Voici une sélection,
ce 4 mai 2024, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou
sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la République)
> Bâtir une vision d'avenir pour notre agriculture, nous le
faisons avec l’ensemble du monde agricole et le gouvernement. Elle repose sur 4
piliers : produire davantage, s'adapter aux transformations, protéger de la
concurrence déloyale, assurer le renouvellement des générations.
> Avec l’Estonie, nous partageons une même vision pour la
défense de notre Europe, en particulier sur le soutien à une industrie
européenne de défense. Pour notre avenir. Pour notre Europe !
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement,
certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs
propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos
critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Gabriel Attal Premier
ministre, chargé de la Planification écologique et énergétique
> Merci de ta visite
chère Kaja
Kallas [Première ministre d’Estonie] et pour cet
échange. Alors que la guerre est aux portes de l’Europe, nous sommes plus que
jamais unis pour lutter contre l’ingérence russe et assurer l’Ukraine de notre
soutien. Notre coopération économique et nos liens se renforcent. Le moment
européen que nous vivons est le même : l’Estonie, comme la France, y joue son
avenir.
> [Discours lors de l’inauguration du prolongement du RER
E]
Je viens de citer beaucoup d’autorités,
comme l’ont fait mes prédécesseurs. Je l’ai fait à dessein parce que, dans
cette liste, il y a des élus, des autorités, des personnalités qui travaillent
ensemble et qui aiment travailler ensemble. Il y a des personnalités politiques
qui s’apprécient, d’autres qui peuvent moins s’apprécier ; il y a des
personnalités politiques qui travaillent toujours bien ensemble, d’autres pour
lesquelles ça peut être plus compliqué parfois. Et finalement, ce sont toutes
ces personnalités politiques, qui ont des horizons politiques différents et qui
peuvent plus ou moins apprécié travailler ensemble, qui ont parfois été en
concurrence, qui le seront peut-être à l’avenir, qui se sont rassemblées
derrière ce magnifique projet.
Ce que je veux voir, c’est que nous avons
en partage une conviction absolue, c’est que la politique, plus que des grands
discours ou des grands récits, c’est d’abord des projets concrets pour les
Français, que les acteurs politiques doivent s’engager, se battre, avancer dans
le même sens dès que c’est dans le sens d’un progrès pour la vie quotidienne de
nos concitoyens, avec une boussole : le bonheur de nos concitoyens.
Je trouve que l’on ne parle pas assez de
bonheur en politique, que les hommes et les femmes politiques ne parlent pas
suffisamment du bonheur. Or ça doit être cela notre boussole permanente, le
bonheur de nos concitoyens. Et aujourd’hui, ensemble, avec Éole, nous changeons
la vie de nos concitoyens et c’est, je le crois très profondément, du bonheur
en plus pour les Franciliens. Vous l’avez dit toutes et tous, Éole, c’est
d’abord un pas de géant pour des dizaines de milliers, des centaines de
milliers, des millions de Français. Ce sont les Hauts-de-Seine, et demain les
Yvelines, jusqu’à Mantes-la-Jolie, connectés au cœur de Paris en quelques
minutes. Ce sont des gains de temps précieux. A terme, plus de 40 minutes entre
Mantes-la-Jolie et La Défense, 40 minutes aller-retour c’est 1h30 par jour.
Autant dire, ce projet, c’est du temps de vie gagné, du temps avec sa famille,
du temps pour soi.
Éole, ce sont des opportunités nouvelles
parce que les transports, c’est bien souvent ce qui permet d'accéder à un
emploi, d'accepter ou non un emploi. C'est ce qui permet de concilier le mode
de vie que l'on souhaite et le métier que l'on veut. Alors grâce à Éole, nous
rapprochons les franciliens entre eux. Nous donnons un accès facile à Paris, à
la Défense, jusqu'au parc du Vexin. Ce sont des dizaines de milliers, des
centaines de milliers de franciliens qui pourront donc s'installer plus
facilement où ils le souhaitent, sans que les transports soient un parcours du
combattant.
C'est l'attractivité de tout le
territoire desservi qui est renforcée. Ce sont des emplois créés, des services
publics plus accessibles tout au long de la ligne E. Éole, c'est un projet où
tous les territoires sont gagnants. Tous les Français sont gagnants. Alors, je
veux dire combien l'État est fier d'avoir investi massivement dans ce projet
aux côtés de la région Ile-de-France, des conseils départementaux des Yvelines,
des Hauts-de-Seine, de la ville de Paris et de la SNCF. Je veux remercier tous
les acteurs qui ont participé à ce projet, saluer leur engagement. Ensemble,
tout le monde a tenu bon, tout le monde a tenu le cap, personne n'a jamais
renoncé parce que c'est un projet qui est structurant, parce que c'est un
projet qui va changer les transports en Île-de-France, parce que c'est un
projet qui va changer vraiment concrètement les choses pour beaucoup de
Français. Quand l'État et les collectivités avancent dans le même sens, et
c'est le plus souvent le cas, on arrive à déplacer des montagnes. Ce projet le
prouve à nouveau et je souhaite que nous continuions.
Continuer, oui, parce que Éole n'est pas
un projet isolé. Il y a d'abord cette ligne qui ouvrira dans 3 jours au public
entre Saint-Lazare et Nanterre. Il y a ensuite ce prolongement jusqu'à
Mantes-la-Jolie qui devra ouvrir au public d'ici fin 2026. Mais bien largement,
le projet Éole, c'est la porte vers la Normandie qui permettra d'y améliorer
considérablement les liaisons ferroviaires. Et puis, c'est un projet qui
s'inscrit en pleine cohérence avec les révolutions des transports en commun en
cours en Ile-de-France avec le Grand Paris Express. Avec les nouvelles lignes
15, 16, 17, 18, le prolongement de la ligne 14 vers Saint-Denis au nord et Orly
au sud qui ouvrira dès les Jeux olympiques, nous relions tous les territoires
du Grand Paris entre eux. Nous faisons en sorte que personne ne soit laissé sur
le côté, que l'accès d'un endroit à l'autre soit plus facile, plus rapide.
C'est un projet de cohésion des territoires. C'est un projet de développement
économique, d'attractivité, un projet de cohésion sociale pour donner à tous
une vie meilleure pour partir à la recherche du temps perdu dans les
transports. C'est un projet extrêmement attendu, et je le dis en connaissance
de cause, élu des Hauts-de-Seine, de la ville de Vanves où nous attendons avec
impatience la station Fort d'Issy-Vanves-Clamart de la ligne 15.
Derrière ces projets, il y a aussi une
affirmation, la preuve que l'écologie et le pouvoir d'achat vont de pair. C'est
l'écologie populaire dont j'ai parlé dans ma déclaration de politique générale.
Grâce à Éole, en rendant La Défense et Paris plus accessibles, ce sont des
dizaines de milliers de trajets en voiture qui vont être évités et donc, des
émissions de gaz à effet de serre en moins. Ce sont aussi des économies de
carburant pour les Français, car les transports en commun sont plus économiques
que la voiture et doivent l'être.
En réalité, ce projet, comme le Grand
Paris Express, c'est la démonstration de l'écologie que nous voulons. Et quand
je dis « nous », je crois que nous sommes très nombreux rassemblés ici. Pas
celle de l'interdiction brutale qui bride les Français et l'activité. Pas celle
de l'injonction ou de la culpabilisation, mais bien celle des solutions. Sortir
du tout voiture ne doit pas être le privilège d'un centre-ville. Je suis élu de
banlieue parisienne. Je me déplace sans cesse au contact des Français dans les villes
moyennes, dans la ruralité. Tous le savent, tous me le disent : pour eux, la
voiture, c'est la liberté, c'est l'assurance d'avoir un travail et une
autonomie. Alors, ne gâchons pas la vie des Français, offrons-leur toujours des
solutions alternatives. Plus d'alternatives, plus simples, plus rapides et
moins chères. C'est le sens de la location des véhicules électriques pour moins
de 100 euros par mois, lancée par le président de la République et qui a été un
remarquable succès que nous en conduirons d'ici à la fin de l'année. C'est
aussi bien sûr le sens des grands projets comme Éole, comme le Grand Paris
Express, comme les services express régionaux métropolitains, les RER
métropolitains lancés par le président de la République à travers la France et
qui commenceront à se mettre en place dès cette année.
Parce que ce qui se joue ici, ces succès
que nous avons construits ensemble ici, ça ne doit pas être l'apanage de la
région capitale. Nous le voulons pour toutes les métropoles, pour les villes et
nous voulons permettre le plus largement possible à nos concitoyens partout en
France d'accéder à ces gains de temps, ces gains de vie précieux. Grâce à tous
ces projets, grâce à notre investissement sans précédent dans le ferroviaire,
nous approchons les transports en commun des Français.
Comme ça a été le cas pour Éole, je sais
pouvoir compter partout sur l'engagement total de la SNCF, de la Société des
grands projets, des régions, des départements, des métropoles pour réussir. Les
transports en commun, je le disais, ne doivent pas être l'apanage de Paris ou
des hypercentres. Ils doivent rentrer dans tous les territoires, les relier
entre eux, être accessibles au maximum de Français, même dans les communes
moins grandes, même dans la ruralité.
Cette révolution des transports en
commun, ce sursaut du rail autour du président de la République, avec mon
Gouvernement, avec les collectivités, nous sommes déterminés à le mener.
Partout dans les territoires, nous construisons un nouveau maillage avec des
transports en commun plus accessibles, plus rapides. Plutôt que de prendre des
interdictions, nous offrons des alternatives crédibles, pratiques, propres,
économiques. C'est de cette manière, j'en suis convaincu, que nous pourrons
tenir nos objectifs et décarboner nos transports qui sont la première source
d'émissions de gaz à effet de serre dans notre pays. C'est cela l'écologie des
solutions, l'écologie populaire, l'écologie à la française, celle qui améliore
la vie de toutes et tous où qu'ils vivent.
Le projet Éole, ce sont des milliers
d'heures avec les siens plutôt que dans les transports. Ce sont des économies
de carburant, des économies de gaz à effet de serre, ce sont des territoires
qui se rapprochent, des emplois qui se créent, de l'attractivité nouvelle. Je
veux saluer et remercier toutes les femmes et tous les hommes qui ont rendu ce
projet possible. Leurs noms pourraient être affichés derrière moi de la même
manière que les logos des institutions qui ont participé à ce projet le sont.
Parce qu'un tel projet, c'est une succession de maillages qui le rendent
possible… de maillons. Ce sont des femmes, des hommes, ou qu'ils soient, quel
que soit leur poste, quel que soit leur niveau de responsabilité, quel que soit
le temps qu'ils ont mis dans ce projet, s'ils y ont participé depuis le début
et son lancement, où ils sont arrivés plus tard. Ils ont chacun à leur place,
chacun avec leur énergie et leur travail, permis la réalisation de ce projet et
ils méritent nos remerciements. Ils méritent les remerciements des Français
parce que pour les Français, c'est la liberté ; la liberté de prendre sa
voiture ou non, celle d'accepter un travail, même s'il est à Paris ou à la
Défense, celle de pouvoir vivre où l'on souhaite, que ce soit à Paris, dans la
banlieue ou plus loin encore.
Avec Éole, nous nous donnons, je le crois
très profondément, du bonheur à beaucoup de Français. Et c'est le rôle à
nouveau des politiques. Les politiques, nous sommes les trains ; les Français
sont la gare. Il y a des trains
qui peuvent rouler pendant plus longtemps que d'autres. Mais en tout cas, nous
sommes de passage dans la vie des Français. Et notre responsabilité, c'est dans
le temps de passage qui a été le nôtre, quel que soit son mandat, quel que soit
encore une fois le temps nous avons occupé nos responsabilités, d'avoir laissé
quelque chose et changer profondément la vie de nos concitoyens. Je suis
convaincu que toutes celles et ceux qui auront participé à ce projet laisseront
cette trace, un changement concret dans la vie de beaucoup de Français.
Nicole Belloubet,
ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse
> Bonne nouvelle : les nouveaux résultats des
évaluations de 6e sont positifs. Nos élèves progressent ! Et c’est grâce aux
réformes engagées depuis 2017 : dédoublement des classes, plans de formation
pour tous les enseignants, renforcement des savoirs fondamentaux.
Marc Fesneau,
ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
> [Projet de loi d'orientation agricole] Nous avions, au niveau européen
et national, donné le sentiment qu'à chaque fois, c'était l'agriculture qui
trinquait.
> Une PAC et une Europe fortes c’est :
- une action en Européens pour des règles unifiées en Europe;
- des mesures miroirs aux frontières, pour une agriculture française puissante.
L’Union européenne peut et doit être un atout pour notre souveraineté
alimentaire. C’est le combat du gouvernement depuis plusieurs années, en
Européens. L’Union européenne ce n’est pas un discours simpliste, c’est un
travail au quotidien à Strasbourg, à Bruxelles : c’est là que se joue le projet
européen.
> [Plan écophyto 3] Tous les produits phytosanitaires ne
sont pas à risque, c'est à dire qu'il serait insensé d'interdire pour interdire
quelque chose qui ne pose aucun risque sanitaire, ni pour l'Homme ni pour les
sols. Il ne s'agit pas de défendre les pesticides, mais d'appeler chacun et
chacune à la raison et à la nuance.
Je voudrai savoir au nom de quoi on demanderait à l'agriculture de supprimer
des molécules qui ne sont pas à risque ? C'est quand même curieux cette
propension à faire en sorte qu'on prive l'agriculture de la chimie, quand tous
les secteurs d'activités (...) c'est de la chimie ! (…)
Pour qu'on puisse faire face au défi du non-renouvellement de certaines
molécules et des nécessités parfois du retrait de certaines molécules au niveau
européen, on a besoin de trouver des alternatives.
Je rappelle que nous avons mis 250 millions d'euros sur la table pour la
recherche d'alternatives, le matériel qui est nécessaire pour pouvoir faire
appliquer ces produits pour faire en sorte qu'on dote les agricultures d'outils
pour protéger leurs cultures. (…)
Dès lors qu'il y a un risque élevé, l'objectif du gouvernement et de tous les
gouvernements européens, c'est la réduction et la suppression le cas échéant. (…)
L'important, sur la question des produits sanitaires, ce n'est pas de dire à
l'aveugle : «Je veux aller vers le zéro», c'est de réduire ceux dont on sait
qu'ils peuvent produire une toxicité.
> [Agriculture et l'écologie] Je refuse ce débat de
mettre une espèce de hiérarchie entre les uns et les autres. Si nous n'arrivons
pas à mener la transition écologique et les sujets de lutte contre le
dérèglement climatique : 4°C en plus c'est mortel pour l'agriculture.
> En moins de deux mois, on a fait ce qu'on met
d'habitude deux ans à faire, c'est-à-dire qu'on a modifié un certain nombre de
règles pour les rendre plus lisibles et les rendre plus compréhensibles pour
les agriculteurs, et plus opérationnels en vérité y compris dans les objectifs
environnementaux qui sont les nôtres.
> Si nous ne sommes pas unis, si nous ne sommes pas plus
avancés sur un certain nombre de sujets au niveau européen, c'est pas la France
toute seule qui défendra ces sujets.
Rachida Dati,
ministre de la Culture
> La création d’une commission d’enquête
relative aux violences commises dans les secteurs du cinéma, de l’audiovisuel,
du spectacle vivant, de la mode et de la publicité est une avancée importante. Les
travaux de cette commission permettront de soutenir le travail que j’ai engagé
pour mettre un terme à la logique du silence face aux abus.
Éric Dupond-Moretti,
garde des Sceaux, ministre de la Justice
> [Prison] Le Plan « 15 000 places »
continue à sortir de terre. À Noisy-le-Grand, j’ai inauguré un nouvel
établissement pénitentiaire afin de renforcer l’effectivité de la réponse
pénale, améliorer les conditions de travail des surveillants pénitentiaires et
les conditions de détention.
Stéphane Séjourné,
ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, secrétaire général de
Renaissance
> Quand les journalistes sont menacés, la
démocratie meurt. Le peuple russe le sait mieux que quiconque. L’engagement à
défendre une information pluraliste, libre et indépendante est donc un combat
existentiel pour nos sociétés démocratiques.
Et
ce ne sont pas que des paroles en l’air parce que la menace est très réelle.
Elle est sur nos médias sociaux et sur nos écrans de télévision. C’est notre
rapport aux faits qui est menacé.
Lorsque
l’histoire est manipulée, lorsque certaines controverses médiatiques sont des
fabrications complètes, lorsque des informations incomplètes ou fausses sont
mélangées sans discernement avec des faits véridiques et objectifs, qui en
bénéficie? Les pouvoirs autocratiques.
Nos
démocraties sont fondées sur la libre circulation des idées, l’échange
d’opinions contradictoires. Mais les campagnes de désinformation et la
propagation de faux profonds auxquels nous sommes actuellement confrontés en
Europe et dans le monde entier sont des armes de destruction massive contre la
démocratie. Si nous ne soutenons pas la presse indépendante, la démocratie ne
se rétablira pas.
> Malheureusement, ce ne
sont pas seulement les élections européennes de 2024 où la Russie cherche à
priver les citoyens d’un droit précieux : le droit de vote libre, dans des
conditions de débat équitables, pour le candidat de leur choix. En France, nous
n’avons pas oublié l’ingérence de la Russie dans la campagne présidentielle de
2017. C’était déjà inacceptable.
Mais nous avons observé une augmentation significative de cette ingérence
depuis le début de la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine. Ces
activités hostiles visent la France mais aussi nos partenaires européens. J’ai
soulevé publiquement cette question avec mes homologues allemands et polonais
il y a quelques semaines.
Lorsqu’un pays cherche à déstabiliser la société d’un autre pays par le biais
de sa presse ou des médias sociaux, il s’agit d’un acte hostile extrêmement
grave.
Nous cherchons donc à l’identifier, à définir ce qui s’est passé et à le
condamner publiquement. Nous l’avons fait en février lorsque nous avons exposé
les activités d’un réseau de sites, Portal Kombat, qui affichaient un contenu
manifestement incorrect et trompeur sur la guerre en Ukraine et les dirigeants
ukrainiens. Cela alerte nos citoyens et les empêche d’être trompés. Nous
réalisons ce travail via une série d’acteurs bien coordonnés, dont notre agence
spécialisée dans les enquêtes en ligne, Viginum. Nous avons la capacité de
détecter et de riposter.
> La tradition française est d’accueillir les autres.
C’est un honneur pour notre pays d’accueillir les personnes ayant le statut de
réfugié, toutes les personnes menacées dans leur pays. C’est le cas des
citoyens russes qui ont refusé de participer aux actions injustifiables lancées
par le dirigeant russe en février 2022. Nous accueillons également de
nombreux Russes en France qui ont choisi d’échapper à l’oppression, tels que
des journalistes, des chercheurs, des artistes et des étudiants.
> Il est juste que notre soutien à l’Ukraine,
contrairement à ce que rapporte la propagande du Kremlin, ne soit aucunement
motivé par l’agressivité envers le peuple russe. Notre seul objectif est
d’arrêter l’aventure impérialiste illégale menée par le dirigeant russe.
En effet, 19 ressortissants russes ayant prouvé qu’ils pouvaient être mobilisés
pour combattre en Ukraine ont obtenu l’asile en France. Naturellement, nous
suivons la situation dans les pays concernés par cette procédure d’asile.
> Nos relations avec la Russie sont enracinées dans
l’histoire et dans le respect mutuel entre nos deux peuples. Cela reste vrai,
même lorsque le gouvernement russe est sur un déchaînement insensé, en
violation de tous les principes qui organisent notre monde, en piétinant l’état
de droit et en ignorant la vie humaine.
> Le Président de la République a été très clair lors de
son discours à la Sorbonne la semaine dernière. Pourquoi les Européens
devraient-ils jouer de manière transparente avec un pouvoir imprévisible et
irresponsable ? La Russie doit comprendre que lorsque la paix en Europe est
menacée et que la sécurité de nos citoyens est en jeu, il n’y a pas de limite
et toutes les options sont sur la table.
Et les pays européens, des États baltes à la Pologne et à la
Finlande, jouent un rôle à part entière dans le soutien à l’Ukraine, notamment
en soutenant le déminage, la cyber coopération et la production d’armes en
Ukraine.
> L’Europe et ses partenaires resteront unis et
déterminés aussi longtemps qu’il le faudra. L’échec militaire de la Russie est
déjà un fait.
> Nous estimons que la Russie a subi 500 000 pertes
militaires, dont 150 000 morts. Et pour quoi? Deux mots suffisent :
pour rien.
> Nous avons gelé les avoirs russes dans l’Union
européenne pour empêcher la Russie de financer sa guerre illégale. La France
veut aller plus loin : avec des taux d’intérêt plus élevés, ces actifs ont
généré près de 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2023. Nous
voulons qu’ils servent à financer les efforts de défense et de reconstruction
de l’Ukraine.
> La France est un pays libre et les entreprises
françaises sont donc libres de choisir où elles opèrent et où elles
investissent à l’étranger, tant qu’elles respectent le régime de sanctions
applicable.
En vérité, il faut admettre que de nombreuses entreprises françaises présentes
en Russie ont choisi de partir après le début de l’invasion de l’Ukraine.
L’attitude de plus en plus agressive du Kremlin vis-à-vis de la France est sans
doute un facteur majeur. Et il est sans doute de plus en plus difficile pour
les entreprises d’être associées à un régime qui se fait un tel paria sur la
scène internationale, un régime condamné par presque tous les pays du monde.
Pour retrouver sa place dans le concert des nations, la Russie doit faire
d’autres choix.
Christophe Béchu,
ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
> Nous renforçons notre engagement en faveur de
la biodiversité. La loi sur l'engrillagement, adoptée en 2023, favorise les
continuités écologiques, permettant ainsi une libre circulation de la faune et
la préservation de son cycle biologique. Avec le soutien de l'Office
français pour la biodiversité, nous intervenons auprès des propriétaires afin de mieux
encadrer et contrôler l’application de cette loi cruciale pour notre faune.
Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la
Fonction publiques
> [Elections européennes] Tous les Français sont
concernés par le scrutin du 9 juin car de son résultat dépendront les décisions
européennes des cinq prochaines années.
> J’étais avec les agents du
centre technique municipal de Dourdan. Ce sont eux qui font tourner la ville :
les éboueurs, les agents de voirie, les jardiniers, les mécaniciens. C’est en
améliorant leur qualité de vie au travail que notre fonction publique sera
attractive et efficace.
> Quand on parle de conditions de
travail dans la fonction publique, on est pétri de contradictions. C’est pour
cela que je veux mettre au cœur du dialogue social la qualité de vie au travail
des agents publics.
Sylvie Retailleau,
ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
> Respect de l’ordre
et du cadre républicain, sécurité des personnes, autonomie, neutralité,
pluralité : je me suis exprimée devant France universités. Ensemble nous ne laisserons
personne détourner les universités de leur 1ère mission : construire et
transmettre des savoirs.
Aurore Bergé, chargée
de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les
Discriminations.
> Le système prostitutionnel est un fléau qui brise des
vies, des femmes et des hommes. Pour la première fois, une stratégie nationale
est déployée pour y répondre. Nous protégeons les victimes et nous ciblons ceux
qui les abusent.
> La
prostitution, c'est un système de domination, d'exploitation sexuelle qui
touche désormais nos adolescents. Nous ne ciblons pas les femmes et les hommes
qui sont tombés dans la prostitution, nous les accompagnons. Nous ciblons ceux
qui les exploitent, les abusent.
> Ce qui se passe à Sciences Po est insupportable. Ce n'est
plus l'école que j'ai connue qui était une école de débat et de sens critique.
Soit ces étudiants sont incultes, soit ils sont antisémites.
> C'est toute notre société qui
doit se dresser face à l'antisémitisme. Chaque citoyen français doit se sentir
concerné quand d'autres citoyens sont pris pour cibles, subissent violences et
discriminations. C'est la raison des assises que je lance ce lundi.
> La GPA, quelles que soient les
modalités, c'est un contrat. Mais tout ne peut pas s'anticiper par contrat. Une
grossesse ne peut pas se régler par contrat. Et ce serait une pression nouvelle
sur les corps, sur les ventres des femmes.
Roland Lescure, ministre
délégué chargé de l’Industrie et de l’Energie
> Vive le vent ! La
sous-station d’Engie
part
aujourd’hui des Chantiers de l’Atlantique et permettra de collecter dès 2025
l’électricité produite par les 62 éoliennes offshore, au large de
Yeu-Noirmoutier. Nous accélérons dans le déploiement pour une énergie
décarbonée.
Thomas Cazenave, ministre
délégué chargé des Comptes publics
> Notre nouvelle initiative législative en
matière de lutte contre la fraude aux aides publiques doit permettre de couper
le robinet dès qu’il y a un soupçon. Avant que ces entreprises frauduleuses ou
« éphémères » disparaissent.
> Bravo
aux agents de la douane dont les renseignements précis et décisifs ont permis une
saisie historique d’1,8 tonnes de cocaïne à Saint-Martin. Dans la guerre contre
le narcotrafic, la coopération entre nos forces de sécurité est plus que jamais
essentielle.
Dominique Faure, ministre
déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité
> Être maire en France, peut être difficile.
Devant les maires du Gers, j'ai eu l'occasion de revenir sur les futurs grands
chantiers qui m'animent : statut de l'élu, simplification, protection... (…) L’État
agit de concert avec les collectivités et tous les acteurs essentiels au
développement du territoire. C’est ensemble, dans la coopération que l’action
publique est la plus efficace. Aujourd'hui j’ai vu des maires courageux, animés
dans leurs désir d'œuvrer pour leurs habitants et à ces maires je leur dis une
chose : nous trouverons, ensemble, des solutions pour avancer
> Si il est vrai que nos
ruralités ont besoin de villes-centre, les villes-centre ont tout autant besoin
des territoires ruraux. L’interdépendance doit être le moteur du développement
de nos territoires dans les années à venir.
Sarah El Haïry, ministre
déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles
> « Santé protégée » est en cours
d’expérimentation et c’est une réussite qui a permis de mettre en place un
forfait spécifique de soins pour les enfants de l’ASE en Loire-Atlantique. Je
vais désormais le généraliser à l’ensemble du territoire français.
Agnès
Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture
> La PAC c'est près de 10 milliards d'euros pour
nos agriculteurs. Une aide que le RN n'a pas voté.
> Le Président de la République a
été très clair : toutes les décisions de sortie de crise seront mises en œuvre
en 2024. Mais il nous faut aussi travailler sur la vision à moyen terme de
l’agriculture. C’est l’objet des concertations des mois à venir.
Jean-Noël Barrot, ministre
délégué chargé de l’Europe
> À Agen, UPSA fabrique 300 millions de boîtes
de paracétamol/an. Grâce à France 2030 et au plan de relance européen, l’usine
s’est modernisée et a développé ses capacités de production. Nous agissons pour
renforcer la souveraineté sanitaire et industrielle de la France et de l’Europe.
Marina Ferrari, secrétaire
d’Etat chargée du Numérique
> Avec +30% d'attaques par rançongiciel, la
menace cyber s'est intensifiée en 2023. Nous devons dans le même temps
rehausser notre niveau de cyberprotection. C'est l'objectif de la
directive européenne NIS2 qui vise à mieux protéger acteurs publics et entreprises.
Alors que ce texte va être bientôt transposé dans notre droit national, j’ai
débuté à Toulouse des rencontres en région pour accompagner collectivités et
entreprises vers ces nouvelles exigences. À l'écoute de leur préoccupations
pour leur apporter des solutions.
► Partis
politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Sylvain Maillard (président du groupe à
l’Assemblée nationale)
> Le caractère
exceptionnel de la situation à Mayotte appelle à une réponse exceptionnelle. La suppression du
droit du sol est une réalité demandée par les élus locaux. Le projet de loi,
aujourd’hui en concertation avec les forces vives sur place et l’État, vient y
répondre.
Clément Beaune (député)
> Oui, la survie de l’Europe est en jeu ! Il
faut dire la gravité du moment et garder l'enthousiasme européen, en même
temps. Être pro-européen, ce n’est pas se résigner et fermer la boutique. C’est
proposer, se battre, changer l’Europe ! On l’a dit, on l’a fait, on continue.
> C’est la France
qui a lancé la coopération fiscale en Europe, notamment pour taxer les multinationales ! Oui, nous sommes favorables à
une taxe sur les transactions financières comme nous le faisons en France, pour financer nos investissements européens,
de la défense à l’écologie…
● MoDem
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> Depuis 2019, sous l’impulsion de la France et
de Thierry Breton, l’UE a connu des avancées majeures sur le sujet de la
souveraineté européenne. Pour protéger nos données sensibles, enjeu crucial
pour notre souveraineté numérique , la France défend un EUCS ambitieux.
► Autres
● Organisations centristes
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen)
Valérie Hayer (présidente)
> Nous vivons un
triple risque : décrochage dans la compétition mondiale, recul de nos valeurs
européennes, menaces géopolitiques. Nous portons ce besoin d’Europe pour servir les Français et pour dire non à une minorité de
blocage populiste au Parlement européen dans un tel contexte.
> Le Pacte vert, c’est l’avenir
du climat comme de l’emploi : les deux vont de pair. Des recrutements à foison,
moins de maladies respiratoires, une biodiversité préservée. Assumons-nous de
soutenir notre prospérité, notre santé publique et notre environnement ? Oui.
> Bloquer l’école est
inadmissible. SciencesPo est une école de France dont la vocation a toujours
été de former à l’excellence et au service du pays. Je salue l’évacuation du
bâtiment par les forces de l’ordre. Fermeté face à ceux qui portent atteinte à
nos valeurs académiques.
> L’extrême-droite française
n’est pas la première à promettre qu’avec eux, tout serait maîtrisé. Le blocus
maritime ? Giorgia Meloni l’avait promis et a fini par appeler l'Europe à
l'aide. Reprendre le contrôle ? Un slogan du Brexit qui a fini par une explosion
de l'immigration !
> Avec le Pacte Asile et
Migration, nous allons mettre fin aux situations inadmissibles à Calais,
Marseille ou Menton. Base de données, traitement des demandes à la frontière :
ce Pacte, c’est plus d'efficacité et c’est plus de solidarité.
> J’ai du mal à saisir le concept
de la double frontière quand 12 600 camions traversent la frontière espagnole
tous les jours, et que des centaines de milliers de gens sont des travailleurs
frontaliers. Le RN veut rendre la vie infernale aux Français.
> Vos amis et alliés européens en
disent long sur vous. Ils déplorent le droit de vote des femmes, s’opposent à
l’égalité salariale, qualifient des gens de vermine inhumaine, font des saluts
nazis, se vautrent dans l’homophobie et le racisme. Vous n’avez pas honte, M.
Bardella ?
> Jordan Bardella, vous aviez
déclaré être à la politique ce que Didier Raoult était à la médecine. Je dois
dire que pour une fois, je suis entièrement d’accord avec vous.
> Nous agissons pour nos
Outre-mer. Avec des victoires à la clé, depuis le renouvellement de la flotte
de pêche jusqu’à la question des transports. Je l’ai dit il y a quelques jours
à La Réunion : nous sommes aux côtés de nos territoires ultramarins !
> Vous me qualifiez de
décroissante, monsieur Bardella. Mais entre le marché national, les aides de la PAC (que
vous n’avez pas votées…) et le commerce international, vous voulez priver nos
agriculteurs de deux sources de revenus sur trois.
> Sans l'Europe, l'agriculture
française ne serait pas aussi forte. Nos agriculteurs ont besoin d’Europe !
C’est pourquoi nous porterons le 9 juin le projet d’un Egalim européen.
> Grâce à notre action au
Parlement européen, les lignes changent sur le commerce international. Nous
regardons les accords de commerce au cas par cas. S’ils sont bons, nous les
votons. Sinon, nous les rejetons.
> C'est la doctrine de la France
depuis le Général de Gaulle : les intérêts vitaux de la France dépassent nos
frontières nationales.
> Monsieur
Bardella, pas une seule fois vous n’avez soutenu
l’opposant Navalny au Parlement européen. Vous avez fini par le faire au
lendemain de sa mort. Comment avez-vous pu regarder dans les yeux de sa veuve
au Parlement européen ?
> Ma priorité, ce sont les
intérêts des Français et des Européens. L'intérêt des Français et des
Européens, ça n'est pas que l’Ukraine capitule. Si Vladimir Poutine gagne, il
ne s’arrêtera pas là. La sécurité des Ukrainiens est aussi la nôtre.
> Notre projet, c’est de
développer la France sur ses deux jambes : le nucléaire et les énergies
renouvelables. Tous les spécialistes savent qu'il nous faut les deux. Ce mix
énergétique est gage de compétitivité et il est bon pour le climat !
> Taxer les superprofits des
énergéticiens, Monsieur Bardella ? C'est merveilleux, on l'a fait. Sur la
taxation des ultrariches, nous devons mener un débat au niveau international,
comme la taxation minimale des multinationales. Voilà la bonne échelle!
> Jordan Bardella dit-il à Latifa
Ibn Ziaten que son fils Imad, militaire, était un délinquant en puissance ? À
Lassana Bathily, héros de l'Hyper Cacher, et au policier Ahmed Merabet qu’ils
étaient présumés terroristes ? Je n’essentialise pas les gens.
> J'invite Jordan Bardella à nous rendre
ensemble dans une rue de Laval ou de Fréjus auprès des commerçants. S’ils n'ont
pas mis la clé sous la porte, c’est grâce au plan de relance européen que j'ai
négocié. C’est grâce à l'Europe. Et pas celle du RN.
Nathalie
Loiseau
> En Géorgie, la population réclame le respect de la
souveraineté nationale et rêve de souveraineté européenne. Elle sait que
l’Union européenne respecte la liberté de tous.