dimanche 28 janvier 2024

Propos centristes. France – Libération d’Auschwitz il y a 79 ans / Mouvement des agriculteurs / Immigration / Relations franco-indiennes / Union européenne…


Voici une sélection, ce 28 janvier 2024, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. 

► Emmanuel Macron (Président de la République)
> Il y a 79 ans, le camp d'extermination d'Auschwitz était libéré. L’humanité perçait enfin les ténèbres du nazisme. En mémoire éternelle des millions de victimes de la Shoah, souvenons-nous que l’antisémitisme et la haine mènent aux pires atrocités. N’oublions jamais.

> Pourquoi notre présence en Inde est importante ? Car c’est une puissance au cœur de la réinvention du monde. Nous relèverons ensemble les défis de notre siècle.

 

► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste] 

Gabriel Attal Premier ministre, chargé de la Planification écologique et énergétique
> Sans paysans, il n'y a pas de pays. Je suis convaincu qu'un dialogue, même exigeant et même parfois dur, est encore possible en France. Le travail ne fait que commencer.

> Au-delà des réponses de court et de moyen terme, je crois fermement en l’avenir de notre agriculture et sa volonté d’y travailler avec les agriculteurs. Cela s’inscrit dans la droite ligne des 35 mesures du Pacte d’orientation pour le renouvellement des générations en agriculture, présenté en décembre 2023. En particulier, dans un contexte de fort besoin de renouvellement des générations, la transmission des exploitations agricoles sera facilitée, avec la mise en place de mécanismes budgétaires et fiscaux favorisant l’installation des jeunes ou des personnes issues du monde agricole, afin d’encourager toutes les vocations. »
« Dans la même logique, nous œuvrerons résolument à la réconciliation entre les agriculteurs et la société. Les agriculteurs souffrent aussi parfois d’être pointés du doigt, incompris ou caricaturés alors qu’ils nous nourrissent. Cette stigmatisation doit cesser.

 

Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-mer
> La loi pour "Contrôler l'immigration, améliorer l'intégration"  a été promulguée par le Président de la République et entre donc en vigueur : une fermeté inédite vis-à-vis des étrangers délinquants et une exigence très forte en matière d’intégration.

> Les chiffres immigrations 2023 sont sortis. Voici ce qu’on peut en dire :
Une politique migratoire pilotée, conforme aux orientations politiques :
1/ Être plus ferme envers l’immigration irrégulière et en particulier, renvoyer dans leur pays d’origine les étrangers délinquants

- Hausse globale des expulsions / éloignements (22 704 personnes, soit +16,9% vs 2022).
- En particulier, les expulsions/éloignements des étrangers délinquants sont en forte hausse l’an dernier (4686 étrangers délinquants renvoyés dans leur pays d’origine en 2023 contre 3615 en 2022 - soit +30%- et 1800 en 2021 –soit +150% -).
2/ Réorienter notre immigration régulière pour refléter nos choix de politique migratoire (accueil des réfugiés qui fuient les guerres, plus d’immigration économique - et notamment de cadres - et moins d’immigration familiale).
- Titre de séjour : quasi stabilité du nombre de premiers titres délivrés (+1%), avec une baisse du motif familial (-5%)
 La progression la plus forte porte sur :
 les réfugiés (+20%)
 les titres économiques (+5%) : 54 630 titres, dont 19 000 passeports talents, conformément à la politique d’attractivité menée par le gouvernement
Etudiants : reste le premier motif de délivrance (103 520 titres), mais quasi stable +1%.
 Baisse du motif familial (-5%), 91 020 titres délivrés, soit moins qu’en 2019.
- Hausse de 27% du nombre de visas, tirés par les motifs touristiques (+58%) et économiques (+42%). Les visas pour les pays du Maghreb restent à des niveaux très inférieurs à ceux de 2019.
3/ Renforcer les exigences en matière d’intégration.
- 61 640 acquisitions de la nationalité française (-22% par rapport à l’an dernier, chiffre le plus faible depuis 2018). Cette tendance est la conséquence concrète du rehaussement du niveau de maitrise de français exigée depuis 2020.
Autre sujet, l’asile : 145 522 premières demandes (+6%). Cette augmentation n’est pas propre à la France mais s’inscrit dans un contexte européen et reste d’ailleurs nettement inférieure à la moyenne européenne (entre +15 et +20% d’augmentation) et notamment à ce qu’elle est en Allemagne (+51% avec 350 000 demandes d’asile).

> Voici quatre grands sujets que j’ai essayé d’esquisser pour l’avenir de notre pays :
- le défi de la conciliation entre les mesures de protection de notre environnement et de notre climat versus la défense et la transformation de notre agriculture, de notre logement et de notre économie (comme la fin du moteur thermique en 2035)
- le défi de notre démographie (déclinante) et donc de l’immigration
- le défi des nouvelles technologies (comparable à l’invention de l’électricité !) et de nos libertés publiques et individuelles
- le défi du partage. Le partage des bénéfices dans l’entreprise, le partage des responsabilités avec les syndicats, le partage du pouvoir avec la décentralisation.

 

Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
> [Mouvement des agriculteurs] Je constate, comme les agriculteurs, que l’on voit moins la grande distribution sur les plateaux de télévisions en ce moment. J’en déduis que, manifestement, ils sont gênés sur cette question essentielle de la rémunération. Depuis des années en France, on a trop souvent dit à nos concitoyens que l’inflation sur un produit comme le smartphone, c’était acceptable, mais que c’était hors de question quand on parlait des produits alimentaires. Personne ne sait quelle est l’augmentation des prix sur les smartphones depuis 3 ans, mais sur le prix des pâtes, tout le monde sait que ça a pris 20 ou 30%. Certains ont mené une bataille contre l’alimentation, en laissant penser que ça n’avait pas de valeur.
Où est le patriotisme agricole dont nous avons tant besoin pour notre souveraineté et notre sécurité alimentaires quand on cherche le bas prix à l’extérieur de nos frontières ? En ces temps de crise, tout le monde doit faire son examen de conscience. Le Gouvernement, l’Union européenne, mais aussi et surtout les distributeurs et les transformateurs. Le juste prix, c’est celui qui rémunère le producteur. Point barre. Tout le monde doit enfin l’entendre !

> [Mouvement des agriculteurs] Vous savez jusqu’où voyagent notre vin et notre cognac ? 20 000 km. Vous savez jusqu’où voyage notre porc ? Jusqu’à la Chine. Si on remet en cause les accords de libre-échange, c’est tout une part de l’agriculture française aussi qu’on prive de capacité exportatrice. Une grande partie des produits français, ils voyagent parfois très loin. C’est notre excellence qui s’exporte ainsi ! Les produits laitiers qui ont été négociés dans l’accord du CETA – c’est près de 100 millions d’euros de plus au bénéfice de l’agriculture française. L’accord avec le Japon, c’est 200 millions.
On a besoin, dans les accords de libre-échange, de mieux encore défendre les intérêts agricoles. Longtemps, l’Europe a oublié les intérêts agricoles dans ces accords. C’est pour ça que nous nous opposons au Mercosur, et que nous nous sommes opposés à l’accord australien parce que nous considérions que dans les productions qui étaient concernées, il y avait quelque chose qui dysfonctionnait et qui était déloyal. On a besoin aussi de redonner de la compétitivité à nos producteurs ovins, c’est-à-dire à leur supprimer un certain nombre de normes, à les aider dans la modernisation de leurs outils. C’est comme ça qu’on y arrivera aussi. Dans la plupart des cas, les accords ont été bénéfiques, y compris à l’agriculture française. Ils le seront encore plus si l’on fait respecter les standards qui sont les nôtres.

> Les attaques qui sont faites sur Jérôme Bayle sont dégueulasses. C’est quelqu’un qui défend avec sincérité sa profession. Quelqu’un qui est venu sur cette autoroute sur 3 sujets : le GNR, la MHE et l’eau. Quelqu’un qui considère que, sur ces sujets, il a obtenu satisfaction et qu’il allait donc lever le blocage. C’est du bon sens. Mettre en doute la sincérité de cet homme c’est mettre en doute la sincérité de tous les agriculteurs. Derrière ça, il y a la volonté de dénigrer la vie politique en générale, dénigrer les rapports humains et de dénigrer ce mouvement. Je ne laisserai faire cela : dénigrer l’honneur de Jérôme Bayle, qui est l’incarnation de la colère agricole, c’est dénigrer l’ensemble du monde agricole.

> [Grande distribution] Je ne comprends pas que sur les produits les plus qualitatifs, les marges soient plus élevées que sur les produits de base.

> [Lois Egalim non respectées] Il y a trois entreprises qui vont dores et déjà être sanctionnées. Et toutes celles qui ne respecteront pas le paiement de la matière première agricole risquent de perdre jusqu'à 2% du chiffre d'affaires.

> [Mouvement des agriculteurs] Il y a de premières mesures annoncées, elles sont appelées à se décliner sur d'autres sujets.

> [Mouvement des agriculteurs] Il faut qu'on tricote et détricote ces règlementations qui sont contradictoires. C'est un chantier immense.

 

Rachida Dati, ministre de la Culture
> Dans le partenariat d’exception qui unit l’Inde et la France, les échanges culturels ont une place centrale. Avec le président de la République
Emmanuel Macron il a été décidé de renforcer la mobilité artistique inédite entre nos deux pays, qui sont chacun riches de leurs patrimoines et de leurs diversités culturelles.

 

Stéphane Séjourné, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, secrétaire général de Renaissance
> Ce 27 janvier, nous marquons le 60ème anniversaire des relations diplomatiques franco-chinoise. J’entends développer ce lien historique, avec mon homologue Wang Yi, pour lutter ensemble contre le dérèglement climatique et contribuer à la sécurité mondiale.

> Les annonces du Premier ministre pour nos agriculteurs sont essentielles pour un sursaut agricole. Mon ministère y prendra toute sa part au niveau européen. Je continuerai mon combat pour un commerce avec des règles justes : réciprocité des normes et clauses miroir effectives.

 

Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
> Nous voulons inscrire le soutien aux agriculteurs dans la durée, car le ras-le-bol agricole est ancien, et l’attente est forte. Mais il faut souligner qu’en l’espace de cinq jours, le Premier ministre a décidé d’aller à leur rencontre, d’annoncer la suppression de la hausse de la fiscalité du GNR agricole ainsi qu’une méthode de simplification, c’est assez rare. Avec Marc Fesneau, le ministre de l’Agriculture, nous allons maintenant la mettre en œuvre.

> On a besoin d’un changement de modèle compte tenu des impératifs écologiques et notamment du changement climatique qui touche durement le monde agricole. La période covid nous a rappelé aussi le rôle majeur des agriculteurs pour notre souveraineté. La leçon, c’est que les accords commerciaux ne peuvent plus être pensés comme avant. Il faut les mêmes normes partout. Nous avons aujourd’hui à réaffirmer notre souveraineté et à sortir de certaines hypocrisies réglementaires. Quand vous avez quatorze réglementations différentes et que la conséquence est de perdre 20 000 kilomètres de haies par an, qui peut se satisfaire de cela ? Le discours des extrémistes politiques ou de certains écologistes qui cherchent à faire de la petite politique sur ces sujets n’est pas au niveau.

> Gabriel Attal a rappelé hier l’opposition constante d’Emmanuel Macron sur le Mercosur depuis près de cinq ans. Il faut regarder d’où nous venons et là où nous allons. Certains de ces traités ont été initiés il y a dix ans, souvent sous d’autres majorités. En 2019, nous avons obtenu que l’Europe change : désormais aucun nouvel accord ne peut être signé si nos partenaires ne respectent pas l’accord de Paris sur le climat.
Les deux accords avec la Nouvelle-Zélande et le Chili sont de nouvelle génération : ils incluent le respect de l’accord de Paris sur le climat et des règles environnementales. Ce n’est pas le cas pour le Mercosur, et nous sommes tous d’accord sur ce point.

> Moins d’Europe, ce serait la décroissance ! Ceux qui vous expliquent, comme l’extrême droite, qu’il faudrait un « Frexit » sur ces sujets se fourvoient. Qui peut croire que les agriculteurs français seraient mieux protégés sans la Pac ? La Pac reste la première des politiques européennes et la France en est largement bénéficiaire. Certes, elle a des défauts, et nous ne ferons pas l’économie d’une réforme : pour plus de simplification et moins de bureaucratie, pour soutenir les revenus agricoles, pour une véritable réciprocité avec les pays tiers sur les conditions de production. Ces enjeux devront être traités dans le dialogue stratégique sur l’avenir de l’agriculture lancé cette semaine par la Commission européenne. Des textes qui favorisent la préférence européenne et la limitation des importations ont déjà été pris. Il y a une vraie rupture. Ce que l’on fait par exemple avec les voitures électriques depuis le 1er janvier, il faut le généraliser avec l’agriculture. Il faut sortir d’une naïveté économique.

> Préserver notre biodiversité, c’est protéger nos agriculteurs. Il n’y aura pas d’impact sur la surface des terres agricoles. C’est d’ailleurs la France qui porte à Bruxelles la demande de dérogation sur les jachères, désormais soutenue par vingt-deux États membres. Et je vous confirme que l’objectif de la loi sur la nature, c’est de protéger les paysages, les forêts ou les glaciers, et non pas de rogner sur les terres agricoles.

> Face à la guerre déclenchée par la Russie, nous sommes ici dans une volonté de soutenir un pays en guerre dont les capacités d’export ont été ciblées par l’ami des extrêmes, Vladimir Poutine. L’intégration progressive de l’Ukraine mettra, de toute façon, fin à ces distorsions de concurrence. En attendant, nous allons travailler avec nos partenaires européens pour que cela ne pénalise pas nos agriculteurs : des clauses de sauvegarde pour les produits sensibles, notamment la volaille, le sucre et les œufs sont prévues.

> [50 millions pour la filière du bio] Je rappelle qu’il s’agit d’un complément aux 100 millions de soutien à la filière déjà annoncés en 2023. Il faut que chacun prenne sa part en commençant par respecter la loi Egalim. Beaucoup de cantines scolaires sont loin du compte. À Angers, lorsque j’étais maire, nous avons travaillé avec les agriculteurs locaux sur des produits de saison, et nous avons obtenu des tarifs gagnant-gagnant. C’est une question de volonté.

> Il ne faut pas se tromper de cause. La fatigue écologique la plus forte, je l’ai ressentie chez les sinistrés du Pas-de-Calais ou chez les agriculteurs qui subissent la sécheresse dans le Sud. Le gouvernement n’est pas responsable des changements climatiques. Il faut prendre les mesures pour faire face à ces dérèglements sans aller trop loin dans la complexification du dispositif, c’est une question d’équilibre. Et chacun doit prendre sa part.

> Nous avions soumis un dispositif plus souple pour les pêcheurs qui a été rejeté par le juge du Conseil d'État. Nous sommes dans un état de droit. Mais lorsque l’on regarde le nombre d’échouages des dauphins, personne ne peut contester que la survie de l’espèce soit en jeu. Ma responsabilité est de faire respecter la décision du juge et d’accompagner la filière. J’ai déjà annoncé un dispositif d’aide à la filière basé sur 80 à 85 % du chiffre d’affaires. Enfin, je rencontrerai à l’issue de cette période les acteurs du secteur pour réfléchir aux solutions d’avenir.

 

Sylvie Retailleau, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
> Ils s’appelaient Benjamin Baranek, Hélène Berr, Jacques Alfandari… Comme des millions de victimes de la Shoah, ces étudiants ont vu leur vie brisée par les fureurs de l'antisémitisme. N'oublions jamais vers quel abîme la haine de l'autre peut conduire.

 

Prisca Thevenot, ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée du Renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement
> En 2017, la grande distribution dominait le monde agricole. C’est pourquoi, rapidement, Emmanuel Macron a souhaité les lois Egalim pour soutenir nos agriculteurs. Continuons à agir pour défendre l’exception agricole française, comme le fait le Premier ministre, Gabriel Attal.

 

Marie Lebec, ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée des Relations avec le Parlement
> L’antisémitisme tue. La haine n’a pas sa place dans notre République. En cette journée internationale en mémoire des victimes de l’holocauste, n’oublions jamais.

 

► Assemblée nationale 
Yaël Braun-Pivet (présidente) 
> «La Constitution est la garantie de liberté d’un peuple» disait Benjamin Constant. Je suis profondément inquiète par la remise en cause des décisions du Conseil  constitutionnel quant à la Loi immigration. Il est en charge d’appliquer notre constitution et de protéger l’ensemble des citoyens de notre pays et c’est ce qu’il fait.

> Je suis aux côtés des agriculteurs. Quand on travaille 70h par semaine et que l’on ne s’en sort pas, la coupe est pleine ! Il ne s’agit pas de dossiers, mais d’hommes et de femmes qui nous nourrissent. Nous devons leur apporter des solutions concrètes qui ne se trouvent pas en un jour.

> Ça suffit l'hypocrisie de ceux qui contournent la loi puis se font les chantres de notre agriculture (...) Il faut les dénoncer et sanctionner durement.

> Ne jamais oublier, toujours commémorer. L’antisémitisme est un fléau qui ne doit jamais renaître. En cette journée européenne du souvenir, je m’associe à l’initiative «We remember» de mon collègue Wolfgang Sobotka, président du Parlement autrichien, en hommage à la libération du camp d'Auschwitz-Birkenau.

 

► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits] 
Sylvain Maillard (président du groupe à l’Assemblée nationale) 
> Je salue l'arrêt par la France du financement de l'UNRWA. L'audit indépendant sur les allégations de faits gravissimes de certains de ses agents dans l'attaque terroriste islamiste du 7 octobre en Israël, dira la suite sur notre participation financière.

 

● Parti radical 
> Le Conseil constitutionnel a rempli sa mission de gardien de notre norme suprême, garante de nos droits fondamentaux et libertés publiques. Le Parti radical souhaite désormais la mise en œuvre effective, au bénéfice des Français, des mesures ainsi validées de la Loi immigration.

 

► Autres 
● Organisations centristes 
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen) 
Valérie Hayer (présidente)
> Je suis honorée d'avoir été choisie pour diriger la famille Renew Europe à l'approche d'élections européennes qui seront décisives pour notre continent. Il n'y a pas de temps à perdre ; notre groupe va continuer à s’impliquer sans relâche dans les travaux de ce Parlement pour construire une Europe plus forte au service des citoyens.
Je me réjouis de la confiance accordée par mes collègues et je sais que je peux compter sur le soutien de Malik et du groupe. Notre famille est très unie et optimiste quant aux prochaines élections. La diversité de notre groupe, qu'il s'agisse du parti ALDE, des démocrates européens ou de ceux qui ne sont pas affiliés, est notre force. Notre objectif est plus clair que jamais : être l'antidote pro-européen à la montée du populisme, apporter des solutions aux préoccupations des citoyens et revenir encore plus fort dans cette maison après les élections !

> Notre objectif est plus clair que jamais : être l’antidote pro-européen à la montée du populisme, apporter des solutions aux préoccupations des citoyens et revenir encore plus fort dans cette maison après les élections !

> Alors que les nuages d’orage se rassemblent sur notre politique à l’intérieur et à l’extérieur de l’Europe, notre famille politique est, plus que jamais, la réponse. Nous avons une ambition : continuer à lutter pour une UE axée sur les solutions et unie pour nos citoyens.

> Je suis confiant pour les prochaines élections. Nous avons une forte volonté. Nous devons continuer à travailler ici et à être une force centrale.

> Nous devons continuer à travailler ici et être une force centrale.

> Nous avons toujours écouté les agriculteurs. Je ne veux pas m’opposer aux questions environnementales ou agricoles. Nous devons trouver des positions équilibrées.

 

Sandro Gozi
> [Rapport sur l'approfondissement de l'intégration de l'UE dans la perspective du futur élargissement] Ce rapport incarne notre effort pour poursuivre une stratégie clé pour l'Europe : réformer l'Union pour unifier le continent. Si l'élargissement est un engagement politique fondamental vis-à-vis de nos voisins et un investissement à long terme dans notre sécurité, notre Union reste à peine adaptée à 27 membres et n'est pas prête à absorber de nouveaux pays. La révision des Traités et la réforme en profondeur de nos politiques communes représentent une étape inévitable si nous désirons que l'Union soit à la hauteur de cette occasion historique.

 

Catherine Almaric
> Les négociations sur la révision de la législation pharmaceutique continuent au Parlement européen ! Ensemble, nous travaillons sur un texte qui permettra de garantir l'accès à des médicaments sécurisés et abordables, dans une Europe du médicament plus durable et innovante.

 

La chronique de Jean-Louis Pommery. Ne pas confondre le métier d’agriculteur avec «les agriculteurs»


Nous avons tous ou presque des ancêtres agriculteurs.

Les plus proches de mon côté étaient liniers et viticulteurs

Et mon nom veut dire, en latin, maraîcher (et pas seulement de pommiculteur ou pomiculteur).

Quant à ma sœur, elle est éleveuse en moyenne montagne.

Et j’ai toujours eu un profond respect pour le métier d’agriculteur parce que celui-ci est non seulement essentiel à notre existence mais aussi parce qu’il est souvent dur comme je peux le constater dans le petit village normand où ma maison est entouré de champs et de prairies.

Mais je n’ai jamais confondu, comme le font actuellement une majorité de Français et leurs politiques, ce métier et «les agriculteurs».

Car, oui, il y a beaucoup d’agriculteurs honorables, des femmes et des hommes de qualité que je connais et apprécie mais il y a aussi des gens nettement moins bien aux pratiques et aux discours discutables pour ne pas dire plus.

Un militant populiste ou extrémiste ne mérite pas ma considération parce qu’il est agriculteur.

Tout comme un fonctionnaire quelconque ou un vendeur de chemises.

Le mouvement qui est en cours et qui bénéficie, à la fois, d’un soutien massif des Français – pour l’instant – et des politiques – qui en oublient qu’ils sont au service de l’intérêt général – fait cette confusion funeste.

Et nombre de ces agriculteurs populistes et extrémistes avec leurs amis qui ont tenté sans cesse de déstabiliser la démocratie et la république ont saisi cette opportunité pour raviver des mouvements comme les «gilets jaunes» (largement d’extrême-droite) ou les «gilets rouges» (manifestants d’extrême-gauche lors de la réforme des retraites).

Or, en tant que centriste, je lutte contre tous les extrémismes et les populismes.

A ce titre, je ne peux accepter les menaces et les actions contre l’ordre démocratique et républicain que nombre de ces «gilets verts» perpètrent avec la bienveillance d’une population qui recommence, comme à chaque mouvement de ce type, à le soutenir comme s’il agissait par procuration de ses propres revendications, et le coupable laisser-faire des pouvoirs publics et des représentants du peuple.

Cela ne veut évidemment pas dire que les problèmes n’existent pas et qu’il ne faille pas agir pour corriger et éliminer nombre d’entre eux.

Mais ce gouvernement, jusqu’à présent s’y employait avec un tropisme pro-agricole évident.

La manière dont il a légitimé ce mouvement – pour nombre de raisons qui vont de la peur d’un débordement style «gilets jaunes» à la volonté de mettre la pression sur les industriels agro-alimentaires et les distributeurs – est une faute politique mais aussi de sa mission d’assurer l’ordre et la sécurité dans le pays.

Cela ne signifie aucunement que les agriculteurs n’avaient pas le droit de revendiquer et de manifester ainsi que de négocier des mesures en leur faveur.

En revanche, que les membres du gouvernement soit ses meilleurs avocats est une bizarrerie qui risque d’être très dangereuse pour la démocratie.

Alors, oui, défendons l’agriculture et le métier d’agriculteur mais séparons bien le bon grain et l’ivraie.