Voici une sélection,
ce 7 janvier 2024, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias
ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la République)
> Entre le 7 et le 9 janvier 2015, la France a été la cible du
terrorisme islamiste. En attaquant Charlie Hebdo, un Hyper Casher et des
policiers, les assassins voulaient détruire nos libertés et nous diviser.
Toujours unis, nous pensons aux 17 victimes et à leurs proches.
> Boulangers, pâtissiers, artisans, Vous êtes au cœur de
nos territoires, de notre économie et de la transmission. Nous
continuerons de défendre notre souveraineté agricole et alimentaire, de
soutenir votre activité, vos métiers et vos bons produits. Nous avons besoin de
vous !
> La situation humanitaire reste critique à Gaza. Dans un
contexte difficile, la France et la Jordanie ont livré par les airs de l’aide à
la population et à ceux qui lui portent secours.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement,
certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs
propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos
critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Elisabeth Borne (Première ministre)
> 9 ans après. Nous pensons aux victimes de Charlie Hebdo, de
l’Hyper Cacher, aux policiers assassinés par le terrorisme islamiste. Tués
parce qu’ils incarnaient la liberté d’expression, qu’ils accomplissaient leur
devoir ou parce qu’ils étaient juifs. Nous n’oublions pas.
> Jour et nuit, nos soignants sont mobilisés pour prendre soin
des Françaises et des Français. En ce début d’année, j’ai tenu à être à leurs
côtés pour leur témoigner ma reconnaissance et pour faire un premier bilan des
mesures de soutien mises en place ces derniers mois.
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et
Numérique)
> Je suis sûr que certains prix vont baisser dès que les négociations commerciales auront
pris fin, le 31 janvier. L'année dernière, quand il y avait une
négociation commerciale, il y avait 15% d'augmentation de prix. Aujourd'hui, on
tourne plutôt autour de 5%. C'est toujours trop. Ma responsabilité, c'est de
m'assurer que les prix baissent sur un maximum de produits (...) Vous aurez sur
le beurre, sur les huiles, sur certains produits comme la volaille, sur
certaines viandes, des baisses de prix, pas simplement une stabilisation.
> [Chèques alimentaires] Ce n’est pas la bonne voie à
suivre. Oublions les politiques de chèques, nous n'en avons pas les moyens
aujourd'hui.
> Le travail est la priorité économique pour
2024. C’est le fil rouge qui permettra aux Français de vivre mieux et à la
France de faire de bons résultats économiques. Pour cela, trois chantiers sont
fondamentaux : la simplification de la vie des entreprises, la formation et la
réindustrialisation de notre pays.
> J’exprime toute ma solidarité
aux habitants du Pas-de-Calais. Ce qu’ils vivent est humainement douloureux et
difficile. J’ai fait le point avec les assureurs. Ces derniers poursuivront
leur pleine mobilisation au service des habitants sinistrés. Suite aux
inondations de novembre, 98% des sinistres ont fait l’objet d’une expertise.
Plus d’un assuré sur deux a déjà reçu une indemnisation. Nous avons entendu
l’inquiétude des habitants face au risque de devoir payer deux franchises
catastrophe naturelle en raison de la succession de deux événements extrêmes en
deux mois. Les assureurs s’engagent donc à ce qu’il n’y ait pas de franchises
retenues ou facturées deux fois aux sinistrés.
Gérald Darmanin
(ministre de l’Intérieur et des Outre-mer)
> 9 ans après, n’oublions pas. Pensons aux
victimes de l’attentat de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher, tombées sous les
tirs de la barbarie islamiste, ainsi qu’à leurs proches. Parmi elles, trois
policiers : Clarissa Jean-Philippe, Franck Brinsolaro et Ahmed Merabet.
Catherine Colonna
(ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> C'était il y a 9
ans, nous n'oublions pas. Soyons unis. #CharlieHebdo
> Poursuite des
consultations sur le Proche-Orient. Utile conversation avec Cheikh
Mohammed Al Thani, Premier Ministre du Qatar. Objectifs partagés par nos 2
pays:
-libération de tous les otages,
-cessation des hostilités à Gaza,
-perspective crédible pour un Etat palestinien.
> J’ai appelé le ministre iranien
A. Abdollahian et lui ai fait passer un message très clair: le risque
d’embrasement régional n’a jamais été aussi important; l'Iran et ses affidés doivent
immédiatement cesser leurs actions déstabilisatrices. Personne ne gagnerait à
une escalade.
> [Proche-Orient] Conversation importante ce matin avec mon
homologue égyptien Sameh Shoukry. L’Egypte et la France sont en première ligne pour l’accès de
l’aide humanitaire à Gaza et l’évacuation des blessés les plus graves.
>
[Tribune: «Pour nous autres Européens, une année d’espérance »
Dans six mois, le 9 juin 2024, nous serons appelés à voter pour désigner
nos représentants au Parlement européen. Autrement dit, nous allons élire
celles et ceux qui auront la charge de défendre nos intérêts, en faisant
avancer l’Europe pour faire avancer la France. Car c’est bien à l’échelle
européenne que nous pesons dans le monde : en renforçant l’Europe, nous
nous renforçons nous-mêmes. Aujourd’hui, l’Europe sort de sa situation de
minorité géopolitique pour entrer dans l’âge adulte, au moment même où nous
devons faire des choix décisifs pour les décennies à venir. Alors que la Russie
continue de saper l’ordre du droit international pour tenter de vassaliser
l’Ukraine dans un projet impérialiste d’un autre âge, alors que la Chine
s’emploie à obtenir le contrôle de matières premières indispensables à nos
industries et notre vie quotidienne, que les adversaires de la démocratie
utilisent notre liberté d’expression pour semer leurs idées nauséabondes et que
les extrêmes attisent les haines, le choix qui sera fait lors du prochain
scrutin européen est existentiel. Pour le projet européen et pour nous tous.
Lors de sa première phase de construction, ce projet avait été porté par
l’enthousiasme de l’après Seconde Guerre mondiale. Il visait d’abord à la
réconciliation d’un continent dévasté, en permettant de garantir de manière
conjointe la paix, la prospérité et la liberté. Appuyée sur la conviction que
les liens économiques éviteraient de nouvelles guerres, cette première phase
passait par des projets concrets de reconstruction. C’est l’époque de la
Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) entre l’Allemagne et la
France, qui choisissent d’unir leur force en mettant en commun la production
des deux biens essentiels à la puissance au XXe siècle et ayant nourri les
guerres. C’est la même philosophie qui prévaut plus tard, avec la Communauté
économique européenne (CEE), la politique agricole commune (PAC) ou encore
l’union douanière. Mais c’est aussi le choix résolu des premiers élargissements
de l’Europe, à neuf, puis à dix États.
Les années 1980 ont ensuite marqué l’entrée du projet dans l’adolescence, non
sans une certaine exaltation et un certain idéalisme, poussés par la volonté
d’une construction européenne pour tous, où l’économie devait, pensait-on, se
conjuguer avec la solidarité et les opportunités citoyennes. C’est la période
des grandes avancées portées par la vision du président de la Commission
européenne d’alors, Jacques Delors : le marché unique, l’euro, Erasmus,
les fonds structurels. C’est l’époque de la chute du mur, de l’extension de la
démocratie et du libéralisme, d’une Europe ouverte et dynamique dans la mondialisation
heureuse
, synonyme de liberté et d’opportunités pour nos concitoyens.
C’est en même temps la deuxième vague d’élargissement, à l’Est, qui consacre la
démocratie libérale ouverte. Alors que le communisme soviétique s’effondre,
l’Europe se sent pousser des ailes.
Cette phase est aujourd’hui achevée et accompagner le passage de l’Europe à
l’âge adulte, celui de l’Europe souveraine, c’est justement la mission que nous
ont confiée le président de la République Emmanuel Macron et la Première
ministre Élisabeth Borne. Nous nous y consacrons inlassablement, depuis un an
et demi, avec la satisfaction de travailler à ce que nous aurions cru presque
impensable il y a quelques années encore : la naissance d’une défense
européenne, la régulation des géants du numérique, la mise en œuvre d’une
politique de réindustrialisation, la réponse au changement climatique ou encore
le plan de relance, qui a transformé la crise Covid en opportunité de
financements, au service de la transition numérique et énergétique de l’Europe
Pour autant, cette phase de l’âge adulte coïncide aussi avec un monde bien plus
brutal et un contexte beaucoup plus inquiétant, avec le retour de la menace
contre l’Europe. Sur le continent, la Russie mène une guerre atroce, contre
l’Ukraine d’abord, mais aussi, de manière insidieuse et indirecte, contre une
Union européenne qu’elle cherche à affaiblir par la désinformation, le chantage
à la fourniture d’énergie ou encore la déstabilisation en Afrique. Tous les
nationalistes et les populistes qui rêvent de défaire ce que les Européens ont
bâti ces soixante-dix dernières années servent au fond le même projet de sape
de l’Union européenne, et donc d’affaiblissement de ses États membres. Ils sont
les complices directs de Poutine.
Bien sûr, il ne faut pas tomber dans la naïveté ou l’angélisme : l’Europe
n’est pas parfaite. Pour autant, ce sont les bâtisseurs qui parviennent à la
perfectionner en la faisant évoluer, et certainement pas ceux qui veulent sa
destruction. C’est pourquoi nous affirmons, avec la majorité présidentielle,
notre conviction qu’il faut chercher sans relâche à renforcer l’Europe.
C’est pourquoi le président de la République et le Gouvernement proposent une
politique européenne d’affirmation et d’audace, pour répondre aux défis
auxquels notre continent est confronté.
C’est avec une politique de demande européenne d’équipements de défense que
l’on peut accélérer la production européenne en la matière.
C’est en exportant des centrales en Europe que l’on rentabilise la filière
nucléaire et assurons un prix de l’électricité raisonnable. C’est à
450 millions de citoyens que l’on peut s’affirmer face à X (ex-Twitter),
TikTok ou Méta (Facebook) pour garder la maîtrise de notre espace numérique
commun. C’est avec une politique sociale européenne que l’on prévient le
dumping aux frontières. C’est avec une politique européenne d’asile et
migration que l’on sécurise les frontières de l’Europe en gardant nos valeurs
de solidarité. C’est en travaillant à l’élargissement de l’Union, en accélérant
le développement économique et social de nos voisins qu’on les arrime du côté
des démocraties pour mieux garantir la paix sur le continent. Et c’est avec la
puissance d’un bloc européen que nous autres, Français, pourrons préserver
notre modèle social et nos valeurs.
Aujourd’hui et alors que débute cette nouvelle année, une année qui sera
assurément décisive, nous voulons dire à nos compatriotes que nous pouvons être
fiers du chemin accompli par l’Europe, mais qu’il nous faut rester vigilants et
volontaristes.
Ce combat est un engagement de chaque jour, car ni l’Europe ni la paix – nous
le voyons bien hélas en portant notre regard sur l’Ukraine – ne doivent jamais
être considérées comme définitivement acquises. Face au piège tendu par les
eurosceptiques de tous bords, celui de l’effacement de l’Europe, nous affirmons
que notre Union constitue notre meilleure garantie de liberté et de sécurité.
Le 9 juin prochain, chacun sera appelé à faire un choix. Les seuls qui
soutiennent sans relâche et avec constance l’Europe, ses valeurs et son
indépendance, sont les membres de la majorité présidentielle. Notre avenir
passe par une Europe plus forte.
Sébastien Lecornu
(ministre des Armées)
> Succès de la première opération
franco-jordanienne de largage d’aide humanitaire. 7 tonnes de fret médical pour
l’hôpital jordanien du Sud de Gaza, parachutées la nuit dernière par deux
aéronefs français et jordanien. Nos armées répondent à l'impératif humanitaire.
Olivier Dussopt
(ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion)
> Tout le monde peut mettre au crédit du
Président de la République, que depuis son élection en 2017, la France a
retrouvé toute sa place en Europe et elle porte une vision de l’Europe
souveraine.
> Quand on est à gauche on est
d’une certaine manière dans la filiation des Lumières. Les Lumières c’est
l’État nation et une nation protège ses frontières tout en travaillant son
intégration.
> Qu’aurions-nous fait sans
l'Europe au moment de la crise du covid19?
> Le Rassemblement national reste
un parti d’extrême droite.
> Dans certains métiers, la main
d’œuvre non-européenne est prépondérante (...) Nous avons besoin de cette main
d’œuvre.
> [Régularisation dans les
métiers en tension] Nous estimons qu’il y a environ 10 000 personnes par
an qui pourront en bénéficier.
> [Loi immigration] Cette loi
apporte des réponses, notamment sur la possibilité de prendre les empreintes
digitales pour assurer un meilleur suivi (...), la capacité d’aller plus vite
dans le traitement des demandes d’asile.
> Les précédents gouvernements
n’ont jamais fait l’effort de formation que nous faisons pour les demandeurs
d’emploi.
> Nous avions une explosion du
nombre d’abandons de poste (...) Maintenant, si vous faites un abandon de
poste, vous êtes considéré comme démissionnaire.
> [Drapeau européen lors de l’hommage
à Jacques Delors] Jusque dans un moment de recueillement, certains se prêtent à
des polémiques voire à du complotisme.
Marc Fesneau
(ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> Aux côtés d’Emmanuel Macron pour la
traditionnelle cérémonie de dégustation de la galette des rois. L’occasion de
célébrer le savoir-faire d’excellence de nos artisans et de nos entreprises de
boulangerie-pâtisserie qui s’appuient sur nos productions agricoles reconnues
dans le monde entier. Soyons fiers de notre patrimoine culinaire de nos
artisans et de nos agriculteurs.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> Être Charlie, pour défendre la liberté
d’expression. Lutter contre l’obscurantisme. Ne jamais oublier qu’entre le 7 et
le 9 janvier 2015, le terrorisme islamiste a fait 17 victimes sur notre sol. Ne
jamais oublier qu’il a encore frappé récemment à Arras. Être Charlie, toujours.
> [Projet de loi souveraineté énergétique] Il s'agit de
sortir la France de sa dépendance aux énergies fossiles, qui représentent plus
de 60 % de l'énergie que nous consommons. Mon ambition est d'abaisser ce
chiffre à 40 % en 2035. Pour réduire nos émissions de CO2 et protéger le
pouvoir d'achat des Français, mais aussi pour gagner en souveraineté.
L'invasion de l'Ukraine nous a rappelé à quel point il était important de se
protéger des aléas géopolitiques, alors que l'énergie est devenue une arme de
guerre. Le texte fixe ainsi des objectifs ambitieux de déploiement des moyens
de production décarbonés (nucléaires et renouvelables). Il rompt avec la
précédente loi de programmation, qui réduisait à 50 % la part du nucléaire dans
le mix électrique d'ici à 2025 [date portée à 2035 en 2019]. Nous traitons
également la protection des consommateurs et la régulation des prix de
l'électricité conformément à l'engagement du président. (…)
Un consensus est possible. J'ai déjà fait voter deux projets de loi avec de
larges majorités. Je veux mettre les groupes politiques face à leurs
responsabilités et éviter les postures. Si nous sommes d'accord pour décarboner
l'énergie et assurer la sécurité d'approvisionnement au prix le plus
compétitif, il n'y a aucune raison de ne pas trouver un compromis.
> Il faut du nucléaire au-delà des six premiers EPR
puisque le parc historique ne sera pas éternel. Mais la rédaction reste neutre
technologiquement : il s'agit d'engager, après 2026, « des constructions
supplémentaires représentant 13 gigawatts ». Ce qui correspond bien à la
puissance de huit EPR, sans graver dans le marbre telle ou telle technologie.
Je souhaite également garantir notre sécurité d'approvisionnement dans les
pointes de consommation électrique, ce qui suppose d'avoir un socle minimal
d'énergies pilotables, en particulier nucléaire, hydraulique, biomasse, ou du
stockage. Ces sources d'énergie ne dépendent pas des conditions
météorologiques, contrairement à l'éolien et au solaire. Dernier objectif :
produire plus d'électricité que nous en consommons. Et c'est là qu'il faut
massifier les renouvelables.
> [EPR de Flamanville] Il s'agit probablement du plus
gros projet industriel de ces cinquante dernières années. Mais nous pouvons
compter sur l'une des meilleures filières au monde. Depuis plusieurs années,
nous travaillons à renforcer l'excellence industrielle de nos PME et ETI et
développons des formations pour recruter 100.000 personnes d'ici dix ans. Tout
cela sera essentiel.
> Nous avions abaissé la TICFE [taxe intérieure sur la
consommation finale d'électricité] autant que possible dans le cadre du
bouclier tarifaire. Il y aura un retour progressif à la normale, mais il n'est
pas question d'augmenter de plus de 10 % le tarif réglementé de vente de
l'électricité au 1er février. Pour l'avenir, nous consacrons deux volets du
projet de loi à la régulation des prix pour en reprendre le contrôle, ainsi
qu'à la protection des consommateurs. Certains ont vu leurs mensualités
exploser sans avoir d'informations claires. Nous souhaitons obliger les
fournisseurs à transmettre un échéancier mensuel et une estimation annuelle à
chaque changement de contrat. Nous voulons aussi sanctionner plus rapidement
les fournisseurs voyous en simplifiant les procédures d'enquête de la
Commission de régulation de l'énergie. Une petite minorité de fournisseurs qui
ne respectent pas leurs obligations ne doit pas jeter le discrédit sur tous les
autres.
> [Fusion de l'ASN et de son bras technique, l'IRSN] Je
crois profondément que cette réforme permettra une plus grande efficacité de la
sûreté. Aujourd'hui, lorsque l'ASN et l'IRSN sont confrontés à un problème
nouveau, comme de la corrosion sur une tuyauterie, ils doivent négocier un
protocole pour se mettre d'accord sur la manière de traiter le sujet. Les
regrouper en une seule entité apportera de la fluidité sans changer nos
exigences de sûreté.
> [Conseil européen de politique nucléaire] Nous
aborderons la question des infrastructures de recyclage des combustibles
nucléaires, qui représentent des centaines de millions d'euros
d'investissements. C'est un enjeu clé pour réduire les déchets et rester
souverain sur l'ensemble du cycle nucléaire.
Il faut prendre des décisions ; construire de nouvelles capacités fait partie
de nos options. Par ailleurs, des décisions sur les petits réacteurs nucléaires
modulaires, au-delà des soutiens financiers de France 2030, pourraient être
prises. Enfin, il sera question des programmes de recherche et de notre
stratégie à l'international.
> Je verrai demain en République tchèque le ministre de
l'Industrie et du Commerce, Jozef Síkela. L'idée est de renforcer notre
partenariat en nous appuyant sur l'industrie tchèque pour augmenter nos
capacités européennes de production de réacteurs. Nous ferons également un
point sur l'Alliance du nucléaire, qui regroupe 14 pays, et évoquerons le
prochain sommet sur le nucléaire prévu en mars. D'ici à la fin du mois, je me
rendrai également en Inde.
> J'ai confiance en les capacités d'export d'EDF.
Rappelons en tout cas qu'on ne sait pas construire un réacteur en Europe sans
la filière tricolore.
> [Véhicules électriques] Il y a eu plus d'un million de
connexions sur la plateforme du dispositif et plus de 80.000 personnes ont
demandé à être recontactées, ce qui a été fait vendredi]. Il y a
donc un vrai intérêt pour cette mesure. Ces aides ouvrent le droit à des
véhicules à des prix équivalents aux voitures thermiques, grâce à l'arrivée sur
le marché de modèles comme la Citroën C3 électrique à 23.000 euros. Avec les
13.000 euros d'aides du gouvernement, la voiture électrique devient une
solution accessible et non plus un produit de luxe. (…)
Nous ne connaissons pas encore le nombre exact de commandes. Priorité est
donnée à ceux qui ont besoin de leur voiture pour aller travailler. J'ai refait
le point cette semaine avec les constructeurs et je vous confirme que le
groupe Stellantis est prêt à mettre davantage de véhicules dans ce dispositif
si l'intérêt des Français est au rendez-vous. Jamais un gouvernement n'a fait
autant. L'Allemagne, de son côté, a coupé les aides pour l'électrique du jour
au lendemain. Nous ne ferons pas cela chez nous.
Rima Abdul-Malak
(ministre de la Culture)
> Cabu, Charb,
Honoré, Tignous, Wolinski, Elsa Cayat, Bernard Maris, Mustapha Ourrad, Franck
Brinsolaro, Frédéric Boisseau, Michel Renaud, Ahmed Merabet. 9 ans après
l’attentat contre Charlie Hebdo. Ces noms restent ceux du courage, de la liberté. Jamais
nous ne vous oublierons.
Agnès Firmin Le Bodo (ministre
de la Santé et de la Prévention)
> [Visite de
l’Institut Jérôme Lejeune] Pour info et face
à ce déferlement de haine juste gratuit. Cette visite s’inscrivait dans le
cadre de la labellisation en centre de compétences déficiences intellectuelles
rares. Mes positions sur la PMA, l’IVG, la Constitution et la fin de vie sont
connues …
Et pour ceux que ça dérangent la démocratie c’est aussi échanger avec
les personnes qui ne partagent pas vos idées. Et en l’occurrence, j’ai eu avec
les pros de santé de cet institut un échange sur la fin de vie .
Aurore Bergé
(ministre des Solidarités et des Familles)
> Le 7 janvier 2015, le terrorisme islamiste
frappait Charlie Hebdo. Il tentait d'assassiner aussi notre liberté de
blasphémer, notre droit à la caricature. «Tignous est mort un stylo à la main
comme un habitant de Pompéi saisi par la lave.»
> Notre espérance de vie
progresse : c'est une chance et une opportunité. Toute la société doit
s'adapter. Avec tous les acteurs du grand âge, nous le ferons ensemble !
Stanislas Guerini
(ministre de la Transformation et de la Fonction publiques)
> Cabu, Charb, Honoré, Tignous, Wolinski, Elsa
Cayat, Bernard Maris, Mustapha Ourrad, Franck Brinsolaro, Frédéric Boisseau,
Michel Renaud, Ahmed Merabet. Il y a 9 ans, l’idéologie islamiste attaquait
notre pays, sa liberté, sa pensée, sa pluralité. Se souvenir, c’est faire vivre
leur mémoire et leurs combats.
> Je m’y étais engagé : à partir
de ce mois, tous les agents publics verront sur leur fiche de paie une
revalorisation supplémentaire.
Amélie Oudéa-Castéra
(ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques)
> Une fracture au sein de la majorité après la
loi immigration ? "Bien au contraire. Il y a eu des débats, des échanges
nourris. On peut parler de courbature, de contracture, mais ni déchirure, ni
fracture"
> Sur la scène sportive
internationale, la polyvalence, les sports co et la progression de nos
sportives depuis 2019 ressortent comme des atouts majeurs de la France. La
réussite de nos équipes et cette diversité de talents sont essentiels à
rappeler à l’heure où nous préparons les Jeux. La France construit
depuis plusieurs années une politique sportive ambitieuse pour aider ses
athlètes à réussir. Depuis 2016, le soutien du gouvernement à la haute
performance a augmenté de 68%.
Bérangère Couillard
(ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes et de la
Lutte contre les Discriminations)
> Prostitution, travail & mendicité forcés :
Lutter contre la traite des êtres humains avec à un mécanisme national
d’identification, d’orientation et de protection : accompagner les victimes.
Une stratégie de lutte contre le système prostitutionnel sera aussi présentée
en janvier.
> 20% des français déclarent être
victimes de discrimination à l’embauche et à l’accès au logement. C'est un
engagement pris par Emmanuel Macron
Mise en place de testing pour des statistiques. Changer
les comportements individuels. Droit à la réparation plus effectif.
> 20% de la population française
dit être victime de discrimination. Nous souhaitons donner davantage de moyens
à la DILCRAH pour accompagner les victimes.
> [Traite des êtres humains] Ce
phénomène est très sous-estimé. Les traites peuvent prendre plusieurs formes :
exploitation sexuelle, travail ou mendicité forcés..
Roland Lescure
(ministre délégué chargé de l’Industrie)
> Neuf ans qu’ils
nous manquent. #CharlieHebdo
> [Chômage à 5%, objectif prioritaire] Bien sûr, il l'est
plus que jamais, mais pour l'atteindre il va falloir, plus que jamais, faire
preuve de volontarisme, d'action, et d'aller chercher des résultats. Donc, vous
l'avez dit, le chômage il est un peu au-dessus de 7 % aujourd'hui, on n'avait pas
connu des niveaux de chômage aussi bas depuis des décennies, donc ça c'est le
verre à moitié plein, mais pour aller à 5 il va falloir continuer. On fait face
à une conjoncture internationale extrêmement incertaine, on a des industriels
aujourd'hui qui forcément font preuve d'un peu d'attentisme, à nous de les
convaincre que c'est le moment d'investir en France, parce qu'on a une
révolution technologique, l'intelligence artificielle, parce qu'on a une
révolution écologique, parce qu'on a des Françaises et des Français qui
innovent, des talents, des entrepreneurs, parce qu'on attire, et que c'est le
moment de se retrousser les manches et de faire face aux risques, mais avec
volontarisme et action.
> On a entamé un virage qui est celui de la
réindustrialisation, vous l'avez dit, on a des résultats, 120.000 emplois
créés, 300 usines, en net, en plus par rapport à ce qu'on avait il y a six ans.
Quand on entre dans un virage, la meilleure manière d'en sortir c'est
d'accélérer, et je pense qu'en 2024 ça va être le maître-mot, d'ailleurs le
président de la République l'a évoqué lors de son discours des vœux. Il ne faut
surtout pas se reposer sur des lauriers qui n'en sont pas. Aujourd'hui on a un
début de réindustrialisation, il faut accélérer, accélérer en continuant à
attirer des industriels internationaux qui, plus que jamais, choisissent la
France, dans le secteur de l'industrie pharmaceutique, dans le secteur des
biens d'équipement, dans le secteur des nouvelles technologies, il faut former,
former, former. On le disait tout à l'heure, avec le boom démographique, des
gens qui vont partir à la retraite, on va avoir besoin de créer plus d'un
million d'emplois industriels, donc de former, des jeunes hommes, des jeunes
femmes, dans l'industrie. On a besoin de trouver des sites industriels, ça
c'est très important, on a annoncé en fin d'année 50 sites industriels clés en
main qu'on va déployer dans les mois qui viennent pour qu'un industriel qui
souhaite installer son usine, petite, moyenne ou grande, puisse avoir le choix
de sites qui soient clés en main.
Jean-Noël Barrot
(ministre délégué chargé de la Transition numérique et des
Télécommunications)
> Depuis l'été dernier, depuis le 25 août dernier, les grandes
plateformes de réseaux sociaux en Europe ont désormais des obligations très
claires et très fermes de lutte contre la désinformation. Si elles ne s'y
conforment pas, alors, elles peuvent s'exposer à des amendes extrêmement
lourdes, voire même au bannissement.
> Cette année, c'est dans plus de 50 pays que des
élections vont se tenir, qui vont appeler aux urnes 2 milliards de personnes
dans des très grandes démocraties de l'Europe, les Etats-Unis ou l'Inde. Et
évidemment que la menace de la désinformation est une menace démocratique
majeure.
> Non seulement, il y a trop de désinformations, mais tous les signaux que
nous avons reçus depuis une petite année de la part de X, Twitter et de ses
dirigeants, c'est un relâchement sur ce que l'on appelle la modération,
c'est-à-dire la capacité, y compris humaine, à traiter des contenus illicites
et à les retirer de la plateforme. Grâce à ces règles européennes, on connaît
désormais le nombre de professionnels recrutés ou employés par X pour traiter
de ces contenus illicites lorsqu'ils sont signalés par les internautes ou par
les autorités. Il y en a 52 en langue française. C'est évidemment totalement
insuffisant au regard du nombre de ces contenus. (…)
Dans la mesure où nous avons désormais des règles, c'est à X, Twitter, et donc
à Elon Musk de s'y conformer, sinon, il devra payer des amendes extrêmement
lourdes, voire même quitter l'Union européenne s'il ne parvient pas à se
conformer à ces règles-là. Donc, je dirais que nous avons désormais un cadre
clair, un cadre d'ailleurs qui intègre la nécessité pour ces plateformes de
lutter contre ces phénomènes qu'on vient d'évoquer, qui sont ceux des hyper
trucages et des deepfakes. Ce n'est pas parce que les règles européennes qu'on
a prises ont été adoptées en 2022 qu'elles n'embrassent pas, si l'on peut dire,
la problématique nouvellement émergente des deepfakes et des hyper trucages. (…)
Il faut faire échec aux tentatives de désinformation par ingérence ou par hyper
trucage.
> TikTok n'était pas conforme à nos règles sur deux
dimensions, la première, c'est effectivement les questions qu'on vient
d'évoquer, les mêmes que celles de Twitter sur la désinformation, etc. TikTok,
comme Twitter, comme Facebook et Instagram, est désormais soumis à ces règles
européennes très fortes, et la Commission européenne a d'ailleurs, cet automne,
suite aux événements du Proche-Orient, mais aussi suite à certaines évaluations
de l'impact de ces plateformes sur les enfants engagés, non pas des enquêtes,
mais sollicité des informations de la part de ces plateformes pour savoir
comment est-ce qu'elles limitent ces risques. Et puis, le deuxième sujet,
c'était celui de la protection de nos données, parce qu'il y avait, de manière
avérée, des fuites de données des Européens vers des pays avec lesquels nous
n'avons pas d'accord de transfert des données, comme la Chine. TikTok s'est
engagé à conserver les données des Européens dans des centres de données, des
data centers basés en Europe.
> [Intelligence artificielle] On a évidemment des
champions français. Ça n'est pas nouveau. Ça fait longtemps que la France est
très en avance sur les mathématiques, les statistiques, et qui lui ont permis
d'avoir de l'avance sur cette révolution qui vient. Nous avons des chercheurs parmi
les meilleurs du monde. Nous avons des entreprises qui se sont créées ces
derniers mois, qui sont en train de rivaliser avec les géants de l'intelligence
artificielle mondiaux, et nous nous donnons les moyens en investissant sur les
talents, en investissant sur nos capacités de calculs, c'est-à-dire les
ordinateurs qui sont nécessaires pour la conception de ces modèles
d'intelligence artificielle. Et puis, sur les données aussi, parce que nous ne
voulons pas faire rentrer dans nos vies, dans nos entreprises, dans nos
administrations, des intelligences artificielles qui ne seraient pas forgées au
feu de la langue et de la culture française. Et ça, ça suppose d'avoir des
données françaises.
> [Sites internet pornographiques] Il y a des systèmes de
vérification de l'âge, mais les sites ne les utilisent pas. Je dois dire que je
suis désolé et navré de voir les manœuvres judiciaires de tous ces sites
pornographiques, qui exposent massivement nos enfants à des contenus totalement
inappropriés pour leur âge, avec des conséquences assez dramatiques sur leur
santé et sur leur développement, tout cela pour préserver leurs profits. Mais
la pression monte, les mailles du filet se resserrent. Dans quelques semaines,
le projet de loi que j'ai porté à l'Assemblée nationale et au Sénat, fera
l'objet d'une Commission mixte paritaire, d'une rencontre entre députés et
sénateurs pour s'accorder sur les détails, qui sera je l'espère, conclusive, et
qui créera un pouvoir nouveau pour l'ARCOM, qui est le gendarme des médias et
de l'audiovisuel, de bloquer les sites qui exposent des mineurs à la
pornographie. Parce que je le rappelle très simplement, que l'on soit un
particulier ou un site pornographique.
> Avec le numérique émerge un certain nombre de risques,
et la responsabilité qui est la nôtre n'est pas de pousser le numérique pour le
numérique, mais de tirer le meilleur profit du numérique au service des
Français, d'en tirer le meilleur profit, parce que le numérique nous permet de
nous rapprocher de ceux qui sont éloignés de découvrir le monde, nous permet
possibilités de créativité, nous permet par exemple d'accéder aux antennes de
Sud Radio par des moyens qui n'étaient pas accessibles auparavant. Mais le
numérique vient aussi avec un certain nombre de risques, et ma responsabilité,
c'est de faire en sorte de les réduire et voire de les éliminer, dès qu'ils
émergent, avant même qu'ils émergent. Nous regardons attentivement ces
phénomènes, celui que vous avez évoqué n'est pas encore, ne s'est pas encore
manifesté en France, mais nous nous y préparons.
Olivia Grégoire
(ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de
l’Artisanat et du Tourisme)
> 9 ans, déjà. 9 ans, sans jamais oublier les
victimes. En leur mémoire, continuons de chérir chaque jour la liberté et de
nous battre inlassablement pour la préserver face aux obscurantismes.
Thomas Cazenave
(ministre délégué chargé des Comptes publics)
> 9 ans après, nous n’oublions pas les victimes
des attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Casher. 9 ans après avoir été
touchés au cœur, nous devons nous rappeler que l’union fait notre force et
continuer à nous battre sans relâche contre les idéologies destructrices. Je
rends hommage aux 17 victimes et à leurs proches.
Carole Grandjean
(ministre déléguée chargée de l’Enseignement et de la Formation
professionnels)
> Le lycée
professionnel est une voie d’excellence vers les métiers de la gastronomie et
de tradition. Pour les jeunes et entreprises : nous valorisons cette voie et
rénovons les formations. Emmanuel Macron rappelle notre action lors de la cérémonie de la galette
de l’Épiphanie.
Sabrina
Agresti-Roubache (secrétaire d’Etat chargée de la Ville et de la
Citoyenneté)
> Depuis le 1er janvier nouvelle carte des quartiers prioritaires au
nombre de 1362] Sortir de cette liste est plutôt un bon signe. 40 quartiers qui
sortent, ça veut dire que les stats vont mieux. Alors, je donne juste les stats
pour que les Français puissent comprendre. C'est quoi un quartier prioritaire,
sur quels critères, sur quelles méthodes on fait rentrer un quartier prioritaire
? Le premier, c'est de dire : il faut un quartier prioritaire de 1000
habitants, il faut une zone urbaine de 10 000 habitants et il faut un revenu
médian de 12900 €. Donc ça, c'est les critères pour rentrer. On en sort quand,
donc, forcément les critères vont mieux, donc que le revenu médian a augmenté,
que le quartier prioritaire a diminué en démographie et que la zone urbaine est
moins grande. Mais sauf que parfois ce n'est pas de bonnes nouvelles. Donc
qu'est-ce que j'ai décidé dès que j'ai été nommée en juillet ? C'est de
demander aux préfets, j'ai rédigé une circulaire qui leur demande d'accompagner
ces quartiers qui vont sortir car quand on sort on perd toutes les aides. On
perd tout,. Donc j'ai demandé à ce que 25 % du BOP 147, donc des crédits ville,
donc qui sont accordés au niveau départemental, puissent être affectés de
manière dérogatoire aux élus et aux zones qui sortaient, pour les accompagner.
Parce que, ce que j'ai vu aussi, dès que je suis arrivée à ce ministère, c'est
de dire : les quartiers prioritaires que l'on sort de manière trop sèche,
reviennent quelques années après. Donc de dire : accompagnez-les pour qu'ils
aillent évidemment mieux. Et vous me permettez juste une chose, en 2017, 385
millions d'euros sur les politiques de la ville. 2024, 640 millions pour les
politiques de la ville et ça n'aura échappé à personne, il me semble bien que
jusqu'en 2017, c'était bien un gouvernement de gauche, et on était à 385
millions des politiques de la ville. Donc c'est une politique exceptionnelle
pour des territoires exceptionnellement qui ont des besoins, exceptionnellement
en difficulté. Mais c'est aussi de dire : le droit commun doit être peut-être
mieux, plus mobilisé, et j'ai demandé, en accord avec les élus locaux, avec
toutes les associations d'élus locaux, une évaluation par le Parlement, Sénat
et l'Assemblée nationale, du droit commun sur les quartiers prioritaires.
> L’exemple Marseille, le président de la République a
fait un plan de sauvetage de la deuxième plus grande ville de France, à 5
milliards d'euros, inédit sous la Ve République. Donc, chaque territoire a ses
difficultés. Mais si je prends le cas par exemple de Marseille, le fameux
Marseille en grand, que j'ai la chance et l'honneur en tout cas d'instruire,
c'est de dire : à un moment donné, on voit bien que des difficultés, selon les
territoires, ne sont pas les mêmes. A Marseille, on a un problème avec les
écoles. Le président de la République a décidé d'allouer 1 milliard d'euros. On
a un problème avec les transports, pareil, 1 milliard d'euros. Sur l'ANRU,
puisqu'on parle aussi du logement, de la rénovation urbaine, 650 millions
d'euros. Mais encore une fois, ce sont les élus locaux qui instruisent, parce
que la dernière fois, j'ai lu pendant les vacances que c'était la ministre qui
devait instruire ces 5 milliards. Non, ce sont les élus locaux, les
collectivités qui gèrent cet argent. Et je suis juste là pour faire des
rappels, comme il a fallu le faire, et je ne vais pas hésiter à le faire au
mois d'octobre, pour rappeler quand même à tous les élus locaux marseillais :
il y a de l'argent, il faut le déployer et il faut changer tout de suite la vie
des gens. Parce que vous savez, moi qui viens de là, moi qui viens d'un
quartier pauvre de Marseille, ce que je sais, c'est que ce n'est pas rigolo
d'habiter dans ce genre de quartier. Et que, lorsqu'on vient expliquer que les
moyens ne sont pas suffisants, les moyens ne seront jamais suffisants, c'est
sûr. Mais ce qui est sûr, c'est que la volonté politique des élus locaux et de
l'Etat, est nécessaire, et l'Etat est toujours présent quand on en a besoin.
Chrysoula
Zacharopoulou (secrétaire d’Etat chargée du Développement, de la Francophonie
et des Partenariats internationaux)
> 7 janvier 2015. Ils s’appelaient Cabu, Charb,
Wolinski, Honoré, Tignous, Elsa Cayat, Bernard Maris, Mustapha Ourrad, Michel
Renaud, Frédéric Boisseau, Franck Brinsolaro. Aujourd’hui, plus que jamais, on
pense à eux. #ToujoursCharlie
Prisca Thevenot
(secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et du Service national
universel)
> Journalistes, dessinateurs, policiers, juifs :
entre le 7 et 9 janvier 2015, ils sont morts, frappés par le terrorisme
islamiste. Ils incarnent le courage et la liberté. N’oublions jamais, pensées à
leurs proches. #JeSuisCharlie
> [SNU] «Je ne pouvais pas rester sans rien faire», ces
mots résonnent avec force chez notre jeunesse! De plus en plus nombreux, nos
jeunes investissent leur énergie pour notre pays. Bravo et merci à eux pour
leur engagement !
Patricia Mirallès
(secrétaire d’Etat chargée des Anciens combattants et de la Mémoire)
> «Le pardon pour
pouvoir reconnaître le passé. La promesse pour pouvoir regarder l’avenir.» L’Europe c’est la paix. Jacques Delors,
fils de poilu, en fut l’un des grands architectes. Il nous a légué ses plans, à
nous de les poursuivre.
► Assemblée
nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> Il y a 9 ans notre
pays était frappé dans son cœur par les terribles attaques terroristes
islamistes contre Charlie Hebdo. Aujourd'hui comme hier, nous devons sans relâche
affirmer qui nous sommes, défendre nos valeurs républicaines et ne rien céder.
Ensemble. #JeSuisCharlie et serai toujours Charlie.
► Partis
politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
> Il y a 9 ans, des extrémistes islamistes pensaient
annihiler notre goût de la caricature et de la dérision en attaquant
sauvagement Charlie Hebdo. N'oublions pas, encourageons encore et toujours l'humour et
la satire.
> [Tentative de coup d’Etat de Trump le 6 janvier 2021] Il y a 3 ans, les partisans de Donald Trump envahissaient le
Capitole pour tenter d’empêcher l’élection de Joe Biden par les membres du
Congrès. 5 morts. Un énième épisode, le plus grave, du climat délétère et
factieux que l’ancien président américain avait encouragé durant tout son
mandat. Voilà la réalité de l’extrême droite et des populistes en tout genre :
au pouvoir, ils sapent les principes de l’État de droit. Battus, ils refusent
de reconnaître le résultat des élections comme on l’avait également vu au
Brésil. Ils plongent leurs peuples, comme sur le Brexit, dans des chaos sans
fin. 9 juin prochain: ils peuvent bloquer et mettre en danger la démocratie
européenne.
Stéphane Séjourné
(Secrétaire général & président du groupe Renew Europe au Parlement
européen)
> Ils sont morts assassinés parce qu’ils étaient
libres, parce qu’ils représentaient l’État, parce qu’ils ont voulu empêcher le
pire. L’attentat islamiste contre Charlie Hebdo a changé notre pays. Mais nous
avons tenu.
Sylvain Maillard
(président du groupe à l’Assemblée nationale)
> À Paris, Il y a 9 ans jour pour jour, des
terroristes islamistes pensaient annihiler notre goût de la caricature et de la
dérision en exécutant sauvagement la rédaction de Charlie Hebdo. Nous ne les
oublions pas.
> Il y a une baisse de 4,6% des
gaz à effet de serre en France en 2023. La France tient ses objectifs
internationaux... et personne n'en parle positivement, surtout pas des
associations dites écologiques mais surtout très politisées.
Pieyre-Alexandre
Anglade (député)
> C'était il y a 9
ans, hommage et pensées pour les victimes. Nous n'oublions pas et ne céderons
rien de nos valeurs ! #CharlieHebdo / #JeSuisToujoursCharlie
Charles Rodwell (député)
> Pour bâtir notre politique d’attractivité d’attaque de la
France, je lance un appel aux élus et aux entreprises. Continuez de me
solliciter avec vos propositions, pour renforcer l’indépendance et la sécurité
économiques de la France.
> [Tribune. «"L’attaque",
pour une politique d’attractivité qui sert l’indépendance de la France»]
Ces conflits sont bien sûr politiques et militaires. Mais nous vivons aussi, à
bien des égards, dans un monde en guerre économique, exacerbée par la rupture
d’approvisionnement énergétique entre l’Europe et la Russie, par la Chine qui
ferme progressivement l’accès à ses marchés et par les Etats-Unis qui déploient
l’Inflation Reduction Act. Cette compétition se traduit également à l’échelle
de notre continent, par la forte concurrence entre pays européens pour attirer
les projets industriels à plus haute valeur ajoutée sur leur sol.
C’est dans ce contexte que s’inscrivent les choix politiques décisifs que nous
avons à assumer, pour permettre à la France et à l’Europe de retrouver leur
pleine indépendance politique. Or au 21e siècle, il n’y a pas d’indépendance
politique possible sans indépendance industrielle et économique.
Depuis trop longtemps, la politique d’attractivité de notre pays pouvait se
résumer ainsi : moins d’indépendance pour la France, pour attirer plus
d’entreprises étrangères sur notre sol.
Ce temps est révolu ; les conflits du monde en sont l’illustration.
L’attractivité et l’indépendance de la France ne peuvent pas s’opposer. Elles
doivent, plus que jamais, se concilier : l’attractivité de notre pays,
vis-à-vis des entreprises françaises comme des investisseurs étrangers, doit
être pleinement mise au service de notre indépendance et de notre sécurité
économiques.
Depuis 2017, la politique économique menée par Emmanuel Macron a permis de
baisser massivement les impôts des ménages et des entreprises, de moderniser
notre marché du travail pour créer près de 3 millions d’emplois, et de soutenir
l’offre pour relancer l’industrie. La France n’a jamais été aussi
attractive : depuis 2019, elle est la première destination d’Europe pour
les investissements étrangers.
Dans un contexte de tensions géopolitiques et économiques rarement égalées, la
sécurité de nos chaînes de valeur est devenue l’enjeu cardinal de notre
politique industrielle. Dans cette perspective, la France dispose de tous les
atouts pour développer une politique d’attractivité «d’attaque», plus offensive
et plus ciblée, pour attirer en priorité les entreprises françaises et
internationales qui viendront renforcer la sécurité de nos chaînes
d’approvisionnement stratégiques.
Pour bâtir cette politique d’attractivité, tirons les leçons de l’Inflation
Reduction Act déployé par les Etats-Unis depuis août 2022. Son succès
géopolitique et économique indéniable, qui vient frapper l’industrie européenne
de plein fouet, repose sur trois piliers : il est simple et rapide dans
son exécution ; il sécurise l’investisseur dans ses opérations ; et
il est massif, par la concentration des moyens déployés.
C’est sur ce triptyque rapidité-sécurité-ampleur, que nous devons mener la
bataille économique et industrielle de la France et de l’Europe pour les dix
ans qui viennent. La loi Industrie verte en est un premier jalon décisif.
C’est dans cet esprit que j’ai mené pendant six mois la mission que m’a confiée
la Première ministre Elisabeth Borne, pour contribuer à bâtir une politique
d’attractivité qui sert l’indépendance et la sécurité économiques de la France.
Dans cette bataille, les élus et les industriels locaux jouent un rôle décisif.
Ce sont eux les fers de lance de la réindustrialisation de la France, qui doit
permettre à chaque Français de retrouver le pouvoir de vivre par son travail,
quelle que soit la région dans laquelle il vit.
Les 200 élus locaux et les 400 chefs d’entreprise rencontrés tout au long de
mon tour de France "La France sait Faire !" – dans 41
départements de 13 de nos régions – ont joué un rôle fondamental pour bâtir les
propositions pour une politique d’attractivité « d’attaque », que
j’ai remises au gouvernement.
Vient désormais le temps de préparer les textes législatifs, en lien avec le
gouvernement, pour renforcer nos politiques d’attractivité au service de
l’indépendance et de la sécurité économiques de la France.
C’est le sens de l’appel que je lance à tous les Décideurs :
sollicitez-moi avec vos propositions et vos idées, pour bâtir ensemble une
politique d’attractivité « d’attaque » pour la France !
● MoDem
Erwan Balanant (député)
> Il y a 9 ans.
L’horreur de l’attentat de #CharlieHebdo. N’oublions jamais ! Et rappelons toujours nos valeurs
de laïcité, d’humanisme et de démocratie.
Antoine Armand
(député)
Relance inédite du nucleaire, développement de toutes les
énergies décarbonées, efficacité et sobriété. La loi portée par Agnès Pannier-Runacher sur la souveraineté énergétique
reprend l’esprit et les fondations de notre Commission d’enquête.
● Parti radical
> Janvier 2015: la France sidérée vivait les
terribles attentats jihadistes contre Charlie Hebdo et l'Hyper cacher. 9 ans après, le Parti radical n'oublie pas et pense aux familles des victimes. Dans cette
période troublée où la menace persiste restons unis et vigilants. République.
► Autres
● Organisations centristes
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> N’oublions pas l’attentat contre Charlie Hebdo il
y a 9 ans et la barbarie islamiste qui en a été le moteur. N’oublions pas non
plus quand, juste après, le 11 janvier, la France entière s’était rassemblée
pour dire non au terrorisme, non à l’intolérance, oui à la laïcité et à la
liberté d’expression.
> La France est, en coopération
avec la Jordanie, le seul pays qui parachute de l’aide humanitaire à Gaza.
Merci à nos pilotes pour cette mission qui fait honneur à notre pays.