► Emmanuel Macron (Président de la République)
> Toute sa vie, Jimmy
Carter a défendu les droits des personnes les plus vulnérables et mené sans
relâche le combat pour la paix. La France adresse ses pensées émues à sa
famille et au peuple américain.
► Gouvernement
[Nota: Ce gouvernement est
dirigé par un centriste, François Bayrou ; nous avons donc décidé de
reprendre les propos de tous les ministres puisqu’ils agissent sous l’autorité
d’un Président de la République et d’un Premier ministre
centristes/centraux ; néanmoins nous avons fait une distinction avec d’un
côté les ministres centristes-centraux et les autres puisqu’il s’agit d’un
gouvernement de coalition du fait que le Président de la République et le
Premier ministre ne disposent pas d’une majorité à l’Assemblée nationale]
●
Ministres centristes/centraux
François Bayrou (Premier ministre)
> Je souhaite pour 2025 la réconciliation, l’action et la stabilité.
> [Mayotte] L'État et les pouvoirs publics locaux s'accordent pour interdire et empêcher la reconstruction des bidonvilles. Ces dispositions pourront être intégrées dans la loi.
> [Mayotte] J'insiste sur le fait qu'il convient que la main-d'œuvre et les artisans locaux soient engagés dans cette entreprise [de reconstruction].
> [Mayotte] On ne peut pas laisser les écoles, les collèges et les lycées, être chaque jour pillés ou pire encore brûlés, puisque c'est le cas de ce que nous avons vu aujourd'hui. Je proposerai donc au président de la République un « plan vigilance » qui permettra d'associer des unités de l'armée et de la gendarmerie pour pouvoir surveiller ces établissements.
> [Mayotte] Un recensement précis sera une « opération vérité » qui permettra de sortir des ambiguïtés et des incohérences, que beaucoup d'élus ont signalées, sur l'appréciation numérique de la population.
> [Mayotte] La gestion d'un drame comme celui du cyclone Chido à Mayotte repose aussi sur la mobilisation des bénévoles. Merci à toutes celles et ceux qui s'engagent au service des autres.
> [Plan «Mayotte debout»] Le plan «Mayotte debout» a une seule ligne directrice: pas de phrases, des décisions concrètes et précises, des engagements concrets et précis.
> [Mayotte] Une loi d’urgence sera présentée vendredi en conseil des ministres avec une présentation au Parlement sous quinze jours. Un projet de loi programme de refondation préparé et conçu avec les élus de Mayotte, sera mis au point dans les trois mois.
> [Mayotte] Qui serions-nous, si nous acceptions sans rien dire, en se croisant les bras, que Mayotte devienne une île bidonville.
> [Mayotte] il n’est pas acceptable d’avoir à Mayotte une immigration incontrôlée et incontrôlable. L’Etat doit avoir les moyens de faire des contrôles et d’effectuer les reconduites nécessaires.
> [Mayotte] Personne ne souhaite revenir au Mayotte d’avant le cyclone. Au bout de notre travail, ce sera un autre Mayotte. Nous sommes là précisément pour faire mentir la fatalité.
Elisabeth Borne (ministre d’Etat, ministre de l’Education
nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche)
> [Mayotte] La séquence tronquée, diffusée ne reflète pas mes
échanges avec les deux enseignants au départ du collège de Kaweni. Par
ailleurs, attachée au dialogue, consciente et préoccupée par la gravité de la
situation, j’ai longuement échangé hier avec les personnels de direction et les
syndicats enseignants sur la situation à Mayotte et les défis de la rentrée.
> [Mayotte] Au moment où nous annonçons le Plan « Mayotte Debout », une école à Kaweni a été incendiée. Tout mon soutien aux agents, aux enseignants et au maire. L’heure est à la reconstruction de nos écoles, pas à leur destruction. Je condamne cet acte avec une extrême fermeté.
Manuel Valls (ministre d’Etat, ministre des Outre-mer)
> Les insultes visent à abaisser le débat public et à nous dévier de l'essentiel. Je ne suis jamais blasé, jamais dans l'acrimonie, jamais dans la rancœur. Je fais la part des choses entre le bruit permanent et le réel", développe-t-il encore.
> Je sais ce que j'incarne, depuis 25 ans que j'alerte sur la montée de l'antisémitisme et de l'islamisme, ou sur les gauches irréconciliables. C'est cela qui suscite toute cette haine.
> Je n'ai rien demandé mais François Bayrou m'a proposé quelque chose d'inédit et d'exaltant, je n'ai pas hésité.
> Le rôle du ministère des Outre-mer va changer.
> Je veux prendre du temps, recréer le lien avec ces territoires, répondre au sentiment d'éloignement de la jeunesse ultramarine, aux discriminations, aux oligarchies économiques dans les Antilles.
Jean-Noël Barrot (ministre de l’Europe et des Affaires
étrangères)
> Au Liban pour rappeler que le cessez-le-feu doit être garanti dans le
Sud. Avec le général Aoun, nous sommes venus témoigner du soutien de la France
au renforcement des Forces armées libanaises, garantes de la stabilité du pays.
> Jimmy Carter, artisan de paix et défenseur des droits humains, s’est éteint. La France salue la mémoire d’un homme d’État visionnaire et engagé, dont l’héritage continue d’inspirer le monde. À sa famille et au peuple américain, nos pensées émues.
Astrid
Panosyan-Bouvet (ministre
déléguée auprès de la ministre du Travail, de la Santé, de la Solidarité et des
Familles, chargée du Travail et de l’Emploi)
> En 2025, le Gouvernement reconduira par décret une aide pour les
employeurs embauchant des apprentis, voie d’excellence de l’insertion
professionnelle des jeunes dans notre pays, quel que soit leur niveau de
qualification.
par cette décision, nous poursuivons la valorisation de cette voie d’excellence
qui favorise l'insertion professionnelle des jeunes. Nous permettons également
aux entreprises de bénéficier des compétences indispensables à leur
développement. Cette évolution nécessaire permet de continuer à soutenir
l’apprentissage dans l’ensemble des entreprises et plus particulièrement dans
celles de moins de 250 salariés, qui emploient aujourd’hui près de 80 % des
apprentis.
> Jimmy Carter, était un homme bon et décent, an honorable président. Un homme qui comme Président des États-Unis puis comme simple citoyen se sera toujours battu pour la paix et pour la dignité des plus vulnérables. Condoléances attristées pour sa famille et pour le peuple américain.
Amélie de Montchalin (ministre délégué auprès du ministre
de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique,
chargée des Comptes publics)
> Ma priorité avec Eric Lombard, sous l’autorité de François Bayrou:
construire un budget pour redonner un cap à la France et servir les Français.
Notre méthode : y travailler avec détermination dès maintenant. Nous consultons
ensemble les forces politiques.
Marc Ferracci (ministre délégué auprès du ministre
de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique,
chargé de l’Industrie et de l’Energie)
> Chers amis, je vous souhaite une excellente année 2025 ! Cette
nouvelle année est pleine de défis pour notre pays et pour l’Europe. En 2025,
le ministère de l'Industrie et de l'Énergie sera un ministère de combat. Un
combat pour une France prospère, audacieuse et fraternelle. Un combat plus
essentiel que jamais. Vous pouvez compter sur moi.
Les opérateurs télécoms sont à pied d’œuvre depuis le passage de la tempête
Chido pour rétablir les communications à Mayotte. Dès le début des opérations
j’ai tenu à saluer l’investissement des techniciens mobilisés pour rétablir les
réseaux électriques et de télécommunications pour reconnecter nos concitoyens
et ce dans des conditions difficiles. Je tiens à saluer leur mobilisation, dès
les premiers jours, pour permettre à nos concitoyens mahorais de bénéficier au
plus vite de communications mobiles, essentielles aux activités économiques et
aux besoins du quotidien. Beaucoup a déjà été fait, grâce à l'engagement sans
faille des salariés présents sur place ou dépêchés depuis d'autres départements
:
- plus de 70 % de la population dispose d'une couverture mobile
- des cartes SIM et des forfaits gratuits ont été distribués
- des solutions wifis et satellites ont été proposées aux collectivités.
Beaucoup reste encore à faire. Comme l'a mentionné le Premier ministre dans le
cadre du plan Mayotte Debout, nous examinons toutes les options pour accélérer
la couverture numérique via l’octroi de nouvelles fréquences, des allègements
d’autorisations d’urbanismes et la construction d’un réseau fibre.
Patricia Mirallès (ministre déléguée auprès du ministre
des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants)
> Avant de rejoindre nos militaires déployés en Estonie pour le
réveillon, réunion avec Kaimo Kuusk, secrétaire permanent du ministère de la
Défense estonien. Un échange pour saluer l’excellence de notre coopération et
notre implication pleine et entière pour une Union européenne plus forte.
> « Je crois à la fidélité, je suis mal à l’aise avec ceux qui font preuve d’ingratitude et de déloyauté. » Merci à Sebastien Lecornu de rappeler l’essentiel. Nous partageons exactement les même valeurs.
Juliette Méadel (ministre déléguée auprès du ministre
de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation chargée de la Ville)
> Ma gauche, républicaine et social-démocrate, veut agir. Elle a répondu
présente dans ce nouveau gouvernement.
> L'urgence, c'est d'avoir des résultats, et pour cela, il faut arrêter de se faire la guerre. Si la gauche telle que je la conçois reste à ce point morcelée, elle risque de ne pas être utile comme elle pourrait l'être. La gauche républicaine doit reprendre toute sa place, convaincre qu'elle sait changer la vie, peut changer la vie. Il va falloir qu'on construise avec la gauche qui le veut bien.
> L'accord avec La France insoumise, je m'y suis toujours opposée, ce n'est pas ma gauche. Et je suis convaincue que le Parti socialiste est en train d'évoluer, qu'il a pris ses distances avec Mélenchon.
> Quand, pendant la campagne en 2017, il a fallu prendre ses responsabilités, oui, j'ai appelé à voter pour Emmanuel Macron. Est-ce que ça empêche de considérer la vie politique comme une coalition? C'est cela qui est en train de se mette en place, et j'y crois.
> J’aime l'idée d'union nationale, et quand c'est François Bayrou qui la propose, j'y crois. Je fais confiance aussi en sa capacité à préserver le service public, à ne pas soutenir des propositions qui seraient contraires à la Constitution.
> La question de la sécurité sera centrale, surtout dans les quartiers difficiles.
> Il s'agit de travailler sur les problématiques d’accès aux services publics (...) pour changer la vie et améliorer le quotidien des Français. Il est important de réaménager et faciliter l'accès à la santé, aux transports, à l'emploi, à l'éducation dans les quartiers populaires de la ville.
Thani Mohamed Soilihi (ministre délégué auprès du ministre
de l’Europe et des Affaires étrangères chargé de la Francophonie et des Partenariats
internationaux)
> [Mayotte] Le Premier ministre a présenté un plan ambitieux, Mayotte
Debout, pour relever notre île, à la hauteur des défis immenses. Avec le
ministre des Outre-mer nous poursuivons ce matin ce travail en échangeant avec
les élus de plusieurs communes.
> À Mayotte aux côtés du Premier ministre, accueillis par les médecins de l’hôpital de campagne opérationnel, les techniciens de la station de dessalement qui remonte en capacité de production, les recteurs et professeurs du collège Kaweni 2 pour identifier des solutions adaptées. Toutes et tous sur le pont face à l’ampleur des défis posés.
● Autres
ministres
Catherine Vautrin (ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des
Familles)
> [En 2025, le gouvernement reconduira par décret une aide pour les
employeurs embauchant des apprentis] le Président de la République s’est engagé
personnellement depuis 2017 en faveur de l’apprentissage. Nous avons atteint
récemment un objectif qui semblait encore inatteignable ces dernières années :
près d’un million d’apprentis dans notre pays. Cette décision attendue par les
acteurs du secteur témoigne de notre volonté de maintenir notre ambition et
notre mobilisation en faveur de l’apprentissage.
Eric Lombard (ministre de l’Economie, des Finances et de
la Souveraineté industrielle et numérique)
> Comme je m’y suis engagé, j’ai pris contact dès dimanche avec les
représentants de toutes les forces politiques pour les convier à Bercy. Nous
présenterons les résultats de ce dialogue au Premier ministre pour qu’il se
traduise en propositions du Gouvernement.
Sébastien Lecornu (ministre des Armées)
> Nos armées restent engagées dans la lutte contre le terrorisme au
Levant. Elles contribuent à la coalition internationale Operation Inherent
Resolve (OIR), depuis 2014 en Irak et 2015 en Syrie. Dimanche, des moyens
aériens français ont procédé à des frappes ciblées contre des sites de Daech
sur le sol syrien.
> Pour consolider la paix au Sud-Liban après le cessez-le-feu, le déploiement des forces armées libanaises (FAL) avec l'appui de la FINUL est central. À Tyr, en présence de représentants de la FINUL et du mécanisme de surveillance, pour un briefing sur l'état de la reprise par les FAL de leurs positions au Sud-Liban.
> Les forces armées libanaises (FAL) sont seules légitimes à garantir la souveraineté territoriale du Liban. À Beyrouth, entretien avec le général Joseph Aoun, Commandant en chef de l’armée libanaise, pour réaffirmer le soutien de la France à la stabilité du Liban et de la région. Par l'intermédiaire de la FINUL, où la France déploie 700 militaires, par notre soutien militaire bilatéral en formation et cession d'équipements, par la participation française au mécanisme de surveillance, la France soutient le déploiement des FAL au Sud-Liban, condition nécessaire à une paix durable.
François Rebsamen (ministre de l’Aménagement du
territoire et de la Décentralisation)
> Soutien à Sophia Aram qui défend les valeurs universelles d'une gauche
républicaine et réformiste !
Annie Genevard (ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté
alimentaire)
> Bonne et heureuse année à tous ! Une pensée particulière pour nos
agriculteurs en espérant pour eux une année 2025 plus clémente. Fidèlement à
vos côtés.
Yannick Neuder (ministre délégué auprès de la ministre du
Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles, chargé de la Santé et
de l’Accès aux soins)
> [Mayotte] Répondre aux urgences, prévenir les risques d’épidémie,
reconstruire un système de santé pour Mayotte. C’est le sens de ma venue à
Mayotte ce lundi aux côtés du Premier ministre. Dès ce matin, nous avons visité
l’hôpital de campagne piloté par la sécurité civile ainsi que le Centre
hospitalier de Mayotte. J’ai pu échanger avec les professionnels de santé,
engagés de longue date mais aussi réservistes venus en renfort de tous les
territoires. Je tiens à saluer leur mobilisation exemplaire qui force
l’admiration de la Nation.
Charlotte Parmentier-Lecocq (ministre déléguée auprès de
la ministre du Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles, chargée
de l’Autonomie et du Handicap)
> Ce 1er janvier 2025 marquera un tournant dans l’accompagnement des
personnes en situation de handicap et la prise en charge de la perte
d’autonomie. Voici ce qui change : Pour mieux accompagner les professionnels,
les familles et les territoires
- Déploiement de la carte professionnelle des aides à domicile : Cette carte
valorise les professionnels de l’aide à domicile, simplifie leurs démarches
administratives et renforce leur reconnaissance et leur sécurité.
- Création de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) de
Saint-Barthélemy : Cette nouvelle structure garantit un accès de proximité aux
droits et services pour les personnes en situation de handicap sur l’île, dans
une démarche d’équité territoriale.
- Évolution du carnet de santé : De nouveaux éléments pour dépister les
troubles du neurodéveloppement (TND) dès le plus jeune âge.
Un examen médical obligatoire à 6 ans, pour mieux repérer les difficultés liées
au développement et à l’apprentissage. Mesures supplémentaires pour une société
plus inclusive :
- Le travail continue pour la généralisation du Service Public Départemental de
l’Autonomie (SPDA), qui coordonne l’accès aux aides pour les personnes âgées et
handicapées.
- Extension de l’allocation journalière du proche aidant (AJPA) pour mieux
soutenir les aidants familiaux. Ensemble, nous continuons à construire une
société plus juste et attentive aux besoins de chacun.
Valérie Letard (ministre déléguée auprès du ministre de
l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation, chargée du Logement)
> À Mayotte, nous sommes pleinement mobilisés pour répondre aux défis du
logement et de l’hébergement. Échanges constructifs avec les acteurs locaux
afin de trouver des solutions durables et adaptées pour la population
mahoraise.
► Assemblée
nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> J’ai confiance en vous, j’ai confiance en nous, j’ai confiance en la
France. Bonne année 2025 à tous !
> [Afghanistan] Faire disparaître les femmes derrière des fenêtres ne suffira pas à les faire taire. La France sera toujours du côté de celles qu’on veut effacer.
> [Discours lors de la douzième édition de l’Assemblée
des idées «Écologie : faut-il décroître pour survivre?»]
Chère Évelyne Dhéliat, il y a dix ans, vous marquiez les esprits en présentant
un bulletin météo pas comme les autres : celui du mois d’août 2050. Avec votre
phrasé si familier pour des millions de Français, vous nous lanciez une alerte
rouge : « Dans l’après-midi, nous dépasserons encore les 40 degrés : 41 à
Strasbourg, 42 à Lyon et jusqu’à 43 degrés à Nîmes ». Mais la prévision a déjà
dépassé la réalité. Les 41 degrés ? Atteints à la Rochelle en 2022. Les
43 degrés ? Largement dépassés à Vérargues, dans l’Hérault, où le record absolu
de chaleur en France a été battu le 28 juin 2019 – avec 46 degrés. Vous le
répétez souvent, chère Évelyne Dhéliat : « Face au réchauffement climatique,
nous sommes déjà au pied du mur ! »
Ce mur, l’humanité risque de le prendre en effet en pleine face. Selon
l’Institut Copernicus, l’année 2024 sera la première à dépasser la barre des
1,5 degré par rapport à l’ère préindustrielle – soit la limite fixée par les
Accords de Paris.
Oui, aujourd'hui, « notre maison brûle. » Mais ce soir, nous ne regardons
pas ailleurs. Face à l’urgence climatique, il est encore temps d’agir et de
choisir, avant que la nature ne choisisse pour nous.
Mais choisir quoi exactement ? C’est un vaste débat, tant l’écologie touche à
tous nos choix de vies : se loger, se déplacer, se chauffer, tout notre
quotidien est concerné.
C’est pourquoi la question écologique est une question politique et
démocratique par excellence. Et c’est pour cela qu’elle se devait d’être
débattue à cette Assemblée des idées, au cœur même de notre représentation
nationale.
Depuis deux ans, nous avons fait de ces Assemblées de véritables creusets pour
le débat citoyen, de véritables agoras modernes. C’est ainsi que je conçois la
politique d’ouverture que je mène depuis deux ans : faire de l'Assemblée
nationale un lieu de dialogue, où convergent la voix du peuple et celle de ses
représentants.
Après avoir traité de la parentalité, des médias, ou de l’intelligence
artificielle, nous nous poserons cette question aux allures de paradoxe : «
faut-il décroître pour survivre ? »
D’un côté, les défenseurs de la croissance verte affirment que le découplage
entre croissance et émissions de CO2 est non seulement souhaitable, mais
possible.
Mais en face, les partisans de la décroissance font remarquer que le concept de
« croissance verte » relève plutôt de l’oxymore. Pour eux, il s’agit d’acter
une évidence: si le monde entier consommait comme les Français, il faudrait 2,9
planètes pour subvenir à nos besoins.
Alors, faut-il décroître pour survivre ? Ou croître autrement pour mieux vivre
? Peut-on vraiment concilier fin du monde ou fin du mois ? Et comment garantir
l’acceptabilité sociale, géographique, générationnelle, de cette bifurcation
écologique?
Quelle que soit la direction que nous prendrons, une certitude demeure : les
choix cruciaux que nous aurons à faire seront débattus à quelques pas d’ici,
dans l’hémicycle de l’Assemblée.
Permettez-moi d’insister simplement sur une évidence : la transition écologique
ne doit pas créer de nouvelles fractures, générationnelles, sociales ou
géographiques.
C’est ce que j’entends sur le terrain, dans nos campagnes. On me dit : « Nous
voulons bien participer à la transition écologique. Mais comment faire quand il
n’y a ni train ni bus ? Quand le dermato est à 50 km minimum du domicile ?
Quand une batterie électrique ne supporte pas les gelées de l’hiver ? »
Je le crois profondément : l’écologie n’a de sens que si elle est inclusive.
Elle doit relier et rassembler la ville et la campagne, les jeunes et les moins
jeunes, les cadres et les ouvriers. Elle doit devenir un projet collectif, une
manière de faire nation.
En Côte-d’Or, à Fontaine-Française, j’ai vu cette écologie du concret prendre
vie, en assistant à l’installation d’une chaufferie biomasse, pour remplacer
six chaudières au fioul. Résultat : 400 tonnes de CO₂ économisées par an.
C’est cela, l’écologie concrète : une écologie pour tous, à Paris, dans nos
campagnes, en Outre-Mer, partout. (…)
Victor Hugo disait : « C'est une triste chose de songer que la nature parle et
que le genre humain n'écoute pas. » Et bien, aujourd'hui, la nature parle et
nous vous écoutons. Merci et belle Assemblée des idées!
► Partis
politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
Roland Lescure (député)
> Jimmy Carter, le trente-neuvième président des Etats-Unis, est décédé.
Un grand homme est parti.
Pierre Cazeneuve (député)
> Soutien total à Sophia Aram. Comment la gauche peut-elle préférer
soutenir les fossoyeurs de la laïcité plutôt que ses défenseurs ?
● MoDem
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> François Bayrou est un bâtisseur. La méthode Bayrou, c’est arrêter
avec les promesses, associer les parties prenantes et faire ainsi, des
propositions concrètes.
> [Budget 2025] L’adhésion à l’impôt doit passer par davantage de justice. [...] Mais on ne doit pas freiner la croissance. Il y aura des efforts à faire sur la partie «dépenses» et sur la partie «recettes» en mettant à contribution celles et ceux qui peuvent davantage contribuer.
> [Augmentation des impôts due à l’absence de Budget] On ne peut pas se permettre ça. Et je crois qu'un certain nombre de forces politiques en a conscience et qu'il est possible, si chacun est écouté, si chacun fait un effort, de régler la situation. Moi, je vois quand même un sentiment de la part, notamment d'une partie de la gauche, des socialistes, d'une partie des écologistes, d'une partie des communistes également, d'avoir envie, justement, de répondre à ces attentes. Et je compte bien sur François Bayrou pour créer les conditions pour faire en sorte que ça puisse advenir.
> On voit bien que cette censure, elle a des conséquences. Elle a des conséquences pour les agriculteurs, elle a des conséquences pour tous les ménages qui payent l'impôt sur le revenu, pour les entreprises. Elle a des conséquences sur nos militaires aussi. On a eu un projet de loi extrêmement ambitieux sur la question de la défense qui ne peut pas être mis en œuvre.
Maud Petit (députée)
> [Afghanistan] Les talibans les rendent invisibles... Chaque jour...
Femmes, comme filles... Jusqu'à disparition ? Comment est-ce encore possible
dans le monde du 21e siècle ?
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