vendredi 27 décembre 2024

Propos centristes. France – Les défis de l’école / Nouveau gouvernement / Les Français attendent de la stabilité / Lutter contre la lenteur de la justice / Mener à bien l’effort de réarmement / Les agriculteurs doivent vivre dignement de leur métier / Construire l’avenir du système de santé…


Voici une sélection, ce 27 décembre 2024, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. 

► Emmanuel Macron (Président de la République)
> Françaises, Français, Durant les fêtes, nous allons nous réunir en famille et partager des moments de retrouvailles, de joie et d’espérance. Nous aurons une pensée fraternelle pour nos concitoyens dans l’épreuve, la maladie ou la solitude, et pour les Mahorais qui font face après ce terrible cyclone, s’entraident, s’apprêtent à rebâtir ensemble. Nous aurons une pensée de gratitude et de respect, pour les femmes et les hommes qui se dévouent au service du pays, qui nous soignent, nous éduquent, nous protègent. Pouvoir compter les uns sur les autres, c’est ce qui fait la Nation. La France puise sa force en chacun de vous, en nous tous. Joyeux Noël et belles fêtes de fin d’année.

> Cinquante ans après, la France se souvient de la catastrophe de Liévin qui a marqué notre mémoire collective. Je salue le souvenir des quarante-deux mineurs disparus, dont le courage demeure une leçon pour nous tous, et le combat de leurs familles pour la mémoire et la dignité.

> Vingt ans après, la France se souvient de la terrible tragédie du tsunami dans l’océan Indien. En ce jour, nos pensées accompagnent les familles des victimes. L’élan de solidarité qui a suivi demeure un symbole d’espoir et d’humanité.

> L'Inde a perdu un grand homme, et la France un ami, en la personne du Dr. Manmohan Singh. Il avait dédié sa vie à son pays. Nos pensées accompagnent sa famille et le peuple indien.

 

► Gouvernement
[Nota: Ce gouvernement est dirigé par un centriste, François Bayrou ; nous avons donc décidé de reprendre les propos de tous les ministres puisqu’ils agissent sous l’autorité d’un Président de la République et d’un Premier ministre centristes/centraux ; néanmoins nous avons fait une distinction avec d’un côté les ministres centristes-centraux et les autres puisqu’il s’agit d’un gouvernement de coalition du fait que le Président de la République et le Premier ministre ne disposent pas d’une majorité à l’Assemblée nationale]

Ministres centristes/centraux
François Bayrou (Premier ministre)
> En cette période de fêtes, je pense spécialement aux Mahorais et à ceux qui sont mobilisés sur le terrain. Une attention particulière à ceux qui assurent la solidarité, la sécurité, la santé et les transports. À tous ceux qui sont sur le pont pour soutenir et protéger.

 

Elisabeth Borne (ministre d’Etat, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche)
> En me proposant de rejoindre le gouvernement en tant que Ministre d’État, le président de la République et le Premier ministre ont souhaité faire de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche la priorité de l’action gouvernementale. Les défis sont immenses. C’est donc consciente de l’importance de la tâche et des attentes de la communauté éducative que je partage avec vous quelques convictions.
- Oui, l’école est le lieu de la fondation perpétuelle de la République.
- Oui, l’école est le moyen privilégié de l’émancipation par les savoirs.
- Oui, nous devons être attentifs au bien-être de nos élèves et nos étudiants.
- Oui, nos universités, nos établissements denseignement supérieur et nos écoles sont des éléments clés pour assumer notre devoir de formation et dinsertion, et tenir notre place en matière dinnovation.
Jai confiance en chacune et chacun dentre vous, enseignants, chercheurs, et tous les personnels des établissements qui font la qualité de notre enseignement scolaire, supérieur et de la recherche. (…)
L’école est le socle de notre République. Vous pouvez compter sur moi.

 

Manuel Valls (ministre d’Etat, ministre des Outre-mer)
> [Outre-Mer] C'est là ou là-bas, que les crises sont les plus dures, que les vulnérabilités de tout ordre sont les plus présentes et que les relations sont les plus complexes à construire.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche)
> Plus que jamais engagée pour une écologie populaire. Avec une attention toute particulière pour enrayer l'effondrement de la biodiversité et protéger les Françaises et les Français.

 

Aurore Bergé (ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations)
> L'égalité entre les femmes et les hommes redevient un ministère. C'est un signal fort et c'est pour ça que j'ai accepté cette mission. Après le procès de Mazan, nous devons être à la hauteur : le code pénal doit changer, le consentement y être intégré, les règles de prescription être revues pour les crimes sexuels. C'est toute la société qui doit changer.

 

Astrid Panosyan-Bouvet (ministre déléguée auprès de la ministre du Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles, chargée du Travail et de l’Emploi)
> En cette période de fêtes de fin d’année, pensées pour celles et ceux qui sont dans la solitude, la maladie ou le deuil d’un proche. Le jour arrive à celui qui accepte de traverser la nuit.

 

Marc Ferracci (ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique, chargé de l’Industrie et de l’Energie)
> Je tiens à remercier le Premier ministre et le Président de la République pour leur confiance et pour leur décision de réunir l’industrie et l’énergie au sein d’un même ministère. J’ai également salué l’action d’Agnès Pannier-Runacher et d’Olga Givernet, qui ont œuvré avec détermination au service de l’énergie et de la transition titanesque que nous devons mener face au changement climatique. J’aurai à cœur de poursuivre leur travail. J’ai voulu souligner l’engagement et l’action d’Antoine Armand au service de l’économie française, dans une période particulièrement complexe. Ce fut un privilège d’agir sous son autorité pour soutenir et renforcer nos entreprises industrielles. Je souhaite à Eric Lombard plein succès dans sa nouvelle mission de ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, et me réjouis de travailler sous son autorité. Le fil conducteur de mon action sera de faire de l’énergie une force pour nos industries, mais aussi pour le bien-être et le pouvoir d’achat des Français.
Mon ministère est un ministère de combat. Un combat essentiel pour notre prospérité, notre souveraineté et notre cohésion. Un combat pour une France audacieuse et fraternelle.

 

Patricia Mirallès (ministre déléguée auprès du ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants)
> Je suis fière de faire partie de ce gouvernement. Je reste la seule ministre qui représente notre région, l’Occitanie. Je vais faire en sorte qu’il y ait de la continuité car au final ce n’est pas nous qui sommes pénalisés… ce sont les Français.

 

Juliette Méadel (ministre déléguée auprès du ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation chargée de la Ville)
> L'urgence, c'est d'avoir des résultats rapidement, et pour avoir des résultats, il faut arrêter de se faire la guerre (...) Travaillons ensemble !

> Au travail : je m’engage pour les habitants des quartiers en difficulté. C’est par l’action que nous construirons une relation de confiance avec nos concitoyens.

> Je suis viscéralement hostile à la préférence nationale dans le droit français. François Bayrou aussi, je lui fais confiance.

> Nous sommes dans un moment de doute sur le projet français.

> François Bayrou est un homme politique que j'estime. C'est une personnalité qui rassemble.

> Je remercie le Président de la République et le Premier ministre de m’avoir confié le ministère de la ville. Merci de leur confiance : elle ne me donne que des obligations. Elle m’engage au service des quartiers de la politique de la ville, pour retisser le lien social et poursuivre la rénovation urbaine. C’est un engagement total au service de leurs élus, de leurs habitants, et de la République française.
En avant …

 

Autres ministres
Gérald Darmanin (ministre d’Etat, garde des sceaux, ministre de la Justice)
> Je veux que la peine soit prononcée et qu'elle soit immédiatement exécutée. Le problème de la justice c'est sa lenteur. Il faut imaginer des centres de détention à taille plus humaine.

> L’amélioration des délais de justice et d’exécution des peines passe par davantage de moyens pour la Justice. Les magistrats, comme les Français, regrettent la lenteur de certaines décisions. Nous allons nous y attaquer résolument.

> Fermeté: elle est demandée par les magistrats, qui veulent voir leurs décisions respectées, et par les Français. C’est la priorité que j’entends mettre en œuvre au ministère de la Justice.

> [Violences faites aux personnes] Il y a une violence plus débridée dans notre pays, elle doit avoir une réponse extrêmement ferme de la part de la Justice. (…) Il y aura à lutter contre le séparatisme islamiste (...) et le trafic de drogue.

> La société doit tirer toute une leçon du procès de Dominique Pelicot. Je propose que dans les cas de violences sexuelles aggravées, des féminicides, les gardes à vue puissent aller jusqu'à 72 heures.

> Nous devons augmenter ce budget du ministère de la Justice.

> On va taper aux portefeuilles les délinquants et les criminels.

> Des détenus ont des téléphones, continuent leur trafic, commandent des assassinats de leur prison, c'est inacceptable. (…) Il faut être plus ferme, plus intense. Il y a à imaginer des opérations place nette dans les prisons. Je vais demander de pouvoir nettoyer.

> Au Centre pénitentiaire de Liancourt, dans l’Oise, auprès des agents de l’administration pénitentiaire. Je leur ai dit mon soutien total et mon grand respect. Leur rôle dans la sécurité de notre pays est central. Ils sont courageux et valeureux.

 

Bruno Retailleau (ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur)
> La mobilisation se poursuit à Mayotte. Près de 20 000 foyers sont raccordés à l’électricité, soit 37 % de la population. Dans le secteur de Mamoudzou, aucune pénurie d'eau et de nourriture n'est à noter. Depuis le passage du cyclone, environ 630 000 litres d'eau ont été livrés et 259 000 ont été distribués. Dans les 5 villages de Mayotte qui n'ont pas accès à l'eau courante, des cuves ont été installées pour répondre aux besoins des Mahorais. La mission de reconnaissance des personnes décédées et blessées continue grâce à la mobilisation des forces de sécurité intérieure, de la sécurité civile et des associations. Aujourd'hui, 12 missions ont été effectuées dans les bangas à Mayotte, permettant d'effectuer plus de 280 interventions auprès de la population. Le réseau mobile s'améliore avec une couverture de 53 % pour SFR, 50 % pour Orange et 40 % pour Free.

 

Catherine Vautrin (ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles)
> Je vous souhaite à toutes et à tous un joyeux Noël. En ce moment privilégié de partage avec nos proches, j’ai une pensée particulière pour celles et ceux qui sont seuls, confrontés à la maladie ou à des épreuves. Je tiens également à remercier les professionnels de santé, les aidants, les associations et tous ceux qui sont auprès de nos compatriotes les plus fragiles.
Mes pensées se tournent également vers nos compatriotes mahorais. Nous poursuivons notre mobilisation maximale pour soutenir Mayotte : l’hôpital de campagne est opérationnel depuis hier et, dans les prochains jours, un poste sanitaire mobile arrivera sur place pour compléter la capacité du centre hospitalier. Je serai en fin d’après-midi aux urgences pédiatriques du CHU de Reims pour mon premier déplacement, afin d’échanger avec les soignants mobilisés auprès des enfants en ce jour de Noël.

> J’étais au CHU de Reims. De nombreux professionnels de santé sont engagés au service des Français en ce jour de Noël. Quelques heures après ma prise de fonction, il était important de venir les soutenir et de rencontrer les familles. À leur image, le gouvernement a le devoir d’être mobilisé, quel que soit le jour de l’année. Je suis venu avec une pensée particulière pour celles et ceux qui sont engagés à Mayotte en ce moment. Il n’y a pas de jour de fête s’il y a de l’urgence. Et quand il y a de l’urgence, l’État répond présent. Merci aux équipes pour leur accueil et leur mobilisation.

> Je tiens à remercier le Président de la République et le Premier ministre pour leur confiance. C’est un grand honneur de reprendre dès demain le portefeuille du travail, de la santé, des solidarités et des familles, dont je connais l’importance majeure pour nos concitoyens dans leur quotidien. Ils peuvent compter sur mon plein engagement.
Nous mènerons notre mission avec les valeurs que j’ai toujours défendues : travail, sincérité, humilité et suivi. Travailler au service de nos territoires et de l’ensemble des élus locaux de notre pays a été une mission passionnante. J’ai été à leurs côtés, une élue parmi les élus, pour défendre leurs idées, leurs projets et leurs spécificités.

 

Sébastien Lecornu (ministre des Armées)
> Depuis 2017, j'ai eu l'honneur de servir la France dans six gouvernements successifs, sous l'autorité et avec la confiance d'Emmanuel Macron. Être ministre n'est pas une fin en soi. J'ai accepté de poursuivre avec un objectif unique : mener à bien l'effort de réarmement que nous avons engagé. 
La vie politique et parlementaire devra bien tenir compte des menaces qui s'accumulent sur notre pays, tant intérieures qu'extérieures. Notre souveraineté est un bloc : puissance militaire, stabilité politique, équilibre budgétaire, prospérité économique, progrès social. Le nouveau Gouvernement aura des compromis à trouver, mais aussi et surtout des choix courageux à faire.
Gardons en mémoire cette phrase du Général de Gaulle : «La défense ! C'est la première raison d'être de l'État. Il n'y saurait manquer sans se détruire lui-même». Seuls compteront nos résultats au service des Français. Leur sécurité exigera du courage politique.

> À Mayotte, nos armées participent à la distribution d’eau potable aux Mahorais, jusque dans les zones les plus reculées et difficilement accessibles par la route de l’archipel.

 

François Rebsamen (ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation)
> Les Français, quelle que soit leur origine politique, adhèreront à un projet de rassemblement qui prenne en compte la justice sociale et la justice fiscale (...) Les Français attendent de la stabilité.

 

Annie Genevard (ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
>Mon obsession est d’être au service des agriculteurs pour qu’ils vivent dignement de leur métier. Je veux simplifier leur quotidien, soutenir nos filières, sécuriser notre souveraineté alimentaire et, bien sûr, sécuriser le budget agricole.

> Très heureuse de poursuivre ma mission à la tête du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. Je remercie le président de la République et le Premier ministre pour leur confiance. Les mêmes objectifs continueront de guider mon action au service des agriculteurs pour qu’ils vivent dignement de leur métier : simplifier le quotidien de nos agriculteurs, soutenir nos filières et sécuriser notre souveraineté alimentaire.

 

Laurent Marcangeli (ministre de l’Action publique, de la Fonction publique et de la Simplification)
> A tous les fonctionnaires : je crois en vous, je vous aime et je souhaite travailler avec vous.

 

Yannick Neuder (ministre délégué auprès de la ministre du Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles, chargé de la Santé et de l’Accès aux soins)
> Je ne vous cacherai pas que c'est avec une certaine émotion que je m'exprime aujourd'hui devant vous, en prenant les fonctions de ministre de la santé et de l'accès au soin. Un ministère de plein exercice tant cette fonction est importante pour la vie de nos concitoyens.
Le ministère de la Santé, c'est le plus beau d'entre eux. Celui de du soin, de l'humain et de la protection des plus vulnérables. Je le rappelle car, beaucoup des politiques publiques menées ces dernières années ont eu au moins un effet de bord: faire oublier que nous étions au service des patients, et eux seuls. Les patients et non pas les arrêtés, les décrets et budgets mais bien les patients.
Ce contexte politique ne doit pas nous faire oublier les nombreux défis qui se dressent de devant nous: vieillissement de la population, désertification médicale, souveraineté sanitaire et crise des vocations. C'est donc aussi aux professionnels de santé que je souhaite m'adresser. Infirmières et infirmiers, sage-femmes, aides-soignants, médecins, aidants et directeurs du soin du public comme du privé: vous êtes ce que le pays a de plus précieux et je souhaite, que plus que jamais, nous construisions avec vous tous l'avenir de notre système de santé. Vous pouvez compter sur l'engagement du ministre comme du professionnel de santé hospitalier que je suis.

> Je tiens à adresser tout mon soutien et ma reconnaissance à ceux qui, par leur dévouement et leur courage, ne seront pas à la table du réveillon. Soignants, secouristes, pompiers, gendarmes, bénévoles et tous les professionnels mobilisés : votre engagement pour protéger, soigner et accompagner dans des conditions parfois extrêmement difficiles force l’admiration. Vous êtes les piliers de la solidarité nationale. Comme médecin hospitalier et comme ministre je connais le prix de votre engagement pour nos concitoyens. Je pense à vous ce soir.

 

Charlotte Parmentier-Lecocq (ministre déléguée auprès de la ministre du Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles, chargée de l’Autonomie et du Handicap)
> Joyeuses fêtes de fin d’année à tous ! Les fêtes sont un moment précieux de partage et de solidarité. Je souhaite à chacune et chacun d’entre vous des instants de sérénité et de bonheur entourés de vos proches. Je remercie les professionnels et les aidants qui accompagnent chaque jour les personnes en situation de handicap ou en perte d’autonomie, et apportent soutien et bienveillance aux personnes isolées. Mes pensées vont particulièrement vers nos compatriotes Mahorais qui ont vécu l’horreur et pleurent aujourd’hui leurs proches disparus. Nous sommes à vos côtés.

 

Valérie Letard (ministre déléguée auprès du ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation, chargée du Logement)
> Auprès de François Rebsamen, je poursuis avec détermination mes fonctions comme ministre du Logement. Plus que jamais, je reste mobilisée pour une politique forte et ambitieuse sur l’accès au logement, l’urbanisme, la rénovation urbaine et l’hébergement d’urgence. Ces enjeux nécessitent une mobilisation constante !

> Je suis convaincue que le dialogue et la confiance seront les piliers de notre action collective pour apporter des solutions concrètes et durables à nos concitoyens notamment sur la question du logement.

 

Philippe Tabarot (ministre délégué auprès du ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation, chargé des Transports)
> J’ai tenu ce matin à réexprimer mon soutien à la famille de l’agent et à la famille cheminote suite à ce tragique drame humain. L’Etat et la SNCF se tiennent à leurs côtés. J’ai précisé que la sécurité des voyageurs n’a jamais été menacée.
J’assure également tout mon soutien à tous les agents des transports qui travaillent durant ces fêtes pour assurer la circulation des usagers.
Je recevrai par ailleurs, tous les syndicats avec qui je me suis entretenu dès hier, dans le cadre d’un dialogue social que je considère toujours ouvert dans ma tâche. J’espère que les enquêtes judiciaires et internes feront la lumière sur ce drame humain.

 

Françoise Gatel (ministre déléguée auprès du ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation chargée de la Ruralité)
> Je suis très heureuse de pouvoir continuer ma mission auprès des élus, des collectivités locales et de nos territoires ruraux, avec une feuille de route et des objectifs clairs :
- favoriser la cohésion entre les territoires (urbains et ruraux, littoraux ou de montagne), et leur développement économique et social, en poursuivant le travail avec l’ensemble des ministères concernés pour, notamment, faciliter l’implantation et simplifier la vie des acteurs économiques de proximité, promouvoir l’innovation, et amplifier les efforts pour mieux accompagner la rénovation des logements en ruralité, qui est un enjeu social, environnemental et économique majeur ;
- la lutte contre une forme d’assignation à résidence ressentie par de nombreux habitants en ruralité, notamment les jeunes, à qui nous devons garantir des perspectives d’avenir, en travaillant sur les mobilités, les enjeux du numérique en ruralité, l’accès aux services publics, d’éducation et de formation, de santé, à la culture ;
- consolider les moyens (financiers et d’ingénierie) des territoires ruraux et spécifiques, ce qui passe par l’impératif de doter le pays d’un budget : les dispositions prévues dans le PLF 2025, qui permettaient de sanctuariser les dotations versées aux collectivités rurales (DETR, DSR, aménités rurales…) et les dispositif d’intervention au bénéfice des territoires notamment ruraux (France services, Villages d’avenir, Petites villes de demain, pour en citer quelques-uns) doivent être préservés, de même que les dispositions permettant à 2 168 communes rurales de demeurer bénéficiaires des mesures de revitalisation inscrites dans le zonage FRR ;
- redonner de la capacité à agir aux élus locaux, notamment ceux des communes rurales, en menant à bien les chantiers de simplification de normes et de procédures engagés ces dernières semaines ;
- améliorer l’accompagnement des collectivités sur les territoires victimes d’intempéries majeures, en réformant les dispositifs de soutien (DSEC) et en renforçant leur capacité à s’adapter au changement climatique ;
- en particulier, déployer un plan stratégique en faveur des territoires de montagne: à l’issue de la saison hivernale, rassembler les acteurs pour faire le bilan du plan Avenir montagne et préparer ce plan d’actions stratégiques et concrètes ;
- poursuivre et mener à bien dans les meilleurs délais les chantiers législatifs très attendus des élus locaux notamment ruraux : proposition de loi adoptée au Sénat sur le statut de l’élu, et proposition de loi relative au scrutin de liste paritaire dans les communes de moins de 1 000 habitants, de façon à ce que leurs dispositions soient applicables bien en amont des prochaines élections.

 

► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
Olivia Grégoire (députée)
> Seuls 19,9% des salariés de PME bénéficient d’au moins un dispositif de partage de la valeur contre 52,9% dans l’ensemble du privé. Dès janvier, 65 000 nouvelles PME devront proposer un des outils de partage de la valeur à 1,5 million de salariés. Un enjeu de justice sociale.

 

Violette Spillebout (députée)
> rêve des réseaux sociaux normalement pour moi, mais je fais une exception pour exprimer mon soutien à Manuel Valls, cible d’insultes inacceptables, y compris sur une radio publique en direct. Toute forme de violence envers les élus et institutionnels doit être dénoncée et combattue. Systématiquement.

 

David Amiel (député)
> De quoi la haine contre Manuel Valls est-elle le nom ? De son passage hasardeux par Barcelone ? Cela ne justifierait pas autant de déchaînements. Bien plutôt de son engagement républicain vibrant, désormais intolérable pour une partie de la gauche. C’est très inquiétant.

 

● MoDem 
Bruno Millienne (porte-parole)
> Les premières conséquences néfastes de la motion de censure votée par le NFP et le RN arrivent dès la semaine prochaine. Ainsi, parmi elles, l'impossibilité d'utiliser les tickets restaurant pour faire ses courses. Les plus faibles d'entre nous vont trinquer.

> Nouvel impact nocif de la censure votée à l'unisson par le NFP et le RN. La reprise espérée dans le secteur du bâtiment grâce à l'extension du PTZ pour les primo-accédants, et le changement de fiscalité pour les locations saisonnières relançant la location longue durée, devra attendre l'adoption d'un nouveau budget, si ce dernier n'est pas à nouveau censuré par les mêmes.

> Nouvel impact nocif de la censure votée à l'unisson par le NFP et le RN. Ce ne sont pas loin de 6000 emplois dans les EPHAD et 2500 AESH qui devront attendre l'adoption d'un nouveau PLFSS, s'il n'est pas à nouveau censuré par les mêmes, pour être embauchés.

> Nouvel impact nocif de la censure votée à l'unisson par le NFP et le RN. Sans autorisation de continuer leur activité prévue au Projet de Loi de Finances 2025, les clubs de jeux parisiens doivent donc fermer leurs portes au 1er janvier 2025. Environ 1500 personnes vont se retrouver au chômage.

> Autre conséquence néfaste de la motion de censure votée à l'unisson par NFP et RN. En l'absence d'indexation du barème sur l'inflation, 380 000 nouveaux foyers vont se retrouver imposables dès janvier et plus de 17 millions de foyers vont subir une augmentation de leur impôt sur le revenu. Nous ne vous remercierons jamais assez.

 

Perrine Goulet (députée)
> La configuration du gouvernement donne au parlement et à la délégation aux droits des enfants un rôle encore plus prépondérant. Je serai toujours mobilisée pour défendre nos enfants, leurs droits, leur protection.

 

Maud Petit (députée)
> Nous voilà donc aux derniers jours d’une année 2024 qui fut, parfois douloureuse, toujours mouvementée. C’est une année que, je crois, beaucoup d’entre nous attendent de voir derrière nous… Après 5 années de crise sociétale (crise sanitaire du Covid, crise sociale des Gilets Jaunes…), il semble évident que nous soyons maintenant pleinement entrés dans une crise institutionnelle: qui aurait pensé vivre une dissolution en juin, un RN aux portes du pouvoir dans la foulée et l’adoption d’une motion de censure en novembre, qui fera tomber le Gouvernement Barnier au bout de 3 mois d’existence ?
Notre vie politique achève l’année sur les rotules, avec 4 chefs de gouvernement depuis janvier, un chef de l’Etat affaibli, un Parlement divisé au point de provoquer de l’immobilisme, pas de budget, pas de cap, pas de perspectives claires et un nouveau locataire de Matignon suspendu, lui aussi, au risque d’une motion de censure… Un air de IVème République…
Nous étions enviés à l'étranger pour notre stabilité institutionnelle. Nous ressemblons aujourd'hui à ces régimes qui, sans cesse, renvoient leurs électeurs aux urnes et tentent de bâtir des compromis qui, finalement, ne durent pas... La Vème République tient bon mais elle est à bout de souffle.
Sommes-nous pour autant au paroxysme de cette crise politique et institutionnelle ? Je crains que non : d’humeur grinçante, j’oserai dire que d’autres articles de la Constitution n’ont « pas encore été testés ». Une nouvelle dissolution peut-elle avoir lieu en 2025 ? Fort probablement. Car, si le Président de la République a indiqué dernièrement que ce n’était pas son souhait, je pense qu’il nous faut comprendre que ce sera peut-être une obligation si des blocages permanents se poursuivent à l’Assemblée nationale. Cela redonnera-t-il plus de clarté à notre vie politique ? Je n’en suis pas si sûre. 2025 sera probablement pleine de « surprises » ...
D’ici là, j’attends avec curiosité et intérêt le discours de politique générale que prononcera le nouveau Premier ministre, François Bayrou, le 14 janvier prochain. J’ai tant de questions… Quelle ligne pour le Budget de 2025? Quid de la loi d’orientation agricole que nos agriculteurs attendent depuis 1 an ? Quelles solutions concrètes pour les collectivités d’Outre-mer, en crise, à Mayotte (cyclone), en Nouvelle-Calédonie (statut), aux Antilles (vie chère) … ? Quels projets pour la santé et tant de patients et de personnels en souffrance ? Quels messages pour l’enfance et qui en sera en charge ? Quelle écoute et quel soutien à l’endroit des collectivités territoriales? Quelle place sera donnée dans le processus décisionnaire à la parole des élus locaux et de nos concitoyens ?
Beaucoup de chantiers, urgents, brûlants, à prendre à bras le corps… Avec humour, et parce qu’il en faut un peu en ces temps incertains, je crois qu’une des leçons que l’on peut tirer de cette année si particulière est la suivante : En politique, on n’est jamais mort ! Que l’on peut aussi, plus généralement, interpréter ainsi : Persévérance dans vos objectifs !
Je voudrais terminer ma réflexion sur des notes positives et encourageantes : merci à toutes celles et tous ceux qui nous ont fait vibrer cette année, lors des Jeux olympiques de Paris exceptionnels ! Bravo à toutes celles et tous ceux qui ont œuvré pour la reconstruction et la réouverture de Notre-Dame ! Preuves que nous pouvons croire encore en l’Humain et en sa formidable force de solidarité et de surpassement.

 

Philippe Bolo (député)
> Désormais, on a une équipe gouvernementale qui va pouvoir s'attaquer aux problèmes du pays parce qu'il s'agit bien de travailler pour l'intérêt général et pas l'intérêt des parties. Et pour ça, il faut remettre en route la démarche pour arriver à un budget, mais avant, il y a une autre priorité. C'est le désastre qui a eu lieu à Mayotte. Il va falloir passer une loi spéciale pour pouvoir mettre tout en œuvre pour rapidement remettre en place les réseaux, les écoles, les services publics et reconstruire tout ce qui a été mis à terre par le cyclone. 

> Il faut éviter que la dette s'envole et ne soit une charge très difficile à régler pour les générations futures. Après, il y a des grands principes à respecter. Je trouve que c'est insuffisamment mis sur la table, c'est que chacun doit se retrouver avec un juste retour des efforts de ce qu'il produit. Il faut un meilleur partage de la valeur. C'est ça le problème aujourd'hui, certains travaillent beaucoup et touche moins que d'autres qui travaillent un peu moins et qui touche plus. On est un beau pays qui produit des richesses, mais il faut qu'il y ait un meilleur partage de ce qui est produit, équitablement vers tous ceux et celles qui produisent des efforts. Ensuite, il faut qu'on regarde très précisément ce sujet des transitions écologiques parce qu'on voit aujourd'hui qu'il nous touche dans notre quotidien, à Mayotte, en Espagne et les agriculteurs qui ont souffert d'excès ou de manque d'eau. Il faut qu'on soit capable de faire des compromis. 

> On a quand même des sujets sur le feu qui sont assez urgents. Et en particulier, je pense à tous les dossiers remontés par les citoyens de la circonscription qui m'amènent à aller à la rencontre des équipes ministérielles et sans ministres, ces sujets-là étaient retombés à zéro donc il faut très vite les reprendre pour apporter des réponses à ces citoyens, ces entreprises qui m'ont contactés. 

> Ce qui compte pour les citoyens, ce sont les réponses à leurs questions, que les entreprises tournent. (…) Ce qui compte en définitif, c'est qu'on ait une capacité à gouverner un pays avec tout le monde dans l'intérêt général, mais qu'on arrête de à penser à 2027 et se dire «c'est quoi le coup d'après». Il y a un Président de la République, il y a un gouvernement, des parlementaires de tout bord, il faut que tout le monde apprenne à travailler ensemble pour l'intérêt général. Franchement dans les entreprises, les associations, tout le monde travaille ensemble, sans se préoccuper de savoir de quel côté les uns et les autres votent. Tout ça fonctionne bien, il faut qu'on fasse pareil.

 

● Parti radical 
Bernard Fialaire (sénateur)
> [Opinion : «Pourquoi je soutiendrai le gouvernement, malgré tout !»]
Nous avons enfin un nouveau gouvernement avec un Premier ministre qui obtient le poste qu’il convoitait depuis longtemps. Notre pays a besoin d’être dirigé pour surmonter les défis d’un budget avec une dette colossale dans un contexte international conflictuel en Ukraine, au Moyen-Orient, le retour de Donald Trump et les drames humains causés par les catastrophes climatiques. J’ai une pensée particulière pour nos compatriotes à Mayotte en ce moment.
Je regrette le départ de Didier Migaud de la Justice, qui équilibrait l’activisme de Bruno Retailleau à l’Intérieur. Je regrette également que François-Noël Buffet ne puisse continuer son action Outre-mer, remplacé par Manuel Valls ! Les relations entre le gouvernement et le parlement étaient de qualité avec Nathalie Delattre, présidente du Parti Radical, mais qui a malheureusement été déplacée au tourisme. Je suis ravi de voir l’Éducation nationale prendre la première place du gouvernement, même si la délégation à la Réussite scolaire disparaît avec Alexandre Portier.
Ce que j’attends par-dessus tout, c’est un budget responsable qui réduise les déficits par une gestion rigoureuse et un effort de ceux qui bénéficient de la prospérité économique de notre pays.
J’attends le redressement de notre système éducatif pour une véritable égalité des chances. Cela passera par la restauration de l’autorité du savoir, des connaissances et de ceux qui enseignent. Cela nécessite aussi un encadrement plus important de notre jeunesse, qui ne peut être laissé aux réseaux sociaux et aux règles de la rue.
Je continuerai à œuvrer pour une réforme de la protection sociale qui permette de financer les progrès médicaux et relever les défis du vieillissement. Cela passe par une nouvelle gouvernance de l’économie de la Santé.
Et je m’engagerai à redonner un pouvoir concret aux élus locaux avec des règles démocratiques claires et responsables.
Le retour d’élus expérimentés dans le nouveau gouvernement doit servir le pays sans ramener d’anciennes pratiques comme le cumul des mandats. Le voyage à Pau fut un mauvais signal, consacrons-nous maintenant au gouvernement plein et entier de la France. Parce qu’elle le mérite bien !

 

 

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