Qui a toujours lutté contre les déficits publics et les dérapages des dépenses publiques?
Qui s’est prononcé pour une réforme des retraites plus sociale?
Qui s’est toujours soucié du sort des agriculteurs, lui qui vient de ce monde rural?
Qui a toujours maintenu des amitiés politiques à gauche, de Rocard à Cazeneuve et a appelé à voter François Hollande en 2012?
Qui a recherche sans cesse le compromis si utile en ce moment?
Qui a toujours défendu la démocratie républicaine libérale menacée tant à l’extérieur qu’à l’intérieur?
C’est François Bayrou.
Un François Bayrou qui coche donc la plupart des cases pour remplir la fonction de Premier ministre à laquelle vient de le nommer Emmanuel Macron.
Le centriste peut ainsi se targuer de n’avoir fermé la porte à personne et d’avoir systématiquement tenté de trouver des consensus à sa gauche et à sa droite.
Reste que ces qualités pour être chef de gouvernement dans la situation politique de la France en cette fin d’année 2024 où l’Assemblée est en manque de majorité et où les extrêmes jouent la politique du pire pendant que leurs alliés jouent les idiots utiles pour leurs desseins chaotiques, n’assurent pas au président du MoDem et maire de Pau, le succès.
D’abord parce que ni LFI, ni le RN mais également la Nupes dans son ensemble ou LR n’ont intérêt à ce qu’il réussisse à Matignon, lui qui pourrait être un des candidats à la future présidentielle contre leurs représentants respectifs.
Mais également parce que François Bayrou fait partie depuis 2017 du rassemblement centriste et central autour d’Emmanuel Macron, l’homme à abattre pour tous les politiciens extrémistes et populistes qui rêvent d’une démission du Président de la République le plus tôt possible.
C’est bien la politique politicienne qui pourrait être le principal obstacle à un gouvernement Bayrou.
Pas l’intérêt du pays.
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