lundi 3 juin 2024

Présidentielles USA 2024. Agrégateurs de sondages –L’écart se réduit encore entre Trump et Biden


Voici, ce 3 juin 2024, les résultats des cinq agrégateurs de sondages concernant la présidentielle américaine du 5 novembre prochain que nous avons sélectionnés.

Les cinq agrégateurs ont été actualisés.

Quatre agrégateurs mettent en tête le démagogue extrémiste et populiste Donald Trump mais avec une avance qui faiblit dans tous tandis qu’un cinquième montre une égalité avec le centriste Joe Biden.

Ainsi l’avance du candidat républicain dans les trois agrégateurs actualisés où il est en tête se situe entre 0,5 et 1,1 point.

Des écarts qui entrent dans les marges d’erreur.

 

► Résultats des agrégateurs de sondages Biden versus Trump

 

Agrégateur

 

Joe Biden

 

Donald Trump

 

Ecart

 

Real Clear Politics

 

45,8% (-0,5)

 

46,3% (-0,6)

 

Trump 0,5 (-0,1)

 

The Hill

 

44,1% (-0,3)

 

45,2% (-0,4)

 

Trump 1,1 (-0,3)

 

Race to the WH

 

45,5% (=)

 

45,5% (=)

 

Egalité

 

270 to win

 

44,4% (+0,1)

 

45,2% (-0,6)

 

Trump 0,8 (-0,7)

 

Five thirty-eight

 

39,8% (+0,3)

 

40,9% (-0,1)

 

Trump 1,1 (-0,1)

*NA: non actualisé / ND: non disponible

(Un agrégateur de sondage est une moyenne des derniers sondages publiés / 270 to win prend en compte les cinq derniers sondages / Real Clear Politics prend en compte les sondages publiés les 30 jours précédents / The Hill prend en compte les sondages publiés les 3 derniers jours / Race to the WH prend en compte les sondages publiés sur les 5 derniers jours) / 538 prend en compte tous les sondages publiés depuis le 1er mars)

 

Remarque importante: Tous ces agrégateurs prennent en compte tous les sondages publiés.
Or certains d’entre eux sont publiés par des instituts dont le sérieux prêtent à discussion et d’autres par des instituts qui sont affiliés à des partis et qui ont tendance à faire des corrections, des redressements et des pondérations en faveur du candidat qu’ils soutiennent.
Il convient donc de les prendre pour des informations utiles mais qui ne donnent pas une vision «scientifique» de l’opinion.
Néanmoins, les résultats des sondages nationaux sont généralement plus exacts que ceux réalisés dans chaque Etat, notamment les «swing states», les Etats-clés qui font basculer l’élection d’un côté ou de l’autre de par le système électoral américain, car les panels ne sont souvent pas assez représentatifs en qualité ou en quantité et les redressements sujets à caution.
Tous ces biais font que nous avons préféré publier avant tout des agrégateurs que chaque sondage qui est publié même si, dans un deuxième temps, nous comptons en publier certains qui nous semblerons sérieux ainsi que ceux qui analysent quotidiennement l’état de l’opinion et qui n’ont pas encore été mis en route.

 

 

Propos centristes. France – Elections européennes / Crise au Moyen-Orient / Guerre de Poutine contre l’Ukraine / Motions de censure de LFI et du RN / Déficit public…


Voici une sélection, ce 3 juin 2024, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. 

► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste] 

Gabriel Attal Premier ministre, chargé de la Planification écologique et énergétique
> [Assurance-chômage] J'assume de porter cette réforme pour inciter davantage à l'activité.

> [Standard & Poor’s a baissé la note financière de la France] Ça nous rappelle que c'est important d'être sérieux avec les finances publiques et de continuer à agir pour réduire nos déficits. (…)
Si les autres pays ont moins de déficit que nous c'est parce qu'ils travaillent plus que nous et qu'il y a plus de leurs concitoyens qui travaillent qu'en France. Si on avait le même taux d'emploi que les Allemands, c'est-à-dire la même part de notre population qui travaille, on aurait beaucoup moins de problèmes pour équilibrer nos comptes, parce que plus vous avez de gens qui travaillent, plus c'est de l'activité économique, des cotisations qui sont versées, de l'impôt qui est payé..

> [Elections européennes] Jamais le risque d'une extrême droite en capacité de bloquer le Parlement européen et de bloquer les institutions européennes n'a été aussi élevé. Les défis n’ont jamais été aussi grands pour ces élections européennes: le recours de la guerre en Europe, le dérèglement climatique, l’intelligence artificielle qui va révolutionner nos vies, la concurrence américaine et chinoise. On ne sera pas plus forts en étant plus seuls.

> [Elections européennes] Le 9 juin c'est l'avenir de la France en Europe qui se joue (...) c'est une élection européenne avec des conséquences européennes.

> [Elections européennes] La liste de la majorité présidentielle est la seule liste à défendre l'Union européenne. La plupart des listes, et notamment le Rassemblement national, ont une détestation absolue de l'Europe. Ils détestent l’Europe, ils considèrent que pour cette élection, il ne faut pas parler d’Europe, mais il faut parler que des enjeux nationaux et dire qu’il y a des conséquences nationales.

> Le ministère de l'Intérieur est à pied d'œuvre pour permettre la tenue des élections européennes en Nouvelle-Calédonie.

> Ne pas soutenir l'Ukraine c'est le risque d'être confronté à la plus grande vague migratoire jamais connue sur le territoire européen (...) ce serait un véritable cataclysme.

> [Intervention à l’Assemblée à propos des motions de censure déposées par LFI et le RN] Il y a des moments qui permettent aux masques de tomber. Celui qui nous réunit cet après-midi en est un. Une nouvelle fois, dans une chorégraphie désormais bien huilée, Nupes et Rassemblement national, les mélenchonistes et les lepénistes, agissent de concert, dans un pas de deux que nous connaissons bien désormais. Nupes et RN agissent de concert et révèlent une nouvelle fois leurs véritables intentions. Ils montrent une fois encore au grand jour leur objectif commun : le désordre – le désordre démocratique, le désordre économique. Semer le chaos et tenter d’en récolter les fruits : c’est votre quête commune et vous le montrez de nouveau aujourd’hui.
Chaos démocratique, car vous ne supportez pas de voir la démocratie parlementaire avancer, le Parlement débattre et adopter des textes –
encore une vingtaine depuis que j’ai été nommé Premier ministre et que le Gouvernement a été nommé.
Après les élections législatives de 2022, vous pensiez que le Parlement élu par les Français serait celui du blocage permanent et qu’il serait incapable d’adopter des textes, mais près d’une centaine l’ont été sans 49.3 et plus d’une vingtaine depuis que j’ai été nommé Premier ministre. Ne vous en déplaise, ce parlement est celui du travail constant. Motion de censure après motion de censure, ce n’est pas tant le Gouvernement que vous tentez de faire chuter, mais le Parlement.
Chaos démocratique, car vous ne cachez même plus votre communauté d’intérêt au service de l’instabilité. Il est désormais banal de voir la Nupes utiliser l’extrême droite comme une béquille pour bloquer le Parlement – une alliance Nupes-RN assumée. Jean-Luc Mélenchon lui-même avait théorisé, dans un blog, la recette idéale pour une motion de censure dite inclusive – c’est-à-dire soutenue par le Rassemblement national. Ce jour ne fait pas exception.
Ces motions de censure ne trompent personne. Chacun sait qu’elles n’ont rien à voir avec nos finances publiques. Vous avez une nouvelle référence économique commune: Standard & Poor’s, une agence de notation que vous avez conspuée pendant des années et qui affirme que le risque d’instabilité politique en France fait partie intégrante de sa décision de la fin de semaine dernière. 

Instabilité politique que vous recherchez, dont vous êtes les artisans et les partisans, dans laquelle vous voulez faire plonger la France avec vos motions de censure. Une fois de plus, vous êtes les pompiers pyromanes de la démocratie et des finances publiques. Seul le désordre vous importe. La France insoumise a tant déteint sur les lepénistes qu’on voit désormais le président du Rassemblement national injurier le premier gendarme de France.
Ces motions de censure font tomber les masques et dévoilent la réalité de vos ambitions. Sur l’économie, la Nupes et le Rassemblement national font front commun. Vos mots d’ordre sont les mêmes et leurs conséquences sur les Français seraient identiques. Mélenchonistes, lepénistes, vous êtes des apôtres des dépenses publiques, vous ne proposez jamais d’économies. Vos programmes sont un geyser de déficit public et un abîme pour l’économie.
À la N
upes, vous assumez de matraquer les Français d’impôts et de charges. Depuis bien longtemps, vous avez troqué la lutte des classes pour la lutte des taxes. Au Rassemblement national, vous prétendez à la responsabilité. Tous les experts indépendants estimaient pourtant le programme présidentiel de Marine Le Pen en 2022 à 100 milliards d’euros, sans que le début d’une source de financement soit mentionné ! Vous défendez la retraite à 60 ans, mais vous ne proposez aucune recette en contrepartie. Vous expliquez aussi que vous allez baisser les taux de TVA, ce qui n’aurait aucun impact sur le pouvoir d’achat des Français, et vous ne présentez pas non plus de financement pour cette mesure. Avec vous, non seulement la dette exploserait, mais elle se compterait en écus – rappelons que vous vouliez sortir de l’euro !
À la Nupes et au RN, vous êtes opposés à tout ce qui peut soutenir notre croissance, notre attractivité et le marché intérieur européen. Ce qui vous rassemble aussi, c’est que vous exécrez l’Europe. Vous voulez rompre avec les traités et sortir du marché européen. Les conséquences sur notre économie, vous les connaissez : ce sont des entreprises françaises qui ne pourront plus exporter, des salariés français qui perdront leurs emplois, des salaires qui baisseront, des investissements qui seront abandonnés. Sortir du marché européen, comme vous le proposez, serait nous tirer une balle dans le pied, mettre des milliers d’entreprises en faillite et des centaines de milliers de Français au chômage, faire caler notre croissance et plonger notre budget !
Avec la majorité et avec le Gouvernement, je suis fier de défendre le marché européen et l’Europe, fier d’appartenir à la seule famille politique qui les défendent haut et fort. La N
upes et le Rassemblement national partagent la même détestation d’une valeur clé, qui rassemble la majorité : le travail.
Nous le savions depuis longtemps pour ce qui est de la gauche. Je me souviens que les premières mesures du gouvernement nommé par François Hollande en 2012 ont été de supprimer la défiscalisation des heures supplémentaires et de raboter le quotient familial, ce qui a augmenté les impôts des classes moyennes. Depuis 2017, le Rassemblement national et la Nupes font front commun contre le travail et contre les intérêts des Français qui travaillent.
La réforme du marché du travail, qui a permis de créer des millions d’emplois, vous vous y êtes opposés!

La réforme du RSA, fondée sur un principe simple – la nécessité de s’engager dans des activités d’insertion vers l’emploi pour le percevoir –, vous avez voté contre ! Quant à la réforme de l’assurance chômage menée en 2019, dont les résultats montrent qu’elle incite à la reprise d’emploi et qu’il faut un modèle social encourageant davantage à l’activité au moment où, partout sur le territoire, les entreprises disent avoir du mal à recruter, vous vous y êtes opposés de concert !
Nous, nous croyons que l’émancipation passe par le travail et non par des allocations ou des impôts en plus. Nous croyons que le travail, c’est la dignité et le pouvoir d’achat. Avec mon gouvernement, nous voulons sortir les Français du chômage et non pas les y maintenir, comme vous le proposez. Nous serons toujours la majorité du travail et des travailleurs ; Nupes et Rassemblement national seront toujours ceux qui s’y opposent !

Mesdames et messieurs les députés, j’entends des critiques de la Nupes et du RN mais pas un seul de vos groupes n’avance le début d’une idée sur la manière dont il aurait fait mieux ou différemment face aux crises que notre pays a surmontées. Depuis quinze ans, il n’y a que deux années où notre déficit public a été sous le seuil des 3 %, en 2018 et 2019, lors du premier quinquennat d’Emmanuel Macron.
Si nous avons dû dépenser, chacun le sait, c’est pour faire face à la crise du covid19 ainsi qu’à l’inflation, à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Que montrent les évaluations indépendantes ? Que si nous n’avions pas protégé notre économie, comme nous l’avons fait, notamment en investissant, la dette publique aurait été alourdie de 10 points.
Si nous n’avions pas défendu le « quoi qu’il en coûte », il aurait fallu faire face à des pertes durables de recettes sociales et fiscales et accompagner les millions de Français qui auraient perdu leur emploi et se seraient retrouvés au chômage.
Je vous mets au défi, mesdames et messieurs les députés de la Nupes et du Rassemblement national, une nouvelle fois – c’est une question à laquelle vous ne répondez jamais – de nous dire qui nous aurions dû renoncer à aider pendant les crises provoquées par le covid et l’inflation ? Qui aurions-nous dû abandonner ? Dites-le nous, vous qui n’avez eu de cesse de critiquer notre politique de boucliers ? Qui ? Les salariés, à qui nous n’aurions pas dû financer le chômage partiel qui leur a permis de continuer à toucher un salaire pendant la crise sanitaire ? Les commerçants, les artisans, les boulangers, à qui nous n’aurions pas dû financer des aides et des prêts garantis qui leur ont évité la faillite pendant cette même période ? Les personnes âgées et tous les Français, dont nous n’aurions pas dû financer les vaccins, qui nous ont collectivement sauvés de l’épidémie ? Les classes moyennes, les Français les plus en difficulté, dont nous n’aurions pas dû bloquer les factures de gaz et d’électricité grâce au bouclier tarifaire ? Qui fallait-il abandonner, selon vous ? Qui fallait-il sacrifier ? La réponse est simple, selon moi : personne !
Il n’y a pas eu une seule dépense de trop face aux crises, car nous avons pu sauver notre économie et protéger les Français ! Il n’y a pas eu une seule dépense de trop face aux crises, parce que le coût de l’inaction aurait été infiniment supérieur : coût social, avec une explosion du chômage et de la précarité ; coût économique, avec un tissu d’entreprises durablement rétréci ; coût budgétaire et financier, aussi. Si nous n’avions rien fait, nous aurions payé plus cher en indemnités, en aides, en prestations sociales. (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe RN.)
Alors, mesdames et messieurs, regardons la réalité en face. Trois agences de notation viennent de confirmer la note de la France. Certes, l’une d’entre elles l’a abaissée mais la France n’a aucune difficulté à se financer. Surtout, nous ne gouvernons pas pour les agences de notation mais pour les Français. Nous n’avons pas attendu leur avis pour prendre des décisions courageuses. Notre main n’a pas tremblé lorsqu’il a fallu décider que l’État se serre la ceinture, avec 10 milliards d’euros d’économies supplémentaires, quelques semaines seulement après mon arrivée à Matignon !
Nous nous sommes dotés d’une trajectoire des finances publiques claire et réaliste, une trajectoire qui assume de réduire le déficit public à moins de 3 % d’ici à la fin du quinquennat, une trajectoire qui affirme que nous allons continuer à investir dans notre économie. C’est par le travail que nous financerons notre avenir et non pas par des impôts supplémentaires comme vous le souhaitez.
Quand bien même la situation reste difficile pour beaucoup de Français, les résultats sont là. Grâce aux réformes conduites depuis 2017, nous sommes sortis de la fatalité du chômage de masse
et nous prenons le chemin du plein emploi : 2,5 millions d’emplois ont été créés et 75 000 encore au premier trimestre 2024. Le taux de chômage est au plus bas depuis quarante ans et le taux d’emploi est au plus haut depuis qu’on le mesure. Vous devriez vous en réjouir pour les Français.
 Et quand je mets ces résultats en avant ici, c’est pour saluer l’action non du Gouvernement et de la majorité mais de tous les entrepreneurs qui continuent à investir et à recruter et de tous les Français qui, tous les jours, vont travailler pour faire tourner l’économie.
Grâce aux réformes menées depuis 2017, la réindustrialisation se poursuit : en sept ans, il y a eu 400 créations net d’usines. Des entreprises ouvrent dans tous les territoires et créent des emplois dans les secteurs d’avenir. Là aussi, il y a des situations difficiles mais nous nous battons pied à pied pour régler chacune d’entre elles. Vous avez cité, monsieur le député Tavel, le cas de l’usine Metex. Une offre de reprise a été déposée ce matin parce que nous avons agi avec la Banque publique d’investissement pour trouver une solution.
Grâce aux réformes menées depuis 2017, la France attire des investissements du monde entier. Pour la cinquième année consécutive, nous sommes le pays le plus attractif d’Europe pour les investissements étrangers.
Pour l’année 2023, la croissance française a dépassé les prévisions. Grâce aux réformes conduites depuis 2017, nous avons diminué les impôts comme aucune majorité auparavant. Il y a eu 50 milliards de baisses d’impôts au total. Là aussi, vous faites preuve de constance : vous vous y êtes toujours opposés. Quand nous avons supprimé la taxe d’habitation, alors même que nous avons assuré une compensation aux collectivités locales, vous vous y êtes opposés. Quand nous avons supprimé la redevance audiovisuelle, vous vous y êtes opposés. Quand nous avons diminué l’impôt sur le revenu pour les premières tranches, vous vous y êtes opposés.
Le Ségur de la Santé, c’est 650 euros par mois en plus pour une aide-soignante en fin de carrière. Pour les infirmières scolaires, la revalorisation qui entrera en vigueur ce mois-ci se traduit par une prime de 800 euros au mois de mai et 200 euros en plus par mois en moyenne ! Pour les professeurs, c’est depuis 2017 une hausse 260 euros net par mois en moyenne de salaire, entre les revalorisations du point d’indice et la revalorisation-socle que nous avons décidées.
Cela ne vous plaît peut-être pas, mesdames, messieurs les députés, mais ce bilan, c’est celui de notre majorité. Ce bilan, c’est celui qui permet la reprise de notre activité économique. Ce bilan, c’est celui qui permet la création de richesses pour financer un modèle social qui fait notre fierté.

 Ce bilan, c’est celui qui nous permet de poursuivre la transformation du pays, la réindustrialisation, le retour au plein emploi, la transition écologique avec une baisse annuelle des émissions de CO2 d’une ampleur historique de 6 % l’an dernier, soit six fois plus que ce que nous constations avant 2017.
Mesdames et messieurs les députés, une nouvelle fois, aujourd’hui, les masques tombent. L’alliage entre les mélenchonistes et les lepénistes montrent son vrai visage, celui du désordre dans nos institutions comme dans les comptes publics. La réalité est là, votre motion de censure est une inconséquence qui aurait des conséquences dramatiques sur la vie des Français. Votre motion de censure, c’est l’instabilité : l’instabilité politique au moment où la France accueille le monde entier avec les Jeux olympiques et paralympiques l’instabilité qui mettrait en péril les pensions des retraités et les économies des petits épargnants ; l’instabilité qui serait synonyme de ruine pour nos petites entreprises, pour les classes moyennes.
Nous, nous gardons le cap et nous garderons le cap, le cap du travail, le cap de l’innovation, le cap de la croissance, le cap du sérieux budgétaire. C’est comme cela que nous pourrons réduire durablement les déficits et non pas avec des impôts supplémentaires comme vous le proposez. C’est avec le travail, l’activité économique et la croissance que nous garantirons notre souveraineté !

 

Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités
> Dans la lutte contre la pauvreté et l'exclusion, nos initiatives se déploient : solidarité à la source, accompagnement vers l'emploi des bénéficiaires du RSA, lutte contre la précarité alimentaire… Réaffirmées ce matin avec les signataires du Pacte des Solidarités, nous sommes au travail pour construire ensemble des avancées concrètes et durables.

> L'adoption d'un nouveau règlement sanitaire international est un pas vers crucial vers un monde plus sûr, et mieux préparé aux prochaines pandémies ! La France se félicite de cet accord trouvé entre les 194 États membres de l'OMS.

 

Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
> En cette journée mondiale du lait, nous saluons l'excellence de notre filière laitière et rappelons son importance pour notre pays. Elle est un exemple à développer en matière de souveraineté alimentaire :
- L'essentiel du lait consommé sur le territoire y est aussi produit,
- Notre solde commercial des échanges de lait et produits laitiers demeure nettement excédentaire,
- Les produits du lait sont une fierté française et contribuent au rayonnement de la France dans le monde.
Nous continuons d’œuvrer pour la rendre à la fois plus pérenne, compétitive et vertueuse dans l'intérêt de tous :
- Le projet de loi d'orientation agricole en examen au Parlement vise à assurer le renouvellement des générations dans la filière,
- Nous renforçons les garanties des producteurs, pour une répartition plus juste de la valeur : c'est l'objet des lois EGAlim, qui feront prochainement l'objet d'un projet de texte législatif.

Le Sommet mondial du lait que nous accueillerons à Paris en octobre 2024 sera une opportunité unique de célébrer l'excellence des produits laitiers et le travail des éleveurs.

 

Sébastien Lecornu, ministre des Armées
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Il n'y a pas que des armes qui sont transférées à l'Ukraine, il y a aussi depuis le début du conflit beaucoup de formations qui sont faites, notamment pour ce qu'on appelle la conscription, c'est-à-dire ces jeunes civils qui sont appelés sous les drapeaux en Ukraine. Là, l'Ukraine a un défi absolument majeur, c'est de reconstituer 15 à 20 brigades - c'est absolument colossal - pour les temps qui vont venir. Et donc, on va avoir un enjeu de formation. Aujourd'hui cette formation, elle est faite sur le territoire national en France. Ce sont des formations spécialisées. Beaucoup de formations en Pologne avec des coopérations européennes qui permettent de former des milliers de jeunes gens depuis le début du conflit et donc, dans le cadre des conférences que nous avons tenues au début de cette année, comme ce sommet de tous les Européens le 26 février dernier à Paris, des questions sont posées par les Ukrainiens en disant « est-ce que vous pouvez nous aider à aller plus vite ou aller plus loin ? » Et cette question de la formation, de mettre des instructeurs sur le territoire ukrainien, est quelque chose qui n'est pas nouveau à vrai dire. Ça fait plusieurs semaines, plusieurs mois que des discussions ont lieu entre les différentes capitales. Aucune décision n'est prise mais il faut comprendre pourquoi. C'est parce qu'il y a ce besoin de régénérer beaucoup de troupes fraîches, pardon de cette expression, et ce rapidement.

> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] La Russie a fait évoluer considérablement sa manière de faire, notamment sur ce qu'on appelle les frappes dans la profondeur. Vous le savez, depuis deux ans, la Russie non seulement frappe la ligne de front - c'est le principe de la guerre - mais frappe aussi des infrastructures civiles, notamment énergétiques, derrière cette ligne de front, et notamment à longue portée. Elle le faisait globalement depuis deux ans, depuis la Crimée, depuis le Donbass et donc les Ukrainiens, en légitime défense, frappaient les différentes rampes de lancement de ces missiles. La nouveauté depuis maintenant quelques semaines, c'est que la Russie intensifie ses frappes depuis des infrastructures militaires sur son propre sol. Et donc qu'est-ce que le dit le droit international de la guerre, le droit des conflits armés ? C'est qu'évidemment un pays agressé peut frapper en riposte des centres d'agression militaires contre son territoire. Et donc oui, l'Ukraine est en bon droit de pouvoir riposter.

 

Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux, ministre de la Justice
> Mélenchon est le plus grand agent électoral de Marine Le Pen, il est tellement excessif et montre tellement son antisémitisme qu'à coté de lui, elle passe pour quelqu'un d'apaisé.

> Jean-Luc Mélenchon a eu des propos monstrueux à l'égard de Yaël Braun-Pivet quand elle s'est rendue en Israël. Ces gens-là, comme Jeremy Corbyn au Royaume-Uni, veulent saccager la République et tous les moyens sont bons !

> J'envisage une modification du système des fouilles dans les prisons. Quand un détenu récupère un téléphone portable d'un drone, il faut pouvoir le fouiller pour le saisir. La législation actuelle ne le permet pas.

> À l'Assemblée, je dis à Mme Le Pen : "Faites le ménage chez vous, virez les néonazis et les ultraviolents." Elle éructe : "Je vais déposer plainte !" Mais elle ne l'a pas fait, pourquoi ? Elle a peur que je rende publique la liste de ces personnes.

> Aujourd'hui, Giorgia Meloni qui devait se débrouiller toute seule, se tourne vers l'Europe et va faire venir 450 000 travailleurs étrangers pour relancer certains secteurs. Elle a compris que nous avons besoin d'Europe : c'est notre slogan de campagne !

 

Stéphane Séjourné, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, secrétaire général de Renaissance
> [Elections européennes] Une seule liste a défendu l’intérêt de la France en Europe. Une seule liste a profondément changé l’Europe de l’intérieur. Une seule liste a refusé de coopérer avec les extrêmes, de droite comme de gauche. La nôtre, celle de Besoin d’Europe!

> [Elections européennes] Notre adversaire, c'est cette pensée conservatrice, sans compétence et sans vision. Nous le savons tous dans cette salle, elle reste xénophobe, homophobe et europhobe.

> [Elections européennes] Bien que je ne dirige pas la campagne cette fois-ci, en raison de mes fonctions de ministre des Affaires étrangères, je reste pleinement engagé et je soutiens activement notre liste pour les européennes. Je suis avant tout un militant politique. Après avoir exercé des responsabilités au Parlement européen, je me concentre aujourd’hui sur la préparation de la suite des élections européennes au sein du Conseil européen. Je travaille sur l’agenda de la future Commission européenne et sur la mise en œuvre du discours de la Sorbonne prononcé par le président de la République.

> [Elections européennes] Je ne tire jamais de conclusions avant le résultat final d’une élection. Nous nous battrons jusqu’au bout. Face à La France insoumise qui n’aime pas la France et au Rassemblement national qui n’aime pas l’Europe, notre liste est la seule capable de proposer un projet politique renforçant à la fois la puissance de l’Europe et la souveraineté française. C’est notre ligne politique depuis des années. Tout le monde nous annonce une percée européenne de l’extrême droite. Le national-populisme est devenu la nouvelle pensée unique. Il y a pourtant un esprit français qui ne supporte pas que les jeux soient faits, la pensée unique. Aujourd’hui, nous incarnons cette offre politique à contre-courant.

> Il est clair que La France insoumise tente de fracturer notre société. Nous l’avons vu dernièrement avec l’épisode du drapeau palestinien, et les appels incessants à manifester, y compris contre les journalistes. Il s’agit là d’une tentative désespérée de faire un coup politique de dernière minute. Leurs propos, leurs attitudes flirtent en permanence avec l’antisémitisme.

> Rima Hassan m’a interpellé sur les réseaux sociaux en affirmant que la position de la France est dictée par le Crif. Sa déclaration renvoie au stéréotype du « Juif qui tire les ficelles ». C’est insupportable. Autant il peut y avoir des épisodes sporadiques, mais cette succession de déclarations ne doit rien au hasard : être systématiquement à la limite de l’antisémitisme devient une stratégie de campagne. Depuis le 7 octobre, nous avons réussi à empêcher l’importation du conflit israélo-palestinien en France. La position de la France, équilibrée, permet de dialoguer à la fois avec les Israéliens et nos partenaires arabes. Une grande partie de l’opinion publique française est à la fois terriblement choquée par les images de Gaza et terriblement choquée par les attaques du 7 octobre. L’idée que Rima Hassan devienne députée européenne m’alarme, car elle ne représente pas la voix de la France, ni notre conception d’un positionnement équilibré. Elle a le droit à ses opinions, mais j’ai également le droit de les dénoncer. Que Rima Hassan pense que la politique étrangère de la France n’est pas indépendante en dit long sur sa conception et son fanatisme. La stratégie de La France insoumise ces dernières semaines, fondée sur des « happenings » permanents, est dangereuse pour notre pays et ne fait qu’aggraver les fractures.

> [Crise au Moyen-Orient] Notre objectif est d’adopter une position qui soit à la fois utile et fidèle à nos valeurs. Le respect du droit international, notre demande de cessez-le-feu et le droit d’Israël à se défendre après les attaques du 7 octobre comme les aspirations légitimes des Palestiniens à un État sont des éléments qui fondent notre diplomatie et la position de la France. Aujourd’hui, nous sommes l’un des rares pays au monde capable d’accueillir à Paris cinq pays arabes pour discuter de la solution à deux États, tout en recevant, dans la même semaine, mon homologue israélien pour aborder le conflit.

> La France insoumise adopte une stratégie de campagne clairement définie pour obtenir un vote qui n’a rien à voir avec les enjeux européens. Ce n’est pas ma conception de la politique, et nos objectifs diffèrent. Cette position instrumentalise la cause palestinienne. LFI crée de la confusion dans les esprits entre les aspirations palestiniennes légitimes et les actions du Hamas. La tragédie qui se déroule à Gaza, avec les images qui nous sont jetées à la figure, choque tout le monde. Mais j’en tire la conclusion qu’il faut faire la paix là-bas, et pas le chaos ici. La détestation d’Israël scandée par les manifestants ne risque pas de faire aboutir une solution diplomatique.

> Les séances de questions au gouvernement sont parfois très peu tenables, même physiquement : ce sont des cris permanents, des insultes qui fusent [qui viennent des bancs de LFI], au point qu’on en ressort avec des acouphènes. Ce n’est pas digne de la représentation nationale. Je crois qu’il y a eu une série de dérives qui, du manque de tenue vestimentaire à un langage peu approprié dans l’hémicycle, nous ont conduits à ce triste spectacle. Ce manque de respect envers les institutions, je pense, est le résultat d’une stratégie bien réfléchie qui, à long terme, nuit à l’Assemblée nationale, et plus largement à notre capacité à vivre ensemble.

> [Reconnaissance par la France de l’État palestinien] Nous privilégions une démarche diplomatique à une posture politique. La reconnaissance doit servir un processus de paix et à une sortie de crise. Il est essentiel de construire, en collaboration avec les partenaires arabes de la région, les conditions de la solution à deux États, et dans ce cadre-là, intégrer la reconnaissance, parce que c’est un levier pour la France. C’était le sens de la rencontre avec le président de la République et le groupe de contact de la Ligue arabe. Sur cette base, il faut construire une vision commune pour le jour d’après à Gaza.
En tant que grande nation diplomatique et membre permanent du Conseil de sécurité, la France ne peut se contenter d’un geste symbolique. Des conditions doivent être posées, telles que des réformes au sein de l’autorité palestinienne et des garanties contre l’antisémitisme, en accord avec nos valeurs. Enfin, cette démarche doit ouvrir la voie à une reconnaissance mutuelle. Il est crucial de considérer la reconnaissance comme un levier diplomatique et non comme une simple posture politique.

> [Crise au Moyen-Orient] La libération inconditionnelle et immédiate de tous les otages est notre priorité absolue. La semaine dernière a été marquée par la disparition d’un de nos compatriotes, Orion Hernandez, otage à Gaza. Depuis que j’ai pris mes fonctions, j’ai rencontré à quatre reprises les familles des victimes. Je continue à les suivre en lien permanent avec le centre de crise du Quai d’Orsay. Nous faisons tout notre possible pour obtenir des informations sur leur situation. Mais pour l’instant, nous n’avons malheureusement pas de nouvelles.

> [Crise au Moyen-Orient] Les accords d’Oslo étaient fondés sur le fait que l’Autorité palestinienne reconnaisse l’État d’Israël, ce qui est le cas. Il est donc temps d’avancer. En fin de compte, il ne peut y avoir d’État palestinien sans qu’Israël reconnaisse l’État palestinien, et vice versa. La reconnaissance mutuelle, fondamentale, implique de recréer un environnement de sécurité collective. Cela s’annonce difficile et long. C’est d’autant plus important pour nous de garder un certain nombre d’outils diplomatiques à notre portée pour pouvoir faciliter cela le moment venu.

> [Crise au Moyen-Orient] La France a un rôle clé pour éviter l’embrasement dans la région, notamment dans le sud du Liban. Actuellement, il y a entre 20 000 et 25 000 ressortissants français dans la région, ainsi que 900 militaires français engagés dans la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) dans le sud du Liban. Nous avons formulé un certain nombre de propositions visant à établir des règles et à prévenir toute escalade dans la région. Les propositions qui ont été formulées sont appréciées, et nous sommes engagés avec toutes les parties. Cependant, il est difficile de progresser davantage sans une résolution du conflit à Gaza et sans un cessez-le-feu dans la région. J’ai échangé avec le ministre des Affaires étrangères libanais cette semaine. Le président en parlera aux Américains qui sont investis sur le dossier lors du déplacement de Joe Biden en France la semaine prochaine, et j’ai demandé également un retour sur nos propositions officielles de la part des Israéliens. La France reste en tout cas au contact des autorités libanaises et israéliennes et aura un rôle dans le Sud-Liban le moment venu avec nos propositions. (…)
Il y a les paramètres des engagements respectifs des uns et des autres, pour éviter l’embrasement. Ces paramètres incluent notamment le rôle de l’armée libanaise et notre capacité à les former. Et puis, il y a le rôle des Nations unies, de nos troupes françaises et de la Finul pour sécuriser la zone. Tous ces paramètres sont inclus dans un document que nous avons proposé.

> Nous sommes attachés à ce que la classe politique libanaise élise un président. Parce que sans président, d’autres parlent à leur place. La politique libanaise se fait trop depuis l’étranger, et ce n’est jamais bon pour un pays. Des enjeux cruciaux tels que la possibilité de parvenir à un accord avec Israël sont fortement liés à la présence d’un président. Jean-Yves Le Drian se trouve actuellement sur place pour réunir différents partenaires, et nous continuerons à œuvrer dans les prochaines semaines. Je pense que certains au sein des responsables libanais sous-estiment le risque de guerre. Il est pourtant bien réel, aujourd’hui, dans le Sud-Liban et dans le Liban. Nous devons trouver, dans le cadre constitutionnel, les voies et les moyens pour eux d’aboutir sur un président qui soit élu.

> [Basculement du Moyen-Orient dans un conflit généralisé] Ce n’est pas à écarter. C’est évidemment ce qu’on essaye d’éviter, mais ce n’est pas impossible. Et dans ces conditions, la France s’engage à proposer un cadre de négociation. Nous agissons en tant que facilitateurs en offrant des propositions pour éviter l’embrasement.

> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Nous ne pouvons pas nous limiter nous-mêmes face à un pays qui, dans sa posture expansionniste, ne se fixe aucune limite. La Russie est spécialisée dans l’ambiguïté stratégique. C’est la Russie qui nous a dupés au moment de l’invasion de l’Ukraine. Depuis la réunion du 26 février à Paris, il y a eu une prise de conscience européenne quant à la nécessité de parler le langage de la force pour être entendus. La Russie entretient d’ailleurs sa propre ambiguïté : ses menaces aux Baltes, aux Polonais ou à d’autres pays créent une incertitude sur ses prochaines cibles dans les mois ou les années à venir. Notre objectif est la paix. La stratégie, c’est le soutien à l’Ukraine. Nous ne sommes pas un pays belliqueux. Ceux qui ont envahi l’Ukraine, ce sont bien les Russes. Il y a là un agresseur et un agressé.

> [Autoriser l’emploi d’armes françaises par l’Ukraine contre des cibles en Russie] Les Américains sont sur cette ligne également, et les Allemands ont fait un pas dans cette direction. Nous partons du constat que l’Ukraine est en état de légitime défense, reconnu par le droit international. C’est aux Ukrainiens de déterminer leurs cibles pour défendre leur pays des attaques qu’il subit.

> [80e anniversaire du débarquement de Normandie] On va commémorer la paix, dans un monde en guerre. On a évoqué Gaza, on a évoqué l’Ukraine. N’oublions pas les nombreux autres conflits, notamment en Afrique, et les conflits souvent oubliés comme au Soudan. Cette commémoration doit imposer une réflexion. Pourquoi la France et ses voisins sont-ils épargnés sur leurs territoires ? Par la construction politique qu’est l’Union européenne. Le 9 juin, ne l’oublions pas. (…)
Le président Biden sera présent ainsi que les chefs de gouvernement ou d’État de plus d’une quinzaine de pays dont l’Allemagne, l’Italie, le Canada, la Pologne, les Pays-Bas… Le prince de Galles représentera le Royaume-Uni lors de la cérémonie à Omaha Beach. Nous avons également décidé d’associer le président Zelensky à ces commémorations. La Russie, quant à elle, n’y a pas sa place. En devenant elle-même une puissance occupante et expansionniste, nous ne pouvions pas inviter leurs représentants pour célébrer cette victoire mondiale contre l’impérialisme.

> Je suis convaincu que le ministère des Affaires étrangères revêt une importance bien plus significative dans la vie quotidienne des Français que ce que l’on pourrait imaginer. Il ne se limite pas seulement aux questions de sécurité, mais aussi au pouvoir d’achat, par exemple. Nos décisions ont un impact sur le quotidien de nos concitoyens. Lorsque l’on prend des positions sur le conflit israélo-palestinien, il peut y avoir des implications sur le territoire national. C’est à la fois un ministère du quotidien et un ministère des crises. La France est reconnue à l’international. En tant que ministre des Affaires étrangères, je fais partie des rares personnes à être reçues par les chefs d’État et de gouvernement de tous les pays visités. Cette réalité témoigne du statut de grande puissance diplomatique de la France, toujours attendue et écoutée. Nous avons su développer cette culture du non-suivisme. Je crois que cette singularité fait notre force dans le jeu politique international. Nous devons penser par nous-mêmes.

 

Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
> Être patriote, c’est défendre la transition écologique et la liberté de notre destin ! 

> Ambition climatique ? Pendant que nous agissons, Marine Le Pen reste assise sur son canapé, caresse ses chats et dit à Jordan de ne pas éteindre le feu.

> Rien n’est joué ! Aujourd’hui, il n’y a pas un seul bulletin dans les urnes. Nous n’avons pas une voix d’avance, ni une voix de retard. Il reste encore 8 jours aux Français pour décider. Plusieurs choix s’offrent à eux mais une seule liste défend l’Europe, sans condition, celle de Valérie Hayer et de ses colistiers. Notre ambition pour le 9 juin : envoyer le maximum de députés européens Besoin d’Europe au Parlement européen !

 

Aurore Bergé, chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les Discriminations.
> [La sous-culture incel désigne la culture des communautés en ligne dont les membres se définissent comme étant incapables de trouver une partenaire amoureuse ou sexuelle, état qu'ils décrivent comme célibat involontaire ou inceldom; ils sont en majorité des hommes cisgenres et hétérosexuels] Les incels partagent une conception des femmes et de la violence qui les réunit. Ils considèrent que les hommes peuvent, par nature, disposer du corps des femmes. Donc il y a un lien intrinsèque avec l'idée même de la violence et la prédation. C'est un mouvement dangereux. (…)
Ils représentent déjà une menace dans le discours qu'ils portent. On observe que le volume des messages augmente sur les différents forums, et cette idéologie antiféministe se diffuse de plus en plus, c'est ce que les militantes appellent le «backlash» post-MeToo. Mais ces idées ne datent pas d'hier. J'ai rouvert le livre d'Éric Zemmour Le Premier Sexe, dans lequel il écrit: «la virilité va de pair avec la violence, (...) l'homme est un prédateur, un conquérant».

> [Recul du combat féministe?] On observe une lassitude, une certaine fatigue. Les entreprises sont les premières à nous en parler. On reçoit de plus en plus d'alertes qui disent « c'est bon, on peut passer à autre chose ». C'est un peu insidieux, personne ne dit qu'il faut faire reculer les droits des femmes, mais le discours selon lequel « on en fait trop » et que ça ne doit plus être un combat revient. Mais si, cela reste un combat, il ne faut pas relâcher l'effort.

>Il faut éduquer dès le plus jeune âge, dès la petite enfance. Il faut faire infuser dans la société une culture du respect et de l'égalité entre les femmes et les hommes. L'instauration des cours d'empathie et la modification des programmes scolaires avec l'éducation à la vie affective portée par Nicole Belloubet vont dans ce sens.

> En disant que nous serions vendus au CRIF, LFI diffuse les pires préjugés et stéréotypes antisémites. Alors que nos compatriotes juifs subissent un regain d'antisémitisme, nous ne saurions le tolérer. J'espère qu'ils n'auront plus d'élus demain au Parlement européen.

> En 2023, plus de 52 000 auteurs ont été condamnés dans des cas de violences conjugales. C'était 22 000 en 2017.

> Le climat LGBTphobe est insupportable. Certaines associations disent revivre ce qu'elles ont eu à subir lors des manifs de 2012-2013. Nous ne laisserons rien passer.

> Les femmes meurent pour avoir voulu reprendre leur liberté, pour avoir repris le contrôle sur leur vie. C'est à ce moment là que leurs ex les tuent, les assassinent. Nous devons comprendre s'il y a eu des dysfonctionnements. Nous devons avoir des comptes.

 

Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie et de l’Energie
> À tous ceux inquiets pour leur facture de gaz. Depuis janvier, les prix repère du gaz ont baissé de 13,8%. Au 1er juillet,ces prix repère vont en effet légèrement augmenter sans revenir au niveau de janvier. Sur un an, le prix repère fluctue, votre facture, elle, restera sable.

 

Frédéric Valletoux, ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention
> La nouvelle convention médicale sera donc signée demain. 5 syndicats de médecins sur 6 signeront avec l’Assurance maladie C’est un accord historique qui témoigne de l'engagement du gouvernement pour accompagner la médecine de ville et répondre aux besoins des Français.

> Les Troubles des conduites alimentaires (TCA) touchent 13 millions de français et représentent la 2ème cause de mortalité prématurée chez les 15-24 ans. Je souhaite poursuivre l’action engagée en 2020 pour renforcer l’organisation de leur prise en charge.

 

► Haut-commissariat au Plan 
François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate) 
> [Standard & Poor’s a baissé la note financière de la France] C'est la prise en compte d'une politique qui continue depuis 20 ans, contre laquelle vous savez, je me suis assez fortement impliqué, qui est de faire de la dette, de l'emprunt la solution à tous les problèmes budgétaires. Avec cette précision que l'emprunt n'est pas condamnable en soi. La seule question, c'est l'usage qu'on en fait.
On a eu beaucoup de débats sur ce sujet. Je vous rappelle que j'avais fait de ce sujet en 2007 le sujet central de ma campagne présidentielle. Et en atteignant un score de confiance assez important, 19% auprès des Français. Pourquoi ? Parce que la justification de l'emprunt, c'est de partager avec les générations qui viennent, la charge des investissements qu'on fait pour elles. Vous construisez un hôpital, vous construisez une université, vous construisez, je ne sais pas, des voies ferrées. Il est juste et il est normal d'en partager la charge avec les générations qui viennent. On pourrait même dire que sur l'éducation, on est sur un sujet du même ordre ; à préciser ce qui est la dedans un service qu'on doit quotidiennement et puis ce qui est d'investissements d'avenir. Mais ce qui a été fait en France depuis 40 ans, c'est de se servir de l'emprunt, de la dette, pour boucher les trous année après année. 

> J'ai, en tant que commissaire au Plan pour la première fois, précisé, alors que le Conseil d'orientation des retraites affirmait, sans qu’une ride ne bouge sur son visage, que notre système de retraite était à l'équilibre et même, j'ai adoré le « et même », qu'il était légèrement excédentaire. C'était de la foutaise parce que oui, il y avait un équilibre comptable, mais l’équilibre comptable, il n'était atteint qu’en donnant 30 à 40 milliards d'argent public par an, c'est à dire d'argent que nous empruntons. Ces chiffres n'avaient jamais été établis. Le Conseil d'orientation des retraites a dû, plus tard, les prendre en compte. Pourquoi n'a-t-on pas fait toute la question de la réforme du régime de retraite en associant les Français à ce constat ? Je n'ai jamais compris pourquoi.  (…)
Je ne sais pas si c'est échec. Je sais en tout cas que c'est un choix qui ne contribuait pas à la prise de conscience, pas par le monde politique puisqu’en son sein, la moitié ment sur ce sujet et l'autre moitié est à peu près consciente des choses, mais par les citoyens que nous sommes. Par les pères et mères de famille que nous sommes. Par les jeunes, ce sont eux qui vont payer. C'est extraordinaire. On fait payer les retraites d'aujourd'hui par des enfants qui ne sont pas encore nés et qu'on surcharge des obligations qui seront les leurs, simplement parce qu'ils seront des adultes dans 25 ans. Et qui devront en plus, étancher les fuites des dettes que nous avons faites. C'est moralement inacceptable. 

> J’ai proposé dans une analyse du Plan un schéma de retour à l'équilibre. Un plan de retour à l'équilibre sur 10 ans qui permettrait, sur les retraites en particulier, mais pas seulement sur les retraites, je pense qu'il faudra faire un plan de retour à l'équilibre sur tous les aspects de nos finances publiques. On ne peut pas le faire du jour au lendemain. Or il est vrai que nous avons eu, ce gouvernement a eu, une série de coups durs. La covid19 en est un maximal. Et la guerre en est un deuxième. 
Tous les Européens l'ont eu aussi, c'est vrai. En-tout-cas, chez nous, le gouvernement a fait le choix que vous avez soutenu de soutenir les entreprises, les petites et les grandes, et c'est un des rares sujets qui fait que les entreprises s'en souviennent. Ils savent, les restaurateurs, les artisans, qu’ils ont été sauvés par une intervention publique. Et j'avais dit, c'est une décision d'économie de guerre. Mais ce sur quoi, à tout prix, il faut que nous nous prononcions, les choix que nous avons à faire, c'est un retour à long terme à l'équilibre. Qu'est-ce-qui est crédible ? Il y a une chose que le président de la République dit et qui est vraie : la clé d'un retour à l'équilibre, c'est l'activité économique et le retour à l'emploi. 

> Qu'est-ce qui s'est passé dans les 5 années écoulées ? Lorsqu'il y a eu la crise du covid19, et je crois aussi que l'Ukraine sera à prendre en compte, qu'est ce qui s'est passé ? La France était la seule à dire « il faut faire un emprunt européen parce qu'il faut un plan de relance européen ». Et tout le monde, tous ceux que vous dites, tous les autres disaient « non ». Et puis ils se sont convertis à cette idée. Il y a, et c'est un des enjeux de cette élection qui vient, un rôle de la France en Europe. Elle porte une idée de l'avenir qui n'est pas celle de tous les autres. Pour moi, c'est le sujet essentiel, elle est la France avec une idée de résistance à toutes les menaces qui sont autour de nous et qui sont colossales. Menaces militaires qui se passent en Ukraine. Les nouvelles d’Ukraine ne sont pas bonnes ces temps-ci. Et donc, il y a évidemment à prendre en compte. Ce qui s'est passé en Ukraine a fait basculer le monde dans un autre univers, dans une autre époque. Et cette époque, elle est très claire, c'est l'idée que les puissants, imposeront par la force, leur loi à tout le monde. 

> On l'a vu dans les panneaux solaires, on le voit dans la voiture électrique. Lorsqu'on fabrique des moteurs électriques chez nous, la proposition chinoise est plus basse que le coût des matières premières. Ça veut dire qu'il faut des prix artificiels pour écraser le marché. Et c'est vrai dans des tas et des tas de secteurs. Et puis il y a d'autres menaces et d'autres armes : les intégrismes. Là, nous on débat sympathiquement. En Iran, ce n’est pas sympathique pour les femmes iraniennes. En Afghanistan, pour les femmes et les jeunes filles qui sont désormais interdites de faire des études pour ne pas sortir de chez elles. Ces menaces-là, comment les contre-t-on ? Et puis, bon ce sont des amis, des alliés les États-Unis, mais la volonté stratégique de prendre le contrôle de toutes les technologies, notamment des technologies numériques, pour au fond imposer leurs lois, avoir une loi qui dit « toute décision américaine doit s'imposer à tous ceux qui utilisent 1$ dans la transaction », l'extraterritorialité de la loi. 
Tout cela, ce sont des menaces qui ne sont pas des menaces abstraites. Ce sont des menaces de la vie de tous les jours. Et permettez-moi de dire ceci : si nous voulons résister à cela, il faut avoir la volonté de résistance et il faut avoir un outil pour la résistance. Et le seul outil disponible, c'est l'Union européenne. Qui porte, parmi les pays européens, cette idée d'une Europe qui résiste ? Qui porte ? C'est la France qui la porte et c'est le président de la République. 

> Sur le réarmement technologique, numérique par exemple, sur la recherche, oui, je suis pour que l'effort soit consenti et voulu par tous les pays européens. 

> Je suis pour que l'emprunt serve à l'armement ou à la construction de notre capacité pour l'avenir. Je suis pour que l'emprunt serve à l'investissement sur des sujets essentiels dont nous ne pouvons pas nous passer. Et c'est ce que les États-Unis sont en train de faire sous nos yeux et contre nous, il faut bien le dire, avec cette tentative ou cette volonté de prise de contrôle. Et donc il s'agit évidemment d'une décision politique. Et cette décision politique, elle est inopérante si c'est la décision État par État. Aucun des États européens n'a les moyens, n'a la capacité, n'a la crédibilité de se faire entendre, par exemple dans une négociation commerciale avec la Chine. Vous, si vous voulez faire rigoler Monsieur Xi Jinping, qui ne rigole pas tous les jours, expliquez-lui ça. Lui, je rappelle, c'est 1 milliard 350 millions de personnes.

> Le moment qu'on est en train de vivre est un moment où on a l'impression que des responsables politiques et des leaders politiques, et même des peuples, par moments, ça arrive que les peuples ne voient pas les enjeux...On l'a vu avant la guerre de 40, en Grande-Bretagne, en France, il y avait un petit nombre de gens qui voyaient ce qui se passait, personne ne les écoutait. Et donc 

> Non seulement, les Français ne voient pas l'enjeu, c'est pas facile de voir l'enjeu parce que on est en train-là de se trouver en face de situations qui sont proprement historiques. Mais les responsables du pays, les responsables politiques, les représentants des grands courants politiques, non seulement ils ne voient pas l'enjeu, mais ils les empêchent de voir l’enjeu. Ils font comme si cette élection et ce moment politique était strictement politique, électoral. Alors quand c'est politique et électoral, on a des mauvaises humeur, on manifeste sa mauvaise humeur, on est content de cela et beaucoup moins content du reste. Et ça, c'est une élection d'humeur. Ce que nous vivons là, ce n'est pas une élection qui devrait donner sa place à l'humeur, c'est une élection qui devrait donner sa place au plus profond des responsabilités que nous avons devant nous. 

> Je sais une chose, et je veux le dire, ne croyez pas que ce soit pour choisir un camp contre un autre. Il y a des moments dans l'histoire d'un pays et même de la planète, où les questions de camps, les questions d'avantage des uns contre les autres, ne devraient avoir aucune importance. Ce qui est devant nous, c'est une question centrale, est ce que nous acceptons d'être dominés et d'être soumis à des puissances qui décideront sans nous et contre nous, de ce que notre avenir doit être?

> Mettez-vous dans la tête de monsieur Poutine et des autres, parce qu’il n’est pas tout seul dans cette tête. Qu'est-ce qui peut faire le plus grand plaisir à nos ennemis et à nos adversaires, à tous ceux qui, je les ai nommés, veulent la domination par la force, par l'argent, par l'intégrisme ? Qu'est-ce qui peut leur faire plaisir ? C'est qu’on dise qu'en France, le seul pays qui porte l'idée de résistance, le seul qui ait la voix de cette résistance-là, son peuple ne le suit pas. C'est une clé qui est une clé pour moi absolument certaine de cette élection. 

> Le mot de coalition n'est pas un bon mot. Est-ce qu’il est possible d'imaginer un gouvernement élargi à des forces qui accepteraient de prendre leurs responsabilités ? Parce que la question centrale, c'est celle de la responsabilité. Où qu'on soit sur l'échiquier politique, est-ce qu'on est spectateur, gourmand, se frottant les mains, ouvrant le champagne quand ça va mal pour ceux qui sont au gouvernement ? Et c'est une attitude que je n'ai jamais soutenue, jamais. Ou bien est ce qu'on est habité par l'idée que l'avenir on le fera tous ensemble, quoi qu'il se passe. 

 

► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits] 
Sylvain Maillard (président du groupe à l’Assemblée nationale) 
> Face au camp du ressentiment et du mensonge, nous ne serons jamais le parti l’immobilisme ou de la résignation. Face à leur stratégie du chaos, nous continuerons à réformer la France, comme l’Union européenne. Les Français méritent mieux.

> Les 80 ans du débarquement c’est se rappeler de tous ceux qui -au péril de leur vie- se sont battus pour que nous soyons un continent libre. À une semaine des élections européennes, il est important de ne pas l’oublier. Notamment nos jeunes générations.

> On a aujourd’hui en France, une sorte d’antisémitisme débridé. Alimenté par une partie de la classe politique, qui préfère monter les communautés les unes contre les autres. C’est la stratégie du chaos, comme on a pu le voir à l’Assemblée nationale cette semaine.

> Il n’y aura pas de paix possible avec le Hamas. Nous devons trouver un accord politique avec l’ensemble des parties prenantes. Mais le préalable ne change pas : le cessez-le-feu à Gaza et la libération des otages.

 

● MoDem 
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> La mort n’est pas une question individuelle mais un sujet éminemment collectif. En tant que législateur, il nous revient de répondre aux demandes individuelles tout en tenant compte de l’impact sur la société. Et le signal envoyé aux plus vulnérables m’inquiète profondément.

> Non, l’aide à mourir ne peut pas être un soin.

 

► Autres 
● Organisations centristes 
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen) 
Valérie Hayer (présidente)
> Les commentateurs disent qu’on exagère sur le danger de l’extrême-droite. Quand réaliseront-ils ce qui se passe à Budapest ? Ce poison, ils le diffusent déjà en France. Leur petite musique sur le gouvernement des juges, les minorités, les femmes, la presse. Réveillons-nous !

> Il faut expliquer aux Français la duplicité du RN pour que chacun vote en conséquence. Mais aussi, rappeler ce qu’on a fait au Parlement européen car on a une vraie capacité d’action.

> Instrumentaliser la cause féministe ne fait que lui nuire. Le véritable sexisme, c’est de penser à ma place. Parce que je suis une femme, je serais forcément invisibilisée par la présence d’un homme ? Fière que Gabriel Attal s’engage à mes côtés dans cette campagne.
Je note que nous entendons moins nos adversaires s’indigner quand Marine Le Pen conclut tous les meetings de Jordan Bardella et fait des matinales à sa place. L’union de notre majorité présidentielle pour défendre le seul vrai projet pour l’Europe est notre force. On continue !
> Quand on est patriote, quand on aime son pays, on cherche à renforcer l'Europe. C'est une campagne intense et je suis fière d'en être la tête de liste ! Je fais de la politique depuis que je suis devenue conseillère municipale à 21 ans. Pour quoi ? Pour servir les autres.

> Je préside le groupe central Renew Europe et j’assume de travailler avec la gauche et la droite européennes. Leurs candidats français se planquent. Quand contre son propre groupe, on ne vote pas le plan de relance, la loi Climat, le Pacte Asile et migration, il y a un problème.

> A travail égal sur un même lieu de travail, salaire égal. Partout en Europe, la création d'un salaire minimum. Oui, nous avons fait avancer l'Europe sociale. Nous continuerons !

> Au Parlement européen, nous avons fait avancer l’égalité salariale, la lutte contre les violences. Ce Pacte Simone Veil créé par ma famille politique pour faire progresser l’égalité, nous le poursuivrons. Demain, nous inscrirons l’IVG au niveau européen !

> L'extrême-droite dit A sur les plateaux télé et vote B au Parlement européen. La Russie est un parfait exemple de ce double discours. Mais en réalité, tout en est un parfait exemple. Leurs actes montrent ce que leurs mots ne disent plus : ils poussent au Frexit.

> Les géants du numérique paient moins d'impôts que le boulanger du coin. Il faut que ça change. Les ultrariches doivent eux aussi contribuer en Europe, ça s’appelle la justice fiscale. Pour réussir, seul un accord mondial les dissuadera de partir à Dubai.

> Les Ukrainiens se battent pour recouvrir leur intégrité territoriale et leur souveraineté. Ils se battent aussi pour nos valeurs et nous devons les soutenir jusqu’à leur victoire. Mais c’est aussi notre sécurité et notre pouvoir d'achat qui sont en jeu.

> La France est déjà la cible de tentatives de déstabilisation, des étoiles de David aux mains rouges sur le mémorial de la Shoah. Nous devons accélérer sur la livraison d'armes et de munitions, et nous devons permettre aux Ukrainiens de se défendre.

> Mon projet est un projet d’ambition pour notre avenir français et européen. Un projet grâce auquel nous investirons dans nos industries vertes européennes ou dans la recherche pour créer le futur vaccin contre le cancer. Devenons des leaders mondiaux.

> Nous avons un plan Ecophyto français sur les pesticides et nous avions préparé une loi européenne pour que tous les agriculteurs soient logés à la même enseigne. Nos agriculteurs nous la réclament. L’alliance entre droite et extrême-droite l’a tuée dans l’œuf.