Cette offensive faite de fake news et de théories complotistes déversées sans cesse par flots ininterrompus par le PS, EELV, LFI et autres NPA ou LO, notamment sur les réseaux sociaux mais aussi avec l’aide de quotidiens comme Libération ou Le Monde, l’Humanité, bien sûr, ainsi que les médias de service public avec en chefs de file franceinfo ou France Inter, n’est pas nouvelle mais est montée en puissance depuis le début du second septennat d’Emmanuel Macron et atteint aujourd’hui un paroxysme.
Quelles sont donc les «preuves» de cette campagne de propagande?
Des discussions voire des alliances politiques au niveau national avec l’extrême-droite?
Il n’y en a aucune.
Des accords de personnalités de la majorité présidentielle au niveau local?
Il n’y en a aucun.
Des débauchages de personnalités d’extrême-droite qui feraient partie de la majorité présidentielle ou du gouvernement?
Il y en a aucun.
Des propos et des politiques inspirées par l’extrême-droite?
C’est là le cœur même des thèses de la Gauche.
Voyons ce qu’il en est.
C’est vrai qu’Emmanuel Macron et sa majorité parlent souvent de questions de sécurité, d’ordre ou d’immigration qui sont les sujets de prédilection de l’extrême-droite.
Mais c’est aussi des sujets de préoccupation première des Français.
Dans le dernier sondage de l’institut Harris-Interactive pour Challenges par il y a deux jours, comme pour toutes les enquêtes d’opinion similaires, la sécurité des biens er des personnes, l’immigration, la lutte contre le terrorisme arrivent dans le peloton de tête de leurs inquiétudes.
On ne peut donc affirmer qu’il y a une dérive extrémiste du Président de la république, de son gouvernement et de sa majorité parce qu’ils en parlent et agissent.
Le maintien de l’ordre lors de manifestations où des groupes particulièrement violents d’extrême-droite (gilets jaunes) et d’extrême-gauche (black blocks et autres) ont tenté de semer le chaos contre la démocratie républicaine libérale avec la bénédiction de LFI et du RN ne peut être une «preuve» d’un dérive extrémiste, bien au contraire.
Ni le fait de s’attaquer à la question de l’immigration irrégulière ou à pérenniser le système des retraites.
En soi, aucun de ces domaines d’intervention n’est marqué de manière partisane ou alors la grande majorité des Français sont des extrémistes…
Quant aux déclarations sur l’extrême-droite d’Emmanuel Macron, de ses ministres et de sa majorité, elles vont toutes dans le même sens.
Comme l’a rappelé Emmanuel Macron – l’homme qui empêché deux fois que l’extrême-droite gagne les élections présidentielles – lors de sa conférence de presse du 16 janvier:
«Moi, je pense qu’il faut, pour éviter le retour des extrêmes, et en particulier de l’extrême droite, s’attaquer à ce qui fait voter pour eux. La première chose, c’était le chômage de masse. (…) Deuxième élément, l’immigration. (…) Et la troisième chose qui, je pense, les nourrit, c’est une forme de sentiment, de dépossession. Beaucoup de nos compatriotes se disent, au fond, le pays ne marche plus: «on a tout essayé, on les a pas essayés». Et ma crainte (…), c’est que tout le monde s’habitue à ça, et plus personne ne dit que le Rassemblement national, comme toutes les extrêmes droites en Europe, c’est surtout et avant tout le parti l’appauvrissement collectif. Le RN est le parti du mensonge.»
Oui, ne pas laisser prospérer les extrêmes parce que l’on n’aura pas voulu traiter les problèmes qui font le lit de sa possible prise de pouvoir est tout sauf l’adhésion à son idéologie et confirme bien toute l’inconséquence et l’ignominie de cette campagne de la Gauche.
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