Voici une sélection,
ce 3 juin 2024, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou
sur les réseaux sociaux en France.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement,
certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs
propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos
critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Gabriel Attal Premier
ministre, chargé de la Planification écologique et énergétique
> [Assurance-chômage] J'assume de porter cette réforme pour inciter
davantage à l'activité.
> [Standard & Poor’s a baissé la note
financière de la France] Ça nous rappelle que c'est important d'être
sérieux avec les finances publiques et de continuer à agir pour réduire nos
déficits. (…)
Si les autres pays ont moins de déficit
que nous c'est parce qu'ils
travaillent plus que nous et qu'il y a plus de leurs concitoyens qui
travaillent qu'en France. Si on avait le même taux d'emploi que les Allemands,
c'est-à-dire la même part de notre population qui travaille, on aurait beaucoup
moins de problèmes pour équilibrer nos comptes, parce que plus vous avez de
gens qui travaillent, plus c'est de l'activité économique, des cotisations qui
sont versées, de l'impôt qui est payé..
> [Elections européennes] Jamais le risque d'une extrême
droite en capacité de bloquer le Parlement européen et de bloquer les
institutions européennes n'a été aussi élevé. Les défis n’ont jamais été aussi
grands pour ces élections européennes: le recours de la guerre en Europe, le
dérèglement climatique, l’intelligence artificielle qui va révolutionner nos
vies, la concurrence américaine et chinoise. On ne sera pas plus forts en étant
plus seuls.
> [Elections européennes] Le 9 juin c'est l'avenir de la
France en Europe qui se joue (...) c'est une élection européenne avec des
conséquences européennes.
> [Elections européennes] La liste de la majorité
présidentielle est la seule liste à défendre l'Union européenne. La plupart des
listes, et notamment le Rassemblement national, ont une détestation absolue de
l'Europe. Ils détestent l’Europe, ils considèrent que pour cette élection, il
ne faut pas parler d’Europe, mais il faut parler que des enjeux nationaux et
dire qu’il y a des conséquences nationales.
> Le ministère de l'Intérieur est à pied d'œuvre pour
permettre la tenue des élections européennes en Nouvelle-Calédonie.
> Ne pas soutenir l'Ukraine c'est le risque d'être
confronté à la plus grande vague migratoire jamais connue sur le territoire
européen (...) ce serait un véritable cataclysme.
> [Intervention à l’Assemblée à propos des motions de
censure déposées par LFI et le RN] Il y a
des moments qui permettent aux masques de tomber. Celui qui nous réunit cet
après-midi en est un. Une nouvelle fois, dans une chorégraphie désormais bien
huilée, Nupes et Rassemblement
national, les mélenchonistes et les lepénistes, agissent de concert, dans un
pas de deux que nous connaissons bien désormais. Nupes et RN agissent de concert et révèlent une
nouvelle fois leurs véritables intentions. Ils montrent une fois encore au
grand jour leur objectif commun : le désordre – le désordre
démocratique, le désordre économique. Semer le chaos et tenter d’en récolter
les fruits : c’est votre quête commune et vous le montrez de nouveau
aujourd’hui.
Chaos démocratique, car vous ne supportez pas de voir la démocratie
parlementaire avancer, le Parlement débattre et adopter des textes – encore une vingtaine depuis que j’ai été nommé
Premier ministre et que le Gouvernement a été nommé.
Après les élections législatives de 2022,
vous pensiez que le Parlement élu par les Français serait celui du blocage
permanent et qu’il serait incapable d’adopter des textes, mais près d’une
centaine l’ont été sans 49.3 et plus d’une vingtaine depuis que j’ai été nommé
Premier ministre. Ne vous en déplaise, ce parlement est celui du travail
constant. Motion de censure après motion de censure, ce n’est pas tant le
Gouvernement que vous tentez de faire chuter, mais le Parlement.
Chaos démocratique, car vous ne cachez même plus votre communauté d’intérêt au
service de l’instabilité. Il est désormais banal de voir la Nupes utiliser l’extrême droite comme une béquille
pour bloquer le Parlement – une alliance Nupes-RN assumée. Jean-Luc Mélenchon lui-même avait
théorisé, dans un blog, la recette idéale pour une motion de censure dite
inclusive – c’est-à-dire soutenue par le Rassemblement national. Ce jour
ne fait pas exception.
Ces motions de censure ne trompent personne. Chacun sait qu’elles n’ont rien à
voir avec nos finances publiques. Vous avez une nouvelle référence économique
commune: Standard & Poor’s, une agence de notation que vous avez
conspuée pendant des années et qui affirme que le risque d’instabilité
politique en France fait partie intégrante de sa décision de la fin de semaine
dernière.
Instabilité politique que vous
recherchez, dont vous êtes les artisans et les partisans, dans laquelle vous
voulez faire plonger la France avec vos motions de censure. Une fois de plus,
vous êtes les pompiers pyromanes de la démocratie et des finances publiques.
Seul le désordre vous importe. La France insoumise a tant déteint sur les
lepénistes qu’on voit désormais le président du Rassemblement national injurier
le premier gendarme de France.
Ces motions de censure font tomber les
masques et dévoilent la réalité de vos ambitions. Sur l’économie, la Nupes et le Rassemblement national font front
commun. Vos mots d’ordre sont les mêmes et leurs conséquences sur les Français
seraient identiques. Mélenchonistes, lepénistes, vous êtes des apôtres des
dépenses publiques, vous ne proposez jamais d’économies. Vos programmes sont un
geyser de déficit public et un abîme pour l’économie.
À la Nupes, vous assumez de
matraquer les Français d’impôts et de charges. Depuis bien longtemps, vous avez
troqué la lutte des classes pour la lutte des taxes. Au Rassemblement national,
vous prétendez à la responsabilité. Tous les experts indépendants estimaient
pourtant le programme présidentiel de Marine Le Pen en 2022 à
100 milliards d’euros, sans que le début d’une source de financement soit
mentionné ! Vous défendez la retraite à 60 ans, mais vous ne proposez
aucune recette en contrepartie. Vous expliquez aussi que vous allez baisser les
taux de TVA, ce qui n’aurait aucun impact sur le pouvoir d’achat des Français,
et vous ne présentez pas non plus de financement pour cette mesure. Avec vous,
non seulement la dette exploserait, mais elle se compterait en écus
– rappelons que vous vouliez sortir de l’euro !
À la Nupes et au RN, vous êtes opposés à tout ce qui peut soutenir notre croissance,
notre attractivité et le marché intérieur européen. Ce qui vous rassemble
aussi, c’est que vous exécrez l’Europe. Vous voulez rompre avec les traités et
sortir du marché européen. Les conséquences sur notre économie, vous les
connaissez : ce sont des entreprises françaises qui ne pourront plus
exporter, des salariés français qui perdront leurs emplois, des salaires qui baisseront, des
investissements qui seront abandonnés. Sortir du marché européen, comme vous le
proposez, serait nous tirer une balle dans le pied, mettre des milliers d’entreprises en faillite
et des centaines de milliers de Français au chômage, faire caler notre
croissance et plonger notre budget !
Avec la majorité et avec le Gouvernement, je suis fier de défendre le marché
européen et l’Europe, fier d’appartenir à la seule famille politique qui les
défendent haut et fort. La Nupes
et le Rassemblement national partagent la même détestation d’une valeur clé,
qui rassemble la majorité : le travail.
Nous le savions depuis longtemps pour ce
qui est de la gauche. Je me souviens que les premières mesures du gouvernement
nommé par François Hollande en 2012 ont été de supprimer la défiscalisation des
heures supplémentaires et de raboter le quotient familial, ce qui a augmenté
les impôts des classes moyennes. Depuis 2017, le Rassemblement national et la Nupes font front commun contre le travail et contre
les intérêts des Français qui travaillent.
La réforme du marché du travail, qui a permis de créer des millions d’emplois,
vous vous y êtes opposés!
La réforme du RSA, fondée sur un principe
simple – la nécessité de s’engager dans des activités d’insertion vers
l’emploi pour le percevoir –, vous avez voté contre ! Quant à la
réforme de l’assurance chômage menée en 2019, dont les résultats montrent
qu’elle incite à la reprise d’emploi et qu’il faut un modèle social
encourageant davantage à l’activité au moment où, partout sur le territoire,
les entreprises disent avoir du mal à recruter, vous vous y êtes opposés de
concert !
Nous, nous croyons que l’émancipation
passe par le travail et non par des allocations ou des impôts en plus. Nous
croyons que le travail, c’est la dignité et le pouvoir d’achat. Avec mon
gouvernement, nous voulons sortir les Français du chômage et non pas les y
maintenir, comme vous le proposez. Nous serons toujours la majorité du travail
et des travailleurs ; Nupes
et Rassemblement national seront toujours ceux qui s’y opposent !
Mesdames et messieurs
les députés, j’entends des critiques de la Nupes et du RN mais pas un seul de vos groupes n’avance le début d’une idée sur
la manière dont il aurait fait mieux ou différemment face aux crises que notre
pays a surmontées. Depuis quinze ans, il n’y a que deux années où notre déficit
public a été sous le seuil des 3 %, en 2018 et 2019, lors du premier
quinquennat d’Emmanuel Macron.
Si nous avons dû dépenser, chacun le
sait, c’est pour faire face à la crise du covid19 ainsi qu’à l’inflation, à la suite de
l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Que montrent les évaluations
indépendantes ? Que si nous n’avions pas protégé notre économie, comme
nous l’avons fait, notamment en investissant, la dette publique aurait été
alourdie de 10 points.
Si nous n’avions pas défendu le
« quoi qu’il en coûte », il aurait fallu faire face à des pertes
durables de recettes sociales et fiscales et accompagner les millions de
Français qui auraient perdu leur emploi et se seraient retrouvés au chômage.
Je vous mets au défi, mesdames et messieurs les députés de la Nupes et du Rassemblement national, une nouvelle
fois – c’est une question à laquelle vous ne répondez jamais – de
nous dire qui nous aurions dû renoncer à aider pendant les crises provoquées
par le covid et l’inflation ? Qui aurions-nous dû abandonner ?
Dites-le nous, vous qui n’avez eu de cesse de critiquer notre politique de
boucliers ? Qui ? Les salariés, à qui nous n’aurions pas dû financer
le chômage partiel qui leur a permis de continuer à toucher un salaire pendant
la crise sanitaire ? Les commerçants, les artisans, les boulangers, à qui
nous n’aurions pas dû financer des aides et des prêts garantis qui leur ont
évité la faillite pendant cette même période ? Les personnes âgées et tous
les Français, dont nous n’aurions pas dû financer les vaccins, qui nous ont
collectivement sauvés de l’épidémie ? Les classes moyennes, les Français
les plus en difficulté, dont nous n’aurions pas dû bloquer les factures de gaz
et d’électricité grâce au bouclier tarifaire ? Qui fallait-il abandonner,
selon vous ? Qui fallait-il sacrifier ? La réponse est simple, selon
moi : personne !
Il n’y a pas eu une seule dépense de trop face aux crises, car nous avons pu
sauver notre économie et protéger les Français ! Il n’y a pas eu une seule
dépense de trop face aux crises, parce que le coût de l’inaction aurait été
infiniment supérieur : coût social, avec une explosion du chômage et de la
précarité ; coût économique, avec un tissu d’entreprises durablement
rétréci ; coût budgétaire et financier, aussi. Si nous n’avions rien fait,
nous aurions payé plus cher en indemnités, en aides, en prestations sociales. (Exclamations
sur plusieurs bancs du groupe RN.)
Alors, mesdames et messieurs, regardons la réalité en face. Trois agences de
notation viennent de confirmer la note de la France. Certes, l’une d’entre
elles l’a abaissée mais la France n’a aucune difficulté à se financer. Surtout,
nous ne gouvernons pas pour les agences de notation mais pour les Français.
Nous n’avons pas attendu leur avis pour prendre des décisions courageuses.
Notre main n’a pas tremblé lorsqu’il a fallu décider que l’État se serre la
ceinture, avec 10 milliards d’euros d’économies supplémentaires, quelques
semaines seulement après mon arrivée à Matignon !
Nous nous sommes dotés d’une trajectoire des finances publiques claire et
réaliste, une trajectoire qui assume de réduire le déficit public à moins de 3 %
d’ici à la fin du quinquennat, une trajectoire qui affirme que nous allons
continuer à investir dans notre économie. C’est par le travail que nous
financerons notre avenir et non pas par des impôts supplémentaires comme vous
le souhaitez.
Quand bien même la situation reste difficile pour beaucoup de Français, les
résultats sont là. Grâce aux réformes conduites depuis 2017, nous sommes sortis
de la fatalité du chômage de masse et nous prenons le chemin du plein emploi : 2,5 millions
d’emplois ont été créés et 75 000 encore au premier trimestre 2024. Le
taux de chômage est au plus bas depuis quarante ans et le taux d’emploi est au
plus haut depuis qu’on le mesure. Vous devriez vous en réjouir pour les
Français.
Et
quand je mets ces résultats en avant ici, c’est pour saluer l’action non du
Gouvernement et de la majorité mais de tous les entrepreneurs qui continuent à
investir et à recruter et de tous les Français qui, tous les jours, vont
travailler pour faire tourner l’économie.
Grâce aux réformes menées depuis 2017, la
réindustrialisation se poursuit : en sept ans, il y a eu
400 créations net d’usines. Des entreprises ouvrent dans tous les
territoires et créent des emplois dans les secteurs d’avenir. Là aussi, il y a des
situations difficiles mais nous nous battons pied à pied pour régler chacune
d’entre elles. Vous avez cité, monsieur le député Tavel, le cas de l’usine
Metex. Une offre de reprise a été déposée ce matin parce que nous avons agi
avec la Banque publique d’investissement pour trouver une solution.
Grâce aux réformes menées depuis 2017, la
France attire des investissements du monde entier. Pour la cinquième année
consécutive, nous sommes le pays le plus attractif d’Europe pour les
investissements étrangers.
Pour l’année 2023, la croissance
française a dépassé les prévisions. Grâce aux réformes conduites depuis 2017,
nous avons diminué les impôts comme aucune majorité auparavant. Il y a eu
50 milliards de baisses d’impôts au total. Là aussi, vous faites preuve de
constance : vous vous y êtes toujours opposés. Quand nous avons supprimé
la taxe d’habitation, alors même que nous avons assuré une compensation aux
collectivités locales, vous vous y êtes opposés. Quand nous avons supprimé la
redevance audiovisuelle, vous vous y êtes opposés. Quand nous avons diminué
l’impôt sur le revenu pour les premières tranches, vous vous y êtes opposés.
Le Ségur de la Santé, c’est
650 euros par mois en plus pour une aide-soignante en fin de carrière.
Pour les infirmières scolaires, la
revalorisation qui entrera en vigueur ce mois-ci se traduit par une prime de
800 euros au mois de mai et 200 euros en plus par mois en
moyenne ! Pour les professeurs, c’est depuis 2017 une hausse 260 euros net par mois en moyenne de
salaire, entre les revalorisations du point d’indice et la revalorisation-socle
que nous avons décidées.
Cela ne vous plaît peut-être pas, mesdames, messieurs les députés, mais ce
bilan, c’est celui de notre majorité. Ce bilan, c’est celui qui permet la
reprise de notre activité économique. Ce bilan, c’est celui qui permet la
création de richesses pour financer un modèle social qui fait notre fierté.
Ce
bilan, c’est celui qui nous permet de poursuivre la transformation du pays, la
réindustrialisation, le retour au plein emploi, la transition écologique avec
une baisse annuelle des émissions de CO2 d’une ampleur historique de 6 %
l’an dernier, soit six fois plus que ce que nous constations avant 2017.
Mesdames et messieurs les députés, une nouvelle fois, aujourd’hui, les masques
tombent. L’alliage entre les mélenchonistes et les lepénistes montrent son vrai
visage, celui du désordre dans nos institutions comme dans les comptes publics.
La réalité est là, votre motion de censure est une inconséquence qui aurait des
conséquences dramatiques sur la vie des Français. Votre motion de censure,
c’est l’instabilité : l’instabilité politique au moment où la France
accueille le monde entier avec les Jeux olympiques et paralympiques l’instabilité
qui mettrait en péril les pensions des retraités et les économies des petits
épargnants ; l’instabilité qui serait synonyme de ruine pour nos petites
entreprises, pour les classes moyennes.
Nous, nous gardons le cap et nous garderons le cap, le cap du travail, le cap de l’innovation, le
cap de la croissance, le cap du sérieux budgétaire. C’est comme cela que nous
pourrons réduire durablement les déficits et non pas avec des impôts
supplémentaires comme vous le proposez. C’est avec le travail, l’activité
économique et la croissance que nous garantirons notre souveraineté !
Catherine Vautrin,
ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités
> Dans la lutte contre la pauvreté et
l'exclusion, nos initiatives se déploient : solidarité à la source,
accompagnement vers l'emploi des bénéficiaires du RSA, lutte contre la
précarité alimentaire… Réaffirmées ce matin avec les signataires du Pacte des Solidarités,
nous sommes au travail pour construire ensemble des avancées concrètes et
durables.
> L'adoption d'un nouveau
règlement sanitaire international est un pas vers crucial vers un monde plus
sûr, et mieux préparé aux prochaines pandémies ! La France se félicite de cet
accord trouvé entre les 194 États membres de l'OMS.
Marc Fesneau,
ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
> En cette journée mondiale du lait, nous
saluons l'excellence de notre filière laitière et rappelons son importance pour
notre pays. Elle est un exemple à développer en matière de souveraineté
alimentaire :
- L'essentiel du lait consommé sur le territoire y est aussi produit,
- Notre solde commercial des échanges de lait et produits laitiers demeure
nettement excédentaire,
- Les produits du lait sont une fierté française et contribuent au rayonnement
de la France dans le monde.
Nous continuons d’œuvrer pour la rendre à la fois plus pérenne, compétitive et
vertueuse dans l'intérêt de tous :
- Le projet de loi d'orientation agricole en examen au Parlement vise à assurer
le renouvellement des générations dans la filière,
- Nous renforçons les garanties des producteurs, pour une répartition plus
juste de la valeur : c'est l'objet des lois EGAlim, qui feront prochainement
l'objet d'un projet de texte législatif.
Le Sommet mondial du lait que nous
accueillerons à Paris en octobre 2024 sera une opportunité unique de célébrer
l'excellence des produits laitiers et le travail des éleveurs.
Sébastien Lecornu,
ministre des Armées
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Il n'y a pas que des armes qui
sont transférées à l'Ukraine, il y a aussi depuis le début du conflit beaucoup
de formations qui sont faites, notamment pour ce qu'on appelle la conscription,
c'est-à-dire ces jeunes civils qui sont appelés sous les drapeaux en Ukraine.
Là, l'Ukraine a un défi absolument majeur, c'est de reconstituer 15 à 20
brigades - c'est absolument colossal - pour les temps qui vont venir. Et donc,
on va avoir un enjeu de formation. Aujourd'hui cette formation, elle est faite
sur le territoire national en France. Ce sont des formations spécialisées.
Beaucoup de formations en Pologne avec des coopérations européennes qui
permettent de former des milliers de jeunes gens depuis le début du conflit et
donc, dans le cadre des conférences que nous avons tenues au début de cette
année, comme ce sommet de tous les Européens le 26 février dernier à Paris, des
questions sont posées par les Ukrainiens en disant « est-ce que vous pouvez
nous aider à aller plus vite ou aller plus loin ? » Et cette question de la
formation, de mettre des instructeurs sur le territoire ukrainien, est quelque
chose qui n'est pas nouveau à vrai dire. Ça fait plusieurs semaines, plusieurs
mois que des discussions ont lieu entre les différentes capitales. Aucune
décision n'est prise mais il faut comprendre pourquoi. C'est parce qu'il y a ce
besoin de régénérer beaucoup de troupes fraîches, pardon de cette expression,
et ce rapidement.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] La Russie a fait
évoluer considérablement sa manière de faire, notamment sur ce qu'on appelle
les frappes dans la profondeur. Vous le savez, depuis deux ans, la Russie non
seulement frappe la ligne de front - c'est le principe de la guerre - mais
frappe aussi des infrastructures civiles, notamment énergétiques, derrière
cette ligne de front, et notamment à longue portée. Elle le faisait globalement
depuis deux ans, depuis la Crimée, depuis le Donbass et donc les Ukrainiens, en
légitime défense, frappaient les différentes rampes de lancement de ces
missiles. La nouveauté depuis maintenant quelques semaines, c'est que la Russie
intensifie ses frappes depuis des infrastructures militaires sur son propre
sol. Et donc qu'est-ce que le dit le droit international de la guerre, le droit
des conflits armés ? C'est qu'évidemment un pays agressé peut frapper en
riposte des centres d'agression militaires contre son territoire. Et donc oui,
l'Ukraine est en bon droit de pouvoir riposter.
Éric Dupond-Moretti,
garde des Sceaux, ministre de la Justice
> Mélenchon est le plus grand agent électoral de
Marine Le Pen, il est tellement excessif et montre tellement son antisémitisme
qu'à coté de lui, elle passe pour quelqu'un d'apaisé.
> Jean-Luc Mélenchon a eu des
propos monstrueux à l'égard de Yaël Braun-Pivet quand elle s'est rendue en
Israël. Ces gens-là, comme Jeremy Corbyn au Royaume-Uni, veulent saccager la
République et tous les moyens sont bons !
> J'envisage une modification du
système des fouilles dans les prisons. Quand un détenu récupère un téléphone
portable d'un drone, il faut pouvoir le fouiller pour le saisir. La législation
actuelle ne le permet pas.
> À l'Assemblée, je dis à Mme Le
Pen : "Faites le ménage chez vous, virez les néonazis et les
ultraviolents." Elle éructe : "Je vais déposer plainte !" Mais
elle ne l'a pas fait, pourquoi ? Elle a peur que je rende publique la liste de ces
personnes.
> Aujourd'hui, Giorgia Meloni qui
devait se débrouiller toute seule, se tourne vers l'Europe et va faire venir
450 000 travailleurs étrangers pour relancer certains secteurs. Elle a compris
que nous avons besoin d'Europe : c'est notre slogan de campagne !
Stéphane Séjourné,
ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, secrétaire général de
Renaissance
> [Elections européennes] Une seule liste a
défendu l’intérêt de la France en Europe. Une seule liste a profondément changé
l’Europe de l’intérieur. Une seule liste a refusé de coopérer avec les
extrêmes, de droite comme de gauche. La nôtre, celle de Besoin d’Europe!
> [Elections européennes] Notre
adversaire, c'est cette pensée conservatrice, sans compétence et sans vision. Nous
le savons tous dans cette salle, elle reste xénophobe, homophobe et europhobe.
> [Elections européennes] Bien
que je ne dirige pas la campagne cette fois-ci, en raison de mes fonctions de
ministre des Affaires étrangères, je reste pleinement engagé et je soutiens
activement notre liste pour les européennes. Je suis avant tout un militant
politique. Après avoir exercé des responsabilités au Parlement européen, je me
concentre aujourd’hui sur la préparation de la suite des élections européennes
au sein du Conseil européen. Je travaille sur l’agenda de la future Commission
européenne et sur la mise en œuvre du discours de la Sorbonne prononcé par le
président de la République.
> [Elections européennes] Je
ne tire jamais de conclusions avant le résultat final d’une élection. Nous nous
battrons jusqu’au bout. Face à La France insoumise qui n’aime pas la France et
au Rassemblement national qui n’aime pas l’Europe, notre liste est la seule
capable de proposer un projet politique renforçant à la fois la puissance de
l’Europe et la souveraineté française. C’est notre ligne politique depuis des
années. Tout le monde nous annonce une percée européenne de l’extrême droite.
Le national-populisme est devenu la nouvelle pensée unique. Il y a pourtant un
esprit français qui ne supporte pas que les jeux soient faits, la pensée
unique. Aujourd’hui, nous incarnons cette offre politique à contre-courant.
> Il est clair que La France insoumise tente de fracturer
notre société. Nous l’avons vu dernièrement avec l’épisode du drapeau
palestinien, et les appels incessants à manifester, y compris contre les
journalistes. Il s’agit là d’une tentative désespérée de faire un coup
politique de dernière minute. Leurs propos, leurs attitudes flirtent en
permanence avec l’antisémitisme.
> Rima Hassan m’a interpellé sur les réseaux sociaux en
affirmant que la position de la France est dictée par le Crif. Sa déclaration
renvoie au stéréotype du « Juif qui tire les ficelles ». C’est
insupportable. Autant il peut y avoir des épisodes sporadiques, mais cette
succession de déclarations ne doit rien au hasard : être systématiquement
à la limite de l’antisémitisme devient une stratégie de campagne. Depuis le
7 octobre, nous avons réussi à empêcher l’importation du conflit
israélo-palestinien en France. La position de la France, équilibrée, permet de
dialoguer à la fois avec les Israéliens et nos partenaires arabes. Une grande
partie de l’opinion publique française est à la fois terriblement choquée par
les images de Gaza et terriblement choquée par les attaques du 7 octobre.
L’idée que Rima Hassan devienne députée européenne m’alarme, car elle ne
représente pas la voix de la France, ni notre conception d’un positionnement
équilibré. Elle a le droit à ses opinions, mais j’ai également le droit de les
dénoncer. Que Rima Hassan pense que la politique étrangère de la France n’est
pas indépendante en dit long sur sa conception et son fanatisme. La stratégie
de La France insoumise ces dernières semaines, fondée sur des
« happenings » permanents, est dangereuse pour notre pays et ne fait
qu’aggraver les fractures.
> [Crise au Moyen-Orient] Notre objectif est d’adopter
une position qui soit à la fois utile et fidèle à nos valeurs. Le respect du
droit international, notre demande de cessez-le-feu et le droit d’Israël à se
défendre après les attaques du 7 octobre comme les aspirations légitimes
des Palestiniens à un État sont des éléments qui fondent notre diplomatie et la
position de la France. Aujourd’hui, nous sommes l’un des rares pays au monde
capable d’accueillir à Paris cinq pays arabes pour discuter de la solution à
deux États, tout en recevant, dans la même semaine, mon homologue israélien
pour aborder le conflit.
> La France insoumise adopte une stratégie de campagne
clairement définie pour obtenir un vote qui n’a rien à voir avec les enjeux
européens. Ce n’est pas ma conception de la politique, et nos objectifs
diffèrent. Cette position instrumentalise la cause palestinienne. LFI crée de
la confusion dans les esprits entre les aspirations palestiniennes légitimes et
les actions du Hamas. La tragédie qui se déroule à Gaza, avec les images qui
nous sont jetées à la figure, choque tout le monde. Mais j’en tire la conclusion
qu’il faut faire la paix là-bas, et pas le chaos ici. La détestation d’Israël
scandée par les manifestants ne risque pas de faire aboutir une solution
diplomatique.
> Les séances de questions au gouvernement sont parfois
très peu tenables, même physiquement : ce sont des cris permanents, des
insultes qui fusent [qui viennent des bancs de LFI], au point qu’on en ressort
avec des acouphènes. Ce n’est pas digne de la représentation nationale. Je
crois qu’il y a eu une série de dérives qui, du manque de tenue vestimentaire à
un langage peu approprié dans l’hémicycle, nous ont conduits à ce triste
spectacle. Ce manque de respect envers les institutions, je pense, est le
résultat d’une stratégie bien réfléchie qui, à long terme, nuit à l’Assemblée
nationale, et plus largement à notre capacité à vivre ensemble.
> [Reconnaissance par la France de l’État palestinien] Nous
privilégions une démarche diplomatique à une posture politique. La
reconnaissance doit servir un processus de paix et à une sortie de crise. Il
est essentiel de construire, en collaboration avec les partenaires arabes de la
région, les conditions de la solution à deux États, et dans ce cadre-là,
intégrer la reconnaissance, parce que c’est un levier pour la France. C’était
le sens de la rencontre avec le président de la République et le groupe de
contact de la Ligue arabe. Sur cette base, il faut construire une vision commune
pour le jour d’après à Gaza.
En tant que grande nation diplomatique et membre permanent du Conseil de
sécurité, la France ne peut se contenter d’un geste symbolique. Des conditions
doivent être posées, telles que des réformes au sein de l’autorité
palestinienne et des garanties contre l’antisémitisme, en accord avec nos
valeurs. Enfin, cette démarche doit ouvrir la voie à une reconnaissance
mutuelle. Il est crucial de considérer la reconnaissance comme un levier
diplomatique et non comme une simple posture politique.
> [Crise au Moyen-Orient] La libération inconditionnelle
et immédiate de tous les otages est notre priorité absolue. La semaine dernière
a été marquée par la disparition d’un de nos compatriotes, Orion Hernandez,
otage à Gaza. Depuis que j’ai pris mes fonctions, j’ai rencontré à quatre
reprises les familles des victimes. Je continue à les suivre en lien permanent
avec le centre de crise du Quai d’Orsay. Nous faisons tout notre possible pour
obtenir des informations sur leur situation. Mais pour l’instant, nous n’avons
malheureusement pas de nouvelles.
> [Crise au Moyen-Orient] Les accords d’Oslo étaient
fondés sur le fait que l’Autorité palestinienne reconnaisse l’État d’Israël, ce
qui est le cas. Il est donc temps d’avancer. En fin de compte, il ne peut y
avoir d’État palestinien sans qu’Israël reconnaisse l’État palestinien, et vice
versa. La reconnaissance mutuelle, fondamentale, implique de recréer un
environnement de sécurité collective. Cela s’annonce difficile et long. C’est
d’autant plus important pour nous de garder un certain nombre d’outils
diplomatiques à notre portée pour pouvoir faciliter cela le moment venu.
> [Crise au Moyen-Orient] La France a un rôle clé pour
éviter l’embrasement dans la région, notamment dans le sud du Liban.
Actuellement, il y a entre 20 000 et 25 000 ressortissants
français dans la région, ainsi que 900 militaires français engagés dans la
Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) dans le sud du Liban. Nous
avons formulé un certain nombre de propositions visant à établir des règles et
à prévenir toute escalade dans la région. Les propositions qui ont été
formulées sont appréciées, et nous sommes engagés avec toutes les parties.
Cependant, il est difficile de progresser davantage sans une résolution du
conflit à Gaza et sans un cessez-le-feu dans la région. J’ai échangé avec le
ministre des Affaires étrangères libanais cette semaine. Le président en parlera
aux Américains qui sont investis sur le dossier lors du déplacement de Joe
Biden en France la semaine prochaine, et j’ai demandé également un retour sur
nos propositions officielles de la part des Israéliens. La France reste en tout
cas au contact des autorités libanaises et israéliennes et aura un rôle dans le
Sud-Liban le moment venu avec nos propositions. (…)
Il y a les paramètres des engagements respectifs des uns et des autres, pour
éviter l’embrasement. Ces paramètres incluent notamment le rôle de l’armée
libanaise et notre capacité à les former. Et puis, il y a le rôle des Nations
unies, de nos troupes françaises et de la Finul pour sécuriser la zone. Tous
ces paramètres sont inclus dans un document que nous avons proposé.
> Nous sommes attachés à ce que la classe politique
libanaise élise un président. Parce que sans président, d’autres parlent à leur
place. La politique libanaise se fait trop depuis l’étranger, et ce n’est
jamais bon pour un pays. Des enjeux cruciaux tels que la possibilité de
parvenir à un accord avec Israël sont fortement liés à la présence d’un
président. Jean-Yves Le Drian se trouve actuellement sur place pour réunir
différents partenaires, et nous continuerons à œuvrer dans les prochaines
semaines. Je pense que certains au sein des responsables libanais sous-estiment
le risque de guerre. Il est pourtant bien réel, aujourd’hui, dans le Sud-Liban
et dans le Liban. Nous devons trouver, dans le cadre constitutionnel, les voies
et les moyens pour eux d’aboutir sur un président qui soit élu.
> [Basculement du Moyen-Orient dans un conflit généralisé]
Ce n’est pas à écarter. C’est évidemment ce qu’on essaye d’éviter, mais ce
n’est pas impossible. Et dans ces conditions, la France s’engage à proposer un
cadre de négociation. Nous agissons en tant que facilitateurs en offrant des
propositions pour éviter l’embrasement.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Nous ne pouvons
pas nous limiter nous-mêmes face à un pays qui, dans sa posture expansionniste,
ne se fixe aucune limite. La Russie est spécialisée dans l’ambiguïté
stratégique. C’est la Russie qui nous a dupés au moment de l’invasion de
l’Ukraine. Depuis la réunion du 26 février à Paris, il y a eu une prise de
conscience européenne quant à la nécessité de parler le langage de la force
pour être entendus. La Russie entretient d’ailleurs sa propre ambiguïté :
ses menaces aux Baltes, aux Polonais ou à d’autres pays créent une incertitude
sur ses prochaines cibles dans les mois ou les années à venir. Notre objectif
est la paix. La stratégie, c’est le soutien à l’Ukraine. Nous ne sommes pas un
pays belliqueux. Ceux qui ont envahi l’Ukraine, ce sont bien les Russes. Il y a
là un agresseur et un agressé.
> [Autoriser l’emploi d’armes françaises par l’Ukraine
contre des cibles en Russie] Les Américains sont sur cette ligne également, et
les Allemands ont fait un pas dans cette direction. Nous partons du constat que
l’Ukraine est en état de légitime défense, reconnu par le droit international.
C’est aux Ukrainiens de déterminer leurs cibles pour défendre leur pays des
attaques qu’il subit.
> [80e anniversaire du débarquement de Normandie] On
va commémorer la paix, dans un monde en guerre. On a évoqué Gaza, on a évoqué
l’Ukraine. N’oublions pas les nombreux autres conflits, notamment en Afrique,
et les conflits souvent oubliés comme au Soudan. Cette commémoration doit
imposer une réflexion. Pourquoi la France et ses voisins sont-ils épargnés sur
leurs territoires ? Par la construction politique qu’est l’Union
européenne. Le 9 juin, ne l’oublions pas. (…)
Le président Biden sera présent ainsi que les chefs de gouvernement ou d’État
de plus d’une quinzaine de pays dont l’Allemagne, l’Italie, le Canada, la
Pologne, les Pays-Bas… Le prince de Galles représentera le Royaume-Uni lors de
la cérémonie à Omaha Beach. Nous avons également décidé d’associer le président
Zelensky à ces commémorations. La Russie, quant à elle, n’y a pas sa place. En
devenant elle-même une puissance occupante et expansionniste, nous ne pouvions
pas inviter leurs représentants pour célébrer cette victoire mondiale contre
l’impérialisme.
> Je suis convaincu que le ministère des Affaires
étrangères revêt une importance bien plus significative dans la vie quotidienne
des Français que ce que l’on pourrait imaginer. Il ne se limite pas seulement
aux questions de sécurité, mais aussi au pouvoir d’achat, par exemple. Nos
décisions ont un impact sur le quotidien de nos concitoyens. Lorsque l’on prend
des positions sur le conflit israélo-palestinien, il peut y avoir des
implications sur le territoire national. C’est à la fois un ministère du
quotidien et un ministère des crises. La France est reconnue à l’international.
En tant que ministre des Affaires étrangères, je fais partie des rares
personnes à être reçues par les chefs d’État et de gouvernement de tous les
pays visités. Cette réalité témoigne du statut de grande puissance diplomatique
de la France, toujours attendue et écoutée. Nous avons su développer cette
culture du non-suivisme. Je crois que cette singularité fait notre force dans
le jeu politique international. Nous devons penser par nous-mêmes.
Christophe Béchu,
ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
> Être patriote, c’est défendre la transition
écologique et la liberté de notre destin !
> Ambition climatique ? Pendant
que nous agissons, Marine Le Pen reste assise sur son canapé, caresse ses chats
et dit à Jordan de ne pas éteindre le feu.
> Rien
n’est joué ! Aujourd’hui, il n’y a pas un seul bulletin dans les urnes. Nous
n’avons pas une voix d’avance, ni une voix de retard. Il reste encore 8 jours
aux Français pour décider. Plusieurs choix s’offrent à eux mais une seule liste
défend l’Europe, sans condition, celle de Valérie Hayer et de ses colistiers. Notre
ambition pour le 9 juin : envoyer le maximum de députés européens Besoin d’Europe au Parlement européen !
Aurore Bergé, chargée
de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les
Discriminations.
> [La sous-culture incel désigne la culture des communautés en ligne
dont les membres se définissent comme étant incapables de trouver une
partenaire amoureuse ou sexuelle, état qu'ils décrivent comme célibat
involontaire ou inceldom; ils sont en majorité des hommes cisgenres et
hétérosexuels] Les incels partagent une conception des femmes et de la violence
qui les réunit. Ils considèrent que les hommes peuvent, par nature, disposer du
corps des femmes. Donc il y a un lien intrinsèque avec l'idée même de la
violence et la prédation. C'est un mouvement dangereux. (…)
Ils représentent déjà une menace dans le discours qu'ils portent. On observe
que le volume des messages augmente sur les différents forums, et cette
idéologie antiféministe se diffuse de plus en plus, c'est ce que les militantes
appellent le «backlash» post-MeToo. Mais ces idées ne datent pas d'hier. J'ai
rouvert le livre d'Éric Zemmour Le Premier Sexe, dans lequel il écrit: «la
virilité va de pair avec la violence, (...) l'homme est un prédateur, un
conquérant».
> [Recul du combat féministe?] On observe une lassitude,
une certaine fatigue. Les entreprises sont les premières à nous en parler. On
reçoit de plus en plus d'alertes qui disent « c'est bon, on peut passer à autre
chose ». C'est un peu insidieux, personne ne dit qu'il faut faire reculer les
droits des femmes, mais le discours selon lequel « on en fait trop » et que ça
ne doit plus être un combat revient. Mais si, cela reste un combat, il ne faut
pas relâcher l'effort.
>Il faut éduquer dès le plus jeune âge, dès la petite
enfance. Il faut faire infuser dans la société une culture du respect et de
l'égalité entre les femmes et les hommes. L'instauration des cours d'empathie
et la modification des programmes scolaires avec l'éducation à la vie affective
portée par Nicole Belloubet vont dans ce sens.
> En disant que nous serions vendus
au CRIF, LFI diffuse les pires préjugés et stéréotypes antisémites. Alors que
nos compatriotes juifs subissent un regain d'antisémitisme, nous ne saurions le
tolérer. J'espère qu'ils n'auront plus d'élus demain au Parlement européen.
> En 2023, plus de 52 000 auteurs ont été condamnés dans des
cas de violences conjugales. C'était 22 000 en 2017.
> Le climat LGBTphobe est
insupportable. Certaines associations disent revivre ce qu'elles ont eu à subir
lors des manifs de 2012-2013. Nous ne laisserons rien passer.
> Les femmes meurent pour avoir
voulu reprendre leur liberté, pour avoir repris le contrôle sur leur vie. C'est
à ce moment là que leurs ex les tuent, les assassinent. Nous devons comprendre
s'il y a eu des dysfonctionnements. Nous devons avoir des comptes.
Roland Lescure, ministre
délégué chargé de l’Industrie et de l’Energie
> À tous ceux inquiets pour leur facture de gaz.
Depuis janvier, les prix repère du gaz ont baissé de 13,8%. Au 1er juillet,ces
prix repère vont en effet légèrement augmenter sans revenir au niveau de
janvier. Sur un an, le prix repère fluctue, votre facture, elle, restera sable.
Frédéric Valletoux, ministre
délégué chargé de la Santé et de la Prévention
> La nouvelle convention médicale sera donc
signée demain. 5 syndicats de médecins sur 6 signeront avec l’Assurance maladie C’est un
accord historique qui témoigne de l'engagement du gouvernement pour accompagner la
médecine de ville et répondre aux besoins des Français.
> Les Troubles des conduites alimentaires
(TCA)
touchent 13 millions de français et représentent la 2ème cause de mortalité
prématurée chez les 15-24 ans. Je souhaite poursuivre l’action engagée en 2020
pour renforcer l’organisation de leur prise en charge.
► Haut-commissariat
au Plan
François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate)
> [Standard & Poor’s a baissé la note
financière de la France] C'est la
prise en compte d'une politique qui continue depuis 20 ans, contre laquelle
vous savez, je me suis assez fortement impliqué, qui est de faire de la dette,
de l'emprunt la solution à tous les problèmes budgétaires. Avec cette précision
que l'emprunt n'est pas condamnable en soi. La seule question, c'est l'usage
qu'on en fait.
On a eu beaucoup de débats sur ce sujet. Je vous rappelle que j'avais fait de
ce sujet en 2007 le sujet central de ma campagne présidentielle. Et en
atteignant un score de confiance assez important, 19% auprès des
Français. Pourquoi ? Parce que la justification de l'emprunt, c'est
de partager avec les générations qui viennent, la charge des investissements
qu'on fait pour elles. Vous construisez un hôpital, vous construisez une
université, vous construisez, je ne sais pas, des voies ferrées. Il est juste
et il est normal d'en partager la charge avec les générations qui viennent. On
pourrait même dire que sur l'éducation, on est sur un sujet du même
ordre ; à préciser ce qui est la dedans un service qu'on doit
quotidiennement et puis ce qui est d'investissements d'avenir. Mais ce qui a
été fait en France depuis 40 ans, c'est de se servir de l'emprunt, de la dette,
pour boucher les trous année après année.
> J'ai, en tant que commissaire au Plan pour la première
fois, précisé, alors que le Conseil d'orientation des retraites affirmait, sans
qu’une ride ne bouge sur son visage, que notre système de retraite était à
l'équilibre et même, j'ai adoré le « et même », qu'il était
légèrement excédentaire. C'était de la foutaise parce que oui, il y avait un
équilibre comptable, mais l’équilibre comptable, il n'était atteint qu’en
donnant 30 à 40 milliards d'argent public par an, c'est à dire d'argent que nous
empruntons. Ces chiffres n'avaient jamais été établis. Le Conseil d'orientation
des retraites a dû, plus tard, les prendre en compte. Pourquoi n'a-t-on pas
fait toute la question de la réforme du régime de retraite en associant les
Français à ce constat ? Je n'ai jamais compris pourquoi. (…)
Je ne sais pas si c'est échec. Je sais en tout cas que c'est un choix qui ne
contribuait pas à la prise de conscience, pas par le monde politique puisqu’en
son sein, la moitié ment sur ce sujet et l'autre moitié est à peu près
consciente des choses, mais par les citoyens que nous sommes. Par les pères et
mères de famille que nous sommes. Par les jeunes, ce sont eux qui vont payer.
C'est extraordinaire. On fait payer les retraites d'aujourd'hui par des enfants
qui ne sont pas encore nés et qu'on surcharge des obligations qui seront les
leurs, simplement parce qu'ils seront des adultes dans 25 ans. Et qui devront
en plus, étancher les fuites des dettes que nous avons faites. C'est moralement
inacceptable.
> J’ai proposé dans une analyse du Plan un schéma de
retour à l'équilibre. Un plan de retour à l'équilibre sur 10 ans qui
permettrait, sur les retraites en particulier, mais pas seulement sur les
retraites, je pense qu'il faudra faire un plan de retour à l'équilibre sur tous
les aspects de nos finances publiques. On ne peut pas le faire du jour au
lendemain. Or il est vrai que nous avons eu, ce gouvernement a eu, une série de
coups durs. La covid19 en est un maximal. Et la guerre en est un
deuxième.
Tous les Européens l'ont eu aussi, c'est vrai. En-tout-cas, chez nous, le
gouvernement a fait le choix que vous avez soutenu de soutenir les entreprises,
les petites et les grandes, et c'est un des rares sujets qui fait que les
entreprises s'en souviennent. Ils savent, les restaurateurs, les artisans,
qu’ils ont été sauvés par une intervention publique. Et j'avais dit, c'est une
décision d'économie de guerre. Mais ce sur quoi, à tout prix, il faut que nous
nous prononcions, les choix que nous avons à faire, c'est un retour à long
terme à l'équilibre. Qu'est-ce-qui est crédible ? Il y a une chose que le
président de la République dit et qui est vraie : la clé d'un retour à
l'équilibre, c'est l'activité économique et le retour à l'emploi.
> Qu'est-ce qui s'est passé dans les 5 années
écoulées ? Lorsqu'il y a eu la crise du covid19, et je crois aussi que
l'Ukraine sera à prendre en compte, qu'est ce qui s'est passé ? La France
était la seule à dire « il faut faire un emprunt européen parce qu'il faut
un plan de relance européen ». Et tout le monde, tous ceux que vous dites,
tous les autres disaient « non ». Et puis ils se sont convertis à
cette idée. Il y a, et c'est un des enjeux de cette élection qui vient, un rôle
de la France en Europe. Elle porte une idée de l'avenir qui n'est pas celle de
tous les autres. Pour moi, c'est le sujet essentiel, elle est la France avec
une idée de résistance à toutes les menaces qui sont autour de nous et qui sont
colossales. Menaces militaires qui se passent en Ukraine. Les nouvelles
d’Ukraine ne sont pas bonnes ces temps-ci. Et donc, il y a évidemment à prendre
en compte. Ce qui s'est passé en Ukraine a fait basculer le monde dans un autre
univers, dans une autre époque. Et cette époque, elle est très claire, c'est
l'idée que les puissants, imposeront par la force, leur loi à tout le
monde.
> On l'a vu dans les panneaux solaires, on le voit dans
la voiture électrique. Lorsqu'on fabrique des moteurs électriques chez nous, la
proposition chinoise est plus basse que le coût des matières premières. Ça veut
dire qu'il faut des prix artificiels pour écraser le marché. Et c'est vrai dans
des tas et des tas de secteurs. Et puis il y a d'autres menaces et d'autres
armes : les intégrismes. Là, nous on débat sympathiquement. En Iran, ce
n’est pas sympathique pour les femmes iraniennes. En Afghanistan, pour les
femmes et les jeunes filles qui sont désormais interdites de faire des études
pour ne pas sortir de chez elles. Ces menaces-là, comment les
contre-t-on ? Et puis, bon ce sont des amis, des alliés les États-Unis,
mais la volonté stratégique de prendre le contrôle de toutes les
technologies, notamment des technologies numériques, pour au fond imposer leurs
lois, avoir une loi qui dit « toute décision américaine doit s'imposer à
tous ceux qui utilisent 1$ dans la transaction », l'extraterritorialité de
la loi.
Tout cela, ce sont des menaces qui ne sont pas des menaces abstraites. Ce sont
des menaces de la vie de tous les jours. Et permettez-moi de dire ceci :
si nous voulons résister à cela, il faut avoir la volonté de résistance et il
faut avoir un outil pour la résistance. Et le seul outil disponible, c'est
l'Union européenne. Qui porte, parmi les pays européens, cette idée d'une
Europe qui résiste ? Qui porte ? C'est la France qui la porte et
c'est le président de la République.
> Sur le réarmement technologique, numérique par exemple,
sur la recherche, oui, je suis pour que l'effort soit consenti et voulu par
tous les pays européens.
> Je suis pour que l'emprunt serve à l'armement ou à la
construction de notre capacité pour l'avenir. Je suis pour que l'emprunt serve
à l'investissement sur des sujets essentiels dont nous ne pouvons pas nous
passer. Et c'est ce que les États-Unis sont en train de faire sous nos yeux et
contre nous, il faut bien le dire, avec cette tentative ou cette volonté de
prise de contrôle. Et donc il s'agit évidemment d'une décision politique. Et
cette décision politique, elle est inopérante si c'est la décision État par
État. Aucun des États européens n'a les moyens, n'a la capacité, n'a la
crédibilité de se faire entendre, par exemple dans une négociation commerciale
avec la Chine. Vous, si vous voulez faire rigoler Monsieur Xi Jinping, qui ne
rigole pas tous les jours, expliquez-lui ça. Lui, je rappelle, c'est 1 milliard
350 millions de personnes.
> Le moment qu'on est en train de vivre est un moment où
on a l'impression que des responsables politiques et des leaders politiques, et
même des peuples, par moments, ça arrive que les peuples ne voient pas les
enjeux...On l'a vu avant la guerre de 40, en Grande-Bretagne, en France, il y
avait un petit nombre de gens qui voyaient ce qui se passait, personne ne les
écoutait. Et donc
> Non seulement, les Français ne voient pas l'enjeu,
c'est pas facile de voir l'enjeu parce que on est en train-là de se trouver en
face de situations qui sont proprement historiques. Mais les responsables du
pays, les responsables politiques, les représentants des grands courants politiques,
non seulement ils ne voient pas l'enjeu, mais ils les empêchent de voir
l’enjeu. Ils font comme si cette élection et ce moment politique était
strictement politique, électoral. Alors quand c'est politique
et électoral, on a des mauvaises humeur, on manifeste sa mauvaise humeur,
on est content de cela et beaucoup moins content du reste. Et ça, c'est une
élection d'humeur. Ce que nous vivons là, ce n'est pas une élection qui devrait
donner sa place à l'humeur, c'est une élection qui devrait donner sa place au
plus profond des responsabilités que nous avons devant nous.
> Je sais une chose, et je veux le dire, ne croyez pas
que ce soit pour choisir un camp contre un autre. Il y a des moments dans
l'histoire d'un pays et même de la planète, où les questions de camps, les
questions d'avantage des uns contre les autres, ne devraient avoir aucune
importance. Ce qui est devant nous, c'est une question centrale, est ce que
nous acceptons d'être dominés et d'être soumis à des puissances qui
décideront sans nous et contre nous, de ce que notre avenir doit être?
> Mettez-vous dans la tête de monsieur Poutine et des
autres, parce qu’il n’est pas tout seul dans cette tête. Qu'est-ce qui peut
faire le plus grand plaisir à nos ennemis et à nos adversaires, à tous
ceux qui, je les ai nommés, veulent la domination par la force, par l'argent, par
l'intégrisme ? Qu'est-ce qui peut leur faire plaisir ? C'est qu’on
dise qu'en France, le seul pays qui porte l'idée de résistance, le seul qui ait
la voix de cette résistance-là, son peuple ne le suit pas. C'est une clé qui
est une clé pour moi absolument certaine de cette élection.
> Le mot de coalition n'est pas un bon mot. Est-ce qu’il
est possible d'imaginer un gouvernement élargi à des forces qui accepteraient
de prendre leurs responsabilités ? Parce que la question centrale, c'est
celle de la responsabilité. Où qu'on soit sur l'échiquier politique, est-ce
qu'on est spectateur, gourmand, se frottant les mains, ouvrant le champagne
quand ça va mal pour ceux qui sont au gouvernement ? Et c'est une attitude
que je n'ai jamais soutenue, jamais. Ou bien est ce qu'on est habité par l'idée
que l'avenir on le fera tous ensemble, quoi qu'il se passe.
► Partis
politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Sylvain Maillard (président du groupe à
l’Assemblée nationale)
> Face au camp du ressentiment et du mensonge,
nous ne serons jamais le parti l’immobilisme ou de la résignation. Face à leur
stratégie du chaos, nous continuerons à réformer la France, comme l’Union
européenne. Les Français méritent mieux.
> Les 80 ans du débarquement
c’est se rappeler de tous ceux qui -au péril de leur vie- se sont battus pour
que nous soyons un continent libre. À une semaine des élections européennes, il
est important de ne pas l’oublier. Notamment nos jeunes générations.
> On a aujourd’hui en France, une
sorte d’antisémitisme débridé. Alimenté par une partie de la classe politique,
qui préfère monter les communautés les unes contre les autres. C’est la
stratégie du chaos, comme on a pu le voir à l’Assemblée nationale cette semaine.
> Il n’y aura pas de paix
possible avec le Hamas. Nous devons trouver un accord politique avec l’ensemble
des parties prenantes. Mais le préalable ne change pas : le cessez-le-feu à
Gaza et la libération des otages.
● MoDem
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> La mort n’est pas une question individuelle
mais un sujet éminemment collectif. En tant que législateur, il nous revient de
répondre aux demandes individuelles tout en tenant compte de l’impact sur la
société. Et le signal envoyé aux plus vulnérables m’inquiète profondément.
> Non, l’aide à mourir ne peut
pas être un soin.
► Autres
● Organisations centristes
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen)
Valérie Hayer (présidente)
> Les commentateurs disent qu’on
exagère sur le danger de l’extrême-droite. Quand réaliseront-ils ce qui se
passe à Budapest ? Ce poison, ils le diffusent déjà en France. Leur petite musique sur le gouvernement des
juges, les minorités, les femmes, la presse. Réveillons-nous !
> Il faut expliquer aux Français
la duplicité du RN pour que chacun vote en conséquence. Mais aussi, rappeler ce
qu’on a fait au Parlement européen car on a une vraie capacité d’action.
> Instrumentaliser la cause
féministe ne fait que lui nuire. Le véritable sexisme, c’est de penser à ma
place. Parce que je suis une femme, je serais forcément invisibilisée par la
présence d’un homme ? Fière que Gabriel Attal s’engage à mes côtés dans cette
campagne.
Je note que nous entendons moins nos adversaires s’indigner quand Marine Le Pen
conclut tous les meetings de Jordan Bardella et fait des matinales à sa place.
L’union de notre majorité présidentielle pour défendre le seul vrai projet pour
l’Europe est notre force. On continue !
> Quand on est patriote, quand on aime son pays, on cherche à renforcer
l'Europe. C'est une campagne intense et je suis fière d'en être la tête de
liste ! Je fais de la politique depuis que je suis devenue conseillère
municipale à 21 ans. Pour quoi ? Pour servir les autres.
> Je
préside le groupe central Renew Europe et j’assume de travailler avec la gauche et la droite
européennes. Leurs candidats français se planquent. Quand contre son propre
groupe, on ne vote pas le plan de relance, la loi Climat, le Pacte Asile et
migration, il y a un problème.
> A travail égal sur un même lieu
de travail, salaire égal. Partout en Europe, la création d'un salaire minimum.
Oui, nous avons fait avancer l'Europe sociale. Nous continuerons !
> Au Parlement européen, nous
avons fait avancer l’égalité salariale, la lutte contre les violences. Ce Pacte
Simone Veil créé par ma famille politique pour faire progresser l’égalité, nous
le poursuivrons. Demain, nous inscrirons l’IVG au niveau européen !
> L'extrême-droite dit A sur les
plateaux télé et vote B au Parlement européen. La Russie est un parfait exemple
de ce double discours. Mais en réalité, tout en est un parfait exemple. Leurs
actes montrent ce que leurs mots ne disent plus : ils poussent au Frexit.
> Les géants du numérique paient
moins d'impôts que le boulanger du coin. Il faut que ça change. Les ultrariches
doivent eux aussi contribuer en Europe, ça s’appelle la justice fiscale. Pour
réussir, seul un accord mondial les dissuadera de partir à Dubai.
> Les Ukrainiens se battent pour
recouvrir leur intégrité territoriale et leur souveraineté. Ils se battent
aussi pour nos valeurs et nous devons les soutenir jusqu’à leur victoire. Mais
c’est aussi notre sécurité et notre pouvoir d'achat qui sont en jeu.
> La France est déjà la cible de
tentatives de déstabilisation, des étoiles de David aux mains rouges sur le
mémorial de la Shoah. Nous devons accélérer sur la livraison d'armes et de
munitions, et nous devons permettre aux Ukrainiens de se défendre.
> Mon projet est un projet
d’ambition pour notre avenir français et européen. Un projet grâce auquel nous
investirons dans nos industries vertes européennes ou dans la recherche pour
créer le futur vaccin contre le cancer. Devenons des leaders mondiaux.
> Nous avons un plan Ecophyto français
sur les pesticides et nous avions préparé une loi européenne pour que
tous les agriculteurs soient logés à la même enseigne. Nos agriculteurs nous la
réclament. L’alliance entre droite et extrême-droite l’a tuée dans l’œuf.