dimanche 7 janvier 2024

La quotidienne centriste du 7 janvier 2024. Année électorale de tous les dangers?

Or donc les médias nous apprennent que nous sommes dans une «année électorale record», dixit Le Figaro au cours de laquelle le quotidien de droite pose la question de savoir si «la démocratie survivra» à celle-ci, tout en renvoyant dos-à-dos une page plus loin Joe Biden et Donald Trump!

Evidemment, si l’on considère comme Le Monde que les votes qui auront lieu en Russie, en Iran, en Algérie, en Biélorussie, au Venezuela, au Rwanda, au Mali ou en Birmanie sont des élections, même en précisant qu’elles ne seront guère libres, alors oui la démocratie est en danger.

Mais, a priori, une vraie élection démocratique dans un pays démocratique n’est pas une menace pour la démocratie.

Sauf que les forces antidémocratiques veulent se servir de ces scrutins pour phagocyter voire dénaturer et in fine détruire la démocratie.

C’est évidemment le cas de Donald Trump, donc de ses soutiens – l’énorme majorité du Parti républicain – et de tous ceux qui s’apprêtent à voter pour lui.

Ce sera le cas des partis extrémistes de droite et de gauche qui se présentent aux élections européennes et dont le but avoué est de détruire de l’intérieur l’Union européenne, plus grand espace démocratique du monde après l’Inde qui, elle aussi, organise des élections – législatives – qui pourraient sonner le glas de sa démocratie en cas de victoire, annoncée par les sondages, du parti nationaliste du Premier ministre actuel, Narendra Modi, qui a déjà rogner les libertés dans son pays comme Orban en Hongrie ou Erdogan en Turquie.

Mais même s’il est vrai que beaucoup des deux milliards d’habitants de la planète qui seront conviés aux urnes en 2024 participeront à des élections d’opérettes, il y en aura des sérieuses comme au Royaume-Uni, en Belgique, en Autriche, au Portugal, en Finlande en Corée du Sud, en Uruguay ou à Taïwan qui nous rappellent que la démocratie est loin d’être encore moribonde.

Mais, soyons clairs, la seule vraie menace pour la démocratie lors de cette année électorale, c’est la présidentielle américaine avec l’éventuelle victoire de Donald Trump, tout simplement parce que les Etats-Unis sont le leader mondial des régimes démocratiques et que le retour au pouvoir d’un populiste extrémiste qui veut instaurer un régime autocratique serait une vraie catastrophe pour le monde libre et tous ceux qui luttent pour la liberté sur cette planète.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour] 

 

 


Propos centristes. France – Il y a 9 ans, Charlie Hebdo décimé / Les prix vont baisser / Elections européennes / Le travail, priorité pour 2024 / Energie nucléaire / Intelligence artificielle / Réindustrialisation / Attractivité de la France…


Voici une sélection, ce 7 janvier 2024, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. 

► Emmanuel Macron (Président de la République)
> Entre le 7 et le 9 janvier 2015, la France a été la cible du terrorisme islamiste. En attaquant Charlie Hebdo, un Hyper Casher et des policiers, les assassins voulaient détruire nos libertés et nous diviser. Toujours unis, nous pensons aux 17 victimes et à leurs proches.

> Boulangers, pâtissiers, artisans,   Vous êtes au cœur de nos territoires, de notre économie et de la transmission.   Nous continuerons de défendre notre souveraineté agricole et alimentaire, de soutenir votre activité, vos métiers et vos bons produits. Nous avons besoin de vous !

> La situation humanitaire reste critique à Gaza. Dans un contexte difficile, la France et la Jordanie ont livré par les airs de l’aide à la population et à ceux qui lui portent secours.

 

► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste] 

Elisabeth Borne (Première ministre) 
> 9 ans après. Nous pensons aux victimes de Charlie Hebdo, de l’Hyper Cacher, aux policiers assassinés par le terrorisme islamiste. Tués parce qu’ils incarnaient la liberté d’expression, qu’ils accomplissaient leur devoir ou parce qu’ils étaient juifs. Nous n’oublions pas.

> Jour et nuit, nos soignants sont mobilisés pour prendre soin des Françaises et des Français. En ce début d’année, j’ai tenu à être à leurs côtés pour leur témoigner ma reconnaissance et pour faire un premier bilan des mesures de soutien mises en place ces derniers mois.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique) 

> Je suis sûr que certains prix vont baisser  dès que les négociations commerciales auront pris fin, le 31 janvier. L'année dernière, quand il y avait une négociation commerciale, il y avait 15% d'augmentation de prix. Aujourd'hui, on tourne plutôt autour de 5%. C'est toujours trop. Ma responsabilité, c'est de m'assurer que les prix baissent sur un maximum de produits (...) Vous aurez sur le beurre, sur les huiles, sur certains produits comme la volaille, sur certaines viandes, des baisses de prix, pas simplement une stabilisation.

> [Chèques alimentaires] Ce n’est pas la bonne voie à suivre. Oublions les politiques de chèques, nous n'en avons pas les moyens aujourd'hui.

> Le travail est la priorité économique pour 2024. C’est le fil rouge qui permettra aux Français de vivre mieux et à la France de faire de bons résultats économiques. Pour cela, trois chantiers sont fondamentaux : la simplification de la vie des entreprises, la formation et la réindustrialisation de notre pays.

> J’exprime toute ma solidarité aux habitants du Pas-de-Calais. Ce qu’ils vivent est humainement douloureux et difficile. J’ai fait le point avec les assureurs. Ces derniers poursuivront leur pleine mobilisation au service des habitants sinistrés. Suite aux inondations de novembre, 98% des sinistres ont fait l’objet d’une expertise. Plus d’un assuré sur deux a déjà reçu une indemnisation. Nous avons entendu l’inquiétude des habitants face au risque de devoir payer deux franchises catastrophe naturelle en raison de la succession de deux événements extrêmes en deux mois. Les assureurs s’engagent donc à ce qu’il n’y ait pas de franchises retenues ou facturées deux fois aux sinistrés.

 

Gérald Darmanin (ministre de l’Intérieur et des Outre-mer) 
> 9 ans après, n’oublions pas. Pensons aux victimes de l’attentat de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher, tombées sous les tirs de la barbarie islamiste, ainsi qu’à leurs proches. Parmi elles, trois policiers : Clarissa Jean-Philippe, Franck Brinsolaro et Ahmed Merabet.

 

Catherine Colonna (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères) 
> C'était il y a 9 ans, nous n'oublions pas. Soyons unis. #CharlieHebdo
> Poursuite des consultations sur le Proche-Orient. Utile conversation avec Cheikh Mohammed Al Thani, Premier Ministre du Qatar. Objectifs partagés par nos 2 pays:
-libération de tous les otages,
-cessation des hostilités à
Gaza,
-perspective crédible pour un Etat palestinien.

> J’ai appelé le ministre iranien A. Abdollahian et lui ai fait passer un message très clair: le risque d’embrasement régional n’a jamais été aussi important; l'Iran et ses affidés doivent immédiatement cesser leurs actions déstabilisatrices. Personne ne gagnerait à une escalade.

> [Proche-Orient] Conversation importante ce matin avec mon homologue égyptien Sameh Shoukry. L’Egypte et la France sont en première ligne pour l’accès de l’aide humanitaire à Gaza et l’évacuation des blessés les plus graves.

> [Tribune: «Pour nous autres Européens, une année d’espérance »
Dans six mois, le 9 juin 2024, nous serons appelés à voter pour désigner nos représentants au Parlement européen. Autrement dit, nous allons élire celles et ceux qui auront la charge de défendre nos intérêts, en faisant avancer l’Europe pour faire avancer la France. Car c’est bien à l’échelle européenne que nous pesons dans le monde : en renforçant l’Europe, nous nous renforçons nous-mêmes. Aujourd’hui, l’Europe sort de sa situation de minorité géopolitique pour entrer dans l’âge adulte, au moment même où nous devons faire des choix décisifs pour les décennies à venir. Alors que la Russie continue de saper l’ordre du droit international pour tenter de vassaliser l’Ukraine dans un projet impérialiste d’un autre âge, alors que la Chine s’emploie à obtenir le contrôle de matières premières indispensables à nos industries et notre vie quotidienne, que les adversaires de la démocratie utilisent notre liberté d’expression pour semer leurs idées nauséabondes et que les extrêmes attisent les haines, le choix qui sera fait lors du prochain scrutin européen est existentiel. Pour le projet européen et pour nous tous.
Lors de sa première phase de construction, ce projet avait été porté par l’enthousiasme de l’après Seconde Guerre mondiale. Il visait d’abord à la réconciliation d’un continent dévasté, en permettant de garantir de manière conjointe la paix, la prospérité et la liberté. Appuyée sur la conviction que les liens économiques éviteraient de nouvelles guerres, cette première phase passait par des projets concrets de reconstruction. C’est l’époque de la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) entre l’Allemagne et la France, qui choisissent d’unir leur force en mettant en commun la production des deux biens essentiels à la puissance au XXe siècle et ayant nourri les guerres. C’est la même philosophie qui prévaut plus tard, avec la Communauté économique européenne (CEE), la politique agricole commune (PAC) ou encore l’union douanière. Mais c’est aussi le choix résolu des premiers élargissements de l’Europe, à neuf, puis à dix États.
Les années 1980 ont ensuite marqué l’entrée du projet dans l’adolescence, non sans une certaine exaltation et un certain idéalisme, poussés par la volonté d’une construction européenne pour tous, où l’économie devait, pensait-on, se conjuguer avec la solidarité et les opportunités citoyennes. C’est la période des grandes avancées portées par la vision du président de la Commission européenne d’alors, Jacques Delors : le marché unique, l’euro, Erasmus, les fonds structurels. C’est l’époque de la chute du mur, de l’extension de la démocratie et du libéralisme, d’une Europe ouverte et dynamique dans la  mondialisation heureuse , synonyme de liberté et d’opportunités pour nos concitoyens. C’est en même temps la deuxième vague d’élargissement, à l’Est, qui consacre la démocratie libérale ouverte. Alors que le communisme soviétique s’effondre, l’Europe se sent pousser des ailes.
Cette phase est aujourd’hui achevée et accompagner le passage de l’Europe à l’âge adulte, celui de l’Europe souveraine, c’est justement la mission que nous ont confiée le président de la République Emmanuel Macron et la Première ministre Élisabeth Borne. Nous nous y consacrons inlassablement, depuis un an et demi, avec la satisfaction de travailler à ce que nous aurions cru presque impensable il y a quelques années encore : la naissance d’une défense européenne, la régulation des géants du numérique, la mise en œuvre d’une politique de réindustrialisation, la réponse au changement climatique ou encore le plan de relance, qui a transformé la crise Covid en opportunité de financements, au service de la transition numérique et énergétique de l’Europe
Pour autant, cette phase de l’âge adulte coïncide aussi avec un monde bien plus brutal et un contexte beaucoup plus inquiétant, avec le retour de la menace contre l’Europe. Sur le continent, la Russie mène une guerre atroce, contre l’Ukraine d’abord, mais aussi, de manière insidieuse et indirecte, contre une Union européenne qu’elle cherche à affaiblir par la désinformation, le chantage à la fourniture d’énergie ou encore la déstabilisation en Afrique. Tous les nationalistes et les populistes qui rêvent de défaire ce que les Européens ont bâti ces soixante-dix dernières années servent au fond le même projet de sape de l’Union européenne, et donc d’affaiblissement de ses États membres. Ils sont les complices directs de Poutine.
Bien sûr, il ne faut pas tomber dans la naïveté ou l’angélisme : l’Europe n’est pas parfaite. Pour autant, ce sont les bâtisseurs qui parviennent à la perfectionner en la faisant évoluer, et certainement pas ceux qui veulent sa destruction. C’est pourquoi nous affirmons, avec la majorité présidentielle, notre conviction qu’il faut chercher sans relâche à renforcer l’Europe.
C’est pourquoi le président de la République et le Gouvernement proposent une politique européenne d’affirmation et d’audace, pour répondre aux défis auxquels notre continent est confronté.
C’est avec une politique de demande européenne d’équipements de défense que l’on peut accélérer la production européenne en la matière.
C’est en exportant des centrales en Europe que l’on rentabilise la filière nucléaire et assurons un prix de l’électricité raisonnable. C’est à 450 millions de citoyens que l’on peut s’affirmer face à X (ex-Twitter), TikTok ou Méta (Facebook) pour garder la maîtrise de notre espace numérique commun. C’est avec une politique sociale européenne que l’on prévient le dumping aux frontières. C’est avec une politique européenne d’asile et migration que l’on sécurise les frontières de l’Europe en gardant nos valeurs de solidarité. C’est en travaillant à l’élargissement de l’Union, en accélérant le développement économique et social de nos voisins qu’on les arrime du côté des démocraties pour mieux garantir la paix sur le continent. Et c’est avec la puissance d’un bloc européen que nous autres, Français, pourrons préserver notre modèle social et nos valeurs.
Aujourd’hui et alors que débute cette nouvelle année, une année qui sera assurément décisive, nous voulons dire à nos compatriotes que nous pouvons être fiers du chemin accompli par l’Europe, mais qu’il nous faut rester vigilants et volontaristes.
Ce combat est un engagement de chaque jour, car ni l’Europe ni la paix – nous le voyons bien hélas en portant notre regard sur l’Ukraine – ne doivent jamais être considérées comme définitivement acquises. Face au piège tendu par les eurosceptiques de tous bords, celui de l’effacement de l’Europe, nous affirmons que notre Union constitue notre meilleure garantie de liberté et de sécurité. Le 9 juin prochain, chacun sera appelé à faire un choix. Les seuls qui soutiennent sans relâche et avec constance l’Europe, ses valeurs et son indépendance, sont les membres de la majorité présidentielle. Notre avenir passe par une Europe plus forte.

 

Sébastien Lecornu (ministre des Armées) 
> Succès de la première opération franco-jordanienne de largage d’aide humanitaire. 7 tonnes de fret médical pour l’hôpital jordanien du Sud de Gaza, parachutées la nuit dernière par deux aéronefs français et jordanien. Nos armées répondent à l'impératif humanitaire.

 

Olivier Dussopt (ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion) 
> Tout le monde peut mettre au crédit du Président de la République, que depuis son élection en 2017, la France a retrouvé toute sa place en Europe et elle porte une vision de l’Europe souveraine.

> Quand on est à gauche on est d’une certaine manière dans la filiation des Lumières. Les Lumières c’est l’État nation et une nation protège ses frontières tout en travaillant son intégration.

> Qu’aurions-nous fait sans l'Europe au moment de la crise du covid19?

> Le Rassemblement national reste un parti d’extrême droite.

> Dans certains métiers, la main d’œuvre non-européenne est prépondérante (...) Nous avons besoin de cette main d’œuvre.

> [Régularisation dans les métiers en tension] Nous estimons qu’il y a environ 10 000 personnes par an qui pourront en bénéficier.

> [Loi immigration] Cette loi apporte des réponses, notamment sur la possibilité de prendre les empreintes digitales pour assurer un meilleur suivi (...), la capacité d’aller plus vite dans le traitement des demandes d’asile.

> Les précédents gouvernements n’ont jamais fait l’effort de formation que nous faisons pour les demandeurs d’emploi.

> Nous avions une explosion du nombre d’abandons de poste (...) Maintenant, si vous faites un abandon de poste, vous êtes considéré comme démissionnaire.

> [Drapeau européen lors de l’hommage à Jacques Delors] Jusque dans un moment de recueillement, certains se prêtent à des polémiques voire à du complotisme.

 

Marc Fesneau (ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire) 
> Aux côtés d’Emmanuel Macron pour la traditionnelle cérémonie de dégustation de la galette des rois. L’occasion de célébrer le savoir-faire d’excellence de nos artisans et de nos entreprises de boulangerie-pâtisserie qui s’appuient sur nos productions agricoles reconnues dans le monde entier. Soyons fiers de notre patrimoine culinaire de nos artisans et de nos agriculteurs.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique) 
> Être Charlie, pour défendre la liberté d’expression. Lutter contre l’obscurantisme. Ne jamais oublier qu’entre le 7 et le 9 janvier 2015, le terrorisme islamiste a fait 17 victimes sur notre sol. Ne jamais oublier qu’il a encore frappé récemment à Arras. Être Charlie, toujours.

> [Projet de loi souveraineté énergétique] Il s'agit de sortir la France de sa dépendance aux énergies fossiles, qui représentent plus de 60 % de l'énergie que nous consommons. Mon ambition est d'abaisser ce chiffre à 40 % en 2035. Pour réduire nos émissions de CO2 et protéger le pouvoir d'achat des Français, mais aussi pour gagner en souveraineté. L'invasion de l'Ukraine nous a rappelé à quel point il était important de se protéger des aléas géopolitiques, alors que l'énergie est devenue une arme de guerre. Le texte fixe ainsi des objectifs ambitieux de déploiement des moyens de production décarbonés (nucléaires et renouvelables). Il rompt avec la précédente loi de programmation, qui réduisait à 50 % la part du nucléaire dans le mix électrique d'ici à 2025 [date portée à 2035 en 2019]. Nous traitons également la protection des consommateurs et la régulation des prix de l'électricité conformément à l'engagement du président. (…)
Un consensus est possible. J'ai déjà fait voter deux projets de loi avec de larges majorités. Je veux mettre les groupes politiques face à leurs responsabilités et éviter les postures. Si nous sommes d'accord pour décarboner l'énergie et assurer la sécurité d'approvisionnement au prix le plus compétitif, il n'y a aucune raison de ne pas trouver un compromis.

> Il faut du nucléaire au-delà des six premiers EPR puisque le parc historique ne sera pas éternel. Mais la rédaction reste neutre technologiquement : il s'agit d'engager, après 2026, « des constructions supplémentaires représentant 13 gigawatts ». Ce qui correspond bien à la puissance de huit EPR, sans graver dans le marbre telle ou telle technologie. Je souhaite également garantir notre sécurité d'approvisionnement dans les pointes de consommation électrique, ce qui suppose d'avoir un socle minimal d'énergies pilotables, en particulier nucléaire, hydraulique, biomasse, ou du stockage. Ces sources d'énergie ne dépendent pas des conditions météorologiques, contrairement à l'éolien et au solaire. Dernier objectif : produire plus d'électricité que nous en consommons. Et c'est là qu'il faut massifier les renouvelables.

> [EPR de Flamanville] Il s'agit probablement du plus gros projet industriel de ces cinquante dernières années. Mais nous pouvons compter sur l'une des meilleures filières au monde. Depuis plusieurs années, nous travaillons à renforcer l'excellence industrielle de nos PME et ETI et développons des formations pour recruter 100.000 personnes d'ici dix ans. Tout cela sera essentiel.

> Nous avions abaissé la TICFE [taxe intérieure sur la consommation finale d'électricité] autant que possible dans le cadre du bouclier tarifaire. Il y aura un retour progressif à la normale, mais il n'est pas question d'augmenter de plus de 10 % le tarif réglementé de vente de l'électricité au 1er février. Pour l'avenir, nous consacrons deux volets du projet de loi à la régulation des prix pour en reprendre le contrôle, ainsi qu'à la protection des consommateurs. Certains ont vu leurs mensualités exploser sans avoir d'informations claires. Nous souhaitons obliger les fournisseurs à transmettre un échéancier mensuel et une estimation annuelle à chaque changement de contrat. Nous voulons aussi sanctionner plus rapidement les fournisseurs voyous en simplifiant les procédures d'enquête de la Commission de régulation de l'énergie. Une petite minorité de fournisseurs qui ne respectent pas leurs obligations ne doit pas jeter le discrédit sur tous les autres.

> [Fusion de l'ASN et de son bras technique, l'IRSN] Je crois profondément que cette réforme permettra une plus grande efficacité de la sûreté. Aujourd'hui, lorsque l'ASN et l'IRSN sont confrontés à un problème nouveau, comme de la corrosion sur une tuyauterie, ils doivent négocier un protocole pour se mettre d'accord sur la manière de traiter le sujet. Les regrouper en une seule entité apportera de la fluidité sans changer nos exigences de sûreté.

> [Conseil européen de politique nucléaire] Nous aborderons la question des infrastructures de recyclage des combustibles nucléaires, qui représentent des centaines de millions d'euros d'investissements. C'est un enjeu clé pour réduire les déchets et rester souverain sur l'ensemble du cycle nucléaire.
Il faut prendre des décisions ; construire de nouvelles capacités fait partie de nos options. Par ailleurs, des décisions sur les petits réacteurs nucléaires modulaires, au-delà des soutiens financiers de France 2030, pourraient être prises. Enfin, il sera question des programmes de recherche et de notre stratégie à l'international.

> Je verrai demain en République tchèque le ministre de l'Industrie et du Commerce, Jozef Síkela. L'idée est de renforcer notre partenariat en nous appuyant sur l'industrie tchèque pour augmenter nos capacités européennes de production de réacteurs. Nous ferons également un point sur l'Alliance du nucléaire, qui regroupe 14 pays, et évoquerons le prochain sommet sur le nucléaire prévu en mars. D'ici à la fin du mois, je me rendrai également en Inde.

> J'ai confiance en les capacités d'export d'EDF. Rappelons en tout cas qu'on ne sait pas construire un réacteur en Europe sans la filière tricolore.

> [Véhicules électriques] Il y a eu plus d'un million de connexions sur la plateforme du dispositif et plus de 80.000 personnes ont demandé à être recontactées, ce qui a été fait vendredi].  Il y a donc un vrai intérêt pour cette mesure.  Ces aides ouvrent le droit à des véhicules à des prix équivalents aux voitures thermiques, grâce à l'arrivée sur le marché de modèles comme la Citroën C3 électrique à 23.000 euros. Avec les 13.000 euros d'aides du gouvernement, la voiture électrique devient une solution accessible et non plus un produit de luxe. (…)
Nous ne connaissons pas encore le nombre exact de commandes. Priorité est donnée à ceux qui ont besoin de leur voiture pour aller travailler. J'ai refait le point cette semaine avec les constructeurs et je vous confirme que le groupe Stellantis est prêt à mettre davantage de véhicules dans ce dispositif si l'intérêt des Français est au rendez-vous. Jamais un gouvernement n'a fait autant. L'Allemagne, de son côté, a coupé les aides pour l'électrique du jour au lendemain. Nous ne ferons pas cela chez nous.

 

Rima Abdul-Malak (ministre de la Culture) 
> Cabu, Charb, Honoré, Tignous, Wolinski, Elsa Cayat, Bernard Maris, Mustapha Ourrad, Franck Brinsolaro, Frédéric Boisseau, Michel Renaud, Ahmed Merabet. 9 ans après l’attentat contre Charlie Hebdo. Ces noms restent ceux du courage, de la liberté. Jamais nous ne vous oublierons.

 

Agnès Firmin Le Bodo (ministre de la Santé et de la Prévention) 
> [Visite de l’Institut Jérôme Lejeune] Pour info et face à ce déferlement de haine juste gratuit. Cette visite s’inscrivait dans le cadre de la labellisation en centre de compétences déficiences intellectuelles rares. Mes positions sur la PMA, l’IVG, la Constitution et la fin de vie sont connues …
Et pour ceux que ça dérangent la démocratie c’est aussi échanger avec les personnes qui ne partagent pas vos idées. Et en l’occurrence, j’ai eu avec les pros de santé de cet institut un échange sur la fin de vie .

 

Aurore Bergé (ministre des Solidarités et des Familles) 
> Le 7 janvier 2015, le terrorisme islamiste frappait Charlie Hebdo. Il tentait d'assassiner aussi notre liberté de blasphémer, notre droit à la caricature. «Tignous est mort un stylo à la main comme un habitant de Pompéi saisi par la lave.»

> Notre espérance de vie progresse : c'est une chance et une opportunité. Toute la société doit s'adapter. Avec tous les acteurs du grand âge, nous le ferons ensemble !

 

Stanislas Guerini (ministre de la Transformation et de la Fonction publiques) 
> Cabu, Charb, Honoré, Tignous, Wolinski, Elsa Cayat, Bernard Maris, Mustapha Ourrad, Franck Brinsolaro, Frédéric Boisseau, Michel Renaud, Ahmed Merabet. Il y a 9 ans, l’idéologie islamiste attaquait notre pays, sa liberté, sa pensée, sa pluralité. Se souvenir, c’est faire vivre leur mémoire et leurs combats.

> Je m’y étais engagé : à partir de ce mois, tous les agents publics verront sur leur fiche de paie une revalorisation supplémentaire.

 

Amélie Oudéa-Castéra (ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques) 
> Une fracture au sein de la majorité après la loi immigration ? "Bien au contraire. Il y a eu des débats, des échanges nourris. On peut parler de courbature, de contracture, mais ni déchirure, ni fracture"

> Sur la scène sportive internationale, la polyvalence, les sports co et la progression de nos sportives depuis 2019 ressortent comme des atouts majeurs de la France. La réussite de nos équipes et cette diversité de talents sont essentiels à rappeler à l’heure où nous préparons les Jeux. La France construit depuis plusieurs années une politique sportive ambitieuse pour aider ses athlètes à réussir. Depuis 2016, le soutien du gouvernement à la haute performance a augmenté de 68%.

 

Bérangère Couillard (ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les Discriminations) 
> Prostitution, travail & mendicité forcés : Lutter contre la traite des êtres humains avec à un mécanisme national d’identification, d’orientation et de protection : accompagner les victimes. Une stratégie de lutte contre le système prostitutionnel sera aussi présentée en janvier.

> 20% des français déclarent être victimes de discrimination à l’embauche et à l’accès au logement. C'est un engagement pris par Emmanuel Macron
M
ise en place de testing pour des statistiques. Changer les comportements individuels. Droit à la réparation plus effectif.

> 20% de la population française dit être victime de discrimination. Nous souhaitons donner davantage de moyens à la DILCRAH pour accompagner les victimes.

> [Traite des êtres humains] Ce phénomène est très sous-estimé. Les traites peuvent prendre plusieurs formes : exploitation sexuelle, travail ou mendicité forcés..

 

Roland Lescure (ministre délégué chargé de l’Industrie) 
> Neuf ans qu’ils nous manquent. #CharlieHebdo

> [Chômage à 5%, objectif prioritaire] Bien sûr, il l'est plus que jamais, mais pour l'atteindre il va falloir, plus que jamais, faire preuve de volontarisme, d'action, et d'aller chercher des résultats. Donc, vous l'avez dit, le chômage il est un peu au-dessus de 7 % aujourd'hui, on n'avait pas connu des niveaux de chômage aussi bas depuis des décennies, donc ça c'est le verre à moitié plein, mais pour aller à 5 il va falloir continuer. On fait face à une conjoncture internationale extrêmement incertaine, on a des industriels aujourd'hui qui forcément font preuve d'un peu d'attentisme, à nous de les convaincre que c'est le moment d'investir en France, parce qu'on a une révolution technologique, l'intelligence artificielle, parce qu'on a une révolution écologique, parce qu'on a des Françaises et des Français qui innovent, des talents, des entrepreneurs, parce qu'on attire, et que c'est le moment de se retrousser les manches et de faire face aux risques, mais avec volontarisme et action.

> On a entamé un virage qui est celui de la réindustrialisation, vous l'avez dit, on a des résultats, 120.000 emplois créés, 300 usines, en net, en plus par rapport à ce qu'on avait il y a six ans. Quand on entre dans un virage, la meilleure manière d'en sortir c'est d'accélérer, et je pense qu'en 2024 ça va être le maître-mot, d'ailleurs le président de la République l'a évoqué lors de son discours des vœux. Il ne faut surtout pas se reposer sur des lauriers qui n'en sont pas. Aujourd'hui on a un début de réindustrialisation, il faut accélérer, accélérer en continuant à attirer des industriels internationaux qui, plus que jamais, choisissent la France, dans le secteur de l'industrie pharmaceutique, dans le secteur des biens d'équipement, dans le secteur des nouvelles technologies, il faut former, former, former. On le disait tout à l'heure, avec le boom démographique, des gens qui vont partir à la retraite, on va avoir besoin de créer plus d'un million d'emplois industriels, donc de former, des jeunes hommes, des jeunes femmes, dans l'industrie. On a besoin de trouver des sites industriels, ça c'est très important, on a annoncé en fin d'année 50 sites industriels clés en main qu'on va déployer dans les mois qui viennent pour qu'un industriel qui souhaite installer son usine, petite, moyenne ou grande, puisse avoir le choix de sites qui soient clés en main.

 

Jean-Noël Barrot (ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications) 
> Depuis l'été dernier, depuis le 25 août dernier, les grandes plateformes de réseaux sociaux en Europe ont désormais des obligations très claires et très fermes de lutte contre la désinformation. Si elles ne s'y conforment pas, alors, elles peuvent s'exposer à des amendes extrêmement lourdes, voire même au bannissement.

> Cette année, c'est dans plus de 50 pays que des élections vont se tenir, qui vont appeler aux urnes 2 milliards de personnes dans des très grandes démocraties de l'Europe, les Etats-Unis ou l'Inde. Et évidemment que la menace de la désinformation est une menace démocratique majeure.
> Non seulement, il y a trop de désinformations, mais tous les signaux que nous avons reçus depuis une petite année de la part de X, Twitter et de ses dirigeants, c'est un relâchement sur ce que l'on appelle la modération, c'est-à-dire la capacité, y compris humaine, à traiter des contenus illicites et à les retirer de la plateforme. Grâce à ces règles européennes, on connaît désormais le nombre de professionnels recrutés ou employés par X pour traiter de ces contenus illicites lorsqu'ils sont signalés par les internautes ou par les autorités. Il y en a 52 en langue française. C'est évidemment totalement insuffisant au regard du nombre de ces contenus. (…)
Dans la mesure où nous avons désormais des règles, c'est à X, Twitter, et donc à Elon Musk de s'y conformer, sinon, il devra payer des amendes extrêmement lourdes, voire même quitter l'Union européenne s'il ne parvient pas à se conformer à ces règles-là. Donc, je dirais que nous avons désormais un cadre clair, un cadre d'ailleurs qui intègre la nécessité pour ces plateformes de lutter contre ces phénomènes qu'on vient d'évoquer, qui sont ceux des hyper trucages et des deepfakes. Ce n'est pas parce que les règles européennes qu'on a prises ont été adoptées en 2022 qu'elles n'embrassent pas, si l'on peut dire, la problématique nouvellement émergente des deepfakes et des hyper trucages. (…) Il faut faire échec aux tentatives de désinformation par ingérence ou par hyper trucage.

> TikTok n'était pas conforme à nos règles sur deux dimensions, la première, c'est effectivement les questions qu'on vient d'évoquer, les mêmes que celles de Twitter sur la désinformation, etc. TikTok, comme Twitter, comme Facebook et Instagram, est désormais soumis à ces règles européennes très fortes, et la Commission européenne a d'ailleurs, cet automne, suite aux événements du Proche-Orient, mais aussi suite à certaines évaluations de l'impact de ces plateformes sur les enfants engagés, non pas des enquêtes, mais sollicité des informations de la part de ces plateformes pour savoir comment est-ce qu'elles limitent ces risques. Et puis, le deuxième sujet, c'était celui de la protection de nos données, parce qu'il y avait, de manière avérée, des fuites de données des Européens vers des pays avec lesquels nous n'avons pas d'accord de transfert des données, comme la Chine. TikTok s'est engagé à conserver les données des Européens dans des centres de données, des data centers basés en Europe.

> [Intelligence artificielle] On a évidemment des champions français. Ça n'est pas nouveau. Ça fait longtemps que la France est très en avance sur les mathématiques, les statistiques, et qui lui ont permis d'avoir de l'avance sur cette révolution qui vient. Nous avons des chercheurs parmi les meilleurs du monde. Nous avons des entreprises qui se sont créées ces derniers mois, qui sont en train de rivaliser avec les géants de l'intelligence artificielle mondiaux, et nous nous donnons les moyens en investissant sur les talents, en investissant sur nos capacités de calculs, c'est-à-dire les ordinateurs qui sont nécessaires pour la conception de ces modèles d'intelligence artificielle. Et puis, sur les données aussi, parce que nous ne voulons pas faire rentrer dans nos vies, dans nos entreprises, dans nos administrations, des intelligences artificielles qui ne seraient pas forgées au feu de la langue et de la culture française. Et ça, ça suppose d'avoir des données françaises.

> [Sites internet pornographiques] Il y a des systèmes de vérification de l'âge, mais les sites ne les utilisent pas. Je dois dire que je suis désolé et navré de voir les manœuvres judiciaires de tous ces sites pornographiques, qui exposent massivement nos enfants à des contenus totalement inappropriés pour leur âge, avec des conséquences assez dramatiques sur leur santé et sur leur développement, tout cela pour préserver leurs profits. Mais la pression monte, les mailles du filet se resserrent. Dans quelques semaines, le projet de loi que j'ai porté à l'Assemblée nationale et au Sénat, fera l'objet d'une Commission mixte paritaire, d'une rencontre entre députés et sénateurs pour s'accorder sur les détails, qui sera je l'espère, conclusive, et qui créera un pouvoir nouveau pour l'ARCOM, qui est le gendarme des médias et de l'audiovisuel, de bloquer les sites qui exposent des mineurs à la pornographie. Parce que je le rappelle très simplement, que l'on soit un particulier ou un site pornographique.

> Avec le numérique émerge un certain nombre de risques, et la responsabilité qui est la nôtre n'est pas de pousser le numérique pour le numérique, mais de tirer le meilleur profit du numérique au service des Français, d'en tirer le meilleur profit, parce que le numérique nous permet de nous rapprocher de ceux qui sont éloignés de découvrir le monde, nous permet possibilités de créativité, nous permet par exemple d'accéder aux antennes de Sud Radio par des moyens qui n'étaient pas accessibles auparavant. Mais le numérique vient aussi avec un certain nombre de risques, et ma responsabilité, c'est de faire en sorte de les réduire et voire de les éliminer, dès qu'ils émergent, avant même qu'ils émergent. Nous regardons attentivement ces phénomènes, celui que vous avez évoqué n'est pas encore, ne s'est pas encore manifesté en France, mais nous nous y préparons.

 

Olivia Grégoire (ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme) 
> 9 ans, déjà. 9 ans, sans jamais oublier les victimes. En leur mémoire, continuons de chérir chaque jour la liberté et de nous battre inlassablement pour la préserver face aux obscurantismes.

 

Thomas Cazenave (ministre délégué chargé des Comptes publics) 
> 9 ans après, nous n’oublions pas les victimes des attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Casher. 9 ans après avoir été touchés au cœur, nous devons nous rappeler que l’union fait notre force et continuer à nous battre sans relâche contre les idéologies destructrices. Je rends hommage aux 17 victimes et à leurs proches.

 

Carole Grandjean (ministre déléguée chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels) 
> Le lycée professionnel est une voie d’excellence vers les métiers de la gastronomie et de tradition. Pour les jeunes et entreprises : nous valorisons cette voie et rénovons les formations. Emmanuel Macron rappelle notre action lors de la cérémonie de la galette de l’Épiphanie.

 

Sabrina Agresti-Roubache (secrétaire d’Etat chargée de la Ville et de la Citoyenneté) 
> Depuis le 1er janvier nouvelle carte des quartiers prioritaires au nombre de 1362] Sortir de cette liste est plutôt un bon signe. 40 quartiers qui sortent, ça veut dire que les stats vont mieux. Alors, je donne juste les stats pour que les Français puissent comprendre. C'est quoi un quartier prioritaire, sur quels critères, sur quelles méthodes on fait rentrer un quartier prioritaire ? Le premier, c'est de dire : il faut un quartier prioritaire de 1000 habitants, il faut une zone urbaine de 10 000 habitants et il faut un revenu médian de 12900 €. Donc ça, c'est les critères pour rentrer. On en sort quand, donc, forcément les critères vont mieux, donc que le revenu médian a augmenté, que le quartier prioritaire a diminué en démographie et que la zone urbaine est moins grande. Mais sauf que parfois ce n'est pas de bonnes nouvelles. Donc qu'est-ce que j'ai décidé dès que j'ai été nommée en juillet ? C'est de demander aux préfets, j'ai rédigé une circulaire qui leur demande d'accompagner ces quartiers qui vont sortir car quand on sort on perd toutes les aides. On perd tout,. Donc j'ai demandé à ce que 25 % du BOP 147, donc des crédits ville, donc qui sont accordés au niveau départemental, puissent être affectés de manière dérogatoire aux élus et aux zones qui sortaient, pour les accompagner. Parce que, ce que j'ai vu aussi, dès que je suis arrivée à ce ministère, c'est de dire : les quartiers prioritaires que l'on sort de manière trop sèche, reviennent quelques années après. Donc de dire : accompagnez-les pour qu'ils aillent évidemment mieux. Et vous me permettez juste une chose, en 2017, 385 millions d'euros sur les politiques de la ville. 2024, 640 millions pour les politiques de la ville et ça n'aura échappé à personne, il me semble bien que jusqu'en 2017, c'était bien un gouvernement de gauche, et on était à 385 millions des politiques de la ville. Donc c'est une politique exceptionnelle pour des territoires exceptionnellement qui ont des besoins, exceptionnellement en difficulté. Mais c'est aussi de dire : le droit commun doit être peut-être mieux, plus mobilisé, et j'ai demandé, en accord avec les élus locaux, avec toutes les associations d'élus locaux, une évaluation par le Parlement, Sénat et l'Assemblée nationale, du droit commun sur les quartiers prioritaires.

> L’exemple Marseille, le président de la République a fait un plan de sauvetage de la deuxième plus grande ville de France, à 5 milliards d'euros, inédit sous la Ve République. Donc, chaque territoire a ses difficultés. Mais si je prends le cas par exemple de Marseille, le fameux Marseille en grand, que j'ai la chance et l'honneur en tout cas d'instruire, c'est de dire : à un moment donné, on voit bien que des difficultés, selon les territoires, ne sont pas les mêmes. A Marseille, on a un problème avec les écoles. Le président de la République a décidé d'allouer 1 milliard d'euros. On a un problème avec les transports, pareil, 1 milliard d'euros. Sur l'ANRU, puisqu'on parle aussi du logement, de la rénovation urbaine, 650 millions d'euros. Mais encore une fois, ce sont les élus locaux qui instruisent, parce que la dernière fois, j'ai lu pendant les vacances que c'était la ministre qui devait instruire ces 5 milliards. Non, ce sont les élus locaux, les collectivités qui gèrent cet argent. Et je suis juste là pour faire des rappels, comme il a fallu le faire, et je ne vais pas hésiter à le faire au mois d'octobre, pour rappeler quand même à tous les élus locaux marseillais : il y a de l'argent, il faut le déployer et il faut changer tout de suite la vie des gens. Parce que vous savez, moi qui viens de là, moi qui viens d'un quartier pauvre de Marseille, ce que je sais, c'est que ce n'est pas rigolo d'habiter dans ce genre de quartier. Et que, lorsqu'on vient expliquer que les moyens ne sont pas suffisants, les moyens ne seront jamais suffisants, c'est sûr. Mais ce qui est sûr, c'est que la volonté politique des élus locaux et de l'Etat, est nécessaire, et l'Etat est toujours présent quand on en a besoin.

 

Chrysoula Zacharopoulou (secrétaire d’Etat chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux) 
> 7 janvier 2015. Ils s’appelaient Cabu, Charb, Wolinski, Honoré, Tignous, Elsa Cayat, Bernard Maris, Mustapha Ourrad, Michel Renaud, Frédéric Boisseau, Franck Brinsolaro. Aujourd’hui, plus que jamais, on pense à eux. #ToujoursCharlie

 

Prisca Thevenot (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et du Service national universel) 
> Journalistes, dessinateurs, policiers, juifs : entre le 7 et 9 janvier 2015, ils sont morts, frappés par le terrorisme islamiste. Ils incarnent le courage et la liberté. N’oublions jamais, pensées à leurs proches. #JeSuisCharlie

> [SNU] «Je ne pouvais pas rester sans rien faire», ces mots résonnent avec force chez notre jeunesse! De plus en plus nombreux, nos jeunes investissent leur énergie pour notre pays. Bravo et merci à eux pour leur engagement !

 

Patricia Mirallès (secrétaire d’Etat chargée des Anciens combattants et de la Mémoire) 
> «Le pardon pour pouvoir reconnaître le passé. La promesse pour pouvoir regarder l’avenir.» L’Europe c’est la paix. Jacques Delors, fils de poilu, en fut l’un des grands architectes. Il nous a légué ses plans, à nous de les poursuivre.

 

► Assemblée nationale 
Yaël Braun-Pivet (présidente) 
> Il y a 9 ans notre pays était frappé dans son cœur par les terribles attaques terroristes islamistes contre Charlie Hebdo. Aujourd'hui comme hier, nous devons sans relâche affirmer qui nous sommes, défendre nos valeurs républicaines et ne rien céder. Ensemble. #JeSuisCharlie et serai toujours Charlie.

 

► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits] 
> Il y a 9 ans, des extrémistes islamistes pensaient annihiler notre goût de la caricature et de la dérision en attaquant sauvagement Charlie Hebdo. N'oublions pas, encourageons encore et toujours l'humour et la satire.

> [Tentative de coup d’Etat de Trump le 6 janvier 2021] Il y a 3 ans, les partisans de Donald Trump envahissaient le Capitole pour tenter d’empêcher l’élection de Joe Biden par les membres du Congrès. 5 morts. Un énième épisode, le plus grave, du climat délétère et factieux que l’ancien président américain avait encouragé durant tout son mandat. Voilà la réalité de l’extrême droite et des populistes en tout genre : au pouvoir, ils sapent les principes de l’État de droit. Battus, ils refusent de reconnaître le résultat des élections comme on l’avait également vu au Brésil. Ils plongent leurs peuples, comme sur le Brexit, dans des chaos sans fin. 9 juin prochain: ils peuvent bloquer et mettre en danger la démocratie européenne.

 

Stéphane Séjourné (Secrétaire général & président du groupe Renew Europe au Parlement européen) 
> Ils sont morts assassinés parce qu’ils étaient libres, parce qu’ils représentaient l’État, parce qu’ils ont voulu empêcher le pire. L’attentat islamiste contre Charlie Hebdo a changé notre pays. Mais nous avons tenu.

 

Sylvain Maillard (président du groupe à l’Assemblée nationale) 
> À Paris, Il y a 9 ans jour pour jour, des terroristes islamistes pensaient annihiler notre goût de la caricature et de la dérision en exécutant sauvagement la rédaction de Charlie Hebdo. Nous ne les oublions pas.

> Il y a une baisse de 4,6% des gaz à effet de serre en France en 2023. La France tient ses objectifs internationaux... et personne n'en parle positivement, surtout pas des associations dites écologiques mais surtout très politisées.

 

Pieyre-Alexandre Anglade (député) 
> C'était il y a 9 ans, hommage et pensées pour les victimes. Nous n'oublions pas et ne céderons rien de nos valeurs ! #CharlieHebdo / #JeSuisToujoursCharlie

 

Charles Rodwell (député)
> Pour bâtir notre politique d’attractivité d’attaque de la France, je lance un appel aux élus et aux entreprises. Continuez de me solliciter avec vos propositions, pour renforcer l’indépendance et la sécurité économiques de la France.

> [Tribune. «"L’attaque", pour une politique d’attractivité qui sert l’indépendance de la France»]
Ces conflits sont bien sûr politiques et militaires. Mais nous vivons aussi, à bien des égards, dans un monde en guerre économique, exacerbée par la rupture d’approvisionnement énergétique entre l’Europe et la Russie, par la Chine qui ferme progressivement l’accès à ses marchés et par les Etats-Unis qui déploient l’Inflation Reduction Act. Cette compétition se traduit également à l’échelle de notre continent, par la forte concurrence entre pays européens pour attirer les projets industriels à plus haute valeur ajoutée sur leur sol.
C’est dans ce contexte que s’inscrivent les choix politiques décisifs que nous avons à assumer, pour permettre à la France et à l’Europe de retrouver leur pleine indépendance politique. Or au 21e siècle, il n’y a pas d’indépendance politique possible sans indépendance industrielle et économique.
Depuis trop longtemps, la politique d’attractivité de notre pays pouvait se résumer ainsi : moins d’indépendance pour la France, pour attirer plus d’entreprises étrangères sur notre sol.
Ce temps est révolu ; les conflits du monde en sont l’illustration. L’attractivité et l’indépendance de la France ne peuvent pas s’opposer. Elles doivent, plus que jamais, se concilier : l’attractivité de notre pays, vis-à-vis des entreprises françaises comme des investisseurs étrangers, doit être pleinement mise au service de notre indépendance et de notre sécurité économiques.
Depuis 2017, la politique économique menée par Emmanuel Macron a permis de baisser massivement les impôts des ménages et des entreprises, de moderniser notre marché du travail pour créer près de 3 millions d’emplois, et de soutenir l’offre pour relancer l’industrie. La France n’a jamais été aussi attractive : depuis 2019, elle est la première destination d’Europe pour les investissements étrangers. 
Dans un contexte de tensions géopolitiques et économiques rarement égalées, la sécurité de nos chaînes de valeur est devenue l’enjeu cardinal de notre politique industrielle. Dans cette perspective, la France dispose de tous les atouts pour développer une politique d’attractivité «d’attaque», plus offensive et plus ciblée, pour attirer en priorité les entreprises françaises et internationales qui viendront renforcer la sécurité de nos chaînes d’approvisionnement stratégiques.
Pour bâtir cette politique d’attractivité, tirons les leçons de l’Inflation Reduction Act déployé par les Etats-Unis depuis août 2022. Son succès géopolitique et économique indéniable, qui vient frapper l’industrie européenne de plein fouet, repose sur trois piliers : il est simple et rapide dans son exécution ; il sécurise l’investisseur dans ses opérations ; et il est massif, par la concentration des moyens déployés.
C’est sur ce triptyque rapidité-sécurité-ampleur, que nous devons mener la bataille économique et industrielle de la France et de l’Europe pour les dix ans qui viennent. La loi Industrie verte en est un premier jalon décisif.
C’est dans cet esprit que j’ai mené pendant six mois la mission que m’a confiée la Première ministre Elisabeth Borne, pour contribuer à bâtir une politique d’attractivité qui sert l’indépendance et la sécurité économiques de la France.
Dans cette bataille, les élus et les industriels locaux jouent un rôle décisif. Ce sont eux les fers de lance de la réindustrialisation de la France, qui doit permettre à chaque Français de retrouver le pouvoir de vivre par son travail, quelle que soit la région dans laquelle il vit.
Les 200 élus locaux et les 400 chefs d’entreprise rencontrés tout au long de mon tour de France "La France sait Faire !" – dans 41 départements de 13 de nos régions – ont joué un rôle fondamental pour bâtir les propositions pour une politique d’attractivité « d’attaque », que j’ai remises au gouvernement.
Vient désormais le temps de préparer les textes législatifs, en lien avec le gouvernement, pour renforcer nos politiques d’attractivité au service de l’indépendance et de la sécurité économiques de la France.
C’est le sens de l’appel que je lance à tous les Décideurs : sollicitez-moi avec vos propositions et vos idées, pour bâtir ensemble une politique d’attractivité « d’attaque » pour la France !

 

● MoDem 
Erwan Balanant (député)
> Il y a 9 ans. L’horreur de l’attentat de #CharlieHebdo. N’oublions jamais ! Et rappelons toujours nos valeurs de laïcité, d’humanisme et de démocratie.

 

Antoine Armand (député)
Relance inédite du nucleaire, développement de toutes les énergies décarbonées, efficacité et sobriété. La loi portée par Agnès Pannier-Runacher sur la souveraineté énergétique reprend l’esprit et les fondations de notre Commission d’enquête.

 

● Parti radical 
> Janvier 2015: la France sidérée vivait les terribles attentats jihadistes contre Charlie Hebdo et l'Hyper cacher. 9 ans après, le Parti radical n'oublie pas et pense aux familles des victimes. Dans cette période troublée où la menace persiste restons unis et vigilants. République.

 

► Autres 
● Organisations centristes 
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen) 
Nathalie Loiseau 
> N’oublions pas l’attentat contre Charlie Hebdo il y a 9 ans et la barbarie islamiste qui en a été le moteur. N’oublions pas non plus quand, juste après, le 11 janvier, la France entière s’était rassemblée pour dire non au terrorisme, non à l’intolérance, oui à la laïcité et à la liberté d’expression.

> La France est, en coopération avec la Jordanie, le seul pays qui parachute de l’aide humanitaire à Gaza. Merci à nos pilotes pour cette mission qui fait honneur à notre pays.