Mais sa déclaration sur le fait que s’il était élu à la Maison blanche, il ne défendrait pas systématiquement les pays membres de l’OTAN s’ils étaient agressés et qu’il vient de proposer à Vladimir Poutine, lors d’un de ses meetings, d’attaquer ceux qui n’étaient pas à jour de leur cotisation parce qu’il ne lèverait pas le petit doigt pour les défendre car ce serait bien fait pour eux a fait l’objet d’une indignation légitime dans l’Union européenne.
Pourtant, rien de nouveau avec les déclarations des populistes radicaux dont Trump est le leader dans les pays démocratiques.
C’est pourquoi l’Europe a besoin d’un véritable électrochoc pour enfin prendre son destin en main.
Nous l’avons dit avec d’autres depuis des années.
Mais nous n’avons pas peur de rabâcher cette évidence qui seule sauvera les Européens d’une satellisation puis d’une disparition comme puissance sur la scène internationale donc d’une incapacité à choisir librement son présent et son avenir.
Et nous continuerons en tant que centristes attachés à la démocratie républicaine libérale et à l’implantation d’un ordre démocratique mondial seul capable de garantir la paix et la prospérité, tant que les peuples européens n’auront pas ressenti cette urgence.
Car si l’inquiétude voire l’angoisse ainsi que les prises de conscience de la fragilité du régime démocratique est de plus en plus de mise dans l’Union européenne, les véritables décisions puissantes tardent.
Et plus elles tarderont, plus la menace deviendra prégnante jusqu’au jour où l’Europe ne sera plus qu’un grand marché pour les puissances mondiales et les Européens que des consommateurs.
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