jeudi 23 mai 2024

Présidentielles USA 2024. Agrégateurs de sondages – Trump légèrement devant Biden


Voici, ce 23 mai 2024, les résultats des cinq agrégateurs de sondages concernant la présidentielle américaine du 5 novembre prochain que nous avons sélectionnés.

Les cinq agrégateurs ont été actualisés.

Tous les cinq mettent toujours en tête le démagogue extrémiste et populiste Donald Trump mais avec une avance qui a légèrement augmentée sur le centriste Joe Biden.

Ainsi l’avance du candidat républicain dans les cinq agrégateurs se situe entre 0,5 et 1,9 points.

Des écarts qui entrent dans les marges d’erreur.

 

► Résultats des agrégateurs de sondages Biden versus Trump

 

Agrégateur

 

Joe Biden

 

Donald Trump

 

Ecart

 

Real Clear Politics

 

46,2% (+0,4)

 

47,1% (+0,3)

 

Trump 0,9 (-0,1)

 

The Hill

 

44,7% (+0,3)

 

45,8% (+0,4)

 

Trump 1,1 (+0,1)

 

Race to the WH

 

45,4% (+0,3)

 

45,9% (+0,5)

 

Trump 0,5 (+0,2)

 

270 to win

 

43,2% (-0,6)

 

45,1% (-0,4)

 

Trump 1,9 (+0,2)

 

Five thirty-eight

 

40,1% (=)

 

41,2% (+0,2)

 

Trump 1,1 (+0,2)

*NA: non actualisé / ND: non disponible

(Un agrégateur de sondage est une moyenne des derniers sondages publiés / 270 to win prend en compte les cinq derniers sondages / Real Clear Politics prend en compte les sondages publiés les 30 jours précédents / The Hill prend en compte les sondages publiés les 3 derniers jours / Race to the WH prend en compte les sondages publiés sur les 5 derniers jours)

 

Remarque importante: Tous ces agrégateurs prennent en compte tous les sondages publiés.
Or certains d’entre eux sont publiés par des instituts dont le sérieux prêtent à discussion et d’autres par des instituts qui sont affiliés à des partis et qui ont tendance à faire des corrections, des redressements et des pondérations en faveur du candidat qu’ils soutiennent.
Il convient donc de les prendre pour des informations utiles mais qui ne donnent pas une vision «scientifique» de l’opinion.
Néanmoins, les résultats des sondages nationaux sont généralement plus exacts que ceux réalisés dans chaque Etat, notamment les «swing states», les Etats-clés qui font basculer l’élection d’un côté ou de l’autre de par le système électoral américain, car les panels ne sont souvent pas assez représentatifs en qualité ou en quantité et les redressements sujets à caution.
Tous ces biais font que nous avons préféré publier avant tout des agrégateurs que chaque sondage qui est publié même si, dans un deuxième temps, nous comptons en publier certains qui nous semblerons sérieux ainsi que ceux qui analysent quotidiennement l’état de l’opinion et qui n’ont pas encore été mis en route.

 

 

La quotidienne centriste du 23 mai 2024. Le service public de l’audiovisuel doit enfin être au service des Français


Au moment où l’on va discuter d’un changement dans l’organisation du service public, posons les jalons ce qui devrait être le vrai débat:

1) Le service public audiovisuel n’appartient pas à l’Etat, ni à un gouvernement ou aux salariés de celui-ci mais aux Français.

2) Le fonctionnement du service public de l’audiovisuel n’est en aucun cas comparable aux entreprises médiatiques culturelles ou de divertissement de la sphère privée.

3) Le service public audiovisuel n’offre pas une prestation mais doit remplir une mission qui implique que les salariés qui y travaillent non seulement l’acceptent mais la mettent en œuvre avec un statut particulier qui a des obligations que n’ont pas les salariés du privé intervenant dans les mêmes domaines.

4) La mission du service public audiovisuel est citoyenne: il s’agir d’informer, de cultiver et de divertir avec l’objectif d’informer et de transmettre des savoirs aux Français afin d’en faire des citoyens capables d’être responsables de leur projet de vie et de remplir leurs devoirs envers la société démocratique et républicaine dans laquelle ils vivent.

5) Dans sa mission de service public, l’organisme qui gère les divers entités est indépendant de toute idéologie, de toute affiliation partisane ce qui interdit à leurs salariés dans l’exercice de leurs fonctions de prendre parti ou de faire du prosélytisme pour une cause partisane.

Ces cinq principes ne sont pas discutables.

Tous ceux qui ne veulent pas les respecter ne sont pas obligés de travailler dans le service public audiovisuel mais doivent se tourner vers les entreprises privées des domaines dans lesquels ils veulent intervenir.

Voilà quel doit être le fondement de la charte du service public audiovisuel dans une société démocratique.

De ce qui précède, il est évident que le service public de l’audiovisuel doit être chapeauté et contrôlé par un organisme citoyen unique.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour] 

 

 

L’Humeur du Centriste. La menace FN/RN, Macron ne l’a pas créée, il en a hérité


Les adversaires d’Emmanuel Macron et de la majorité centrale/centriste qui le soutient nous abreuvent constamment de la thèse selon laquelle le Président de la république et ses soutiens auraient instrumentalisé la menace de l’extrême-droite pour se poser en seul recours face à sa possible arrivée au pouvoir.

Une thèse qui est une duperie complète.

D’abord parce que Le FN/RN existait avant l’élection d’Emmanuel Macron en 2017 et était déjà une menace depuis que François Mitterrand lui avait permis de se développer dans les années 1980 en espérant qu’il serait une épine dans le pied de la Droite.

Ensuite parce que c’est grâce à Emmanuel Macron que Marine Le Pen n’est pas parvenue au pouvoir en 2017 et en 2022.

Enfin, parce qu’Emmanuel Macron n’a évidemment pas choisi quelle serait la principale formation qui serait face à lui mais les électeurs de celle-ci.

Si nous ne vivons pas dans un pays où l’extrême-droite est au pouvoir c’est grâce à Emmanuel Macron, c’est une évidence que seuls les politiciens qui n’ont pas été capables de s’opposer à la montée de celle-ci refusent, ce qui leur permet de se dédouaner et de rejeter la faute sur l’actuel hôte de l’Elysée.

Quoi qu’il arrive en 2027, l’Histoire dans quelques années expliquera que l’extrême-droite a été empêchée de prendre le pouvoir en France en 2017 et qu’elle a également échoué cinq ans plus tard, en 2022, grâce à l’entrée en politique d’un homme dont le nom est Emmanuel Macron.

Et qu’en 2024, la principale menace sur la démocratie française est l’extrémisme où une extrême-gauche fait tout pour paver la route du pouvoir à l’extrême-droite dans l’illusion qu’une fois celle-ci au pouvoir la révolution éclatera.

Et que face à cette menace, seule la majorité autour d’Emmanuel Macron s’est mobilisée contre ce scénario du chaos.

Centristement votre.

Le Centriste