Voici une sélection,
ce 6 mars 2024, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou
sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la République)
> Il conviendra de ne pas être lâche. (…) La guerre est revenue
sur notre sol, des puissances devenues inarrêtables sont en train d'étendre la
menace, de nous attaquer chaque jour davantage: il nous faudra être à la
hauteur de l'Histoire et du courage qu'elle implique.
> [Guerre de
Poutine contre l’Ukraine] Qui a lancé la guerre
en Ukraine ? Qui menace avec l’arme nucléaire ? Soyons lucides sur ce qui se
joue en Europe.
> [Guerre de
Poutine contre l’Ukraine] En réponse à une question qui m’était posée
sur l’envoi des troupes, j’ai répondu que rien n’était exclu. Nous lançons le
débat et réfléchissons à tout ce qu’il est possible de faire pour soutenir
l’Ukraine.
> [Guerre de
Poutine contre l’Ukraine] J’ai toujours été clair sur le cadre qui était
le nôtre, nous ne sommes pas en guerre contre le peuple russe et nous refusons
d’entrer dans une logique d’escalade.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] La Russie ne peut
ni ne doit gagner. (…) Au fond, ce que nous partageons, c'est la certitude que
nous sommes touchés par cette guerre sur le sol européen, que s'y joue une part
de notre avenir et que s'y joue aussi notre capacité à nous défendre de manière
autonome
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Mes propos sont
assumés et précis. Expliquer que nous n'allons pas nous mettre des contraintes
à nous-mêmes, je pense que c'est nécessaire quand nous sommes engagés à ce
point comme nous le sommes sur le sujet de l'Ukraine.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Nous devons tous
êtes conscients que cette guerre nous touche, et on n'a jamais envie de voir
les choses telles qu'elles sont. Il nous faut être lucides sur la réalité de la
situation qui se joue en Europe, les risques qui sont à l'œuvre et ce que nous
devons assumer. Et je suis convaincu que la clarté de ces propos était
nécessaires pour l'Europe.
> La République tchèque et la France ont bien conscience
de ce qui est à l'œuvre en Europe. Face au retour de la guerre sur le sol
européen, nous devons définir les voies et moyens de produire, d'agir, en
Européens. Notre avenir et notre capacité à nous défendre sont en jeu.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Est-ce notre
guerre, ou n’est-ce pas notre guerre? Pouvons-nous nous détourner, considérer
que les choses peuvent continuer à se jouer? Je ne crois pas et donc c’est un
sursaut stratégique auquel j’ai appelé et que j’assume pleinement. La clarté
est ce dont l’Europe a besoin.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Nous ne voulons
pas d’escalade, n’avons jamais été dans la belligérance
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Je suis tout à
fait favorable à la proposition de taxer les revenus des avoirs russes gelés,
ce qui représente 3 à 5 milliards d’euros par an, dans le cadre légal du droit
international.
> Mes chers compatriotes, Nous commémorons cette année
le 80ème anniversaire de la Libération. Partageons et inscrivons nos mémoires
familiales dans notre histoire nationale. Honorons nos libérateurs. Faisons des
jeunes les passeurs de notre mémoire.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement,
certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs
propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos
critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Gabriel Attal Premier
ministre, chargé de la Planification écologique et énergétique
> [IVG dans la Constitution] la France a adressé
un message historique au monde entier : le corps des femmes leur appartient et
personne n’a le droit d’en disposer à leur place. C'est une deuxième victoire
pour Simone Veil et pour toutes celles qui ont ouvert la voie.
Bruno Le Maire,
ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et
Numérique
> Nous faisons un seul choix : le rétablissement des finances
publiques. Il doit nous amener sous les 3 % de déficit public en 2027
et à un budget à l’équilibre en 2032. Réduire les seules dépenses de
l’Etat à hauteur de 10 milliards d’euros est une première étape. Nous le
faisons sans remettre en cause les grandes politiques publiques défendues par
le président de la République : l’environnement, l’éducation, la santé, le
travail voient leurs budgets augmenter depuis 2017. A un moment donné, il faut
simplement refroidir la machine, parce que la croissance subit les conséquences
du nouvel environnement géopolitique et que les recettes fiscales diminuent.
Quand on gagne moins, on dépense moins.
> On est très loin de l’austérité quand on est à
58 % de dépenses publiques dans le PIB ! Il y a 496 milliards
d’euros de dépenses de l’Etat par an, nous faisons une économie de
10 milliards : on va s’en remettre. Nous augmentons le budget de
MaPrimeRénov’, ne laissons donc pas entendre que cela pourrait impacter la vie
du bâtiment, c’est faux. Nous réduisons les aides à l’emploi à un moment où le
taux de chômage est faible et où les pénuries d’emplois restent importantes, ne
disons pas que cela pourrait impacter la croissance. Changeons de
logiciel : la dépense publique n’est pas l’alpha et l’oméga de la
croissance.
> En raison de la perte de recettes fiscales
en 2023, nous serons significativement au-delà des 4,9 % du déficit
des finances publiques. Ces 10 milliards ne sont pas un coup de rabot mais
un frein d’urgence. (…)
Il est légitime que l’Etat donne l’exemple. Mais si vous ne touchez pas aux
dépenses sociales, vous ne pouvez pas parvenir à l’équilibre des finances
publiques. Il faut donc d’autres étapes et un calendrier.
Après ces 10 milliards d’euros d’économies, la deuxième étape pourrait
être un projet de loi de finances rectificative à l’été, si nécessaire. La
troisième, ce sera le projet de loi de finances de 2025, dans lequel nous
devrons trouver au moins 12 milliards d’euros d’économies. Nous ne prenons
personne en traître.
Par ailleurs, il est indispensable de poursuivre les réformes de structure. Une
réforme de l’assurance-chômage est nécessaire pour atteindre le plein-emploi,
le Premier ministre a raison de le rappeler. Nous gardons une durée
d’indemnisation la plus longue parmi les pays développés : dix-huit mois.
La responsabilité des partenaires sociaux, ce sont les salariés. La
responsabilité de l’Etat, ce sont tous ceux qui sont au chômage. Pour ma part,
je considère que l’Etat devrait reprendre la main sur l’assurance-chômage de
manière définitive.
> La complexité a un coût vertigineux en emplois comme en
heures travaillées. Il faut alléger la charge mentale qui pèse sur les
entrepreneurs. Nous allons supprimer tous les Cerfa. Il y en a aujourd’hui
1 800, dont 1 200 pour les seules entreprises. D’ici à 2026,
80 % des Cerfa seront préremplis par l’administration, comme pour votre
déclaration d’impôts. Ensuite, nous les supprimerons définitivement.
Reprenons aussi ce qui a été fait il y a deux siècles, au moment du Consulat et
de la codification du droit français. Simplifions le code du commerce. Personne
ne peut connaître l’intégralité des 7 000 articles du code du
commerce, donc tout le monde ignore la loi !
Je propose qu’avec Eric Dupond-Moretti nous réunissions des parlementaires, des
spécialistes du droit et du commerce pour diviser par deux la taille de ce code
d’ici à 2027. Mon administration aura recours à l’IA pour adapter l’information
aux spécificités des entreprises.
> Gouverner, c’est savoir renoncer à certaines dépenses
secondaires pour financer des dépenses prioritaires : l’hôpital, l’école,
la police, la justice, les armées. Je crois à un Etat fort, mais pas à un Etat
qui se disperse, qui finance tout et devient une pompe à fric. Est-il possible
de continuer à dépenser 5,7 milliards d’euros par an pour le transport
médical des patients ? Comment éviter la dérive sur les dépenses liées aux
affections de longue durée, tout en continuant à protéger les patients ?
> Les grandes ambitions demandent du temps. L’année 2027
sera une étape importante, avec un retour au déficit sous les 3 %. Mais
regardons au-delà et visons cet équilibre des finances publiques que nous
n’avons pas connu depuis 1974.
> J’ai la France dans les tripes. C’est une immense
fierté d’être ministre des finances de mon pays. Je vis mon engagement
politique avec passion. Cela fait vingt ans que ça dure et cela durera encore
longtemps.
> Il y a un seul discours et une seule action. Avec la
majorité, nous avons rétabli les finances publiques
entre 2017 et 2019. Vous aviez le même président de la République et le même
ministre des finances.
> Je suis opposé depuis sept ans à toute augmentation des
impôts. Dans un pays qui a un des niveaux de pression fiscale les plus élevés
au monde, c’est une impasse.
> [Nouvelle baisse d’impôts pour les classes moyennes] Cela
a été promis, cela sera tenu. Il est légitime également de continuer à alléger
la charge fiscale qui pèse sur les entreprises en poursuivant la baisse des
impôts de production qui pénalisent notre industrie, en soutenant le travail et
l’investissement dans l’innovation. C’est cette politique qui explique que
notre croissance résiste. En 2023, près de six millions de salariés
ont bénéficié de la prime Macron, pour un montant moyen de près de
900 euros et un total de 5,3 milliards d’euros.
> Cela fait sept ans que nous nous mobilisons pour plus
de justice fiscale au niveau international. Nous avons taxé les géants du
numérique et mis en place la taxation minimale à l’impôt sur les sociétés. Nous
avons toute légitimité pour porter le projet d’une imposition minimale sur les
individus pour éviter toute optimisation fiscale.
> La réalité, c’est que le lepénisme est un nouveau
marxisme. Toujours plus de dépenses, toujours moins de recettes. Qui peut être
dupe ? La somme des dépenses sociales engagées par Mme Le Pen,
de la nationalisation des autoroutes en passant par la retraite à 60 ans,
sans oublier l’exonération d’impôt sur le revenu pour les moins de 30 ans,
s’élève à 120 milliards d’euros. Les recettes, ce sont toujours les
mêmes : taper sur les immigrés.
> [Elections européennes] Battons-nous collectivement
pour la victoire ! Rappelons que nous avons fait bouger l’Europe depuis
sept ans. Dénonçons les contradictions du Rassemblement national et son
attitude capitulatrice face à Vladimir Poutine. Il n’y avait pas un mot dans le
discours de Jordan Bardella pour Alexeï Navalny. Trouvez-vous cela digne ?
> Je propose une nouvelle stratégie de croissance
européenne. Il est temps de défendre un contenu européen dans les appels
d’offres et les grands projets industriels. Je veux aussi mettre en place un
produit d’épargne européen pour bâtir un marché européen de capitaux qui nous
permettra de financer les grands projets sur la transition climatique, l’IA ou
la défense. J’ai lancé, lors de la réunion de l’Alliance européenne du
nucléaire, un projet d’intérêt collectif européen sur le nucléaire, comme ce
que nous avons fait pour les batteries ou l’hydrogène.
> Les prix de l’énergie ont explosé à la suite de la
crise en Ukraine, de 256 % en Europe, contre 56 % aux Etats-Unis et
5 % en Chine. Que chacun prenne la mesure de ce que cela veut dire pour
des groupes comme Michelin, Safran, Airbus et tous leurs sous-traitants. Avec
l’IRA, le prix des produits industriels américains a baissé de 25 %. Quant
à la Chine, elle est devenue le premier producteur du secteur automobile, avec
trente millions de véhicules par an, et elle produit massivement des panneaux
photovoltaïques ou des éoliennes à prix cassé.
> Il faut nous battre à armes égales pour que l’Europe
reste dans la course du 21ᵉ siècle. L’Europe est prise en tenaille entre
la Chine, de plus en plus interventionniste, et les Etats-Unis, de plus en plus
protectionnistes. Elle doit être capable d’investir davantage, de rééquilibrer
les échanges commerciaux en tenant compte du fait que nos choix de production
décarbonée et nos modèles sociaux sont plus coûteux. Nous avons su nous
mobiliser massivement pour nous protéger face au Covid-19. Pourquoi ne pas nous
mobiliser tout aussi massivement pour défendre notre rang au XXIᵉ siècle ?
Ne soyons pas forts sur le défensif et faibles sur l’offensif.
> EDF doit apprendre à tenir ses coûts et son calendrier.
Le président de la République a annoncé la réalisation de six nouveaux
EPR, EDF doit relever ce défi dans les délais et dans les coûts impartis. Il
s’agit de construire une série de réacteurs dont le premier exemplaire sera
l’EPR de Penly [Seine-Maritime]. Cela veut dire des économies
d’échelle. Je participerai au prochain comité exécutif d’EDF, fin mars, avec un
message simple : EDF doit tenir ses délais et ses coûts.
> [Guerre de
Poutine contre l’Ukraine] La seule vraie cohérence que je reconnaisse à
Marine Le Pen, c’est d’avoir toujours défendu Vladimir Poutine. Pour ce
qui me concerne, j’ai toujours été partisan d’une ligne de très grande fermeté
vis-à-vis de la Russie. Les Européens doivent être lucides sur les intentions
impérialistes de Vladimir Poutine. Le président de la République a eu raison de
rappeler que nos démocraties doivent apprendre la force. La première force,
c’est la lucidité.
> [IVG dans la Constitution] Dans
24 pays, l’avortement est strictement interdit. Dans 41 pays, il est autorisé
seulement pour sauver la vie de la mère. Dans 49 pays, il est autorisé pour des
raisons de santé. Dans 1 seul pays, il est inscrit dans la Constitution. Et ce
pays, c’est la France. C’est une victoire historique et collective. C’est un
appel au monde entier à protéger Toutes les femmes et leur garantir la liberté
de choix.
> Depuis le début de l’année
2024, 1 918 établissements ont été contrôlés par la Dgccrf sur l’origine française de
plusieurs produits alimentaires notamment des secteurs des fruits et légumes,
des produits carnés et des boissons alcoolisées :
- 683 établissements étaient en anomalie.
- 413 établissements ont fait l’objet d’avertissements pour leur rappeler les
règles applicables.
- 130 établissements font l’objet d’une demande de mise en conformité.
- 151 procédures de sanctions pénales et administratives vont être transmises à
la justice. Nous allons poursuivre les contrôles et nous serons intraitables
sur ce sujet. La fraude à l'Origine France, c'est à la fois une tromperie des
consommateurs et un vol de nos producteurs.
Gérald Darmanin,
ministre de l’Intérieur et des Outre-mer
> [Sécurisation des Jeux olympiques et
paralympiques] A événement exceptionnel, sécurisation exceptionnelle ! Un
dispositif de sécurité inédit sera mis en place pour que le plus grand
événement planétaire soit une grande fête.
Pour sécuriser cette cérémonie hors norme, 45 000 policiers et gendarmes seront
mobilisés, renforcés par le GIGN, le RAID et la BRI. Des hélicoptères, bateaux,
dispositifs anti-drones, démineurs, plongeurs ou encore des spécialistes NRBC
viendront compléter le dispositif. Par ailleurs, l’espace aérien dans un
périmètre de 150 km autour de Paris sera fermé une grande partie de la soirée.
Pendant les Jeux, ce seront 35 000 policiers et gendarmes qui seront mobilisés
chaque jour.
Le Centre national de commandement stratégique (CNCS), structure de
coordination à la pointe de la technologie du ministère de l’Intérieur,
coordonnera le dispositif de sécurité, en lien avec les centres opérationnels
concernés, en premier lieu la préfecture de police de Paris.
Catherine Vautrin,
ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités
> Le secteur des
professionnels de la petite enfance fait face à un manque d'attractivité.
Pourtant, leur travail est essentiel. Nous revalorisons leurs salaires de 150€ nets en moyenne par
mois. Cette augmentation est juste et nécessaire.
Nicole Belloubet,
ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse
> L’École est un sanctuaire républicain : elle
doit protéger chacun, dans son intégrité physique et dans sa liberté de
conscience, pour permettre et garantir la bonne transmission des savoirs.
> Au lycée Maurice Ravel, j'ai
tenu à apporter mon soutien total au proviseur et à l'équipe éducative. Ce
soutien, ce n'est pas simplement des mots. Ce sont des mesures mises en œuvre
immédiatement, concernant la sécurité du proviseur, de l’établissement et les
réseaux sociaux.
> Je le redis, avec force : il
est absolument inacceptable qu’un sentiment de peur s’installe dans notre École
et que les équipes éducatives soient menacées.
Marc Fesneau,
ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
> Depuis les États
Généraux de l’Alimentation et les lois ÉGAlim I et II, le revenu agricole est
une préoccupation constante et un combat de chaque instant. J’y veille et je
suis pleinement mobilisé au quotidien pour que le bon prix ne soit pas le plus
bas, mais celui qui rémunère l’agriculteur. C’est dans cette optique que je
vais travailler en lien avec l’ensemble des parlementaires et acteurs engagés
sur cette question essentielle. Pour renforcer ÉGAlim pour garantir le revenu
de nos agriculteurs, nous devons mieux prendre en compte les coûts de
production, lutter contre les contournements des règles, et ainsi redonner de
la confiance, afin que chacun des acteurs joue pleinement son rôle. C’est une
question de responsabilité et de mobilisation collective au service de la
souveraineté alimentaire.
> [IVG dans la Constitution] Rien
n’est jamais acquis. Les forces à l’œuvre, partout dans le monde, pour faire
pièce aux droits les plus fondamentaux progressent. Pour toutes les femmes de
France et du monde ce vote du jour est donc un puissant message : nous ne
laisserons pas reculer les droits humains. Merci à toutes celles et ceux,
associations, parlementaires, intellectuels …qui ont permis cela. Par delà nos
autres divergences. C’est une grande fierté.
Stéphane Séjourné,
ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, secrétaire général de
Renaissance
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Il faut utiliser le rapport de
force pour protéger les Européens. Non, nous ne jouons pas l’escalade des
tensions. Non, la Russie n’est pas la victime.
> Cette élection européenne est la plus importante depuis
1979. Il y a un vrai risque de blocage de nos institutions européennes.
> L’Europe doit se doter d’une capacité de défense
commune. Après les élections européennes, ce sera le bon moment pour construire
et accélérer sur la défense européenne.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Si l'Ukraine
tombe, je ne donne pas très cher de l'Union européenne.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Avec mon homologue
allemande, nous avons échangé pour faire plus et mieux ensemble dans notre
soutien à l'Ukraine. Je connais sa grande détermination à soutenir l’Ukraine dans
la durée et à œuvrer pour l'unité des Européens.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Si nous faisons un
pas de côté face à des puissances expansionnistes, alors c'est un message pour
qu'elles puissent faire un pas en avant. Notre conviction est qu'il faut agir
maintenant et continuer de soutenir l'Ukraine.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Nous vivons un
point de bascule qui doit nous emmener à tenir tête à la Russie et il faut
jouer le rapport de force pour protéger les Français, protéger les Européens.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Il faut mettre en
échec la Russie sans faire la guerre à la Russie, c’est le cadre qu’a fixé le
président de la République (…) et le cadre de la cobelligérance ne doit pas
être atteint. Nous n’avons jamais franchi le stade de la cobelligérance et nous
ne le franchirons pas. La France parle dans un cadre un peu différent, c’est
une puissance dotée de l’arme nucléaire; je pense que la France peut parler
d’égale à égale à la Russie. Les messages qui ont été renvoyés par la France et
par les Européens aussi, c’est un élément de rapport de force.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Notre conviction,
c’est qu’il faut continuer à soutenir l’Ukraine. Si l’Ukraine tombe,
probablement la Russie aura des velléités, et si la Russie a des velléités, on
a un risque de guerre ; il y aura des conséquences en cascade, et je ne
donne pas trop cher de l’Union européenne (…), il faut éviter ce scénario.
Christophe Béchu,
ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
> L’ultra fast-fashion est une catastrophe écologique : les vêtements
sont mal fabriqués, très achetés, peu portés et vite jetés ! J’ai réuni hier de
nombreux acteurs - ONG, industriels, chercheurs… - pour travailler ensemble et
soutenir une mode plus durable.
Pour réduire les impacts de l’ultra
fast-fashion sur l’environnement, j’ai annoncé :
- mon soutien à l’initiative
parlementaire qui vise à interdire la publicité pour les produits de l’ultra fast-fashion, et concernera aussi les
influenceurs sur les réseaux sociaux.
- la mise en place d’un dispositif de
bonus / malus sur les vêtements, pour soutenir la mode durable et la rendre
plus accessible à nos concitoyens.
- le renforcement de l’information du
consommateur. Les marques d’ultra fast-fashion devront afficher sur leur site
un message de sensibilisation sur l’impact environnemental de leurs vêtements
et encourager au réemploi de leurs produits.
> Je me réjouis de l’accord obtenu entre le Parlement
européen et le Conseil, sur le règlement relatif aux emballages et aux déchets
d'emballages. Il prévoit notamment qu’en 2030 les emballages soient tous
recyclables. C’est un pas de plus vers une économie circulaire en Europe.
Amélie Oudéa-Castéra,
ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques
> Notre pays se
prépare à accueillir le monde pour les Jeux olympiques de Paris. A 142 jours de la cérémonie
d’ouverture, notre ambition reste la même :
1- une organisation aussi irréprochable que possible
2- des athlètes tricolores au meilleur de leur performance
3- des Jeux de tous les Français, à travers tous les territoires
4- un héritage utile et durable pour notre pays
Oui, nous serons prêts !
Sylvie Retailleau,
ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
> L’avenir de l’agriculture nous concerne tous.
Nos scientifiques se mobilisent chaque jour pour répondre à ses enjeux et
réussir la transition agroécologique. La recherche est un outil puissant pour
relever ce défi immense.
Avec le vote du Congrès aujourd'hui,
la France devient le premier pays au monde à graver la liberté pour les femmes
de disposer de leurs corps dans le marbre de sa Constitution. Grande fierté et
immense émotion d'avoir assisté à ce moment historique.
Aurore Bergé, chargée
de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les
Discriminations.
> Pour
soutenir et accompagner les femmes victimes de violences, c'est tout un
parcours, un réseau de solidarités qui se met en place. Avec la gendarmerie de
Seine-et-Marne, ce sont des travailleurs sociaux, des associations, des élus
locaux, la CAF qui repèrent, écoutent, accompagnent, soutiennent.
Roland Lescure, ministre
délégué chargé de l’Industrie et de l’Energie
> La force du
nucléaire français, c’est de fournir une électricité abordable et abondante au
consommateur, mais c’est aussi sa capacité à s’exporter à l’international. Aujourd’hui
à Prague, avec le Président de la république pour le forum
franco-tchèque du nucléaire.
La France et la République tchèque ont partagé leur volonté commune de
coopération dans le domaine de l'innovation et de la recherche, de la sûreté
nucléaire. Avec un objectif : construire une chaine de valeur européenne !
Dominique Faure, ministre
déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité
> Je partage l'objectif de mieux reconnaître, mieux protéger et mieux
indemniser les élus locaux. Je suis déterminée à avancer vers un statut de
l'élu, comme s'y est engagé le président de la République lors du Congrès des
maires en novembre. On doit y parvenir d'ici les prochaines élections
municipales de 2026. J'espère l'adoption d'un texte cette année pour envoyer un
signal clair aux élus. Beaucoup de maires sacrifient leur emploi, une
progression de carrière ou leur vie personnelle pour exercer leur mandat. La
continuité démocratique à laquelle nous sommes attachés passe par le statut de
l'élu si nous voulons éviter une carence de candidats en 2026.
> Nos élus locaux ne sont pas indemnisés à la hauteur de
leur engagement. Que ce soit pour un maire d'une petite commune, ou pour un
maire de grande ville qui peut diriger plus de 10.000 agents municipaux,
l'indemnité n'est souvent pas à la hauteur de leurs responsabilités et de leur
présence sur le terrain. Être maire, c'est 7 jours sur 7, 24H sur 24. Je
défends une nécessaire revalorisation de toutes les indemnités d'élus. Nous
devons en débattre pour trouver le format le plus adéquat. Je souhaite aussi
ouvrir l'indemnité aux conseillers délégués, qui font un travail très proche de
ceux des adjoints. Ainsi qu'aux autres conseillers municipaux, y compris
d'opposition. Même symbolique, cette indemnité reconnaîtra leur engagement.
> Je veux que chaque nouveau maire dispose de trois jours
de formation, c'est indispensable pour mieux appréhender, par exemple, le code
de l'urbanisme et les règles des finances publiques. On a besoin que les
entreprises accompagnent mieux leurs salariés qui exercent une fonction
élective. Je soutiens la création d'un label «Entreprise engagée pour la
démocratie locale». Nous allons aussi permettre aux collectivités de compléter
les indemnités journalières versées par la Sécurité sociale pour les élus lors
d'un congé maternité. Je suis favorable à faciliter l'accès à des fonctions
d'élus locaux aux étudiants en permettant le remboursement de leurs frais de
transport lorsqu'ils étudient loin de leur village d'origine, ainsi qu'étudier
la possibilité du vote en visio-conférence dans le cadre de leurs mandats
municipaux. Enfin, je souhaite une validation des acquis d'expérience pour
faciliter la reconversion des élus à la fin du mandat, mieux articuler vie
d'élue locale et vie professionnelle.
> [Loi sur le non-cumul des mandats] Lors du vote de la
loi, en 2014, il fallait renouveler la classe politique, féminiser la
représentation nationale et limiter l'absentéisme parlementaire. Tout cela
avait du sens et j'ai été séduite à l'époque par cette interdiction de cumuler
un mandat de parlementaire et d'exécutif local. Mais nos concitoyens
considèrent parfois, souvent à tort, leurs parlementaires comme trop éloignés
des élus locaux et du terrain. Je souhaite personnellement un assouplissement
de la loi interdisant le cumul des mandats même si, sur les modalités, ma
réflexion n'est pas aboutie. Je poursuis mes consultations et j'échange
beaucoup avec Éric Woerth qui mène une mission sur la décentralisation et sur
la valorisation des fonctions électives locales. Sûrement la proposition de loi
Horizons arrive-t-elle un peu trop vite avant la remise de ses conclusions. En
attendant, j’invite les parlementaires à la sagesse. Le fait que la PPL
proposée n'ouvrirait qu'aux adjoints le droit d'être élu national mérite sans
doute que l'on se donne encore un peu de temps pour faire aboutir nos
réflexions.
> Dans une société qui devient plus individualiste et
violente, nos élus locaux sont de véritables sentinelles pour notre démocratie.
Nous avons renforcé leur protection et augmenté les sanctions de leurs
agresseurs. Nous irons encore plus loin. On ne peut nier la responsabilité des
extrêmes dans l'augmentation de cette violence dans la vie politique, pour
autant ce n'en est pas la seule cause, cette hausse est globale.
Sarah El Haïry, ministre
déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles
> Aujourd’hui, ce que je vois, c’est qu’il y a des freins à la naissance
et à l’arrivée d’un enfant dans une famille. Mais c’est une liberté de vouloir
ou de ne pas pouvoir vouloir faire un enfant. Ma mission, c’est de lever ces
freins sans aucun tabou, sans aucune naïveté. Il faut poser la question des
coûts financiers, parce que c’est une réalité. Aujourd’hui, il y a l’inflation,
mais ce n’est pas que cela. L’arrivée d’un premier enfant, l’arrivée d'un autre
enfant, c’est un investissement… Mais le premier des freins, c’est quand même
les questions de modalité de garde. Ma mission, c’est de répondre d’abord à ces
freins là.
La réalité de la planète, c’est l’effondrement, c’est l'extinction de masse… La
planète ne va pas très bien, je comprends qu’il y ait des angoisses, pour la
planète, sur la scène internationale, il y a la guerre en Europe. Je crois que
l’on peut créer de la confiance en ayant des institutions fortes, une
démocratie en bonne santé, une économie souveraine et ce sont des conditions
nécessaires à poser pour une société de la confiance, une société où, oui, on a
envie d’avoir des enfants. Il y a des freins et on les lèvera, les uns après
les autres, avec les parents et l’ensemble des acteurs.
> J’ai confiance dans les générations à venir pour avoir
les transformations dans nos manières de consommer, en terme de sobriété, de
préservation de la planète. Je vois les jeunes que j’ai accompagnés en étant
ministre, j’ai 34 ans moi-même, nous ne sommes plus la génération de nos
parents, de nos grands-parents, aujourd’hui la science nous dit ce qui fait du
mal à la planète, elle nous donne les solutions pour y répondre. J’ai foi en
l’avenir. Quand j’étais ministre de la Biodiversité, j’étais moi même enceinte,
c’est dire que ma petite fille est arrivée en pleine conscience des enjeux
environnementaux. Ces craintes sont légitimes, l’urgence planétaire est réelle,
mais elle ne devra pas nous amener à un sacrifice.
> Aujourd’hui, la maternité a des conséquences sur les
carrières, il ne faut pas être aveugle ou naïf, y a un écart entre les salaires
encore très présent entre les hommes et les femmes. C’est une réalité. Par
contre, la réalité c’est qu’aujourd’hui notre droit protège, et ce n’est pas un
phénomène, c’est de la discrimination et c’est condamné par la loi. Il faut
avancer. Cela veut dire aller chercher la responsabilité des entreprises quand
elles ne sont pas à la hauteur, ça veut dire accompagner les entreprises les
plus engagées sur les questions de parentalité, permettre aussi des évolutions
au delà des mentalités de manière très concrète, le retour à l’emploi, la durée
du congé, l’adaptation de nos entreprises pour l’arrivée du 1er enfant, mais
aussi quand on a en 2 ou 3, l’adoption. L'enjeu c’est que, soit l’entreprise
permet la maternité et on est accompagnée, soit elle ne le permet pas et en
réalité, ça peut devenir un frein mais ce frein n’est pas légitime, n'est pas
excusable, n'est pas explicable, c’est malheureux et il faut lutter
contre.
> [Avoir ou non un enfant] Personne ne doit faire la
morale à personne. C'est une liberté. C’est une énorme responsabilité quand on
a un enfant, on s’engage pour lui, pour elle. Je ne veux poser aucun discours
moralisateur sur le fait d’en avoir ou de ne pas en avoir, d’en avoir 1, 2, 3,
4… Le sujet n’est pas là, la réalité c’est qu’on doit pouvoir garantir cette
liberté. Et pour celles qui souhaitent avoir des enfants, permettre de lever le
freins, qu’ils soient médicaux, économiques, sociétaux. Je ne serai jamais de
celles qui poseront un jugement. Ce qui est certain, c’est que ce jugement
existe encore, et il existe même au sein de nos familles, et c’est des
évolution de la société qu’il faut accompagner. On peut s’engager auprès d’un
enfant sans être le parent biologique. Je pense qu’il faut en réalité regarder
le rôle de nos adultes qui posent de l’affection, qui s’engagent dans
l’éducation de nos enfants, que ce soit à l’intérieur de la famille, par des
formes d’engagement ou autre, mais pas de jugement de moral.
Jean-Noël Barrot, ministre
délégué chargé de l’Europe
> Il y a 5 ans, l’Europe était encore naïve.
Nous avons fait changer le cours des choses et amorcé la reprise en main de
notre avenir. Sur l’immigration irrégulière, sur les travailleurs détachés, sur
les géants du numérique, nous avons fait prendre un tournant à l’Europe.
> Face
aux fausses nouvelles, il nous faut un bouclier démocratique pour protéger les
élections. Merci à l'OCDE pour la présentation de son rapport sur le sujet. « Facts
no fakes », un titre évocateur et deux axes majeurs : transparence et
responsabilité des plateformes.
► Assemblée
nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Nous
avons un besoin impérieux de soutenir l’Ukraine: soutien financier massif, soutien humain, soutien en armement,
soutien diplomatique et parole très ferme.
> Je souhaite qu’avant 2027 nous
ayons adopté une législation sur l’aide active à mourir en France. Nous devons donner à
chaque citoyen la liberté de choix sur la fin
de vie.
> [IVG dans la Constitution] Dans
les tribunes du Congrès, il y avait beaucoup d’émotion, de la part des femmes, des
militantes, des anciennes ministres, qui s’étaient battues pour leur droit à l’IVG. Nous avons connu un grand
et beau moment d’union.
► Partis
politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Sylvain Maillard (président du groupe à
l’Assemblée nationale)
> Nouvelle rencontre
constructive avec le Président du MEDEF. Dans nos rôles respectifs, nous partageons une valeur
commune : le travail. Le plein-emploi est notre objectif partagé, et avec les députés Renaissance nous restons
engagés à le concrétiser.
> Le meilleur pouvoir d'achat,
c'est d'avoir un travail. Ce que nous voulons c'est le plein-emploi.
● MoDem
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> En commission des Affaires
étrangères à l’Assemblée, nous avons évoqué les élections américaines et leurs enjeux au regard de la
politique étrangère américaine dans l’hypothèse d’un retour de Donald Trump au
pouvoir. Nous devons nous y préparer en nous dotant des moyens nécessaires à la
défense de notre continent.
Tous les leviers doivent être
explorés pour soutenir le peuple ukrainien, y compris l’utilisation des avoirs
russes.
> [Votation SUV de la mairie de Paris] La
Commission de déontologie de la Ville pointe le manque d'intelligibilité de la
question comme nous l'avions dénoncé. La démocratie participative est
précieuse, ne l'abimons pas avec ce type de pratique.
► Autres
● Organisations centristes
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen)
Valérie Hayer (présidente)
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Je
condamne dans les termes les plus fermes cette attaque survenue pendant la
visite du Président Zelensky et du Premier ministre Mitsotakis. Notre soutien à
une Ukraine libre et souveraine ne faiblira pas. La Russie ne gagnera pas cette
guerre.
> De Paris à Strasbourg et
partout dans le pays, notre famille politique s’engage depuis 2017 pour
transformer l’Europe de l’intérieur. Pour vous !
> Une nouvelle ère s’ouvre
aujourd’hui pour notre sécurité. Pour bâtir une Europe forte, il est impératif
de renforcer nos industries de défense.