Présidentielles USA 2024. Agrégateurs de sondages – Trump augmente légèrement son avance

Voici, ce 28 février 2024, les résultats des trois agrégateurs de sondages concernant la présidentielle américaine du 5 novembre prochain que nous avons sélectionnés.

Ces trois agrégateurs continuent à placer le populiste extrémiste Trump en tête.

Un agrégateur montrent une stabilité dans l’écart en faveur de Trump, un deuxième montre une petite réduction de l’écart (-0,1) alors qu’un troisième montre une augmentation certaine de celui-ci (+1).

Globalement, on assiste à une augmentation de l’écart en faveur du populiste extrémiste Trump qui demeure en tête dans les trois agrégateurs sélectionnés.

Désormais Donald Trump est en tête avec une avec un écart allant de 1,8 (+0,2) à 2,6 (+0,5) points, écart qui entre dans les marges d’erreur.

 

A noter qu’un quatrième agrégateur, celui du site The Hill a également été actualisé aujourd’hui et donne toujours 2,6 points d’avance pour Trump (45,5% contre 42,9% à Joe Biden).

 

► Résultats des agrégateurs de sondages Biden versus Trump

Agrégateur	Joe Biden	Donald Trump	Ecart
Real Clear Politics	45,1% (+0,2)	47,1% (+0,1)	Trump +2 (-0,1)
Race to the WH	42,6% (=)	44,4% (=)	Trump +1,8 (=)
270 to win	41,8% (-0,9)	44,4% (+0,1)	Trump +2,6 (+1)

*NA: non actualisé / ND: non disponible

 

Remarque: Tous ces agrégateurs prennent en compte tous les sondages publiés.
Or certains d’entre eux sont publiés par des instituts dont le sérieux prêtent à discussion et d’autres par des instituts qui sont affiliés à des partis et qui ont tendance à faire des corrections, des redressements et des pondérations en faveur du candidat qu’ils soutiennent.
Il convient donc de les prendre pour des informations utiles mais qui ne donnent pas une vision «scientifique» de l’opinion.
Néanmoins, les résultats des sondages nationaux sont généralement plus exacts que ceux réalisés dans chaque Etat, notamment les «swing states», les Etats-clés qui font basculer l’élection d’un côté ou de l’autre de par le système électoral américain, car les panels ne sont souvent pas assez représentatifs en qualité ou en quantité et les redressements sujets à caution.

Tous ces biais font que nous avons préféré publier avant tout des agrégateurs que chaque sondage qui est publié même si, dans un deuxième temps, nous comptons en publier certains qui nous semblerons sérieux ainsi que ceux qui analysent quotidiennement l’état de l’opinion et qui n’ont pas encore été mis en route.

 

(Un agrégateur de sondage est une moyenne des derniers sondages publiés / 270 to win prend en compte les cinq derniers sondages / Real Clear Politics prend en compte les sondages publiés les 30 jours précédents / Race to the WH prend en compte les sondages publiés sur les 5 derniers jours)

 

 

Européennes 2024. Sondage BVA – Le RN à 30% / La majorité présidentielle à 18% / Les extrêmes à 52% / 16% n’ont pas exprimé d’intentions de vote

Selon les résultats de la première vague du sondage de l’institut BVA pour RTL concernant les élections européennes, la liste du RN arrive en tête des intentions de vote avec 30% devant la liste de la majorité présidentielle (Renaissance, MoDem, Horizons) avec 18%.

Viennent ensuite la liste du PS avec 11%, celle de LR avec 8%, celles de EELV et de LFI avec 7%, et celle de Reconquête avec 6% .

Le total de listes des extrêmes est de 52%.

A noter que 16% des sondés n’ont pas exprimé d’intentions de vote.

 

► Résultats
- LO: 2%
- LFI: 7%
- PC: 3%
- PS: 11%
- EELV: 7%
- PRG/Convention: <0,5%
- Ecologie au Centre: 1,5%

- Parti animaliste: 1,5%
- Renaissance/MoDem/ Horizons: 18%
- Notre Europe: <0,5%
- LR: 8%
- Résistons: 0,5%
- DLF: 2%
- RN: 30%
- Reconquête: 6%
- UPR: 0,5%

- Patriotes: 0,5%
- Alliance rurale: 0,5%
- Autres: entre 1%

 

Rappel résultats
- Présidentielle 2022: Droite: 40,19%; Gauche: 31,94%; Axe central: 27,85%
- Législatives 2022: Droite: 36,80 %; Gauche: 33,20%; Axe central: 27,87%; divers: 2,13%
- Européennes 2019 / 34 listes ayant obtenues des voix dont: RN: 23,24%; Majorité présidentielle: 22,42%; EELV: 13,48%; LR: 8,48%; LFI: 6,31%; PS: 6,19%

 

(Sondage BVA réalisé par internet les 27 et 28 février 2024 auprès d’un échantillon de 1460 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / Méthode des quotas / Marge d’erreur entre 1,4 et 4,1 points selon l’institut)

 

 

La quotidienne centriste du 28 février 2024. Oui, l’envoi de troupes en Ukraine est une option

Emmanuel Macron n’a pas dit qu’il allait envoyer des troupes françaises en Ukraine.

Il n’a pas dit que celles-ci seraient combattantes ou non.

Il a juste dit que l’envoi de troupes devrait être envisagée pour empêcher la Russie gagner la guerre qu’elle a intentée à l’Ukraine si la situation tournait à la catastrophe.

Car, oui, si la Russie gagne cette guerre, c’est toute l’Europe qui sera en danger.

De ce point de vue, non seulement, l’envoi de troupes est une option raisonnable mais l’annonce d’Emmanuel Macron une parole de réalité qu’il faut saluer.

Evidemment, les pays comme les Etats-Unis ou l’Allemagne pour des motifs essentiellement de politique intérieure ont réagi en disant qu’il n’était pas question pour eux d’envoyer leurs soldats en Ukraine.

Mais personne ne le leur a demandé et ce n’est pas à l’ordre du jour.

Cependant, si Kiev s’effondre, les Occidentaux regarderont-ils sans bouger comme ils l’ont fait précédemment pour la Tchécoslovaquie?

D’autant que cette lâcheté n’a pas empêché Hitler d’envahir la Pologne et de provoquer la Deuxième guerre mondiale qui a fait plus de 50 millions de morts alors qu’il aurait été possible d’arrêter sa folie meurtrière si les pays démocratiques étaient intervenus quand il était encore temps d‘éviter une telle tragédie, une plaie que l’Humanité portera pour l’éternité.

Croire que Poutine en cas de victoire en Ukraine pourrait se retrouver rassasier, c’était croire Hitler à Munich quand il disait qu’il ne souhaitait pas la guerre.

Les prochaines victimes de ce criminel pourrait être la Moldavie, la Géorgie, les pays baltes et pourquoi pas la Pologne, la Roumanie et la Bulgarie.

Donc, d’affirmer que Poutine ne peut et ne doit pas gagner est le moins que l’on puisse dire et, bien entendu, cela implique qu’en cas de victoire possible de la Russie, le monde libre devra s’investir et cela pourrait se faire par l’envoi de troupes.

Ou alors, une nouvelle fois, nous aurons décidé de céder devant un dictateur et son régime totalitaire et nous en paierons certainement le prix.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]