► Emmanuel Macron (Président de la République)
> Madame la Première ministre,
chère Elisabeth
Borne, votre
travail au service de notre Nation a été chaque jour exemplaire. Vous avez mis
en œuvre notre projet avec le courage, l’engagement et la détermination des
femmes d’État. De tout cœur, merci.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement,
certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs
propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos
critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et
Numérique)
> [Discours de vœux aux acteurs économiques]
Je suis très heureux de vous retrouver pour ma septième cérémonie
de vœux. Tout a changé en sept ans sauf mon enthousiasme, mon engagement et ma
détermination. Je suis ici pour servir les Françaises et les Français. Je suis ici
pour servir le président de la République. Je suis ici pour servir la majorité.C’est
ma fierté et mon bonheur.
1. Tout a changé parce que notre économie a changé.
En sept ans, l’économie française a rattrapé son retard, corrigé ses faiblesses
majeures, affirmé ses ambitions. En sept ans, nous sommes devenus une des
premières économies décarbonées en Europe. Je rappelle que nos émissions de CO2
ont baissé de 4,6% entre janvier et septembre 2023. Bel exploit collectif. Nous
avons engagé la réindustrialisation de la France.Nous avons créé 100000 emplois
industriels, ouvert 300 usines, réhabilité des sites, relancé le nucléaire.
Je tiens à remercier Roland Lescure et toutes ses équipes pour leur travail
exceptionnel. Nous avons rompu avec la malédiction du chômage de masse en
France. Nous nous rapprochons du plein emploi qui est la norme dans les nations
développées. Le plein emploi doit revenir la norme en France après cinquante
années de chômage de masse. Nous sommes devenus la nation la plus attractive
pour les investissements en Europe. Nous avons su tirer le plein parti du
Brexit et attirer à Paris les plus grands établissements financiers de la planète.
Pour conforter cette place, une loi sur l’attractivité financière
de la France sera présentée au Parlement au printemps 2024.
2. Tout a changé parce que nous avons su faire face à deux chocs économiques
mondiaux successifs : le covid19 et la crise inflationniste.
En trois ans, nous avons connu 1929 et les années 70. En trois ans, nous avons
su prendre avec le Président de la République les décisions nécessaires pour
garder la maîtrise de notre destin. Face au covid19, nous avons déployé un
arsenal de réponses massives, non conventionnelles et efficaces. Dans notre
histoire économique, le « quoi qu’il en coûte » restera comme le marqueur de la
volonté politique face au risque de destruction totale de notre appareil
productif et de nos emplois.
Face à la crise inflationniste la plus grave depuis les années 70, nous avons à
nouveau protégé efficacement les Français, notamment avec le bouclier
tarifaire. Nous sommes sortis de la crise inflationniste. Nous serons sous les
3% d’inflation dans le courant du premier semestre 2024.
Nous avons eu une croissance positive en 2023 et nous aurons une croissance qui
accélérera en 2024. Nos choix économiques ont donc été les bons.
3. Tout a changé en sept ans parce que le monde a changé.
Nous vivons un moment historique, qui définira les rapports de force mondiaux
des cinquante prochaines années.
Historique, la réorganisation des chaînes de valeur. La mondialisation ne sera
plus jamais comme avant. Elle était purement économique, elle est devenue largement
politique – je veux dire : dictée par des impératifs de puissance, motivée par
des logiques de transaction et de pur intérêt, et guidée par une course à
l’indépendance.
Cette réorganisation à marche forcée des chaînes de valeur nous donne une
chance unique de poursuivre notre réindustrialisation : saisissons-la, avec nos
partenaires européens.
Historique, l’accélération du changement climatique. Sécheresses, inondations,
tempêtes, cyclones sont devenus la triste règle de notre temps. Mes pensées
vont à ce moment aux habitants du Pas-de-Calais à qui je veux dire toute ma
solidarité et ma mobilisation totale avec les assureurs et les élus locaux.
Historique encore, le retour de la guerre dans le monde et sur le territoire
européen. Le premier risque économique est désormais un risque géopolitique. Un
embrasement du Proche-Orient, une insécurité croissante dans le trafic de la
mer rouge, un incident dans le détroit de Taïwan remettraient en cause la stabilité
internationale et affecteraient durablement le commerce mondial.
Historique enfin, l’accélération du déploiement de l’intelligence artificielle.
L’intelligence artificielle est la révolution technologique la plus radicale
depuis l’invention des caractères métalliques mobiles par Gutenberg. Comme
toute révolution, elle est ambivalente. Elle représente un risque majeur de
dépossession des individus par les algorithmes, mais elle nous donne aussi une
opportunité unique pour améliorer notre productivité et diffuser plus largement
la connaissance. Elle peut nous asservir, comme nous libérer. Elle peut nous
enfermer, comme nous ouvrir.
Nous travaillons avec Jean-Noël Barrot à ce que la France
devienne le pays leader de l’intelligence artificielle en Europe au XXIème
siècle.
4. Ce moment de basculement historique nous donne à tous des responsabilités
immenses, mais en particulier à la majorité.
Nous sommes à un moment charnière du quinquennat : ce que nous avons accompli
avec le président de la République est considérable, ce qu’il nous reste à accomplir
est encore plus important. A tous nos compatriotes, je veux dire une chose
simple : rien n’est écrit, tout dépend de nous. Nous affirmerons notre place,
nos intérêts et nos valeurs uniquement à force de volonté. Nous devons faire
preuve de clarté et de fermeté.
Contre les fraudes, les abus, la violation de nos règles communes, une seule
réponse : la fermeté. Fermeté et autorité sont aussi des valeurs cardinales au
ministère des Finances. Nous avons durci notre réponse en matière de recouvrement
des amendes. Nous continuerons. Nous durcirons également notre réponse face aux
trafics de stupéfiants. Une modification législative nous permettra dès cette
année de geler les avoirs des trafiquants de stupéfiants, comme nous le faisons
déjà pour les terroristes. Il faut frapper les trafiquants de stupéfiants au portefeuille.
Contre la crainte du déclassement financier, une seule exigence : la réduction
de la dépense publique, le désendettement accéléré de la nation, la tenue rigoureuse
des comptes publics.
Nous avons pris de premières décisions avec la sortie du bouclier tarifaire et
la suppression de dépenses publiques qui n’avaient pas fait la preuve de leur
utilité, comme le PINEL.
Nous ferons de nouvelles propositions dans les semaines qui viennent, notamment
sur la base de la revue des dépenses publiques.
Je rappelle que nous devons trouver au minimum 12Md€ d’économies en 2025.
Appelons un chat un chat : le plus dur est devant nous.
Avec Thomas Cazenave, nous serons intraitables sur les annonces ministérielles
non financées. Toute annonce doit respecter rigoureusement et strictement les
crédits qui ont été approuvés par le Parlement.
Le 4,4% de déficit n’est pas une lubie du ministre des Finances, c’est un
objectif collectif fixé par le président de la République et la Première
ministre, approuvée par le Parlement, et qui s’impose à tous. Nous poursuivrons
également le dialogue constructif que nous avons engagé, dans le cadre du Haut
conseil sur les finances publiques locales, avec les collectivités locales, qui
doivent participer librement à la bonne tenue des finances publiques.
Le tournant du redressement de nos finances publiques a été pris. Il sera
maintenu fermement.
Contre la crainte du déclassement économique une seule réponse : plus de
travail. Notre modèle social a été mis en place en 1945 alors que nous avions
peu de prestations et beaucoup de cotisants. Désormais, 75 ans plus tard, nous
avons beaucoup de prestations et peu de cotisants. Les chiffres sont sans
appel. En 1965 la part de la dépense publique dans la richesse nationale était
de 40%, elle est de 54% aujourd’hui. Ce déséquilibre entre nombre de cotisants
et volume de prestations fait peser un risque majeur sur notre modèle social.
Il représente aussi un risque financier et un risque politique majeurs : les
Français qui travaillent acceptent de moins en moins de payer pour ceux qui ne
travaillent pas.
Nous devons donc continuer à faire du plein emploi un objectif stratégique du
quinquennat. Le plein emploi est à 5% : 2 points nous séparent de notre
objectif.
Je le redis : cet objectif du plein emploi ne pourra pas être atteint à modèle
social constant.
Emploi des plus de 55 ans, logement, complexité des prestations sociales,
formation, lycée professionnel, nous devons continuer à explorer tous ces
sujets sans tabou. Avec une seule volonté : faire revenir au travail le plus
grand nombre de personnes. Prenez par exemple l’emploi des plus de 55 ans. Je
compte sur tous les entrepreneurs de la nation pour accomplir une véritable
révolution culturelle sur le travail des plus de 55 ans. Ils ne sont pas un
poids, ils sont une chance. Leur expérience est précieuse. Leur savoir-faire
doit être transmis. Personne ne peut se résigner à ce que le taux d’emploi des
plus de 55 ans en France soit de 15 à 20 points inférieur à ce qu’il est dans
les autres pays européens. C’est un vrai scandale humain.
Vous, chefs d’entreprise, vous avez une responsabilité particulière : vous
devez rompre avec cette pratique d’un autre temps - la mise à la retraite
déguisée de vos salariés les plus âgés. Dans la négociation en cours, j’invite
par conséquent les partenaires sociaux à faire preuve de la plus grande ambition
pour l’emploi des plus de 55 ans. Soyons clairs : décaler de deux ans la «
filière seniors » ne suffira pas. C’est toute la « filière seniors » dont il
faudra revoir le fonctionnement pour obtenir de véritables résultats.
Nous devons notamment interroger la durée d’indemnisation, qui incite à
repousser les choix du retour au travail, quand nous savons que passés 6 mois, une
personne de plus de 55 ans perd de grandes chances de retrouver un travail.
Contre les fins de mois difficiles, un double combat : pour la juste
rémunération des salariés et contre les prix élevés.
Je remercie les entreprises qui ont augmenté les salaires en 2023. Je les
incite à continuer dans cette voie en 2024, en utilisant tous les instruments à
leur disposition: primes défiscalisées, heures supplémentaires.
Je souhaite aussi que nous menions à terme la réflexion qui a sera ouverte dans
le rapport Bozio-Wasmer sur les allègements de charge pour lutter contre la smicardisation
de notre société. Nous devons recréer une dynamique des salaires en France,
pour recréer un espoir par le travail.
Formation, qualification, orientation, charges, prime d’activité, tout doit
être remis à plat pour nous assurer que tous ceux qui ne comptent pas leurs
heures n’aient plus à compter leurs fins de mois. Une rémunération juste fait
une société juste.
Nos victoires économiques doivent être des victoires pour tous.
Pour la baisse des prix, je poursuivrai le travail qui a été entrepris avec le
trimestre anti-inflation ou les négociations commerciales avancées. Nous ne
lâcherons rien. Nous obtiendrons des baisses de prix sur un certain nombre de
produits alimentaires. Nous mesurons trop bien combien la flambée des prix
alimentaires a pesé et continue de peser sur la vie quotidienne des ménages.
Contre les doutes des entrepreneurs, une seule réponse : la simplification. Nous
avons déjà recueilli 730 000 votes et 5400 propositions sur la consultation
publique lancée sur make.org.
Notre objectif est double : une vague massive de simplification et une
transformation du rapport entre administration et entreprises.
En bref, notre administration ne doit plus être face aux entrepreneurs, elle
doit être avec eux. Elle ne doit pas défendre sa place, elle doit se mettre à
leur place. Elle ne doit pas sanctionner, elle doit servir. Je ferai de premières
propositions en mars 2024.
Contre la désindustrialisation, une seule politique : la décarbonation de notre
industrie, la baisse des impôts de production, la protection de nos intérêts
industriels européens. La réindustrialisation verte permettra à la France de renouer
avec sa culture industrielle en produisant des batteries électriques, des
pompes à chaleur, des éoliennes ou encore des panneaux photovoltaïques.
Cette réindustrialisation verte passe par une électricité décarbonée, nucléaire
ou renouvelable. L’accord que nous avons trouvé avec EDF doit permettre de consolider
EDF tout en proposant des prix stables et compétitifs pour tous nos
industriels. Elle passe aussi par la baisse des impôts de production : je veux
vous rassurer, nous tiendrons nos engagements en la matière.
Elle demande des financements considérables, évalués par Jean Pisani-Ferry
entre 60 et 70 Md€ par an. Nous ne pourrons pas réussir sans mobiliser
massivement l’épargne privée grâce à véritable Union des marchés de capitaux.
Je viens de charger le gouverneur honoraire de la Banque de France, Christian
Noyer, de piloter une mission qui devra proposer une méthode de travail sur
ce sujet fondamental.
Nous travaillons également à ce projet stratégique avec nos partenaires
allemands.
Ma conviction est faite : nous devons mobiliser un groupe moteur
d’Etats-membres pour faire avancer ce projet. Nous devons offrir la possibilité
aux groupes financiers européens d’être supervisés sur une base européenne.
La mise en œuvre de cette politique suppose la protection des produits
européens. Nous devons rétablir des frontières européennes pour notre économie.
Nous avons ouvert une voie avec les primes pour les véhicules électriques, qui
seront désormais réservées aux véhicules qui respectent les normes
environnementales les plus strictes. Nous devons faire de ce choix une règle
partout en Europe, sur tous les produits industriels. Le contenu européen est
le gage de moindres émissions de CO2. Il doit devenir un référentiel de nos
politiques publiques.
Vous le voyez, dans cette année 2024 qui est une année de tous les dangers
internationaux mais aussi de toutes les opportunités pour la France, il n’y a
pas de place pour les états d’âmes ou les hésitations. Il n’y a de place que
pour la clarté et la détermination. Notre économie a tout pour s’imposer comme
l’une grandes économies décarbonées et innovantes du XXIe siècle.
Les choix que nous avons fait depuis 2017 avec le président de la République
ont été les bons. Deux crises majeures n’ont pas réussi à les ébranler. Alors
maintenant, le moment est venu de parachever cette transformation du modèle
économique et social français, pour qu’il mérite vraiment son nom de modèle et
inspire d’autres nations.
Éric Dupond-Moretti
(garde des Sceaux, ministre de la Justice)
> Honoré d’avoir œuvré
à tes côtés, chère Elisabeth Borne, pour renforcer notre Justice comme jamais elle ne l’avait
été auparavant.
> Depuis le 1er janvier, Pontoise comme toutes les juridictions a son pôle spécialisé de lutte contre les violences intrafamiliales. Promesse d’Emmanuel Macron, il permettra d’améliorer la réponse judiciaire face à ce fléau!
> 9 ans après, l’émotion est toujours aussi vive. Hommage aux victimes de l’attaque contre Charlie Hebdo, nos policiers et l’Hypercasher, fauchées par le terrorisme islamiste. La République se tiendra toujours debout pour honorer leur mémoire et défendre nos valeurs universelles.
Olivier Dussopt
(ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion)
> Pour avoir porté
des réformes importantes, parfois difficiles, à ses côtés, je sais le courage,
le travail et l'abnégation dont a fait preuve Elisabeth Borne. Merci à elle!
Gabriel Attal
(ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse)
> À partir de ce 8 janvier, près de 1200 Écoles
déploient des temps d’apprentissage du respect de l’autre, de la culture de
l’apaisement et d’empathie. Dès la rentrée de septembre prochain, ces cours
seront généralisés à l’ensemble des écoles primaires. C’était l’un de mes
engagements pour mieux prévenir le harcèlement scolaire, il est tenu.
Sylvie Retailleau
(ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche)
> Madame la Première
ministre, chère Elisabeth Borne, C’est un honneur d’avoir servi le pays à vos côtés. Un
grand bravo pour votre action courageuse et résolue au service de la France et
de sa jeunesse.
Marc Fesneau
(ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> Depuis 2017, et
plus encore depuis 2022 sous son autorité de cheffe du Gouvernement, j’ai pu
mesurer les qualités de femme d’Etat d’Elisabeth Borne. Elle a toujours eu pour seule
boussole l’intérêt général et le courage que les temps exigeaient. Pour tout
cela, merci et gratitude.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> Deuxième cheffe de
gouvernement de notre histoire, Elisabeth Borne aura œuvré avec une détermination totale et avec pour
objectif constant l'amélioration du quotidien des Français. Fière du travail
accompli à ses côtés. Merci Madame la Première ministre.
> Je présenterai ce mois-ci un projet de loi relatif à la souveraineté énergétique. Il réaffirme la stratégie de la France pour sortir de sa dépendance aux énergies fossiles avec trois piliers : une électricité abondante, produite en France et à un prix compétitif.
> Il faut sortir du débat stérile entre renouvelables et nucléaire. La réalité, c’est qu’on augmente la production des deux au maximum. Avec un seul objectif : baisser notre consommation d’énergies fossiles. C’est le seul vrai combat.
> Pas d'inquiétude face au grand froid : nous avons suffisamment d'électricité pour passer cet épisode. Gardons cependant les bonnes habitudes de sobriété.
Rima Abdul-Malak
(ministre de la Culture)
> Un immense merci à
Elisabeth
Borne, auprès
de qui j’ai été honorée de travailler depuis mai 2022. Une Première ministre à
l’écoute, déterminée, courageuse et fédératrice, dévouée aux Français, qui m’a
toujours soutenue pour faire avancer notre politique culturelle.
Agnès Firmin Le Bodo (ministre
de la Santé et de la Prévention)
> Merci Elisabeth Borne. Une femme d’Etat remarquable
qui a porté avec courage et détermination des réformes nécessaires pour notre
pays.
Aurore Bergé
(ministre des Solidarités et des Familles)
> Avec résilience,
courage, sens de l'Etat et détermination, Elisabeth Borne a été au service des Français.
Merci. Je suis fière et honorée d'avoir œuvré à ses côtés pour porter le projet
du président de la République.
Stanislas Guerini
(ministre de la Transformation et de la Fonction publiques)
> Depuis 2017, Elisabeth Borne a servi la France avec courage,
convictions et sens de la justice. Notre pays a pu compter sur une femme
d’État. Je sais qu’elle continuera à le servir. J’ai été fier d’être ministre
dans son Gouvernement. Merci, Madame la Première ministre.
Amélie Oudéa-Castéra
(ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques)
> Madame la Première Ministre, chère Elisabeth Borne, vous avez été
une cheffe d’équipe déterminée et une capitaine exemplaire, par tous les temps.
J’ai été honorée de travailler à vos côtés au service des Français.
> Dans 200 jours, nous ouvrirons grand les Jeux de Paris 2024. D’ici là, de nombreux temps forts rythmeront les derniers mois de notre préparation et rendront l’aventure olympique et paralympique de plus en plus concrète pour les Français.
Franck Riester
(ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement)
> Femme d'État et
femme de courage, Elisabeth Borne a servi notre pays avec dévouement, abnégation et sens de
l'écoute. Fier d'avoir traduit en actes les engagements d’Emmanuel Macron en bâtissant à ses côtés des
majorités de projet au service des Français.
Bérangère Couillard
(ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes et de la
Lutte contre les Discriminations)
> Très fière d’avoir
travaillé aux côtés d’Elisabeth Borne. Une Première ministre courageuse, très engagée à chaque
instant en faveur de l’égalité. Merci !
> Les pôles spécialisés dans la lutte contre les violences intrafamiliales, crées depuis le 1er janvier, permettent une meilleure prise en charge des victimes dans toutes les juridictions.
Roland Lescure
(ministre délégué chargé de l’Industrie)
> Fier et heureux d’avoir travaillé aux côtés de Elisabeth Borne,
Ministre puis Première Ministre remarquable et exemplaire.
>Lorsqu’un industriel, français ou étranger, vient me voir, il a généralement trois types de demandes : l’attribution d’aides publiques pour soutenir financièrement son projet d’investissement, la rapidité d’obtention des autorisations administratives, et la mise à disposition d’un terrain d’implantation. Nous avons déjà des outils pour les deux premiers points, avec le plan d’investissement France 2030 et la loi relative à l’industrie verte, récemment promulguée et dont les décrets d’application seront pris en début d’année 2024. S’agissant des terrains disponibles, le chantier est devant nous. Nous avons besoin d’être proactifs pour identifier et mobiliser notre foncier en faveur de l’industrie, afin de refaire de notre pays une véritable nation industrielle. Aujourd’hui, l’industrie représente environ 280 000 hectares, soit 5 % des surfaces artificialisées. Si nous voulons que la part de l’industrie gagne deux points de PIB d’ici 2030, il nous faudrait environ 20 000 hectares supplémentaires, qui pourront être pris sur des friches industrielles ou en artificialisant certaines zones. Afin de lancer cette dynamique, nous allons préparer 50 sites pour les rendre véritablement « clés en main ». L’industriel qui décidera de s’y implanter n’aura plus qu’à préciser les impacts environnementaux différentiels par rapport à l’autorisation environnementale « enveloppe » qui aura déjà été instruite. Ces 50 sites clés en main représenteront environ 2 000 hectares. Je m’engage à ce qu’il y en ait au moins un dans chaque région métropolitaine et un dans un territoire d’outre-mer.
> Les
intercommunalités, aménageurs privés ou publics peuvent proposer des terrains
via un formulaire en ligne disponible sur le site demarches-simplifiees.fr.
Chaque conseil régional et préfecture de région va ensuite présélectionner
entre 5 et 10 sites par région, selon des critères d’opportunité économique, de
raccordement aux infrastructures (eau, électricité, numérique), d’accessibilité
logistique, de présence d’un écosystème local (université, entreprises, etc.).
Puis, au niveau national, un comité de sélection décidera des sites qui
pourront in fine bénéficier d’un accompagnement afin de les rendre
véritablement clés en main. Le process a vocation à être itératif, des sites
pourront être proposés au fil de l’eau par le niveau régional jusqu’à disposer
d’un vivier de 50 sites. (…)
Un site sélectionné pourra bénéficier
d’études d’ingénierie, d’expertise juridique, de diagnostic pollution, etc. Le
financement pourra être assuré par les dispositifs de la Banque des Territoires
et du Fonds vert pour les surcoûts éventuels liés aux friches. Un suivi
rapproché par les services déconcentrés de l’État permettra également de suivre
les démarches administratives nécessaires à l’accueil de nouvelles
implantations industrielles sur le site.
> La loi relative à l’industrie verte a été promulguée le 23 octobre 2023. Il faut maintenant prendre tous les décrets d’application et nous assurer de sa mise en œuvre opérationnelle. Fixer des règles est une chose, les mettre en musique sur le terrain est primordial. Ce sera un chantier majeur du début d’année 2024. Par ailleurs, nous avons lancé la deuxième saison du programme « Territoires d’industrie » lors de l’Assemblée générale à Chalon-sur-Saône, le 9 novembre. Il s’agit, là aussi, de faire en sorte que la nouvelle offre de services de ce programme soit une réussite ! Je compte sur tous les chefs d’entreprise et élus locaux pour se saisir de toutes les potentialités de ce programme et engager un mouvement de fond en faveur de la relocalisation et de la réindustrialisation.
Jean-Noël Barrot
(ministre délégué chargé de la Transition numérique et des
Télécommunications)
> Merci Madame la
Première ministre, chère Elisabeth Borne, pour le travail accompli au service de la France et des
Français. Avec toujours la même exigence, le même courage et la même
détermination.
Olivia Grégoire
(ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de
l’Artisanat et du Tourisme)
> Travailleuse
acharnée, le sens l’Etat chevillé au corps, résolument engagée pour servir les
Français et faire réussir notre pays. Vous avez été une grande Première
ministre, Elisabeth
Borne et
servir à vos côtés fut un grand honneur et un plaisir.
Thomas Cazenave
(ministre délégué chargé des Comptes publics)
> Chère Elisabeth Borne, c’était un immense honneur de
travailler au sein de ton gouvernement. Merci pour ta confiance et ton
engagement pour le pays.
Dominique Faure
(ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la
Ruralité)
> Immense merci chère Élisabeth pour ton écoute,
ton courage, ton engagement et ta persévérance toujours au service de l’État et
de l'intérêt général ! Une femme d’État exceptionnelle dans un contexte
exceptionnellement compliqué ! Immense merci pour la confiance et le dialogue
que tu as su instaurer avec les collectivités territoriales. Heureuse et fière
d'avoir pu faire avancer avec toi nos territoires et particulièrement nos
territoires ruraux. Merci de tout cœur.
Philippe Vigier
(ministre délégué chargé des Outre-mer)
> Madame la Première
ministre, chère Elisabeth Borne, votre détermination et engagement au service des
Outre-mer et de tous les territoires nous inspirent le respect. Je suis fier
d’avoir servi à vos côtés. Un grand merci.
Olivier Becht
(ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité et des
Français de l’étranger)
> Merci Madame la
Première ministre, chère Elisabeth Borne, d’avoir dirigé ce gouvernement avec dynamisme, courage
et détermination. Les réformes que vous avez entreprises permettront à notre
pays d’être plus fort dans les années à venir. J’ai été honoré de travailler à
vos côtés pour servir le rayonnement de la France.
Carole Grandjean
(ministre déléguée chargée de l’Enseignement et de la Formation
professionnels)
> Merci chère Elisabeth Borne pour votre engagement et votre
action. En tant que Première ministre, vous avez mené une politique ambitieuse
et courageuse de transformation de notre pays. Ce fut un honneur et un plaisir
de travailler à vos côtés au quotidien.
Clément Beaune
(ministre délégué chargé des Transports)
> Merci Madame la
Première ministre, chère Elisabeth Borne, pour votre action, votre courage et vos convictions. Je
suis très fier d’avoir servi notre pays au sein de votre gouvernement.
Patrice Vergriete
(ministre délégué chargé du Logement)
> Par sa
détermination, son courage et son sens de l’État, Elisabeth Borne a confirmé toutes les qualités
d’une grande Première Ministre, que celles et ceux qui l’ont côtoyée lui
connaissaient déjà. Je veux lui dire ce soir ma profonde reconnaissance.
> Mieux répondre à l’urgence, notamment pour les femmes & enfants, mieux prévenir l’arrivée en hébergement d’urgence et améliorer la rapidité du retour au logement classique : avec 120 M€ annoncés aujourd’hui, nous faisons vivre la solidarité républicaine.
Charlotte Caubel
(secrétaire d’Etat chargée de l’Enfance)
> Merci chère Elisabeth Borne. Femme d’État, courageuse et
déterminée, vous avez mis toute votre énergie au service de l’intérêt général
et de la France. Travailler à vos côtés a été un honneur.
Hervé Berville
(secrétaire d’Etat chargé de la Mer)
> Merci Madame la
Première ministre, chère Elisabeth Borne, pour votre action. Avec courage et sens de l’Etat vous
avez œuvré au quotidien pour nos concitoyens et notre pays. Ce fût un honneur
de travailler à vos côtés.
Sabrina
Agresti-Roubache (secrétaire d’Etat chargée de la Ville et de la
Citoyenneté)
> Pour votre
engagement, pour votre courage et pour votre écoute : merci, chère Elisabeth Borne. C’est un immense honneur
d’avoir servi à vos côtés au service de la France et de tous les Français.
> Le 8 janvier 2015, la France se réveillait dans la terreur après l'attentat contre Charlie Hebdo. Quelques minutes plus tard, Clarissa Jean-Philippe, jeune policière de 26 ans, tombait sous les balles d'un terroriste islamiste. Elle incarnait le sens du devoir et le courage de ceux et celles qui ont dédié leur vie à protéger celle des autres. Ce matin, nous lui rendons hommage.
Laurence Boone
(secrétaire d’Etat chargée de l'Europe)
> Merci madame la
Première ministre, chère Elisabeth Borne, cela a été un honneur de travailler avec vous au
service de la France, pour porter le projet européen du Président Emmanuel Macron. Pour une France plus forte en
Europe, et une Europe plus forte dans le monde.
Chrysoula
Zacharopoulou (secrétaire d’Etat chargée du Développement, de la Francophonie
et des Partenariats internationaux)
> Merci madame la
Première ministre, chère Elisabeth Borne! Pour votre courage, inlassable. Pour votre ambition
réformatrice, inaltérable. Pour votre détermination, infatigable. Et pour votre
confiance. Fière d’avoir servi notre pays aux côtés d’une femme d’Etat comme
vous.
Prisca Thevenot
(secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et du Service national
universel)
> Les jeunes volontaires du SNU répondent à
l’appel du maire d’Arques en apportant leur soutien aux habitants sinistrés par
les inondations. Les élus se saisissent des Brigades Citoyennes SNU que j’ai
lancées en novembre, permettant aux jeunes d’être acteurs de la solidarité.
Patricia Mirallès
(secrétaire d’Etat chargée des Anciens combattants et de la Mémoire)
> Fierté d’avoir
rendu possible avec Elisabeth Borne les avancées que le monde combattant attendait depuis
longtemps.
Sarah El Hairy
(secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité)
> De «1 jeune, 1
solution» à la Stratégie nationale biodiversité. Nous avons tant fait ensemble. Madame la Première
ministre Elisabeth
Borne, merci !
► Assemblée
nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> Je salue l’action
d’Elisabeth
Borne qui a
servi la France avec beaucoup de détermination, de courage et d’abnégation.
Elle a su trouver le chemin au sein d’une Assemblée complexe. Je tiens à lui
témoigner toute ma reconnaissance et toute mon amitié. Merci Madame la première
Ministre!
► Haut-commissariat
au Plan
François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate)
> Je pense qu'un changement est nécessaire. Je l’ai dit déjà depuis
plusieurs semaines. On a atteint la fin d'une séquence avec ces textes
difficiles mais qui sont passés. Les retraites, l'immigration, qui étaient deux
textes majeurs que le président de la République s'était engagé à présenter aux
Français. Ça n'a pas été simple, ça a été chahuté, ça a été avec un sentiment
de difficulté à prendre cette nouvelle situation politique qui est de ne pas
avoir de majorité absolue, donc d'être obligé de travailler, de mettre au point
une nouvelle manière de gouverner. On n'est pas au bout, ce sera un des sujets
de la nouvelle période qui s'ouvre. Et donc, comme il y a forcément une
nouvelle période qui s'ouvre, que vous savez bien… Pour l'instant, l'agenda de
cette période n'est pas fixé. Il faudra qu'il le soit. Alors oui, je pense
qu'il est légitime qu'il y ait du renouvellement.
> Il y a beaucoup de gens très très expérimentés ou en tout cas extrêmement reconnus dans leur rôle, qui pensent que le Premier ministre, ça ne sert à rien. Je n'ai jamais appartenu à ceux-là. Je pense que la fonction de chef du gouvernement est une fonction en soi et que l'équilibre créé par le fait qu'il y a un chef de l'État et un chef du gouvernement, avec au fond deux vocations différentes et deux missions différentes. Pour moi, c'est absolument nécessaire à la Ve République.
> Je pense que l'enjeu aujourd'hui, et c'est un enjeu très lourd… Cet enjeu-là, c'est de reconstruire une confiance qui s'est hélas délitée entre les Français et l'État, entre les Français eux-mêmes, et même, si j'ose dire, entre les Français et la France. L'idée française, ce que nous portons, en 2024, dans le monde, et que nous portons déjà depuis des décennies et des siècles, est ce que ça a du sens et de la pertinence ? Moi, je crois que oui. Je pense que dans le désordre du monde où on vit et que vous décriviez tout à l'heure et que vos images décrivent, ce qui se passe aux Etats-Unis, ce qui se passe en Ukraine, ce qui se passe au Moyen-Orient, ce qui se passe en Corée. Dans tout cela, il y a eu un projet français, quelque chose qui est de l'ordre de l'équilibre entre la modernité et l'enracinement. Et plus que ça encore, quelque chose qui est du devoir de rassembler les Français, de fédérer les Français. C'est pourquoi je me suis battu toute ma vie pour sortir du clan contre clan qui était la règle, la loi dont on n'imaginait pas qu’on ne puisse jamais s'extraire.
> Je pense qu'un Premier ministre, c'est quelqu'un qui porte une partie du projet du pays. Il est naturellement choisi par le président de la République qui, lui, est investi par les Français. Ce n'est pas la même chose. Le président de la République n'est pas un chef politique, seulement, c'est un chef, c'est le représentant, le défenseur, le promoteur de l'unité nationale.
> C'est le président de la République qui tranche. C'est lui qui sent le moment dans lequel nous sommes. Et ce moment, pour moi, il est terriblement exigeant. Vous voyez, tous les tous les papiers que vous entendez ou que vous faites, ils portent tous la même antienne : c'est la fin du cycle, comme le président de la République ne peut pas se représenter. Tout ça va s'achever les uns disent, en quenouille, les autres... Je crois exactement le contraire. Je pense d'une certaine manière que les choses commencent aujourd'hui parce que c'est comme ça dans l'histoire. C'est après avoir un temps d'expérience, après avoir vécu des tempêtes, et Dieu sait que le président de la République a connu des tempêtes lourdes probablement sans précédent dans une période de cette année comme celle qu'on vient de vivre… Je pense que ça commence maintenant. Et pour que ça commence, il faut qu'on sente que ceux qui ont la charge des affaires prennent cette charge avec l'optimisme et la détermination de porter pour le pays une politique exemplaire.
> Sur le fond, il faut qu'il y ait une cohérence entre le projet qu’a porté Emmanuel Macron quand il a été élu président de la République. Cet immense projet de renouvellement, cet immense projet de refondation de tout ce qui est aujourd'hui en France affaibli : l'idée républicaine, elle est affaiblie. L'idée de l'État est affaiblie. On a besoin d'y croire de nouveau et on a besoin que se projette dans l'avenir cette vision-là. Et cette vision-là, elle n'est pas seulement importante pour la France aujourd'hui, parce que l'Europe est dans la crise que vous savez et qui est une crise décisive pour son avenir et que le monde est dans une série de crises qui sont autant de tremblements de terre qui retentissent les uns sur les autres.
> On n'est pas dans la continuation de la politique comme elle s'est faite depuis des décennies et au fond, où il suffirait d'être bien placé. Non, ce n'est pas ça le portrait-robot [du futur premier ministre]. Le portrait-robot, c’est quelqu'un qui croit que cet engagement, si nécessaire aujourd'hui, qu'on va retrouver confiance dans quelque chose. Qu'on va pouvoir de nouveau avoir confiance les uns dans les autres, qu'on n'est pas un pays dans lequel on reconstitue perpétuellement les guerres d'un clan contre l'autre. Regardez Trump…
> Je suis attaché à ce renouveau et inédit et totalement imprévu qui, en 2017, a fait abattre les deux clans qui tenaient par un monopole absolu le pouvoir depuis 50 ans. Et qui nous ont, entre parenthèses, conduits où nous sommes. Cet affrontement-là nous a conduit où nous sommes parce qu'il a empêché de réunir le pays au moment où il avait le plus besoin d'être réuni.
> Les Français ressentent que tout ce qui s'est affaibli, dissout, délité au travers du temps, on doit le reconstruire. Et j'ajoute, moi, qu'on peut le reconstruire. Mais ça se fait, vous le voyez bien, dans une cohérence qui suppose une équipe, des hommes et des responsables qui partagent cette vision.
> C'est ma vocation d'être père de famille. Je vois ce qui se passe. Je vois depuis des années et entre nous et au passage, sans m’être souvent trompé sur les problèmes qui se posent. Je vous rappelle qu'on a fait de la dette une question centrale lors de l'élection de 2007. Si on avait écouté, peut-être aujourd'hui, on n’en serait pas exactement là : de l'investissement, de la reconquête, de la production, de la démographie… Ce sont des thèmes centraux dont personne ne parlait ou dont personne ne parle aujourd'hui. Donc oui, je suis un citoyen engagé. Totalement engagé.
> Trop souvent, les membres du gouvernement considèrent que leur destin est plus important que le destin général. Et eux, leurs cabinets, leurs équipes passent leur temps à inventer des choses nouvelles. Par exemple, je pense - je crois, que le président de la République le pense aussi - je pense qu'on fait trop de lois. Je pense que les débats, c'est utile. Mais on peut gouverner autrement qu'en créant des polémiques perpétuelles à l'intérieur du pays.
> [Loi immigration] Le président de la République, c'est
le défenseur de notre Constitution et dans notre Constitution, pour s'assurer
qu'il n'y a pas d'entorse aux principes majeurs, il y a une institution qui
s'appelle le Conseil constitutionnel et il lui a fait jouer son rôle.
Conformément à la Constitution, il a saisi le Conseil constitutionnel pour
vérifier que les principes sacrés, essentiels. (…)
Je n'ai jamais pensé qu'il y avait dans le texte de la loi des principes sacrés
qui soient mis en cause. Si je l'avais pensé, je m'y serais opposé. Mais quand
je regarde, par exemple, l'exigence qui est faite qu'une jeune fille ou un
jeune homme qui veut devenir français formule ce souhait ou ce vœu, alors je me
dis qu'il n'y a rien là que de très normal. Et quand on me dit qu’il y a
quelque chose de terrible, c'est qu’un type qui a la double nationalité et qui
commet un crime en France, on lui enlève sa nationalité française. Mais où est
le problème ? De quoi parle-t-on ?
> Alors je sais très bien, le président de la République,
ce qu'il avait en tête. Il déteste la chasse aux sorcières. Mais moi je vais
vous dire : quelqu'un qui parle des femmes de la manière dont il en a
parlé, quelqu'un qui parle des enfants et singulièrement des petites filles, de
la manière dont il en a parlé et quelqu'un qui regarde les petites filles comme
ça. Je n'ai aucune indulgence. On ne me trouvera pas parmi ses défenseurs. Je
ne doute pas que ce soit une dérive personnelle, avec le temps. Mais pour moi,
il y a là une offense à ce que je crois de plus sacré. Et que ce soit un acteur
ou même un grand acteur, je m'en fiche. Je ne veux pas prêter la moindre
complaisance avec des mots, des attitudes et peut-être pire encore, des regards
de cet ordre. (…)
D’abord on a tous le droit d'avoir des positions différentes. Ce que je crois, c'est
que ce qu'il l'atteint le plus, c'est quand une meute se jette sur
quelqu'un. Parfois la meute - et Dieu sait que ce n'est pas plaisant les
meutes, et Dieu sait que ce type de hallali est détestable - mais parfois, il y
a de l'indéfendable dans un certain nombre d'attitudes et en tout cas, pour
moi, on est dans cet ordre-là. (…)
Mais je pense que le début de ses phrases était juste. Et après, il s'est
laissé entraîner. Alors je sais très bien que Gérard Depardieu est un grand
acteur. Je sais très bien qu'il a joué des rôles formidables, mais je ne
confonds pas l'artiste et l'homme. C'est l'homme qui pour moi, dans cette
question, a dérivé. Et vous savez bien, j'ai souvent exprimé ça. Je n'accorde
pas la moindre indulgence à ce genre de dérive parce que sexualiser, comme on
dit, des enfants. Je trouve qu'il n'y a pas pire dans l'ordre de ce qu'un homme
doit être.
► Partis
politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Sylvain Maillard (président du groupe à
l’Assemblée nationale)
> Merci Mme la
Première ministre, chère Elisabeth Borne, pour tout le travail accompli aux côtés des députés
Renaissance et de la
majorité présidentielle. Œuvrer avec vous au quotidien pour transformer notre
pays a été un plaisir et un honneur.
> Si on n’apprend pas notre Histoire nous n’apprenons pas qui nous sommes. Le travail des enseignants est difficile et je veux le saluer ici. Apprendre l’intégralité de notre Histoire est essentiel.
> Nous serons prêts pour les Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024. Les JO sont un événement d’une ampleur inédite depuis cent ans pour notre pays. Mobilisons-nous pour y faire rayonner Paris et la France.
> Stop à la démagogie ! Chacun devrait se réjouir que les entreprises françaises soient performantes. Des entreprises qui réussissent c’est, depuis 2017, de plus en plus d’investissements et d’emplois pour notre pays.
● MoDem
> Jean-Paul Matteï et
les députés MoDem remercient chaleureusement Elisabeth Borne pour l'énergie,
le courage et la détermination dont elle a su faire preuve pour porter jusqu'au
bout des réformes difficiles mais vitales pour notre pays.
Maud Gatel
(Secrétaire générale)
> Merci Madame la
Première ministre, chère Elisabeth Borne, pour votre détermination et votre exigence à servir les
Français, avec comme seul guide l'intérêt général.
● Parti radical
> [Projet de pacte d’orientation
agricole : une réelle avancée à consolider]
C’est au Lycée agricole d’Yvetot que le
Ministre de l’Agriculture a présenté en décembre « le pacte d’orientation et
d’avenir agricoles ». L’un de ses principaux objectifs est d’installer de
nouveaux exploitants et de « réconcilier les agriculteurs et la société ».
C’est un impératif pour notre agriculture et pour notre souveraineté
alimentaire ! En effet, 58% des chefs d’exploitations et co-exploitants ont 50
ans et plus. Par ailleurs, même si la baisse du nombre d’exploitations a
légèrement freiné, la production végétale a vu se réduire les exploitations de
9% en 10 ans et celle liée à l’élevage a accusé une chute de 31%.
Les grandes lignes de ce pacte visent à
renforcer la formation des enseignants et conseillers des structures agricoles
comme les chambres d’agriculture, à l’orienter davantage vers la transition
écologique. Il a aussi pour but de renforcer l’accompagnement à l’installation
et à la transmission, par la création notamment d’un réseau France services
agriculture et d’ « un guichet unique » assuré par les chambres d’agriculture
départementales, disposition très attendue par les jeunes agriculteurs », se
félicite le sénateur radical de la Corrèze Daniel Chasseing. De plus, le pacte intègre la création d’un
groupement foncier agricole d’investissements pour attirer les épargnants vers
le foncier rural.
Concernant justement le foncier,
casse-tête financier pour nombre de nouveaux et futurs agriculteurs, le débat
parlementaire à venir devrait aboutir à un encadrement du foncier pouvant être
détenu par un seul investisseur non lié au projet agricole, en associant les
futurs exploitants aux discussions financières. Enfin, une des mesures prévues
vise à sécuriser et à accélérer les projets de stockage de l’eau en
reconnaissant notamment la présomption d’urgence devant le juge des
contentieux, ce qui répondrait aux attentes de beaucoup d’exploitants. « Ces
dispositions vont dans le bon sens » déclare Laurent Hénart, président du Parti radical, « investir
dans les avancées relatives à la transition écologique tout en prenant en
compte l’urgence des justes exigences de nos agriculteurs pour défendre et
assurer une agriculture sécurisée et performante dont la France mais aussi
l’Europe ont un impérieux besoin».
► Autres
● Organisations centristes
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> Merci chère Elisabeth Borne pour ton courage, ton engagement
et ta droiture. Tu as servi le pays avec conviction et tenu le cap dans une
période politique difficile.
> On savait Marine Le Pen proche de Vladimir Poutine. On avait en tête l’admiration du RN pour Bachar El Assad en Syrie. On a peut-être oublié les clins d’œil appuyés de l’extrême-droite à l’Iran.