samedi 16 mars 2024

Présidentielles USA 2024. Agrégateurs de sondages – Le redressement de Biden se poursuit


Voici, ce 16 mars 2024, les résultats des quatre agrégateurs de sondages concernant la présidentielle américaine du 5 novembre prochain que nous avons sélectionnés.

Les quatre agrégateurs actualisés continuent à placer le candidat républicain et populiste extrémiste Trump en tête.

Cependant, pendant que trois agrégateurs montrent une stabilité dans l’écart entre les deux candidats, un quatrième montre une réduction en faveur du centriste Biden.

Ainsi, les quatre agrégateurs montrent un écart qui est nettement sous les deux points, trois d’entre eux le plaçant désormais même entre 1,2 et 1,4 point.

Donald Trump demeure donc en tête avec un écart qui oscille, pour les quatre agrégateurs, entre 1,2 (=) et 1,7 (=) point, écart qui entre évidemment dans les marges d’erreur.

 

► Résultats des agrégateurs de sondages Biden versus Trump

 

Agrégateur

 

Joe Biden

 

Donald Trump

 

Ecart

 

Real Clear Politics

 

45,5% (=)

 

47,2% (=)

 

Trump 1,7 (=)

 

The Hill

 

43,7% (-0,1)

 

44,9% (-0,1)

 

Trump 1,2 (=)

 

Race to the WH

 

44,4% (+0,1)

 

45,8% (+0,1)

 

Trump 1,4 (=)

 

270 to win

 

42,4% (+1)

 

43,6% (+0,6)

 

Trump 1,2 (-0,4)

*NA: non actualisé / ND: non disponible

(Un agrégateur de sondage est une moyenne des derniers sondages publiés / 270 to win prend en compte les cinq derniers sondages / Real Clear Politics prend en compte les sondages publiés les 30 jours précédents / The Hill prend en compte les sondages publiés les 3 derniers jours / Race to the WH prend en compte les sondages publiés sur les 5 derniers jours)

 

Remarque importante: Tous ces agrégateurs prennent en compte tous les sondages publiés.
Or certains d’entre eux sont publiés par des instituts dont le sérieux prêtent à discussion et d’autres par des instituts qui sont affiliés à des partis et qui ont tendance à faire des corrections, des redressements et des pondérations en faveur du candidat qu’ils soutiennent.
Il convient donc de les prendre pour des informations utiles mais qui ne donnent pas une vision «scientifique» de l’opinion.
Néanmoins, les résultats des sondages nationaux sont généralement plus exacts que ceux réalisés dans chaque Etat, notamment les «swing states», les Etats-clés qui font basculer l’élection d’un côté ou de l’autre de par le système électoral américain, car les panels ne sont souvent pas assez représentatifs en qualité ou en quantité et les redressements sujets à caution.
Tous ces biais font que nous avons préféré publier avant tout des agrégateurs que chaque sondage qui est publié même si, dans un deuxième temps, nous comptons en publier certains qui nous semblerons sérieux ainsi que ceux qui analysent quotidiennement l’état de l’opinion et qui n’ont pas encore été mis en route.

 

 

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Vues du Centre. Les nationalismes se donnent la main contre la démocratie jusqu’au jour où ils se feront la guerre

Par Aris d Hesselin

Dans cette rubrique, nous publions les points de vue de personnalités centristes qui ne reflètent pas nécessairement ceux du CREC. Ces points de vue ont pour but d’ouvrir le débat et de faire progresser la pensée centriste. 
Aris de Hesselin est un avocat international, centriste et un européen, défenseur d’une mondialisation humaniste. 

Qu’est-ce que les nationalistes détestent le plus: l’universalisme et sa traduction la démocratie cosmopolite, ainsi que tout ce qui peut être ou ressembler à des institutions internationales comme l’UE, l’ONU, l’OTAN, etc.

Donc, ils ont un ennemi commun, la démocratie républicaine libérale, et on les voit souvent s’allier contre celui-ci dans une coalition tout aussi réactionnaire que xénophobe, voire raciste.

Les «bonnes relations» entre Marine Le Pen (RN, France),Viktor Orban (Fidesz, Hongrie), Geert Wilders (PVV, Pays-Bas), Matteo Salvini (Lega, Italie), Alice Weidel (AfD, Allemagne) et quelques autres dans l’Union européenne ne sont en réalité qu’une alliance conjoncturelle.

Tout comme l’aide financière de Poutine au RN/FN français ainsi que ses accointances avec Donald Trump sont de circonstance.

De même que le soutien de tous les partis d’extrême-droite à Vladimir Poutine et à sa guerre d’agression contre l’Ukraine (ainsi que l’inertie des partis d’extrême-gauche face à ce conflit) puisqu’il s’agit d’un régime totalitaire d’un pays dont l’objectif est d’abattre le régime démocratique en vigueur dans un autre, le tout sous la bannière d’un nationalisme sans morale et pudeur.

Cet ennemi commun, il faut détruire avant de s’entretuer!

Car, les nationalismes, par définition, sont antagonistes entre eux.

L’ennemi juré d’un nationalisme, c’est un autre nationalisme.

Chacun des deux poursuivent un même but qui est d’affirmer sa suprématie, à la fois, à l’intérieur de son pays mais également à l’extérieur dans une vision impérialiste.

In fine, s’ils parviennent à supprimer la démocratie, ils se feront inévitablement la guerre entre eux parce que c’est la nature des nationalismes d’être adversaires des uns et des autres de leurs congénères.

L’Histoire en est malheureusement témoin parce que la confrontation est nécessaire pour leur donner une raison d’être et leur légitimité auprès de leurs partisans.

Les deux conflits mondiaux dont l’origine est le nationalisme exacerbé en sont la terrible preuve.

D’où la totale supercherie affichée actuellement par le RN et l’ensemble de l’extrême-droite française qui prétend qu’en empêchant une véritable défense de l’Ukraine, elle se bat pour préserver la paix.

En réalité, elle se bat contre la démocratie républicaine libérale en soutenant un régime totalitaire en attendant la confrontation finale qui sera, si elle a lieu, une apocalypse.

Pas de pacifisme ici, juste un cynisme exécrable pour un but liberticide.

Aris de Hesselin.

 

 

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