Des guerres qui éclatent et se déroulent malgré ces enfants victimes.
Concrètement, les adultes ne font rien pour éviter ou faire cesser des guerres dont ils savent que des enfants en mourront, seront estropiés à vie ou seront incapables de se sortir psychologiquement de ce cauchemar.
Cela en dit beaucoup sur l’Humanité et son incapacité morale à protéger ce qu’elle affirme soi-disant être le plus important pour elle, ses enfants.
Cela en dit beaucoup aussi sur le soi-disant progrès de l’humanisme.
Oui, sans doute, la mort des enfants est mise en avant pour montrer la monstruosité de la guerre.
Non, aucune guerre n’a cessé pour épargner les enfants.
Bien sûr, l’enfant victime de la guerre est une figure connue depuis le début de l’aventure humaine sur cette planète.
Et sa mort a sans doute toujours ému les populations.
On aurait donc pu penser qu’une prise de conscience se serait construite au fil des siècles afin d’arrêter le carnage des innocents.
Cela n’a pas encore été le cas.
Et l’on peut craindre que cela ne le soit jamais.
Au vu de la sauvagerie avec laquelle le Hamas a massacré des enfants et des bébés le 7 octobre 2023, le pessimisme est de mise.
En revanche, ce qui n’est pas acceptable est la résignation.
L’indignation doit être ici la règle ainsi que celle de pouvoir demander des comptes aux assassins.
Juste pour garder un peu de dignité.
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