeler mes homologues européens à soutenir cette décision qui doit encore être adoptée, la France se prononcera pour. Je voudrais que chaque État membre comprenne qu'il faut rétablir le rapport de forces.

> [Energie nucléaire] Six EPR qui vont être construits. Toutes les majorités précédentes ont voulu renoncer au nucléaire, un des atouts de compétitivité française. Ça me paraît une bonne chose, une électricité décarbonée et un coût raisonnable. On a produit plus d'électricité donc elle va être moins chère.

> Le décret concernant l'assurance-chômage sera publié après les élections législatives, lorsque nous aurons discuté avec tous ceux qui seraient prêts à rejoindre une majorité sur un objectif clair. C'est ce qui va nous permettre d'atteindre le plein emploi, je suis favorable à cette réforme.

> [Alliance entre le RN et LR] C'est une ligne rouge absolue qui vient d'être franchie. Je loue l’attitude très digne de toutes les autres grandes figures des Républicains. Il n'en manque pas un à l'appel. Je souhaite que des élus, des sympathisants puissent nous rejoindre dans les jours qui viennent. Nous nous retrouvons sur les valeurs les plus fondamentales, la baisse de l'impôt sur les sociétés, la réforme des retraites, de l'assurance-chômage. Est-ce qu'il y a un seul élu de la droite républicaine qui peut dire que ce n'est pas ce qu'il aurait voulu faire s'il avait été au pouvoir ?

> [Nouveau front populaire] Je regarde ça avec désolation pour des électeurs social-démocrates. C'est une aventure nauséabonde dans laquelle beaucoup d'électeurs socio-démocrates ne peuvent pas. Rarement la menace antisémite a été aussi élevée dans notre pays. Les députés LFI se sont "systématiquement opposés aux textes contre le séparatisme islamique.

> [En cas de second tour entre le Nouveau front populaire et le RN] J'espère bien ne pas avoir à faire le choix, les deux sont aussi mauvais pour la France. Nous sommes en campagne, je vais me battre comme un lion aux côtés de tous les membres de la majorité.

> J'en appelle à la prise de conscience de nos compatriotes, défendons la seule ligne claire, il faut être au combat, au front. Ce qui est menacé de disparition c'est notre unité nationale.

> Si vous arrivez avec un programme LFI ou RN, ils ont un grand point commun, ils ouvrent tout grand les vannes de la dépense publique.

> La France est une nation forte, elle est solide. Nous avons transformé l'économie française, c'est redevenu une économie de production, innovante et décarbonée. Il faut que cette élection soit un sursaut national, bien entendu qu'il faut plus d'ordre, plus d'autorité, bien sûr qu'il faut parler plus de culture nationale. Nos compatriotes n'en peuvent plus d'être pris en étau entre le wokisme et l'islamisation politique.
Nous avons créé du travail mais ces emplois doivent être mieux payés.

> Il faut que les allègements de charges soient mieux dirigés vers ceux qui gagnent peu et ont besoin de gagner plus.

> Le programme proposé par l'alliance de gauche est l'assurance de la sortie de l'Union européenne.

> Attendez-vous au pire avec le programme économique de l’alliance de gauche. Attendez-vous au retour du chômage de masse. Attendez-vous à une augmentation massive des impôts.

 

Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-mer
> Oui, il y a encore beaucoup à faire pour améliorer le pays.

> Économie : ne laissez pas faire le grand n’importe quoi des extrêmes qui vont ruiner les Français !

> Délinquance : Je suis pour comparution immédiate / exécution immédiate des peines.

> Une élection, c’est comme un rendez-vous amoureux, un moment de vérité avec les citoyens.

> Mieux reverser les bénéfices des entreprises aux salariés : c'est le gaullisme social auquel je crois.

> Sur le nombre d’expulsions, nous sommes les premiers en Europe, mais est-ce suffisant ? Bien sûr que non. Nous continuons d’accélérer.

 

Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités
> Entre la chienlit de LFI et la démagogie du RN, empruntons ensemble le chemin de la République.

> Le programme du Nouveau front populaire est une insulte à l’intelligence des Français. Une liste au Père Noël et un catalogue de dépenses irresponsables qui conduiraient le pays à la ruine et à l’isolement. Comment les sociaux démocrates peuvent-ils accepter de tels reniements ?

> [Mesures du Nouveau front populaire] C’est le mensonge à l’état pur pour les Français (…) Ce sont des coûts beaucoup plus importants avec des mesures irréalisables.

 

Nicole Belloubet, ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse
> Le Nouveau front populaire est une alliance totalement opportuniste et incohérente. Ils ne sont d’accord sur rien ! Et leur programme de 300 milliards de dépenses est totalement irréaliste. Mais où vont-ils trouver cet argent ? Ce sont les Français qui trinqueront à la fin.

> Le programme de la Nupes 2.0, c’est 300 milliards € de dépenses supplémentaires par an. Pour financer cela, il prévoit des taxes, des taxes et encore des taxes. La Nupes a remplacé la lutte des classes par la lutte des taxes ! Ce n’est définitivement pas ma vision de la gauche.

> Le Rassemblement national, c’est à la fois le flou et le danger.

> Les 30 juin et 7 juillet prochains, l’enjeu est immense pour notre pays, notre société et nos valeurs républicaines.

 

Rachida Dati, ministre de la Culture
> Les extrêmes pourraient prendre le pouvoir si le renoncement l’emporte sur le courage et l’intérêt supérieur du pays.

 

Sébastien Lecornu, ministre des Armées
> Pas un seul paragraphe sur la Défense dans le programme de la Nupes nouvelle version. Le mot « armée » n'y figure même pas, alors que les menaces sont là. Pour une raison simple : ils ne sont d'accord sur rien en la matière. Les électeurs méritent des clarifications.

> Je suis inquiet pour la sécurité de mon pays : la menace sur le pays, elle rôde. Ces élections anticipées sont aussi le moyen pour chacun de prendre ses responsabilités

> C'est le moment de la grande clarification : l'heure est suffisamment grave pour que les électeurs posent des questions à leurs candidats sur les questions de sécurité et de défense, on ne peut pas s'exonérer du contexte.

> Faire des alliances de partis, y compris contre nature, ce n'est pas très compliqué. Se répartir des circonscriptions législatives, ça sent bon l'andouillette.

> Je reste convaincu qu'on peut dégager une majorité présidentielle lors des prochaines législatives anticipées, la cohérence est de notre côté.

 

Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux, ministre de la Justice
> Je découvre avec stupéfaction que le Front pseudo-populaire promet d’augmenter les moyens de la justice… alors qu’ils ont voté CONTRE le plus grand plan d’embauche de l’histoire du ministère : 1500 magistrats et 1800 greffiers supplémentaires! Pardonnez-moi mais c’est du foutage de gueule!

> Entendre Marine Le Pen prétendre que le Président violerait la Constitution, c’est l’hôpital qui se fout de la charité!

> Marine Le Pen change tellement d’avis que même le pauvre Chenu ne sait plus où il habite. Il défend pendant 10 minutes une mesure qu’elle a renié il y a quelques mois. La mesure en question? Une broutille! Supprimer la double nationalité.

 

Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
> L'extrême droite veut supprimer les énergies renouvelables si elle arrive au pouvoir. Un désastre écologique.
L'extrême gauche veut arrêter l'énergie nucléaire.
Pour continuer à avoir un mix énergétique viable qui ne vous contraigne pas : votez pour la majorité présidentielle !

 

Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques
> On voit ce que fait la Nupes depuis 2 ans. On voit l'indignité et la brutalisation du débat public. On voit le pire pour attiser les haines et l'antisémitisme. Je viens du Parti socialiste, c'était ma famille politique et je ne reconnais plus ce qui a été un parti de gouvernement. C’est indigne.

> Je rencontre tous les jours dans ma circonscription des gens qui sont très inquiets. Dans un mois, l'extrême-droite peut être au pouvoir. Pas le temps de finasser. Je vais mettre toutes mes forces dans ce combat et j'appelle toutes les forces républicaines à se rassembler.

> Je suis candidat dans ma circonscription des 17e et 18e arrondissements de Paris. Ces élections, ce n’est pas une affaire de parti. C’est l’avenir de notre pays qui se joue. On a le pouvoir de décider, de refuser les extrêmes. De choisir la République.

 

Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques
> Bien tentée la récup’ ! Après avoir agité toutes les polémiques contre les Jeux, on fait le dos rond ? Et on se voit déjà Premier Ministre ? Mais c’est trop facile monsieur Bardella: l’organisation du plus grand événement planétaire, ce n’est pas du pilotage automatique. Elle exige des services de l’Etat mobilisés - ils le sont depuis des années - mais aussi des dirigeants politiques préparés, compétents et expérimentés. Et accueillir les Jeux, pardon de vous le rappeler, c’est incarner des valeurs - que vous piétinez - d’ouverture, d’universalisme, d’amitié entre les peuples, de fraternité entre les athlètes. C’est ces valeurs-là, que notre pays a historiquement su faire rayonner, et que notre majorité porte, qui doivent et vont gagner.

 

Aurore Bergé, chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les Discriminations.
> L'extrême gauche met des cibles dans le dos de nos policiers et gendarmes. L'extrême droite fait la même chose avec nos magistrats. Nous, nous les respectons et nous leur donnons les moyens de répondre. Nous irons plus loin encore.

> Tragédie et mensonges en 3 actes avec le RN sur les retraites
- 2022 : ils promettent la retraite à 60 ans pour tous.
- 2023 : ils disent «on abrogera la réforme des retraites».
- 2024 : finalement «on verra plus tard».

 

Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie et de l’Energie
> La France fait face au nationalisme exacerbé et au populisme démagogique. L’extrême droite est aux portes du pouvoir. Plus que jamais, la voix des Françaises et des Français d’Amérique du Nord doit s’affirmer et être entendue.

> Lapsus révélateur ? Inconséquence? Incompétence ? Le RN change d’avis comme de chemise. Sur l’Europe, sur l’euro, sur l’énergie, et maintenant sur la double nationalité. On ne peut pas laisser la France dans leurs mains.

 

Dominique Faure, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité
> Ce vote [aux européennes] m’a bouleversée, moi qui suis issue d’un milieu très modeste, j’en ai les larmes aux yeux. Comment c’est possible que la France vote à plus de 30 % pour le RN ? En plus, je suis en situation de gouvernance, j’agis, je bosse et je respecte ces gens. On est en démocratie et ils sont dans un vote de révolte incroyable. J’en suis émue, ça me bouffe les tripes.

 

Marina Ferrari, secrétaire d’Etat chargée du Numérique
> Les masques tombent ! Pour financer son « programme », le RN envisage de liquider la poste pour confier ses activités à Amazon. Première victime : la ruralité qui serait sacrifiée au service de la rentabilité ! Soutien à nos postiers qui sont l'honneur du service public.

 

Chrysoula Zacharopoulou, secrétaire d’Etat chargée du Développement et des Partenariats internationaux
> Nous faisons face à deux fronts. Un Front national, qui nous emmène à la ruine économique. Un Front populaire, qui carbure aux divisions de la société. Nous portons le Front républicain, un front qui rassemble les Français autour de valeurs démocrates et progressistes !

 

► Assemblée nationale 
Yaël Braun-Pivet (présidente) 
> J’ai toujours plaidé pour une coalition et je crois toujours qu’entre responsables de bonne volonté, nous sommes en capacité de créer du consensus et du dialogue. Une condition : partager les mêmes valeurs, celles de la République.

> Pendant 2 ans, les députés LFI ont bordélisé l’hémicycle, méprisant les Français, l’institution et leur mandat. Ils ne portent pas les valeurs de la République.

> n tant que femme, en tant que mère, la dynamique des extrêmes m’effraie. Je les ai vus faire de très près à l’Assemblée. Ne laissons pas les positions radicales dominer le débat public.

 

► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits] 
Clément Beaune (député)
> Le programme du RN, c’est devenu «l'eau, ça mouille» et «le feu, ça brûle». Chaque jour, ils mettent un peu plus la poussière sous le tapis pour masquer leur amateurisme et leur démagogie.

> Je ne mets pas de signe égal entre l’extrême-droite et l’extrême-gauche. En ces temps de folie politique, il faut rester cohérent : je voterai toujours pour le candidat opposé au RN. Cela ne signifie pas justifier ou valider l’accord indigne passé avec LFI.

> Je pense qu'il faut des désistements systématiques face au Rassemblement national !

> Je trouve que le programme du pseudo front populaire est dangereux. Il s’agit d'un programme économique et social plus délirant que le programme commun de 1981. C’est un retour 50 ans en arrière à gauche.

> Le 8 juillet, il faudra être ouverts à une coopération entre démocrates.

> Sur la réforme de l’assurance chômage, je le dis clairement : il ne faut pas toucher à la durée d'indemnisation. Ce n’est ni le bon moment, ni la bonne réforme.

> Ne jouons pas au bal des hypocrites et faisons tous notre mea culpa, sur la montée de l’extrême-droite et le blocage du Parlement. Nous aurions dû trouver collectivement une coalition sur les sujets essentiels. Il faudra le faire demain. Je m’y engagerai.

> Le «Nouveau front populaire », c’est Mélenchon à Matignon. C’est LFI qui se taille la part du lion dans les circonscriptions. Et le PS qui dit amen. C’est une double trahison : de l’histoire, car oser convoquer la gloire de Blum pour rhabiller l’antisémitisme insoumis est honteux.

 

Pieyre-Alexandre Anglade (député) 
> Le nouveau programme de la Nupes c’est 300 milliards d'euros de dépenses supplémentaires par an. 300 milliards c’est l’équivalent de la richesse nationale du Portugal. 300 milliards, c’est deux fois le montant de la TVA en France.

 

● MoDem 
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> Quand l’essentiel est en jeu, chacun doit prendre ses responsabilités. C’est ce qui se joue les 30 juin et 7 juillet.

 

 

Législatives 2024 – Sondage Opinion-way – RN à 32% / Nouveau front populaire à 25% / Majorité présidentielle à 19%


Selon la deuxième vague du sondage de l’institut Opinion-way pour le JDD et Cnews en vue des élections législatives des 30 juin et 7 juillet, le RN arrive en tête avec 32% (-1) des intentions de vote devant la Nupes avec 25% (+2) et la majorité présidentielle avec 19% (+1).

Viennent ensuite LR avec 9% (+1) et Reconquête avec 4% (-1).

9% des sondés n’expriment pas d’intentions de vote.

 

► Résultat du sondage
- Extrême-gauche: 1% (=)
- Nupes: 25% (+2)
- Divers gauche: 3% (-1)
- Divers écologie: 1% (-1)
- Majorité présidentielle (Renaissance, MoDem, Horizons, Parti radical): 19% (+1)
- LR: 9% (+1)
- Divers droite: 1% (-1)
- RN: 32% (-1)
- Reconquête: 4% (-1)
- Autre candidat: 5% (+1)

 

Rappel résultats
- Présidentielle 2022: Droite: 40,19%; Gauche: 31,94%; Axe central: 27,85%
- Législatives 2022: Droite: 36,80 %; Gauche: 33,20%; Axe central: 27,87%; divers: 2,13%

 

(Sondage Opinion-way réalisé par internet les 11 et 12 juin 2024 auprès d’un échantillon de 1019 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / Méthode des quotas / Marge d’erreur selon l’institut entre 1,7 et 3,8 points)