Le 9 juin prochain, l’élection du Parlement européen sera cruciale au moment où les extrémismes et les populismes ont le vent en poupe dans tous les pays membres de ce qui est devenu l’Union européenne.
Car c’est le projet même d’une véritable union entre les pays d’un continent qui a réussi à faire deux guerres mondiales au cours du 20e siècle et à perdre ainsi sa suprématie dans le monde tout en ayant dévasté une grande partie de la planète qui est en danger de disparition.
Un projet qui voulait que ce qui semblait être devenu une fatalité ne puisse plus jamais se produire, c’est-à-dire bannir définitivement ce nationalisme guerrier porté par des idéologies totalitaires.
Or, 80 ans après le débarquement de Normandie que l’on fêtera en juin quasiment en même temps que les élections, c’est bien la remontée de ce nationalisme et des idéologies totalitaires ainsi qu’aux populismes haineux auxquels on assiste.
Comme si l’Histoire se préparait à recommencer…
Comme si la fatalité pesait encore sur l’Europe ou, comme le dit Emmanuel Macron, que les temps tragiques étaient de retour pour, à nouveau, enflammé ce continent déjà si meurtri.
Et l’agression de Poutine contre l’Ukraine, première pierre du projet du régime criminel au pouvoir en Russie, dont l’objectif avoué est d’affaiblir, voire de détruire cette Union européenne et son système démocratique.
Que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur, les ennemis de l’union des Européens sont à l’œuvre et ont des capacités de nuisance sans pareille depuis longtemps.
Alors fêtons l’anniversaire de l’Europe tout en se mobilisant, non seulement, pour la sauver, mais pour lui permettre d’apporter encore plus de paix et de progrès.
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