Mais, en ce 9 juin, ce qui est important, ce qui est essentiel, c’est de voter, en France et dans tous les 27 pays de l’UE, contre les extrêmes qu’ils soient de gauche ou de droite.
Et les sondages nous disent tous qu’en France, ils sont au-dessus des 50% avec les populismes qui, comme eux, sont anti-démocratiques et anti-Union européenne.
Bien sûr, ces élections européennes ne vont pas redessiner le paysage politique français comme le croient le RN et LFI et leurs excroissances.
En 2019, le RN/FN était arrivé en tête et cela n’avait pas changé la France et n’avait pas permis à Marine Le Pen de l’emporter en 2022.
En revanche, cela avait été un nouveau palier dans cette montée qui semble être catastrophiquement inexorable de l’extrême-droite.
Mais si cette extrême-droite est la principale ennemie – c’est bien le bon terme, ennemie – à battre demain, il ne faudrait pas oublier l’extrême-gauche qui se prépare, en cas de victoire écrasante du RN, à se poser en recours sachant qu’elle milite sans cesse depuis des années pour que cette situation survienne en espérant provoquer une révolution violente en sa faveur.
Oui, ces élections sont d’abord européennes mais elles sont une avant une nouvelle étape dans la lutte contre les idéologies totalitaires qui, tant à l’intérieur de l’UE qu’à l’extérieur, sont en pleines dynamiques nous rappelant que leur soi-disant extinction après la Deuxième guerre mondiale jusqu’à la chute du Mur de Berlin n’a été qu’un faux-semblant sur lequel se sont, coupablement, reposées les démocraties.
Aujourd’hui, tout est clair: il y a le camp des démocrates et le camp des ennemis de la liberté.
Nous au CREC, nous, en tant que centristes, nous en tant que démocrates, nous avons choisi notre camp et nous avons désigné l’ennemi.
Parce que nous sommes européens.
L’Equipe du CREC