Voici une sélection,
ce 24 avril 2024, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias
ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la République)
> Ce jour, la France commémore le 109e anniversaire du génocide
arménien de 1915. Gardons vivante la mémoire des victimes des massacres,
déportations et persécutions. N’oublions pas. Français et Arméniens sont à
jamais liés.
> Pour soutenir nos chercheurs et attirer les meilleurs, nous
ouvrons les 22 premières chaires d'excellences en recherche en biologie et en
santé, appuyées par 47 millions d’euros. Bravo à tous les lauréats ! Avec
France 2030, nous bâtissons notre souveraineté scientifique.
> Une révolution technologique se concrétise demain avec la
pose de la première pierre de l'usine Carbios à Longlaville : première
filière de biorecyclage au monde. Fierté française ! Transition écologique
et croissance, fabriqué en France et innovation vont de pair.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement,
certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs
propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos
critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Gabriel Attal Premier
ministre, chargé de la Planification écologique et énergétique
> Nos agriculteurs nous l’ont dit. Nos entrepreneurs nous le disent. Les
mères seules nous le disent. Les étudiants nous le disent. Les classes moyennes
nous le disent. Toute la société nous demande de débureaucratiser l’État.
> [Discours sur la simplification administrative]
Merci d’être présent aujourd’hui, et je
vous rejoins avec les deux ministres Stanislas Guerini et Marina Ferrari, à
l’issue d’un comité interministériel à la transformation publique. Nous nous
sommes penchés longuement sur ces enjeux de transformation. Se pencher sur
l’Histoire de notre pays, c’est bien souvent regarder l’Histoire de l’État.
C’est par l’État que notre Nation s’est construite, fortifiée, consolidée.
C’est avec l’État que notre modèle social et nos services publics, qui font
notre singularité et notre fierté, ont été bâtis. C’est vers l’État, encore
aujourd’hui, que nos concitoyens se tournent en cas de difficulté ou de crise.
Et c’est bien souvent de l’Etat que viennent des solutions, un accompagnement,
une impulsion. Nous avons cette culture de l’État – et nous pouvons en être
fiers. Mais j’en tire deux enseignements.
Le premier, c’est qu’il faut se garder de
penser que tout doit passer par l’Etat, toujours et tout le temps. C’est faux.
Au contraire, les collectivités, les entreprises, la société civile jouent
chacun un rôle décisif, prennent une place importante. L’Etat doit être à la
fois un chef d’orchestre, qui coordonne l’action de chacun. Il doit être un
modèle, qui montre l’exemple, propose, ose. Il doit faciliter, lever des
contraintes et aider chacun à agir. Le deuxième enseignement que je retire,
c’est que l’État doit être toujours à la hauteur des attentes des Français. Car
si nous manquons à leurs attentes, nous trahissons leur confiance. Et la
confiance dans l’État, c’est la confiance dans l’action publique.
Alors, pour être à la hauteur, nous
visons sans cesse l’efficacité, les solutions, les résultats. Nous visons la
proximité, les réponses au plus proche des territoires et des préoccupations
des Français. C’est précisément le rôle des espaces France Services, qui
amènent nos services publics au plus proche de nos concitoyens, d’où qu’ils
viennent. C’est pour cela, que nous avons tenu, avec les ministres Stanislas
Guerini et Marina Ferrari, à nous adresser à vous ici. En réalité, les choses
sont simples : un Etat efficace, c’est un Etat qui obtient des résultats. C’est
un Etat qui change véritablement les choses. C’est un Etat qui répond aux
problèmes, et ne crée pas des problèmes supplémentaires. C’est un État au
contact, qui connaît les problèmes du quotidien des Français, sait s’adapter et
ne donne pas des réponses uniformes décidées depuis un bureau parisien. Pendant
des décennies, un doute s’était trop souvent instillé sur la capacité de l’Etat
à être à la hauteur de ces missions. C’est l’ambition et la feuille de route de
mon Gouvernement pour la réforme de l’Etat : restaurer la confiance. Être
exemplaire. Être lisible. Et obtenir des résultats. Parce que transformer
l’État, c’est aussi transformer la France.
Depuis 2017, sous l’impulsion du
président de la République, nous avons suivi ce cap et obtenu des premiers
résultats pour simplifier les services publics. Des résultats pour simplifier
les démarches, pour améliorer la vie quotidienne. Car c’est bien des
préoccupations des Français que nous sommes partis :
- les délais pour renouveler un passeport
ou une carte d’identité avaient atteint la cote d’alerte : nous les avons
divisés par deux en un an ;
- porter plainte était souvent un
parcours du combattant, contraignant certains à y renoncer : la prise de
rendez-vous en commissariat est désormais possible dans près de la moitié des
départements, le dépôt de plainte en ligne sera généralisé d’ici juin, et la
visio-plainte en octobre ;
- des étudiants dans des situations
difficiles devaient payer la demande pour avoir une bourse. C’est fini. Il n’y
a désormais plus de frais de dossier lors des demandes de bourse ;
- les procédures administratives étaient
souvent kafkaïennes. Nous avons lancé un effort de simplification massive. Un
effort qui se poursuit. Et, depuis 2019, 100 formulaires administratifs ont été
simplifiés.
Je m’arrête là mais je pourrais continuer
encore longtemps et citer bien d’autres simplifications et transformations du
quotidien pour nos concitoyens. Aujourd’hui, l’enjeu pour moi c’est de
poursuivre et amplifier ces transformations. Je suis venu vous annoncer notre
feuille de route pour 2024 autour de trois grandes ambitions.
Ma première ambition, c’est de répondre à
une transition historique. C’est d’être aux avant-postes d’une révolution.
C’est mettre l’IA au service des Français. Mettre l’IA au service de nos
services publics. Je le sais : l’IA suscite tantôt enthousiasme, tantôt
inquiétude. Je le dis à nos concitoyens : choisissons l’IA, ne la subissons
pas. L’IA va révolutionner le monde. Elle va révolutionner nos manières de
travailler et jusqu’à notre vie la plus quotidienne. Il y a un et demi
seulement, aux Etats-Unis, était lancé ChatGPT, une IA générative en
libre-accès. Vous ne le savez peut-être pas mais depuis quelques mois, une
révolution à bas bruit s’opère dans notre État. C’est la révolution de
l’intelligence artificielle.
Aujourd’hui, je vous annonce que nous
avons développé une IA souveraine, française, qui va révolutionner nos services
publics et que nous mettons désormais au service des Français. Alors laissez-moi vous raconter l’histoire de
cette IA à la française. Elle s’appelle « Albert ». Et le père d’Albert
s’appelle Ulrich, un ingénieur, formé dans notre pays. Après avoir travaillé 9
ans dans le privé, il rencontre les équipes de la Direction interministérielle
du numérique sur un forum du service public. Nous sommes en avril 2023. Deux
mois plus tard, en juin 2023, il écrit les premières lignes de codes d’Albert.
Avec 8 de ses collègues ingénieurs, il est le père de l’IA souveraine à la Française.
Ils ont fait le choix de servir la France et de faire profiter ses services
publics d’une IA souveraine. En écrivant des lignes de codes, ces neufs
pionniers ont contribué à écrire l’avenir de notre pays. Grâce à eux, la France
est le premier pays européen à inaugurer une IA 100 % souveraine et à la mettre
au service de nos services publics. Car oui, l’IA va changer la vie de millions de Français. Nous ouvrons
aujourd’hui une nouvelle époque pour la France et pour ses services publics.
Alors concrètement, pour l’État, la révolution de l’IA ce sera quatre grands
éléments :
- des procédures plus simples ;
- des délais plus rapides ;
- des réponses plus sécurisées ;
- des politiques publiques plus
efficaces.
Et pour les agents comme les usagers,
j’en suis convaincu, l’IA sera une chance pour remettre l’humain au cœur de nos
services publics. A l’IA les tâches répétitives, les tâches automatiques ; à
nos agents le contact, le relationnel. C’est parce que l’intelligence
artificielle permettra de dégager encore davantage de temps à nos agents sur
des procédures administratives qu’ils n’auront plus à réaliser dans la même
ampleur, qu’ils auront davantage de temps à consacrer aux relations humaines
avec les usagers. L’IA, c’est aussi notre souveraineté. Le projet porté par le
Président de la République depuis 2017, c’est de conquérir notre souveraineté
et de ne pas dépendre de technologies étrangères. C’est particulièrement vrai
dans le domaine du numérique et nous y travaillons ensemble, chère Marina
Ferrari. Grâce à cette IA souveraine, nous ne dépendrons de personne pour cette
politique publique. Mais laissez-moi vous donner quelques exemples de ce que
l’IA change déjà et va changer concrètement dans nos services publics :
- depuis l’an passé, l’IA a révolutionné
la lutte contre les fraudes fiscales. J’ai pu le mesurer en tant que ministre
chargé des comptes publics : en détectant automatiquement des biens immobiliers
non déclarés sur la base des données publiques, l’IA souveraine développée par
l’administration fiscale a repéré 140 000 cas de fraude et récupéré 40 millions
d’euros de recettes pour les collectivités territoriales.
- Aujourd’hui, je vous annonce que
l’administration fiscale va déployer une IA pour pré-rédiger les réponses aux
16 millions de demandes annuelles en ligne. Chaque réponse restera validée, le
cas échéant modifiée, par un agent. Mais l’analyse de la réglementation sera
automatisée, les réponses drastiquement accélérées et le travail des agents
rendu moins pénible et plus intéressant.
- de la même manière, je vous annonce que
4 000 projets environnementaux déposés chaque année dans les DREAL seront
pré-instruits par une IA. Il s’agit de projets d’installation de parcs éoliens,
d’aménagements urbains qui font des centaines, parfois des milliers de pages et
dont l’instruction est aujourd’hui très longue. Avec ce projet « LIRIAe », nous
économiserons du temps et de l’argent. Et nous accélérerons encore la
transition écologique : c’est des délais beaucoup plus rapprochés pour
l’ensemble de ces projets.
- Pour élever le niveau de nos étudiants,
« Aristote » proposera à partir de supports d’enseignement des quiz et des
évaluations adaptées à leur niveau pour les aider dans leurs révisions et
améliorer le taux de réussite en licence. Lancée fin 2023 par les équipes de
Centrale Supélec, cette solution souveraine sera déployée dès la rentrée.
- Pour rendre accessibles 3 000 heures de
cours à nos étudiants en situation de handicap, une IA convertira
automatiquement le son des vidéos en sous-titres. Un catalogue de cours
magistraux sera accessible dès la rentrée de septembre. Cette IA sera ensuite
transposée à d’autres services publics dès la fin de l’année pour automatiser
par exemple la retranscription d’audiences judiciaires, de dépôts de plainte ou
de comptes-rendus médicaux.
- Tant et tant d’autres cas d’usage d’IA
dans nos services publics verront le jour au cours des prochains mois, de la
détection des incendies et feux de forêt par drones augmentés à la gestion RH
des personnels de la fonction publique.
Cette révolution de l’intelligence
artificielle dans nos services publics ne fait que commencer. Et nous la
mettons aujourd’hui au service des Français. Et je veux le redire : l’IA ne
remplacera pas les agents publics. Elle va leur permettre de se concentrer sur
les missions plus intéressantes, plus stratégiques. Elle va simplifier leur vie
et permettre à des femmes et des hommes d’être toujours plus en première ligne,
au contact des Français dans nos services publics. A l’IA les tâches
rébarbatives, et aux agents publics, le lien avec nos concitoyens.
La deuxième ambition que je tiens à fixer
aujourd’hui était au cœur de ma déclaration de politique générale : c’est celle
de débureaucratiser la France. Celle de simplifier son quotidien.
Débureaucratiser les ministères, les administrations. Simplifier à tous les
étages, pour faciliter la vie des Français. Simplifier, pour continuer à
retisser la confiance avec nos concitoyens. Le travail a bien commencé, autour
d’un certain nombre d’initiatives concrètes qui partaient de ce que nous
disaient les Français. Que nous disaient les Français ? Ils disaient : « répondez
quand on vous appelle ». Je vous annonce que d’ici la fin de l’année, 30
opérateurs essentiels comme France Travail, la CAF, la Police nationale ou
l’administration fiscale atteindront dès l’an prochain l’objectif de 85 % de
taux de décroché téléphonique. Ils disaient : « pourquoi doit-on remplir 20
fois la même information, alors qu’on l’a déjà renseignée ailleurs ? ». Nous
avons là aussi progressé, changé de méthodes et obtenu des résultats. Je prends
un exemple : la prime d’activité. A partir de l’an prochain, plus besoin de
rechercher sur son bulletin de paie le montant de ressources à déclarer. Ce
sera automatiquement pré-rempli pour chaque allocataire. Cela évitera des
erreurs et allégera la vie de nos concitoyens. C’est un progrès et nous allons
continuer. C’est aussi un atout décisif pour lutter contre le non-recours, pour
veiller à ce que chacun touche ce à quoi il a droit.
Cette lutte contre le non-recours, je
veux qu’elle soit un nouveau pilier de notre modèle social. C’est le chantier
de la solidarité à la source que nous portons, vous le savez, c’est un
engagement que nous avons pris devant les Français lors de la dernière campagne
présidentielle. Que nous disaient encore les Français : « vous nous sanctionnez
immédiatement, alors que ce n’était pas clair. Alors que j’ai fait une erreur
de bonne foi ». Là encore, nous avons répondu. C’est le sens du « droit à
l’erreur », déployé avec succès depuis 2018. En matière fiscale, il a déjà
permis 230 000 régularisations pour un montant de près de 6 milliards d’euros.
En matière sociale, nous l’avons étendu l’an passé aux micro-entrepreneurs,
avec un guichet de régularisation aux URSSAF, qui a déjà permis de régulariser
plus de 30 millions d’euros et d’ouvrir des droits à la retraite
supplémentaires pour nos entrepreneurs. Nous avons profondément changé de
logique : l’administration n’est plus là seulement pour sanctionner mais pour
accompagner. Plus pour contrôler mais pour conseiller.
Mais, on ne s’arrête pas là. On continue.
On accélère. Les Français nous le disent : « beaucoup de vos formulaires et de
vos sites ne sont pas clairs. On se perd dans les acronymes et dans le langage
administratif ». Pour moi, c’est simple : je souhaite que l’administration
parle aux Français, pas à elle-même. Alors, je vous annonce que je lance
aujourd’hui le programme : « Parlez-nous français ». Concrètement, un audit
sera mené ministère par ministère pour passer en revue l’intégralité des
contenus en ligne et des formulaires. Nous rendrons clair – je dirais même
parfois que nous traduirons – tout ce qui doit l’être. Tout doit être
intelligible, accessible, et nous savons que nous avons du chemin à parcourir
en la matière. Enfin, les Français nous le disent : « dans certains moments,
que pratiquement tout le monde traverse, comme la naissance d’un enfant ou le
décès d’un parent, je ne comprends pas que ce soit si compliqué. » C’est le
sens de la méthode des « moments de vie » mise en œuvre l’an passé par le Gouvernement,
avec Stanislas Guerini, pour simplifier les démarches aux étapes-clés de la vie
de nos concitoyens.
Aujourd’hui, je vous annonce que nous
avons identifié deux nouveaux moments de vie pour les Français que nous
souhaitons simplifier : « Je deviens parent » et « Je scolarise mon enfant ». Ainsi,
tout au long de la scolarité de leurs enfants, les parents profiteront à chaque
rentrée de dossiers d’inscription pré-remplis avec toutes les informations
d’état civil déjà connues de l’administration. Ce sera effectif dès la rentrée
2025. Dans la continuité de ces décisions, le 12 mars, lors des rencontres avec
les hauts cadres de l’État, nous présentions avec le président de la République
une nouvelle méthode pour aller encore plus loin dans la débureaucratisation de
notre pays. Il y a cinq semaines, je fixais un objectif : dans chaque
ministère, 10 mesures clés de simplification, attendues par les Français,
devront être mises en œuvre dans l’année. Je fixais également une méthode :
partir du terrain, faire émerger les problèmes et leur résolution, non depuis
Paris mais par le frottement avec les équipes sur le terrain : les agents de
guichet, dans les préfectures, les rectorats et toutes celles et ceux qui sont
chaque jour au contact du public. Cette méthode produit déjà des résultats.
Aujourd’hui, je vous présente les premières mesures que nous décidons
immédiatement pour simplifier la vie des Français :
- pour réduire jusqu’à 12 mois la durée
des procédures judiciaires, un outil de sélection et de désignation des experts
judiciaires sera déployé partout en France.
- Pour lutter contre le non-recours aux
droits sociaux, l’administration utilisera à partir de la rentrée de septembre
les données fiscales pour proposer directement une bourse scolaire aux 1,5
million de familles qui y ont droit, sans aucune démarche de leur part. C’est
une nouvelle étape vers la solidarité à la source.
- Pour les collectivités territoriales,
il sera mis fin à une obligation qui faisait beaucoup parler, notamment dans
les mairies : l’obligation de vidange tous les ans des piscines municipales.
Cela paraît très pratico-pratique, mais je peux vous dire que les maires vous
en parlent très souvent. Cette obligation, c’était sans pertinence par rapport
aux contrôles des exploitants et des agences régionales de santé. C’était
absurde compte tenu de nos ambitions écologiques et de la nécessaire
préservation de la ressource en eau. C’était un coût pour les collectivités,
que nous évitons désormais.
- Pour les collectivités, toujours, les
demandes de subventions pourront se faire par voie dématérialisée, en réduisant
la taille des dossiers et le nombre de pièces justificatives pour simplifier la
vie des élus qui servent nos concitoyens dans les territoires, soit plus de 40
000 dossiers par an gérés par 400 agents.
- Pour les chercheurs, nous allons
supprimer les pièces justificatives demandées pour leurs frais de repas en
mission. C’est 3 millions de justificatifs supprimés chaque année. Cela fait
moins de paperasse pour tout le monde.
- Pour tous nos concitoyens, nous
étendrons aux élections locales et nationales la procuration de vote en ligne
mise en œuvre pour les élections européennes.
Voilà déjà en quelques semaines quelques
exemples, parce qu’il y a beaucoup d’autres mesures dont nous avons parlé ce
matin et qui seront accessibles dès aujourd’hui, le résultat d’une mobilisation
de tous, du guichet de terrain jusqu’aux ministères parisiens. Je veux dire
merci à tous les agents qui ont rendu cette première étape possible. Mais, le
pire serait qu’on simplifie, qu’on débureaucratise un temps parce qu’il y a la
volonté politique, puis que tout redevienne comme avant. Le pire serait qu’on
s’habitue. Qu’on se coule dans le confort de la complexité. Je m’y refuse. Je
m’y refuse parce que nos concitoyens n’en peuvent plus de la bureaucratie.
Elle étouffe l’initiative. Elle étouffe
l’envie d’agir. Nos agriculteurs nous l’ont dit. Nos entrepreneurs nous le
disent. Les mères seules nous le disent. Les étudiants nous le disent. Les
classes moyennes nous le disent.
Toute la société française nous le
demande : débureaucratisez ! Et, redonnez-nous le pouvoir d’agir. Voilà
pourquoi nous ouvrons aujourd’hui un nouveau dispositif, « France
simplification », pour résoudre les situations administratives les plus
complexes qui remonteront du terrain. Et, avant de remonter à Paris, je charge
chaque préfet d’utiliser au maximum leurs nouveaux pouvoirs de dérogation pour
lever les blocages qui peuvent l’être par le dialogue et par l’audace. On l’a
vu au moment de la mobilisation des agriculteurs, que c’était une vraie
possibilité dans chaque préfecture de simplifier, arrêté préfectoral par arrêté
préfectoral, la vie de nos agriculteurs. Car, « France simplification » c’est
une méthode mais c’est aussi un état d’esprit. Une posture de service pour nos
concitoyens. C’est l’idée qu’avant de se tourner vers la norme, avant de
remonter à Paris, chaque agent public a le devoir de chercher des solutions
locales pour lever les blocages. Je veux enfin être clair : le travail à
accomplir pour simplifier la vie des Français, pour simplifier nos processus et
nos administrations est colossal. C’est un combat de long-terme, qui imposera
de mener des batailles dans tous les secteurs.
Nous n’en serons pas quitte après ces
annonces. Ces annonces, c’est une accélération majeure, mais ce n’est
certainement pas le bout du chemin. La simplification, c’est notre fil rouge.
La déburaucratisation, c’est notre cap. Nous allons continuer, sans relâche,
sans répit.
Enfin, et je termine par là, ma troisième
ambition, c’est de ramener les services publics sur le terrain. Recoudre les
fractures entre territoires et entre les Français. Je parle souvent des
Français des classes moyennes. De tous ces Français qui travaillent, qui
respectent les règles, mais qui ont parfois le sentiment d’assumer tous les
devoirs quand d’autres ont eux tous les droits. C’est pour cette France des
classes moyennes et des villes moyennes que je veux ramener les services
publics sur le terrain. Pour eux, nous avons mis en place, notamment les
espaces France Services. Nous venons d’en visiter un qui est absolument
exemplaire, et je salue à nouveau l’ensemble des équipes. C’est un concept
simple : que, dans chaque canton, il y ait un espace où sont regroupées toutes
les démarches essentielles pour nos concitoyens : pour l’emploi, la santé, la
retraite, les impôts. Aujourd’hui, notre pays compte 2 700 maisons France
services qui maillent le territoire national. Aujourd’hui, plus de 9 Français
sur 10 habitent à moins de 20 minutes d’une maison France services. Et ça marche
!Les espaces France services accompagnent chaque année nos concitoyens dans
plus de 10 millions de démarches du quotidien, avec un taux de satisfaction de
96 %.Avec France services, nous démontrons que ramener les services publics sur
le terrain, c’est possible. Que proximité peut rimer avec efficacité.
Aujourd’hui, je vous annonce que nous
allons étendre le programme France services à 300 villes moyennes. D’ici 2026,
nous aurons donc ouvert jusqu’à 3 000 maisons France services. Nous étendrons
par ailleurs le bouquet de services proposé à nos concitoyens, pour inclure les
démarches URSSAF pour les particuliers-employeurs et les micro-entrepreneurs
ainsi que les démarches AGIRC-ARRCO pour la retraite complémentaire. travers le
programme « Aidants connect », nous permettrons aux aidants professionnels
d’accomplir les démarches en ligne « à la place de » et en toute sécurité
juridique. Ramener les services publics auprès des Français, c’est aussi
veiller à ce que nous disposions de toutes les compétences nécessaires en
interne. Là aussi, nous nous sommes mal habitués. Voilà pourquoi j’avais
annoncé il y a deux ans la création d’une agence de conseil stratégique interne
à l’État, on y avait travaillé avec Stanislas Guerini. Pour chaque agent
recruté dans ce service – ils seront 75 d’ici la fin de l’année – pour chacun
d’entre eux, nous économisons 100 000 € de prestations externes par des
cabinets de conseil.
Depuis 2 ans, nous avons déjà divisé par
trois le recours aux cabinets de conseil externes à l’État. C’est près de 200
millions d’euros économisés pour le contribuable. Je vous l’annonce : cette année, nous
poursuivrons ces économies et nous aurons divisé par quatre en 3 ans les
dépenses de conseil externe de l’État.Nous redonnerons du pouvoir d’agir aux
agents de terrain : dès cet été, 30 000 actes de gestion RH seront
déconcentrés. Pour recruter un contractuel à Thouars, il ne faudra plus un coup
de tampon à Paris. C’est aussi cela rapprocher le pouvoir du terrain et
débureaucratiser à tous les étages. Là aussi, au service de nos administrations
de terrain. Nous poursuivrons la méthode du CNR, le Conseil national de la
Refondation. C’était dans les engagements du président de la République en
2022.
Agir avec chaque Française, chaque
Français qui veulent participer à la décision, façonner leur destin et dire
leur part de volonté générale. C’est ce que nous faisons pour refonder l’École.
C’est ce que nous faisons pour refonder la santé. Enfin, nous rendons compte de
nos progrès et, oui, du chemin qu’il nous reste parfois à accomplir. C’est ma
méthode : dire ce qui marche et ce qui ne marche pas. Y compris quand on a pris
des décisions depuis 7 ans qui n’ont pas fonctionné, il faut avoir la lucidité et
parfois le courage de le reconnaître. Dire la vérité : ce sera toujours ma
méthode et celle de mon Gouvernement. Car cette transparence, nous la devons
aux Français et désormais chaque administration rend compte de l’avancée des
politiques prioritaires, territoire par territoire.
En 2017, nous n’avons pas été élus pour
gérer la France. Nous avons été élus pour transformer notre pays et la société.
Nous n’avons pas été élus pour gouverner par temps calmes, mais précisément
pour relever des défis qui sont ceux d’une génération : vaincre le chômage de
masse, concilier économie et écologie, recoudre les fractures françaises. Osons
mettre l’IA au service des Français. Débureaucratisons l’administration et
simplifions les quotidiens. Soyons exemplaires pour ramener toujours plus nos services
publics sur le terrain. Telle est la feuille de route de mon Gouvernement.
Telle est notre ambition pour transformer l’État et servir les Français.
Bruno Le Maire,
ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et
Numérique
> Le plan d’action sur la simplification part
d’un constat : trop de normes freine la croissance. Les normes ont un coût,
estimé dans un récent rapport du Sénat à 84 milliards €, soit 3% du PIB. Ce
plan part aussi de rencontres, menées depuis près de deux ans. Nous avons
échangé avec des patrons de TPE et de PME qui sont fatigués et exaspérés. Il
vise trois objectifs : créer plus d’activité dans notre pays, entamer un
travail de fond de plusieurs années pour simplifier la vie des entrepreneurs en
France et changer leur rapport entre l’administration et les Français.
> [Plan de simplification administrative] Notre politique
économique poursuit une ambition : rendre la France toujours plus attractive,
afin d’en faire une grande nation de production au XXIème siècle.
Depuis 2017, sous l’autorité du Président de la République, nous avons ainsi
adopté des lois importantes comme ESSOC, qui a introduit le principe du droit à
l’erreur, et PACTE, qui a réduit les contraintes pesant sur les entreprises.
Nous avons également allégé notre fiscalité en matière d’impôts sur les
sociétés et d’impôts de production. Ces mesures ont porté leurs fruits : elles
nous ont permis de générer de la croissance, d’ouvrir de nouvelles usines et de
créer deux millions d’emplois en sept ans.
Pour continuer sur notre lancée et transformer définitivement notre vie
économique, une nouvelle impulsion était nécessaire. C’est pourquoi nous sommes
allés à la rencontre de nos compatriotes, des fédérations professionnelles, des
élus partout sur le territoire, mais aussi en ligne, avec une grande
consultation publique, pour recueillir leurs témoignages et analyser leurs
propositions.
Le résultat, c’est ce plan d’action global de simplification que nous présentons
aujourd’hui. Il comprend cinquante mesures concrètes et mobilise tous les
leviers à notre disposition, y compris législatifs et réglementaires. Il
redéfinit une méthode et pose les bases d’un changement systémique. Il affiche
trois objectifs ambitieux et
complémentaires.
Le premier objectif, c’est un changement radical de philosophie, pour que
l’administration se mette pleinement au service de toutes les entreprises. La
simplification passe en effet par une remise en question des services de
l’Etat, qui doivent se réorganiser et revoir de A à Z leurs pratiques. Nous le
ferons sans totem ni tabou, en nous attaquant par exemple aux Cerfa, au
bulletin de salaire, au Code du commerce, à la complexité de la commande
publique ou des contentieux et aux commissions inutiles. Nous l’inscrirons dans
la durée, grâce à des lois annuelles de simplification et un suivi renforcé, qui
passeront au peigne fin toutes les normes pour déceler de nouvelles marges de
manœuvre.
Le deuxième objectif, c’est de soulager en particulier les petits acteurs
économiques – TPE-PME, indépendants, artisans, commerçants, qui souffrent le
plus durement de la multiplication des normes. Nous rapprocherons pour cela le
droit des professionnels et le droit des particuliers en matière de banque,
d’assurance ou d’énergie. Nous simplifierons également les démarches complexes
– qu’il s’agisse de solliciter un tiers, de se rassembler pour un projet, de recruter
ou d’obtenir un label – ainsi que l’installation et l’exploitation des
commerces et des restaurants.
Le troisième objectif consiste à faciliter et à accélérer les transitions écologiques,
énergétiques et numériques qui permettront à notre pays de se réindustrialiser.
Il n’y aura pas d’économie française capable de s’imposer dans la compétition
internationale pour le rapatriement des chaînes de valeur stratégiques si nous
ne mettons pas toutes les chances de notre côté. Cela suppose d’opérer des
choix forts. Nous allégerons donc les délais et les conditions d’installation des
usines et des centres de données. Nous lèverons aussi les barrières qui nous
empêchent d’atteindre notre plein potentiel en matière de géothermie, d’éolien
en mer, de stockage carbone et de biogaz. Nous encouragerons également
l’exploitation minière de lithium et de cuivre dans notre sous-sol, pour
alimenter nos gigafactories de batteries électriques. Nous ferons enfin de la
France un leader en matière d’innovation grâce à une accélération des
procédures et du crédit impôt recherche.
Ces trois objectifs obéissent à la même conviction : il faut simplifier notre
économie pour gagner la confiance des entrepreneurs et leur donner envie de
créer de la richesse sur notre territoire. Nous avons tous à y gagner :
produire en France, c’est bon pour le climat, bon pour notre prospérité et bon
pour nos emplois.
Place à l’action.
> Stop au doublon ! Les chefs
d’entreprise n’auront bientôt plus besoin de fournir à la sécurité sociale la
déclaration d’arrêt maladie de leur salarié. Le salarié et le médecin
fournissent déjà cette information à la sécurité sociale. C’est 15 millions d'attestations
en moins.
Stop au doublon ! Les chefs d’entreprise n’auront bientôt plus besoin de
fournir une attestation de fin de contrat à un salarié. Les chefs d’entreprise
transmettent déjà l’information à France Travail. C’est 26 millions
d’attestations en moins.
Gérald Darmanin,
ministre de l’Intérieur et des Outre-mer
> Promesse tenue pour les plus de 22 000 CRS et
Gendarmes mobiles qui assurent chaque jour la protection des Français et la
sécurité des grands événements. À la demande du Président de la République, le
Gouvernement reconnaît leur engagement à travers une augmentation de leur
indemnité de 100 à 200€ par an.
> Confirmation par la justice de
l’expulsion d’un « imam » de Toulouse, prêcheur de haine et déjà
condamné par la justice. Nous ne laisserons pas les discours obscurantistes se
tenir dans notre pays. Fermeté.
> Le message est clair : les
délinquants doivent savoir que la solidarité nationale n’est pas automatique.
Catherine Vautrin,
ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités
> En France, 2 personnes meurent chaque jour au
travail. C’est insupportable. La prévention est une priorité. C'est le cas ici
sur le chantier de réhabilitation du musée des arts et des traditions
populaires. Je ferai des propositions au Premier ministre dans les prochains
jours.
> La fin de vie concerne chaque
famille, chaque personne. Nous touchons à l'intime. C'est la raison pour
laquelle j'aborde ce débat avec humilité et avec le respect de chacun.
Nicole Belloubet,
ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse
> C’est simple. C’est pratique. Et l’attribution
des bourses scolaires, ça s’applique dès la rentrée prochaine pour les 1,5
million de bénéficiaires! Un seul objectif : simplifier et sécuriser les
démarches administratives.
Marc Fesneau,
ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
> Bienvenue aux Jeux olympiques au ministère de
l’Agriculture! L’Agriculture est pleinement mobilisée pour faire de cet
événement un succès français.
- En fournissant des aliments de qualité
aux athlètes comme à nos visiteurs internationaux;
- En assurant la sécurité alimentaire de tous ;
- En garantissant la sécurité sanitaire
des chevaux ;
- En formant à de nombreux métiers essentiels aux compétitions sportives.
> Solidarité
et simplifications concrètes pour les agriculteurs en difficultés. Le ministère
de l’Agriculture déploie 15 M€ pour accompagner les agriculteurs, éleveurs et
apiculteurs touchés par :
- Les intempéries ;
- La Maladie Hémorragique Épizootique (MHE) ; •*
- La crise apicole.
Face aux crises, nous accélérons les démarches de simplification pour un
soutien plus efficace et résilient.
> Huitième
comité interministériel de la transformation publique. Dans le cadre du
chantier de simplification, je porte des mesures concrètes pour nos
agriculteurs :
- Un recours effectif au congé paternité pour les exploitants agricoles, par un
recours facilité aux services de remplacement. Ces mesures permettront de
rendre effectif cet accès au droit. Il s’agit là d’une nécessaire
reconnaissance de la spécificité du travail réalisé par nos agriculteurs.
- Des procédures pour les groupements agricoles d’exploitation en commun (GAEC)
seront allégées par moins de contrôle et des dossiers plus simples.
- Un travail est engagé pour des démarches numériques plus simples : développement
d’un identifiant numérique unique; mise en place d’une plateforme numérique
unique qui regroupera l’information réglementaire, les procédures et les aides
existantes à destination des agriculteurs.
- Dématérialisation du passeport des bovins qui présente les données
d’identification de l’animal et assure le respect de la sécurité sanitaire. Cela
permettra de simplifier et d’alléger les démarches pour les éleveurs.
Rachida Dati,
ministre de la Culture
> Lancement de la concertation sur
l’amélioration de la distribution de la presse. Editeurs, imprimeurs,
distributeurs, réseaux de portage, dépositaires, diffuseurs et marchands de
presse sont les forces vives d'une filière indispensable à la diffusion et au
pluralisme des idées partout dans le pays.
Sébastien Lecornu,
ministre des Armées
> Servir dans la réserve, c'est donner pour nos
armées une partie de l'une de ses ressources les plus précieuses : son temps.
Comme plus de 1000 entreprises, Naval group
s'engage pour que ses salariés réservistes
puissent s’absenter plus facilement pour remplir leurs missions
Christophe Béchu,
ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
> Nous pouvons être
fiers d’être la génération qui rend sa pureté et sa baignabilité à la Seine et
la Marne ! Nous inaugurons la station de dépollution des eaux pluviales de
Champigny-sur-Marne. Faire des JO les premiers Jeux alignés sur nos
ambitions climatiques n'est ni un slogan, ni une posture, c'est une réalité. Un
grand merci aux agents et aux élus pour leur détermination. Engagement du
Président de la République tenu !
Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la
Fonction publiques
> Avec l’IA, nous avons divisé par 3 les délais
de réponses de l’administration aux questions des Français. Imaginez le
potentiel de gain de temps et l’impact de l’utilisation de l’IA pour les
millions de demandes adressées par les entreprises à nos administrations. Nous
allons le faire.
> Albert, c’est l’IA de l’Etat.
Il permet de simplifier les démarches administratives des Français et
d’accompagner les agents publics pour répondre plus vite et plus précisément
aux usagers. Nous rendons à la machine ce qui doit être à la machine, et laissons
à l’humain ce qui doit l’être.
> Les Français veulent plus de
services publics de proximité avec des voix et des visages. 95% des Français
habitent aujourd’hui à moins de 20 minutes d’une maison France services. Nous
avons décidé d’en ouvrir 300 nouvelles d’ici fin 2026 pour porter leur nombre à
3000.
Amélie Oudéa-Castéra,
ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques
> C'est un de nos plus grands défis. Oui, la
Seine et la Marne seront baignables pour nos athlètes cet été, et pour toutes
et tous, dès 2025 en héritage des Jeux olympiques. Nous inaugurions ce matin la
station départementale de dépollution des eaux pluviales à Champigny-sur-Marne.
Grâce à la mobilisation de l'État aux côtés des collectivités locales et à cinq
ouvrages structurants livrés dans les temps, nous serons au rendez-vous de
l'engagement pris par le Président de la République. Bravo à tous les acteurs
qui contribuent à l'amélioration de la qualité des eaux de la Seine et de la
Marne, et donc à la transformation du cadre de vie des habitants grâce aux Jeux
olympiques.
Sylvie Retailleau,
ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
> Simplifier,
simplifier, simplifier. Aux côtés du Premier ministre pour le huitième
Comité interministériel à la transformation publique. Nous transformons le
quotidien de nos étudiants, de nos chercheurs et de nos agents publics !
Prisca Thevenot,
ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée du Renouveau démocratique,
porte-parole du Gouvernement
> Comme chaque semaine, rétablissons les faits:
1. L’engagement du Gouvernement sur les contrats de professionnalisation et
l’apprentissage reste total.
2. Le 8h – 18h qui sera proposé aux collégiens se fera sur la base du
volontariat.
> Nous fêtons les 11 ans de
l’adoption du mariage pour tous, une grande victoire pour l’égalité. Continuons
à nous mobiliser contre toutes formes de discriminations et pour garantir les
droits de tous les citoyens.
> Avons-nous
regardé attentivement la liste du RN?
Saidali Boina Hamissi :
- Fervent défenseur des théories du complot.
- Auteur de propos extrêmement dégradants à l'égard des femmes.
- Admirateur de Poutine.
C'est donc cela les valeurs et le projet du RN ?
> Revenir
aux fondamentaux ! Pour nos jeunes, 2 cadres essentiels : la famille et le
pays. On accompagne les parents et on renforce notre justice. -> Internats,
8h-18h, responsabilité des adultes : c’est le sens des annonces de Gabriel Attal.
Aurore Bergé, chargée
de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les
Discriminations.
> C'est
toute la société qui doit se sentir concernée quand il s'agit de violences
faites aux femmes. Une femme qui subit des violences, ce n'est pas une affaire
privée, ce n'est pas une affaire de famille.
> En moyenne, une femme victime
de violences fait sept allers retours avant de quitter définitivement son
conjoint violent. Parce qu'il y a de l'emprise, parce qu'il y a la peur du jour
d'après. Le Pack Nouveau Départ est une réponse claire .
> Elles sont agricultrices, architectes, restauratrices,
gestionnaires portuaires, professionnelles du soin ou de l’immobilier,
entrepreneures du textile, de l’alimentaire, du tourisme… Plus d'une centaine
de femmes cheffes d'entreprise de la Réunion qui bousculent les préjugés que
certains voudraient éternels. Ce sont elles qui nous inspirent et inspirent nos
enfants !
> 7h05, il y a 11 ans [le 23
avril], la France disait : Oui ! Oui à l’Amour, oui à l’Égalité. Je suis fière
d'avoir été de ceux qui avaient marché pour le mariage
pour tous! Fière de m'être engagée pour cette
liberté. Depuis, près de 80 000 couples se sont eux aussi dit : oui. Le combat
continue pour lutter contre la haine et porter la dépénalisation universelle de
l’homosexualité.
Roland Lescure, ministre
délégué chargé de l’Industrie et de l’Energie
> Nous devons
continuer à simplifier pour lever tous les verrous de la réindustrialisation.
C’est le sens de notre plan d’action de simplification. Décarboner, accélérer
et sécuriser, c’est essentiel pour notre industrie!
> Depuis 2017, nous avons lancé
une véritable politique industrielle européenne au service de la transition
écologique et de la souveraineté. Accélérons !
Olivia Grégoire, ministre
déléguée chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation
> On ne s’attaque pas aux grands enjeux sans
embarquer nos petits acteurs économiques. Simplifier la vie de nos TPE PME,
c’est leur permettre de développer leur activité, d’innover, de recruter et de
libérer du temps utile.
- Simplifier pour nos commerçants. Nous mensualiserons le loyer pour tout
preneur d’un local commercial qui en fait la demande. Nous plafonnerons le
dépôt de garantie à trois mois. Nous supprimerons la procédure d’autorisation
de 4 mois pour les ouvertures de commerces.
- Simplifier pour nos indépendants. Nous simplifierons l’accès de tous les
travailleurs indépendants aux prestations sociales. Par exemple, en
pré-remplissant les données de revenus et de chiffre d’affaires pour certaines
demandes.
> Une évolution sociétale pour déstigmatiser l’échec me
semble plus que nécessaire, afin de développer l’esprit d’entreprendre chez les
français, et de rassurer les porteurs de projet de création d’entreprise.
L’échec doit être désormais vu comme une étape possible du parcours pour faire
mieux après plutôt que comme la fin de l’aventure. Il n’y a pas de fatalité
dans l’échec, bien au contraire, et c’est la preuve même du courage de ceux qui
ont osé se lancer. J’attends de ce groupe des propositions fortes et opérationnelles
pour changer le regard sur l’échec. Je n’aurais qu’un mot à destination de nos
entrepreneurs qui se lancent : Ne lâchez jamais
Thomas Cazenave, ministre
délégué chargé des Comptes publics
> Le plan d'action
sur la simplification, c’est moins de normes, de démarches administratives et
de délais. C’est aussi plus d’appui et de prévention auprès des entreprises,
dans l’objectif de mieux accompagner pour moins sanctionner.
Les administrations sociale et fiscale sont pleinement mobilisées et
renforceront encore leur coopération sur le terrain pour simplifier la vie des
entreprises.
Dominique Faure, ministre
déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité
> Lancement du Beauvau de la Sécurité civile !
Aujourd'hui, au ministère de l'Intérieur, débute un cycle de concertations pour
moderniser notre modèle de la sécurité civile. Face aux défis du dérèglement
climatique et aux risques nouveaux, nous avons réuni les acteurs de la sécurité
civile. L'objectif ? Gagner en résilience en pérennisant tout en adaptant notre
modèle français. Tous ensemble, à votre rencontre, nous donnons la parole à
tous les acteurs de la sécurité civile pour préparer les enjeux de demain!
> Il y aura je m'y engage, un
statut de l'élus voté avant la fin de l'année.
> Face à la montée de la violence
dans la société, nous avons besoin d’un sursaut d’autorité collectif ! Faisons
confiance à nos maires pour prendre des mesures fortes en cohérence avec la
situation.
Sarah El Haïry, ministre
déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles
> La famille, l'éducation, la prévention : voici
les piliers de notre plan pour remobiliser les jeunes. Notre premier objectif
n’est pas de sanctionner mais bien de prévenir le moment où la punition est
nécessaire.
> Sortir les jeunes en rupture de
leur environnement et les couper de leurs mauvaises fréquentations, c’est leur
donner une chance. Prévenir pour empêcher les jeunes d'entrer dans l’engrenage
de la délinquance.
> La santé mentale des jeunes a
souvent été un tabou et c'est notre priorité.
> Je suis persuadée que
l’éducation doit être au cœur de la prise en charge des jeunes détenus. A
l’établissement pénitentiaire pour mineurs d’Orvault, j’ai pu rencontrer les
professionnels qui accompagnent les jeunes au quotidien sur le chemin de la
réinsertion.
> J’ai la conviction que les
solutions s’inscrivent au niveau des territoires avec ceux qui y agissent au
quotidien.
> Il ne faut pas réinventer l’eau
chaude : des initiatives locales existent, nous devons les encourager. France
Familles, c’est d’abord trouver des solutions avec les familles, les élus et
les associations dans les territoires.
> Former le plus de jeunes au
BAFA, c'est permettre à plus d'enfants d'être accompagnés en colo, en péri et
extra-scolaire mais aussi par les associations.
> Parce que frapper ou humilier
un enfant c’est détruire le lien de confiance à son parent, sa confiance en
lui-même, et entraîner à terme anxiété, dépression, agressivité et reproduction
de la violence.
C’est pour cela que la France a adopté une loi en 2019 interdisant les
violences éducatives ordinaires (fessées, menaces…). Pour briser le cercle de
la reproduction de la violence dans la famille, et par suite dans la société.
Ce principe étant clairement posé, il
nous faut accompagner les parents qui en ont besoin dans l’exercice d’une
autorité sans violence. Je souhaite le faire dans le cadre d’un véritable
parcours de soutien à la parentalité.
Mon objectif : ne pas laisser un parent désemparé seul face à ces difficultés,
au risque que la situation ne dégénère, mais lui donner les clés pour faire
autrement.
> La
violence n'est pas une fatalité. À Nice pour inaugurer le premier séjour La
Boussole, un stage de remobilisation en internat pdt les vacances et un suivi
post-séjour de 6 mois. Offrir aux adolescents une chance de ne pas décrocher!
> L’éducation est la mère de toutes les batailles mais la
petite enfance est la grand-mère de toutes les batailles.
C’est à ce moment-là que naissent les
inégalités pour le bébé et les familles. Dès les 1 000 premiers jours de
notre vie, nous n’avons pas les mêmes chances. Par exemple, les enfants exposés
aux écrans à cet âge ont plus de risques de subir des retards de développement.
Chaque année, 160 000 femmes ne reprennent pas le travail car elles n’ont
pas trouvé de mode de garde, et je ne parle pas des temps partiels subis
qu’elles doivent accepter pour pouvoir s’adapter à celui qu’elles ont décroché.
Nous devrions avoir la liberté de choisir de rester ou non avec notre enfant.
Nous pouvons le tourner dans tous les
sens mais cette période de la petite enfance est un accélérateur d’inégalités. Je
milite pour un pays où nous ne sommes pas condamnés à avoir la même condition
sociale que nos parents.
> On ne peut pas avoir un congé de naissance de six mois
sans service public efficace. Pour la première fois, un gouvernement met 6
milliards d’euros pour le service public de la petite enfance. Cet argent
servira notamment à créer 200 000 places en crèches et à améliorer le
recrutement et la fidélisation de professionnels de la petite enfance afin que
les places gelées faute de personnel soient rouvertes.
Nous allons aussi mieux rémunérer le
congé parental qui devient le congé de naissance car les classes moyennes n’ont
pas la possibilité de le prendre si elles le souhaitent tout en assumant les
charges de la famille. De plus, depuis que nous avons doublé la durée du congé
paternité pour qu’il atteigne 28 jours, 7 coparents sur 10 l’ont pris. Ce qui
prouve l’efficacité de cette mesure.
> On ne décide pas de la date à laquelle on accouche et
cela ne tombe pas forcément au moment des commissions de crèches. En réalité,
il ne faut pas opposer les modes de garde. Nous devons accompagner les modes
publics comme privés.
C’est pourquoi nous avons prévu un plan
de relance de l’offre d’accueil fournie par les assistantes maternelles. Quarante
pour cent d’entre elles partiront à la retraite d’ici à 2030, ce qui veut dire
que 300 000 places sont en danger. Nous devons revaloriser ces métiers.
Nous allons faciliter l’installation des assistantes maternelles en promouvant
l’installation des maisons dédiées à leur activité dans les centres-villes car
les loyers y sont trop chers pour qu’elles puissent y habiter et y garder des
enfants. La PMI (Protection maternelle et infantile) est aussi appelée à être
davantage dans l’accompagnement que considérée comme un contrôleur sanitaire.
Par ailleurs, dès janvier 2025, le reste à charge pour les familles qui
emploient des assistantes maternelles sera réduit pour atteindre le reste à
charge des parents qui ont leur enfant en crèche. Avoir un enfant, c’est cher. Il faut oser le
dire et proposer des solutions.
> Quand une famille arrive dans un train avec ses
enfants, elle a peur du regard des autres. Quand elle est en terrasse de
restaurant, elle se demande si elle ne prend pas la place de quelqu’un avec sa
poussette. Il y a des hôtels no kids. C’est dramatique.
Je crois que les naissances sont le
miroir de l’optimisme d’un pays.
La courbe démographique française ne va
pas très bien. Pas parce que les femmes ne veulent pas d’enfants (elles en
désirent entre 2 et 3 et n’en ont pourtant qu’entre 1 et 2). Quand les
naissances déclinent, c’est parce que la population a moins confiance en
l’avenir, en son modèle social, en la solidarité entre les générations. Si la
société n’accueille pas les familles dans la sphère publique, c’est un
problème. Notre regard sur le sujet doit être très global. La bienveillance, ça
se construit.
> Nous bâtissons tout un projet d’attractivité pour les
métiers de la petite enfance souvent trop invisibles et pas assez rémunérés.
Sur ce sujet, nous allons augmenter de 150 euros le salaire mensuel des
professionnels de la petite enfance. Nous regardons aussi les conditions de
travail. Ils doivent pouvoir prendre des pauses dans des salles dédiées, par
exemple.
Il faut aussi montrer l’importance de ces
métiers. Ces personnes ne font pas que changer des couches et donner des
biberons, elles participent à l’éveil des enfants, au développement de leur
langage et de leur motricité, à leur bien-être affectif. Nous avons prévu une
campagne d’information afin de donner à voir les projets pédagogiques de ces
métiers et les passerelles qui y sont rattachées.
> Il faut déjà briser un tabou : les parents peuvent
demander de l’aide car c’est parfois difficile. Ils ont le droit d’être
dépassés ou de se demander pourquoi leur enfant ne fait pas ses nuits, comment
gérer la crise d’adolescence ou Parcoursup. Nous devons être au rendez-vous.
Toutes les classes sociales sont touchées par ces sujets.
Ma mission consiste à proposer de
l’information sécurisée. Pour cela, il y a le site jeprotegemonenfant.fr. Il
était déjà une bonne source de premières informations. Nous le renforçons avec
des rendez-vous physiques dont le contenu est labellisé "Parents, Parlons
Numérique" afin d’être certains de leur qualité. Il y a aussi la
possibilité de rejoindre des groupes de parole de manière à briser les
solitudes. Enfin, il existe le programme 1 000 premiers jours qui
fonctionne très bien. Ces sources et rendez-vous sont totalement gratuits pour
tous les parents.
> 40 % des assistantes maternelles vont partir à la
retraite d’ici 2030. Il manque 200 000 places de crèches,
160 000 femmes ne reprennent pas le travail après leur congé
maternité faute de solution de garde… J’aimerais que les entreprises prennent
aussi en compte la vie familiale de leurs salariés et apportent des solutions.
Nous pourrions, par exemple, profiter de la réflexion sur la refonte des zones
commerciales pour y inclure des espaces pour les enfants, ouverts aux horaires
correspondant à ceux des parents. J’élargis aussi le complément mode de garde à
12 ans pour les familles monoparentales, qui représentent un quart des
familles. Mais je veux trouver encore d’autres moyens de les soutenir.
Je pense que les parents font comme ils peuvent et au mieux. Il faut les
déculpabiliser, sans les juger.
Bien sûr, certains ne sont pas à la hauteur de leurs responsabilités
éducatives, mais ça reste une minorité. L’accompagnement est important. Dans
cet esprit, j’ai lancé il y a une semaine le Pass colo, qui est pensé pour que
les classes moyennes aussi puissent en profiter et qu’il y ait de la mixité.
Cela permet de financer la moitié ou les trois quarts d’un séjour d’une semaine
en colonie de vacances, soit une aide de 250 à 350 € cumulable avec
d’autres aides.
Les parents sont confrontés à de nombreuses difficultés et ne savent pas
toujours comment y faire face : je pense aux addictions, à la santé
mentale de leurs enfants, à la prostitution des mineurs…
> Les trois quarts des familles ne savent pas à quoi
elles ont droit. Avec Catherine Vautrin, la ministre de la Solidarité et de la
Santé, nous allons améliorer la politique d’accès au droit.
Il faut que l’État soit au service des familles. C’est ma
priorité.
Frédéric Valletoux, ministre
délégué chargé de la Santé et de la Prévention
> Sous l'impulsion française,
le Parlement européen vient d'adopter le règlement créant un espace européen
des données de santé. Pour les patients, les soignants & la recherche, l'Union
européenne crée un cadre pour utiliser et sécuriser les données de santé. Un
pas de plus vers l'Europe de la santé!
> Il n’y a pas de discrimination
à l’égard du privé. Ce n’est pas vrai : les cliniques bénéficient des mêmes
critères de financement que les hôpitaux. J’appelle à l’union sacrée. Les Français ont besoin de tous
les soignants.
> La culture de l’impunité dans
le système de santé, ça doit être terminé ! Je réunis dans les prochains jours
associations, employeurs et professionnels de santé, pour travailler sur une
réponse ferme face aux violences sexistes et sexuelles.
> La publication du décret qui
simplifie les procédures des IVG réalisées par les sage-femmes constitue une
avancée majeure en matière d’accès à l’IVG pour toutes les femmes et partout sur le territoire.
> L’objectif est que chacun
respecte les rendez-vous médicaux qu'il prend. Le temps médical est précieux.
In fine, c’est le médecin qui décidera d’appliquer ou non une pénalité
financière au patient qui n'honore pas un rdv.
> Accès
aux soins : nous allons continuer à
renforcer les délégations de tâches, tout en préservant la place incontournable
du médecin dans notre système de santé. C'est une voie, parmi d'autres, pour améliorer l’accès aux
soins pour les Français.
> Depuis la crise sanitaire, la
santé mentale des jeunes est un sujet de mobilisation. Le travail de tous les
acteurs concernés est central pour construire une médecine forte en
pédopsychiatrie.
Marina Ferrari, secrétaire
d’Etat chargée du Numérique
> Je me félicite de
la suspension volontaire par TikTok de la fonctionnalité de « récompense » des
utilisateurs qu'elle avait déployée. J'avais alerté, dès son lancement, sur
cette dérive contestable et sur les risques qu'elle faisait peser sur ses
utilisateurs. Elle intervient alors que la Commission européenne a pleinement
joué son rôle de régulateur de notre espace numérique en appliquant les
dispositions du DSA adopté sous présidence française de l'Union européenne.
L'enquête ouverte par le régulateur européen sur les autres services de TikTok
suivra par ailleurs son cours. Le temps de l'impunité des grandes plateformes
et de l'impuissance des autorités est désormais révolu : l'Europe s'est dotée
d'outils de régulation et elle n'hésite pas à les utiliser. C'est sans aucun
doute ce qui a conduit TikTok à revoir sa copie.
C'est un bon signal à la veille de l'intervention d'Emmanuel Macron à la Sorbonne : face aux
superpuissances comme face aux géants du Numérique, une Europe qui agit est une
Europe qui protège.
> L'intelligence artificielle à
la française a un prénom : Albert ! Fière d'être la secrétaire d'État chargée
du Numérique d'une nation qui a bâti une IA éthique, sécurisée - et qui permet
de rapprocher ses citoyens de leurs services publics.
> [IA dans l'administration] Nous
souhaitons rapprocher les services publics de nos concitoyens.
> Le Numérique n'a jamais autant
rapproché les Français de leurs services publics ! Les démarches sont désormais
plus simples, plus rapides et plus sûres : la France est même le premier pays à
développer une IA 100% souveraine mise à disposition de ses services publics.
> Contrairement aux idées reçues,
l'intelligence artificielle va humaniser nos services publics. En
délégant à l'IA les tâches rébarbatives et répétitives, nos agents publics
pourront consacrer davantage de temps au contact humain, au lien social.
► Assemblée
nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> Le 24 avril est un jour de recueillement pour
honorer la mémoire des victimes du génocide arménien. C’est aussi un jour de
solidarité pour exprimer le lien fort entre nos peuples, la France et l’Arménie.
► Partis
politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Sylvain Maillard (président du groupe à
l’Assemblée nationale)
> Il est essentiel de renforcer
l’interopérabilité de nos armées et d’avancer sur nos projets industriels et
militaires communs. Pour une Europe de la Défense pérenne et autonome !
> En ce jour de commémoration du
109e anniversaire du génocide arménien de 1915, nous rendons hommage aux
millions de personnes injustement massacrées. Parce que nos pays sont
intimement liés, notre soutien à l'Arménie est inébranlable, tout comme notre
devoir de mémoire.
● MoDem
Jean-Paul Matteï
(président du groupe à l’Assemblée nationale)
> Depuis que je suis engagé en politique, c’est certainement l’élection
européenne la plus importante que je connaisse
J’en ai assez qu’on donne une
interprétation à ce scrutin que celui pour lequel il est destiné :
l’Europe.
Les européennes, ce sont des élections où
l’on va parler d’avenir : d’énergie, d’immigration, de spatial,
d’intelligence artificielle.
> Le Centre c’est une économie libérale et sociale. Il faut
assumer notre crédo ! Le courant que nous représentons c’est le courant
d’une forme de bon sens qui nous projette vers le futur.
> Face au risque de la présence d’extrêmes au second tour
de l’élection présidentielle, notre responsabilité est d’offrir une alternative
tout en tenant compte de cette élection.
► Autres
● Organisations centristes
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen)
Valérie Hayer (présidente)
> La question, ce n’est pas si nous voulons une
Europe prospère. C’est comment nous la bâtissons. Nos dépendances aux
médicaments, aux puces ou aux panneaux solaires doivent cesser. Ne laissons pas
un fossé se creuser entre l'Europe et nos concurrents internationaux !
> Notre groupe Renew Europe défend un projet
ambitieux, progressiste… et féministe. Pour les cinq ans qui viennent, rendons
l’Europe plus compétitive et mieux connectée pour vous servir.
> Le poison antisémite ne cesse
de ravager des existences. Être menacée de mort parce que juive. Menacée de
prostitution parce que juive. Séquestrée parce que juive. Rien ne justifie la
violence inouïe de ce que cette femme a subi. Inconditionnel soutien.
> L’extrême-droite européenne se
drape dans la prétendue défense de nos nations et de nos compatriotes. En
réalité, les intérêts qu’elle défend sont ceux de Moscou et de Pékin. Pour les
empêcher de saper nos démocraties à travers l’Europe, rendez-vous le 9 juin !