Voici une sélection, ce 6 mai 2024, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la République)
> Lire
ici les principaux propos de l’entretien d’Emmanuel Macron à La Tribune et à La
Provence
> Commerce et accès au marché, concurrence équitable et investissement, situations en Ukraine et au Moyen-Orient : la relation entre la Chine et l’Europe, la coordination entre nous, est décisive.
> Au moment de célébrer le 60ème anniversaire de nos relations diplomatiques avec la République populaire de Chine et pour votre troisième visite d’État en France, Président XI Jinping, Bienvenue !
> Il y a trente ans, le tunnel sous la Manche reliait enfin le Royaume-Uni et la France ! Cette prouesse a rapproché les peuples, donné un élan nouveau à nos échanges et confirmé la force de notre relation politique.
> Apprendre à écrire avec ses Dictées, à découvrir livres et auteurs avec Apostrophes, à vivre avec l’esprit français, de conversation, de curiosité, de gourmandise. Bernard Pivot restera ce passeur, populaire et exigeant, cher au cœur des Français. Mes pensées à ses proches.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement,
certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs
propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos
critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Gabriel Attal Premier
ministre, chargé de la Planification écologique et énergétique
> Face au fléau du harcèlement à
l'École, je ne lâcherai rien. Nous avons pris des décisions importantes et nous
continuerons. Pour que la honte change définitivement de camp.
> Très heureux d’accueillir aujourd’hui le Président Xi Jinping pour sa visite d’État en France. Nous célébrons en cette année 2024 les 60 ans de nos relations diplomatiques.
Gérald Darmanin,
ministre de l’Intérieur et des Outre-mer
> 4 686 étrangers délinquants ont été expulsés
en 2023, soit + de 30% par rapport à 2022. Un record. Sur mon instruction,
cette fermeté s’accélère en 2024, avec une nouvelle augmentation de +28% depuis
le début de l’année. Grâce à la loi immigration voulue par le Président de la
République, nous mettons fin à l’impunité.
Catherine Vautrin,
ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités
> En 2035, chaque voiture produite sera
électrique. Une transformation qui aura un impact sur l'emploi et les
travailleurs. Notre responsabilité : accompagner la formation et les métiers
dès maintenant. Au Comité stratégique de la filière automobile, nous préparons
l'avenir.
Marc Fesneau,
ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
> Depuis 2017, l’objectif du gouvernement n’a pas changé :
réduire l’utilisation des produits phytopharmaceutiques et les risques
associés. La stratégie Ecophyto 2030 a été publiée aujourd’hui. Elle résulte d’un travail
collaboratif mené par le ministère de l’Agriculture avec les acteurs publics, les professionnels et les parties
prenantes.
Ecophyto 2030 c’est
3 objectifs :
- Préserver la santé publique dans une logique une seule santé;
- Soutenir les performances économiques et environnementales des exploitations
agricoles ;
- Maintenir un haut niveau de production par une adaptation des techniques
utilisées et la production d’alternatives.
Pour crédibiliser « Pas d’interdiction sans solution » nous mettons des moyens
historiques pour la recherche d’alternatives: 250M€ en 2024 parmi lesquels
146M€ dédiés à des plans d’actions ciblés pour les filières, ainsi que des
programmes d’action transversaux.
> Le projet de loi d’orientation pour la souveraineté agricole et le renouvellement des générations en agriculture a été approuvé par la commission des Affaires économiques de l’Assemblée. 35h de débats. 3596 amendements déposés. Les échanges francs, constructifs et respectueux ont permis à la commission, comme je m’y étais engagé, d’exercer pleinement sa capacité de débats et d’amendements. Ce texte vise à ce que nous assumions collectivement les objectifs de souveraineté, de transition et que les agriculteurs retrouvent du sens à leur métier. Souveraineté, transmission-reprise, transition, simplifications avec un objectif : celui de relever le défi du renouvellement des générations. Rendez-vous le mardi 14 mai pour l’examen dans l'hémicycle.
Rachida Dati,
ministre de la Culture
> Bernard Pivot aura été un très grand
ambassadeur du livre, un militant de la lecture pour tous. La disparition de
cette grande figure culturelle est une perte pour le monde du livre et pour
tous les Français.
Sébastien Lecornu,
ministre des Armées
> Au Vietnam, pour commémorer les 70 ans de la
bataille de Dien Bien Phu. Et pour regarder vers l’avenir en renforçant
notre partenariat stratégique. Nous partageons avec le Vietnam une volonté
d’équilibre et de stabilité dans la zone Indopacifique. La France y est
présente, à travers nos 1,6 million de ressortissants ultra-marins, et nos
relations amicales et stratégiques avec plusieurs pays d’Asie du Sud-Est.
Pour dynamiser notre relation de défense
avec le Vietnam, signature avec mon homologue le Général Phan Van Giang, d’un
cadre pour nos coopérations :
- Mémoire, pour faciliter l’accès aux
archives et la restitution des dépouilles de soldats
- Santé militaire, notamment pour la
recherche sur les maladies tropicales infectieuses
- Formations, pour créer des liens
interpersonnels entre nos armées
- Escales maritimes, pour contribuer
ensemble à la liberté de navigation
- Maintien de la paix
- Equipements de défense
Entretien avec le Premier ministre Pham Minh Chinh. Pour échanger sur la
volonté de la France et du Vietnam d’approfondir encore notre partenariat
stratégique, qui nous unit depuis 10 ans, et remercier le Vietnam de son
invitation à participer aux cérémonies du 70ème anniversaire de la bataille de
Dien Bien Phu.
Avec Le Hoai Trung, Président de la Commission centrale des Relations
extérieures du Parti communiste vietnamien. Pour échanger sur les enjeux de
sécurité régionale, en Asie du Sud-Est comme en Europe, et sur la contribution
de la France et du Vietnam aux efforts de paix et de stabilité.
Christophe Béchu,
ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
> [Elections européennes] Notre liste rassemble des candidats venus
d’horizons différents, mais tous sont fidèles à la promesse du président de la
République : protéger notre environnement et renforcer notre souveraineté
alimentaire en produisant davantage sur notre sol. C’est la seule ligne qui
compte et elle devra continuer à être portée avec beaucoup de force au niveau
européen.
> Au nom de l’écologie, il est arrivé qu’on fragilise l’écologie elle-même. À la fin, il n'y a pas d'agriculture sans écologie. Une écologie qui ne se préoccupe pas d'agriculture, ce serait du jardinage. Il y a trop de normes, de textes, des risques pénaux délirants pour les agriculteurs… Il faut remettre les choses à l’endroit : il faut par exemple une réflexion sur le stockage de l’eau l’hiver et les évolutions de pratiques culturales, pour permettre à l’agriculture de s’adapter. C’est le sens du travail qui a été engagé par le Premier ministre, depuis le début de la crise agricole.
> Pendant trop longtemps, on n’a pas suffisamment écouté les acteurs de terrain. L’État doit être très clair sur le cap et l’ambition, mais doit laisser davantage de souplesse pour les modalités. Au-delà des 67 engagements et des 14 mesures pris en faveur de l’agriculture, je veux retenir les dialogues francs entre la FNSEA et les Jeunes agriculteurs et mon ministère, tout comme avec l’ensemble des organisations syndicales autour du président de la République.
> 87% des engagements auprès des agriculteurs ont déjà été pleinement mis en œuvre, les autres sont en cours de déploiement. Soit les mesures sont effectives, soit elles sont sur le point de l’être. Par ailleurs, on a devant nous ce rendez-vous du projet de loi d'orientation agricole porté par le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau et sa ministre déléguée, Agnès Pannier-Runacher.
> J’ai pu exprimer à plusieurs reprises mon soutien à l’action de l’Office français de la biodiversité et définir des lignes rouges en matière de phytosanitaires, car il est question d’enjeux de santé publique. Il y a un certain nombre de sujets qu’on ne peut pas régler du jour au lendemain. Prenons la question de la décarbonation : en France, l'écrasante majorité des exploitations agricoles sont des petites structures, à qui on ne peut demander le même rythme d’efforts qu’à des grosses entreprises…
> Le périmètre est important. Sur les accords de libre échange, on a réaffirmé, comme les agriculteurs qui exportent du vin, des fromages AOP, qu'on n'était pas hostile aux échanges, mais qu'il fallait qu'il y ait une forme de réciprocité. C’est à la fois un enjeu de compétitivité et un gage d’exigences environnementales et sociales. Ce qui a été fait sur la déforestation, par exemple.
> Le projet de loi d’orientation agricole est
indispensable pour refonder une forme de pacte de confiance avec le monde
agricole, mais je concède qu'il n'épuise pas le débat. Et qu’au-delà, on est
évidemment focalisé sur l'Europe parce qu'il y a ces près de 10 milliards
d'euros de crédits dont bénéficient les agriculteurs français. C’est l’Europe
dont nous avons besoin : celle qui protège notre biodiversité tout en
soutenant notre agriculture.
La finalité, c'est d’affirmer que l'agriculture n'est pas le passé nostalgique
de notre pays, mais une part essentielle de son avenir, pour des raisons
économiques de souveraineté, géopolitiques, et aussi écologiques. Notre défi,
c’est donc d’avoir une exigence environnementale qui se concentre sur des
enjeux forts à l'intérieur, et qui en parallèle, soit très cohérente dans ce
qu'on demande à nos partenaires.
Prisca Thevenot,
ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée du Renouveau démocratique,
porte-parole du Gouvernement
> Jamais l’antisémitisme n’a été aussi débridé.
Jamais le devoir de mémoire n’a été aussi important. Hier soir, j’ai participé
à la lecture des noms des déportés juifs de France, pour ne jamais oublier
« ceux dont il ne reste que le nom ».
Aurore Bergé, chargée
de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les
Discriminations.
> Soyons
concernés. Concernés pour agir. Pour recréer du commun. Pour créer les
conditions de ce sursaut. Ces Assises de lutte contre l’antisémitisme sont un
point de départ. L'antisémitisme n'est pas que l'affaire des Juifs.
> Certains ont remplacé «sale juif», cette insulte, qui est un délit, par «sale sioniste». Mais ne nous trompons pas. Nous devons rappeler que stigmatiser toute une communauté, provoquer la haine, humilier, considérer que chacun de nos concitoyens juifs sont co-responsables de la situation à Gaza et doivent s’en expliquer sont des délits, et que ces délits sont punis par la loi.
> «Elle m'a dit qu'elle ne voulait pas partager ma chambre parce que j'étais juive.» Une enfant de CE2.
> Ce n'est pas parce qu'on est juif qu'on est responsable de la situation à Gaza.
> Soyons clairs : chacun est libre de critiquer le gouvernement israélien et la politique qu'il mène. Cela n'a rien à voir avec la haine d'Israël et l'appel à la destruction d'Israël. Et derrière "sale sioniste", c'est bien une injure antisémite qu'il faut entendre.
Guillaume Kasbarian, ministre
délégué chargé du Logement
> La fin du logement social à vie, c’est une
mesure de bon sens et de justice sociale. Quand 2 millions de personnes font la
queue pour avoir un logement social, vous ne pouvez pas laisser des personnes
qui dépassent significativement les plafonds occuper ces logements.
> Je suis le ministre du logement de tous les Français. Pour favoriser la mixité et augmenter l’offre de logements abordables pour tous les Français, nous intégrons la construction de logements intermédiaires dans les objectifs de production de la loi SRU.
> Plus de logements abordables disponibles pour les Français c’est moins de galères pour ceux qui cherchent à se loger et des prix moins élevés. Avec le projet de loi Logement, on fait confiance aux acteurs, aux maires et aux bailleurs sociaux pour construire plus et plus vite.
> [Loi logement] Notre approche, c'est de construire de tout : du logement social, du logement intermédiaire et du logement libre et là où nous en avons le plus besoin.
> Mon rôle, c'est aussi de regarder toutes les règles, les lois, tout ce qui peut bloquer la construction d'offres neuves et de m'y attaquer.
► Assemblée
nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> Une dose de
proportionnelle aux élections législatives permettra une meilleure
représentation des français et l’émergence d’une culture de recherche du
consensus. J’ai échangé avec tous les groupes politiques de l’Assemblée, travaillons à une proposition
commune !
► Partis
politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Clément Beaune
(député)
> Notre projet porte 3 axes et 48 propositions.
À ce jour, nous avons réalisé plus de 600 réunions publiques ! Ces échanges sur
les marchés, nos tractages, nos porte-à-porte ont enrichi le programme comme
sur la santé avec notre plan Marie Curie.
● Organisations centristes
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen)
Valérie Hayer (présidente)
> Oui nous avons besoin d'Europe. Je veux une Europe puissance, capable de protéger les Français et les Européens dans un monde en plein chamboulement. Trois mots d’ordre : puissance, prospérité et valeurs !
> Avec notre programme, nous bâtissons une Europe puissante. Pour notre défense, pour notre prospérité et pour nos valeurs. Nous portons une Europe démocratique, où aucun Européen ne doit être inquiété pour son genre, ses opinions ou son orientation.
> On a beaucoup dit que cette élection était historique et je le crois. Dans un tel moment de bascule, je veux renforcer notre défense européenne, sécuriser nos frontières, lancer un grand choc d'investissements et protéger nos démocraties. C’est le 9 juin que ça se passe !
> Investissements, investissements, investissements. Nous avons régulé ; désormais, nous devons investir. Je propose un choc de compétitivité à hauteur de 1.000 milliards d’euros dans nos filières stratégiques comme le spatial, le numérique ou la santé.
> Nous devons soutenir notre base industrielle de défense et assumer une préférence européenne. Aujourd'hui, les États-Unis dépensent 800 milliards par an dans leur défense. L’Europe y consacre 270 milliards d’euros, à 27. Je propose de tripler ce budget dédié à notre défense.
> Trop longtemps, l'Europe a été ouverte aux quatre vents. La crise sanitaire nous a fait réaliser combien on était dépendants de la Chine, de l'Asie pour nos médicaments ou le photovoltaïque. Changeons de braquet. Nous voulons mettre en place un bouclier commercial européen.
> Les agriculteurs sont les premières victimes du changement climatique. Opposer monde agricole et environnement, c’est non. Notre agriculture est la plus qualitative au monde. Nous avons sécurisé 10 milliards d’euros pour les agriculteurs français. Bataille gagnée !
> Le premier acte du financement de la transition verte, ça a été le plan de relance européen. Qui l’a voté ? Nous. Je veux aller chercher ceux qui ne paient pas leur juste part d'impôt, comme les géants du numérique ou les grands pollueurs industriels loin de chez nous.
> Le Pacte vert, c'est ne pas laisser nos enfants jouer avec des jouets toxiques ou consommer de la pâte à tartiner qui dévaste des forêts à l'autre bout du monde. C’est aussi une nouvelle révolution industrielle avec des dizaines de milliers d'emplois à la clé.
> Comment assumons-nous notre sécurité à l’heure où la Russie se fait menaçante et où les États-Unis risquent de tanguer ? Renforçons notre défense européenne. Pendant ce temps, M. Bardella confirme Thierry Mariani sur sa liste et attend la mort d’Alexeï Navalny pour le soutenir…
Nathalie
Loiseau
> Nous savons à quel point Frontex est important. En
2019, nous avions demandé un renforcement à 10 000 hommes. Aujourd’hui, nous
voulons porter Frontex à 30 000 hommes pour aider les pays en première ligne et
travailler aux retours volontaires.
> Nous voulons un Fonds de soutien aux industries europeéennes de défense pour aider l'Ukraine et dissuader de s'en prendre à l'Union. Nous proposons 100 milliards d'euros, que la Banque d’investissement européenne s’ouvre à la défense, et un nouvel emprunt sur la défense.
Marie-Pierre
Vedrenne
> Nous continuerons à concrétiser la fin de la
naïveté européenne. Nous avons créé un arsenal juridique européen pour
nos intérêts et nos entreprises. Nous porterons un bouclier commercial européen
et un Frontex sanitaire. Nous sommes les seuls crédibles !
> Il est capital de bâtir cette Europe puissance écologique, économique et sociale avec notre plan Europe 2030 de 1 000 milliards d'euros.