► Emmanuel Macron (Président de la République)
> La France et le Chili
défendent une même vision humaniste avec, en partage, une révolte contre
l’exploitation et une ambition de construire un contrat social plus égalitaire.
> Pour son œuvre, son enseignement et son courage, Marc Bloch entrera au Panthéon.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement,
désormais dirigé par Michel Barnier, nous ne reprenons que les propos des
membres centristes de celui-ci, c’est-à-dire de 13 d’entre eux; Le parti
Renaissance compte 12 de ses membres dans cette équipe gouvernementale mais
quatre d’entre eux sont des personnalités qui se revendiquent depuis toujours
de droite – Gérald Darmanin, Sébastien Lecornu, Guillaume Kasbarian et Benjamin
Haddad – dont nous ne reportons donc pas les propos puisque la ligne politique
de ce gouvernement n’est plus centriste mais essentiellement droitiste]
Anne Genetet (ministre de l’Education nationale)
> [LFI demande l’abrogation du délit d’apologie du terrorisme] En plein
procès de l'assassinat de Samuel Paty, la France Insoumise remet en cause le
délit d'apologie du terrorisme à travers une proposition de loi déposée à
l'Assemblée nationale. Jamais je n'oublierai que l'École de la République a été
frappée en plein cœur par le terrorisme islamiste. Aujourd'hui, elle se tient
debout, forte de ses 850.000 professeurs et des millions de Français qui la
soutiennent. Or, cette proposition de loi donnerait un blanc-seing aux
prêcheurs de haine pour menacer nos professeurs, nos chefs d'établissement et
tous nos personnels qui défendent et transmettent chaque jour les valeurs de la
République dans nos salles de classe. Aucun républicain ne saurait rester muet
face à cette menace.
Jean-Noël Barrot (ministre de l’Europe et des Affaires
étrangères)
> [Tribune cosignée avec David Lammy, ministre des Affaires étrangères
du Royaume Uni: «Luttons contre la “poutinisation” du monde»]
La semaine dernière, nos dirigeants se sont réunis à l’occasion des
commémorations de l’Armistice. C’était la première fois depuis 1944 que des
dirigeants de nos deux pays rendaient hommage ensemble à Paris à celles et ceux
qui ont sacrifié leur vie pour notre liberté. Cette semaine, nous nous
rencontrerons à Londres pour la première fois depuis notre nomination en
qualité de ministres des Affaires étrangères, face au 4 Carlton Gardens, où le
général de Gaulle installa son quartier général pendant l’occupation.
Cela fait maintenant mille jours que Vladimir Poutine a déclenché une guerre
d’agression illégale en Ukraine. En provoquant sur le continent européen le
plus grand conflit depuis la Seconde Guerre mondiale, il a tenté de réécrire
les principes des relations internationales par le retour à la loi du plus fort
et l’anéantissement de l’architecture de sécurité qui a assuré la paix pendant
des générations. Tout cela, il l’a fait pour légitimer une offensive pourtant
illégale et inacceptable contre un pays souverain. La France et le Royaume-Uni
ne le laisseront pas parvenir à ses fins. Avec nos alliés, nous déploierons
tous les efforts nécessaires afin de mettre l’Ukraine dans la meilleure
position possible pour obtenir une paix juste et durable.
Ce qui se passe en Ukraine constitue la plus grande violation du principe
d’intégrité territoriale de notre temps. Du bombardement des civils à
l’enlèvement et à la déportation d’enfants, les violations du droit
international par la Russie sont innombrables.
La sécurité de l’Europe et du monde entier est désormais menacée. Vladimir
Poutine cherche à créer un précédent qui bouleverserait les règles du système
international, autorisant chacun à envahir son voisin en toute impunité. En se
banalisant, cette brutalité risque de compromettre la paix mondiale. La guerre
en Ukraine dépassant les frontières de l’Europe, le monde entier est frappé par
cette tentative de « poutinisation ». La Corée du Nord exploite sa relation
avec la Russie pour affûter ses armes dans le but de déstabiliser le reste de
l’Asie, notamment son voisin du Sud. L’Iran se durcit en fournissant à la
Russie drones et missiles, sans abandonner son programme nucléaire, au
détriment de la stabilité dans toute la région.
La France et le Royaume-Uni, deux nations fondatrices de l’ONU et membres
permanents du Conseil de sécurité, lutteront sans relâche contre cette campagne
de « poutinisation ». Le passé nous l’enseigne : les relations internationales
doivent reposer sur la justice. Aucune paix juste et durable ne peut être
obtenue par la violence ou par la force.
Ainsi, nous avons condamné les attentats terroristes barbares perpétrés par le
Hamas et d’autres groupes terroristes le 7 octobre 2023 et nous avons
sanctionné leurs auteurs. Nous continuons d’appeler à un cessez-le-feu à Gaza,
à la libération de tous les otages, au renforcement de l’aide humanitaire et à
l’arrêt des activités violentes des colons en Cisjordanie, dans l’intérêt des
Israéliens et des Palestiniens. La question palestinienne ne se réglera pas
tant qu’une solution à deux États, assortie d’une reconnaissance mutuelle et de
garanties de sécurité, ne sera pas mise en œuvre.
Seule la diplomatie permettra de faire advenir la paix et la sécurité en Israël
et au Liban. Nous appelons à un cessez-le-feu immédiat et à une solution
politique conforme aux principes de la résolution 1 701 du Conseil de sécurité
des Nations unies, et réitérons notre plein soutien à la Finul. La poursuite
des violences, les pertes civiles et les déplacements de populations qu’elles
provoquent risquent de plonger le pays et la région dans le chaos.
Face à toutes les crises, nos deux pays sont unis en faveur du droit
international humanitaire. Nous l’avons encore prouvé cette semaine en
défendant une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies pour la
protection des civils au Soudan, théâtre d’une crise sans précédent. La Russie,
seule nation à avoir mis son veto, a catégoriquement rejeté cette résolution.
Dans ces circonstances difficiles, nous pensons que les problèmes mondiaux
appellent des réponses multilatérales. Dans le prolongement du sommet de
Bletchley Park sur IA, qui s’est tenu l’année dernière, nous œuvrerons
conjointement à la réussite du sommet pour l’action sur l’IA qui aura lieu à
Paris en février prochain. Nous devons relever ses défis et tirer profit des
perspectives offertes, tout en réduisant la fracture numérique.
La protection des populations passe aussi par la préservation de la planète. Nous
intensifierons notre action contre le changement climatique en poursuivant la
mise en œuvre de l’accord de Paris. Dix ans après son adoption, nous
continuerons à nous mobiliser pour atteindre le plus haut niveau d’ambition
possible, dans la perspective de la COP30 de Belém. Les océans sont les poumons
de notre planète. Après l’adoption du traité BBNJ, nous devons poursuivre nos
efforts en prévision de la Conférence des Nations unies sur l’Océan qui se tiendra
à Nice en juin prochain.
Face aux crises et aux défis, plus d’un siècle après la signature de l’Entente
cordiale, le même esprit unit nos deux pays. Nous travaillons au développement
de nos relations bilatérales et à des relations renforcées entre le Royaume-Uni
et l’Union européenne. Nous proposons une alternative cohérente à la «
poutinisation » et à la fragmentation du monde, fondée sur le progrès
technologique, le droit international et l’action multilatérale. La communauté
internationale peut compter sur nous pour défendre ces principes.
Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition
écologique, de l’Energie, du Climat et de la Prévention des risques)
> Trois bonnes nouvelles sur le budget de la transition écologique.
Mobilisée pour mettre fin à notre dépendance aux énergies fossiles et protéger
les Français face au dérèglement climatique.
> La France paie chaque année 1,5 milliard d’euros de pénalités du fait de son retard en matière de recyclage des emballages plastiques. 1,5 milliard d’euros de trop ! Pour économiser cet argent, nous devons réduire nos déchets plastiques et mieux les recycler. En cette semaine européenne de la réduction des déchets, je veux redire mon engagement pour que la France progresse en matière de prévention des déchets. Pour cela nous avons des objectifs clairs : diviser par deux le nombre de bouteilles en plastique mises sur le marché d’ici 2030. En 2025, grâce à l'action du Gouvernement et des régions Hauts de France, Normandie, Bretagne et Pays de la Loire, 16 millions de Français pourront acheter des produits de grande consommation dans des emballages réemployables, dans les grandes surfaces alimentaires. On continue !
> En alertant sur les risques liés à une hausse d'impôt supplémentaire pour les entreprises, Antoine Armand pose un sujet important pour la compétitivité de notre économie et donc pour l’emploi des Français. Je sais que le Premier ministre est à l'écoute, et nous agissons en responsabilité.
> À Chamonix, dans les Alpes, le changement climatique
est deux fois plus rapide qu’au niveau mondial. Les scientifiques nous
préviennent : d'ici 2100, les glaciers français pourraient disparaître. Ce sont
des paysages iconiques qui ne feront plus partie de nos vies ou de celles de
nos enfants. Ce sont aussi des mètres cube de pierres ou d'eau qui risquent de
se déverser sur les communes de ces zones : il faut pouvoir connaître ces
risques, les mesurer, les anticiper et les prévenir. J'ai annoncé aujourd'hui
trois mesures structurantes pour l'avenir de nos montagnes et de nos glaciers :
- Un nouveau plan de prévention des risques glaciaires et périglaciaires, pour
renforcer notre connaissance scientifique.
- Des mesures visant à placer sous protection forte les glaciers et écosystèmes
post-glaciaires conformément aux engagements du président de la République au
One Planet-Polar Summit.
- Dans le cadre du Plan national d’adaptation au changement climatique, et dans
la continuité du Plan Avenir montagnes, un soutien en ingénierie et financier
aux communes montagneuses dans leur démarche d'adaptation au changement
climatique. Ces mesures s'inscrivent évidemment dans notre combat mondial pour
atteindre la neutralité carbone.
Antoine Armand (ministre de l’Economie, des Finances et
de l’Industrie)
> L'Europe a parfois la fâcheuse tendance à chercher à l’extérieur de
ses frontières les raisons de nos difficultés. Le monde n’attendra pas l’Europe
: à nous de mettre nos politiques au service de l’innovation, de la
compétitivité et de la décarbonation de notre économie. Je pense au fléchage de
l'investissement privé vers l'industrie, à celui de l'investissement public
vers les technologies de rupture, à alléger le poids des normes... et à faire
confiance à nos entreprises.
Geneviève Darrieussecq (ministre de la Santé et de l’Accès
aux soins)
> [Lutter contre le déficit de la Sécurité sociale] Nous devons
économiser 5 milliards d’euros pour réduire notre déficit.
> Les médicaments pris en charge à 100% par l'Assurance maladie continueront de l'être..
> Je crois que nous avons un contrat de responsabilité ensemble vis-à-vis des patients. Je demande aux mutuelles de trouver un équilibre qui soit acceptable afin que nous puissions tout simplement continuer de protéger les Français.
> Il fautr une loi d’orientation sur la santé avec une transformation de notre système et notamment vers la prévention .
> Nous faisons tout pour qu’il n’y ait pas de pénuries de médicaments. Nous demandons aux laboratoires pharmaceutiques de faire des stocks. Nous travaillons activement pour qu'il n'y ait pas de pénurie.
> Je suis très préoccupée par la nocivité des écrans, de leur abus, notamment de la part des plus jeunes. (…) Il faut que nous fassions beaucoup de prévention, c’est ce qui me paraît le plus logique.
> Plus de 13 millions de Français sont en affection longue durée, en progression de 400 000 personnes chaque année. Pour tous ces Français, les consultations médicales et les médicaments restent gratuits, avec un remboursement total.
> il faut combattre toutes les fraudes, quels qu'en soient les responsables.
Des efforts importants ont été faits pour lutter contre le
travail dissimulé. Par exemple, les inspecteurs du travail disposent
d'un pouvoir autonome de sanction : lorsqu'ils identifient une entreprise
qui a recours à des formes de travail dissimulé, ils ont la faculté de la
sanctionner en annulant, le cas échéant, les aides et la réduction générale
dont elle bénéficie. C'est donc la fraude en général, et non l'un de ses
avatars spécifiques, qu'il nous faut combattre impérativement.
La fraude pose selon moi un problème éthique, qui n'engage rien de moins que
notre rapport à la Nation et à la société tout entières. Nous devons donc
lutter contre ce phénomène à tous les niveaux, toutes catégories confondues, y
compris lorsqu'il s'agit de professionnels de santé, car, si la très grande
majorité d'entre eux sont parfaits, certains fraudent bel et bien.
> Dans le cadre
du plan France Relance, plus de 800 millions d'euros d'aides sont
distribués au secteur de la santé, pour 188 projets soutenus. Un plan de
relocalisation de la production de médicaments essentiels a par ailleurs été
annoncé en 2023 ; 25 projets ont déjà été traités, et d'autres
sont en cours d'instruction.
Ces réalisations sont importantes : il y va de notre souveraineté
en matière d'approvisionnement en médicaments. Il faut également y travailler à
l'échelle européenne, car il ne sera pas possible de tout faire sur le sol
français.
Astrid Panosyan-Bouvet (ministre du Travail et de l’Emploi)
> [LFI demande l’abrogation du délit d’apologie du terrorisme] Qui peut
encore voter LFI ? Quel parti peut encore s’allier à LFI au nom d’une
convergence de lutte ou d’un accord électoral ?
Nathalie Delattre (ministre déléguée auprès du Premier
ministre, chargée des Relations avec le Parlement, présidente du Parti radical)
> Depuis l’entrée en fonction de Michel Barnier, 6 textes d’initiative
parlementaire ont été définitivement adoptés au Parlement, en rassemblant
largement au-delà de sa majorité. Nous avançons dans le dialogue et le
compromis pour répondre aux attentes des Français.
Maud Bregeon (porte-parole du Gouvernement)
> Sans budget, on prend le risque d’un scénario à la grecque.
Marc Ferracci (ministre délégué auprès du ministre de l’Economie,
des Finances et de l’Industrie, chargé de l’Industrie)
Marina Ferrari (ministre déléguée auprès du ministre de
l’Economie chargée de l’Economie du tourisme)
> J’ai eu l’honneur d’accueillir le ministre italien des Entreprises et
du Made in Italy, pour un moment d’échange riche et constructif. Nos
discussions ont porté sur les défis communs auxquels nos industries sont
confrontées dans un double contexte de nécessaire décarbonation et de
compétition mondiale accrue, et sur la préparation du conseil européen
Compétitivité de jeudi prochain où nous nous retrouverons. En particulier, nous
avons échangé sur les convergences possibles entre nos deux pays pour proposer
un plan d’urgence européen pour ces deux industries clé que sont l’automobile
et l’acier Nous partageons une vision commune : la nouvelle Commission
Européenne doit doter l’Europe d’une véritable stratégie industrielle.
Ensemble, continuons à œuvrer pour la prospérité de nos économies et le
rayonnement de nos industries.
> Les métiers industriels sont des leviers essentiels pour relever les défis de demain, qu’ils concernent la transition écologique, l’inclusion ou le développement économique.
► Assemblée
nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> « Oui, la République est un grand acte de confiance et un grand acte
d’audace. » Il y a cent ans jour pour jour, le convoi funèbre de Jaurès partait
de l'Assemblée nationale pour rejoindre sa crypte du Panthéon. À la voix de la
justice et de la paix, la Nation est toujours reconnaissante.
> La confiance en la Justice ne se décrète pas, elle se construit.
► Partis politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
Aurore Bergé (députée)
> L'école est une cible. Une cible
parce qu'elle délivre des savoirs et transmet des valeurs. Trop d'enseignants
ont peur. Et cette peur vise à les empêcher d'être libres.
> La laïcité, c'est ce principe essentiel qui permet aux enseignants de ne voir face à eux que des élèves plutôt que la somme de communautés ou d'appartenances religieuses.
> L'avenir de l'agriculture passera par les femmes ! Elles sont de plus en plus nombreuses, salariées et exploitantes, en reconversion ou engagées familialement.
> L'éducation à la vie affective et sexuelle, c'est apprendre aux enfants le respect de soi même et des autres, l'intégrité de leur corps. A l'issue de ces cours, il y a des prises de conscience, des révélations qui vont jusqu'à la découverte de cas de violences sexuelles ou d'inceste. Ces cours ne sont pas obligatoires sans raison.
Sylvain Maillard (député)
> L'augmentation du coût du travail serait une catastrophe économique.
Nous nous y opposons fermement !
Nous avons toujours dit que nous n’accepterions pas une augmentation du coût du
travail. Si nous faisions cela alors que le reste du monde baisse le coût du
travail, nous perdrions des centaines de milliers d’emplois.
> Probablement que la génération qui arrive, pour maintenir notre système social, devra travailler un peu plus.
> [LFI demande l’abrogation du délit d’apologie du terrorisme] Voilà la dernière folie de LFI : «abroger le délit de provocation et d’apologie du terrorisme du Code Pénal». Ils ne peuvent pas être plus clairs sur leurs affinités ! Députés socialistes, comment pouvez-vous continuer à siéger aux côtés de telles personnes ?!
Pierre Cazeneuve
(député)
> [LFI demande l’abrogation du délit d’apologie du terrorisme] Quand la
France Insoumise tente de se protéger de la justice en changeant la Loi, ca se
voit. C'est leur apologie de la haine de la République et de la France qui sera
un jour puni.
> L'évidente panthéonisation pour l'auteur [Marc Bloch] de L'Étrange défaite. «L'incompréhension du présent naît fatalement de l'ignorance du passé.» Un rappel salutaire qui j'espère raisonnera dans toutes les consciences en ces temps troublés, merci Emmanuel Macron.
Prisca Thevenot
(députée)
> [LFI demande l’abrogation du délit d’apologie du terrorisme] Quand Mélenchon
et son groupe de députés rappellent qu’ils sont un mouvement à l’idéologie
anti-France.
> Monsieur Olivier Faure, vous voulez parler de déni de démocratie ? Parlons-en ! Le déni de démocratie c'est quand on va aux élections en candidat PS et qu'une fois élu on agit en député LFI. Le respect c'est aussi de ne pas trahir les valeurs de sa famille politique.
Pieyre-Alexandre
Anglade (député)
> [LFI demande l’abrogation du délit d’apologie du terrorisme] La
proposition de loi déposée par LFI visant à abroger le délit d'apologie du
terrorisme est une honte absolue, une insulte pour toute les victimes du
terrorisme, les associations et notre justice. Une fois de plus ils cherchent à
salir la République !
David Amiel (député)
> Abandonner le dépassement serait une erreur historique et une tragédie
électorale. S’aligner sur LR, c’est finir avec le score de LR. Renoncer à
parler à la gauche modérée, c’est la certitude d’avoir un second tour LFI / RN.
> [LFI demande l’abrogation du délit d’apologie du terrorisme] Une semaine après les commémorations des attentats du 13 novembre, LFI propose d’abroger le délit d’apologie du terrorisme. Socialistes, comment pouvez-vous prétendre gouverner avec eux ? Le cynisme a ses limites.
> Très heureux qu’avec le groupe Ensemble pour la république nos amendements se traduisent par de réelles avancées pour le budget écologie.
> Pourquoi augmenter les charges est un contresens absolu, quand l’industrie française est menacée ? Le coût du travail industriel est déjà plus élevé en France. Au profit des travailleurs ? Même pas ! À près de 70%, à cause des charges employeur.
● MoDem
Bruno Millienne (porte-parole)
> Un absent de marque dans ce Budget : les vraies mesures
d'économie.
Maud Petit (députée)
> Pour faire face aux dépenses de notre système de santé, croissantes,
dues au remboursement des frais de transport de malades, le Parlement a adopté,
en octobre 2023, une mesure visant à optimiser l'utilisation des moyens de
transport en amenant les patients à partager leur moyen de transport (taxi ou
véhicule sanitaire) lorsqu’ils résident dans le même périmètre et se rendent
sur le même lieu de soin. Cependant, le décret à venir concernant la mise en
œuvre de cette mesure risque de mettre en difficulté une certaine catégorie de
patients. Les malades immunodéprimés, dyalisés ou en chimiothérapie devront
partager leur taxi ou leur véhicule sanitaire léger pour se rendre à un
rendez-vous médical, et cela n’est pas sans risque sur leur santé, déjà
fragilisée par leur pathologie et leurs traitements. Or, si le décret reste en
l’état, celui qui refusera de partager son trajet ne devrait désormais plus
pouvoir bénéficier du tiers payant et ne bénéficiera que d’un remboursement
partiel. Les associations de patients s’en inquiètent et ont alerté à plusieurs
reprises les autorités du risque de double peine pour ces patients : le risque
de contracter un virus, un germe… alors que l’organisme et le système
immunitaire sont extrêmement fragilisés et le risque de ne plus pouvoir assurer
le financement de son mode de transport, pourtant indispensable pour bénéficier
des traitements. Aussi, j’ai écrit hier à la Ministre de la Santé et de l’accès
aux soins pour l’alerter à nouveau des effets de bord de ce décret s’il
n’excluait pas clairement ces patients immunodéprimés, dyalisés ou en
chimiothérapie du dispositif de transport partagé et s’il ne leur accordait pas
la possibilité de continuer à bénéficier d’un transport individuel.
Frédéric Petit (député)
> La France a enfin autorisé officiellement l’Ukraine à frapper des
cibles militaires légitimes sur le territoire de la Fédération de Russie avec
des missiles SCALP ! L’Ukraine a le droit de se défendre et de se protéger !
► Autres
● Organisations centristes
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen)
Valérie Hayer (députée ,présidente)
> L'Union européenne doit avoir une voix unie sur la question
diplomatique.
> L’accord avec le Mercosur, en l’état, c’est non. On ne joue pas avec la protection de nos agriculteurs ni celle de l’environnement. Je sais la France mobilisée et le vote au Parlement sera aussi crucial.
> Les négociations sur l’accord européen avec le Mercosur se fondent sur un mandat accordé par les États au siècle dernier. Aujourd’hui, le compte n’y est pas en l’état.
> De la défense européenne à notre politique commerciale, la mère de toutes les batailles se trouve dans la souveraineté européenne. Nous devons avant tout servir les intérêts européens dans le monde.
> Les auditions, c’est comme si nos collègues à l’Assemblée entendaient les futurs membres du gouvernement avant de les évaluer. Mercredi à Strasbourg, se tiendra l’équivalent du vote du confiance au gouvernement.
> Sur le consentement, notre ligne avec est très claire. Nous avons toujours soutenu son inscription dans la définition européenne du viol. Je me réjouis que les différences d’interprétation juridique soient clarifiées. Avançons.
> Oui, l’Ukraine doit pouvoir frapper des cibles militaires stratégiques sur le sol russe. Oui, nous devons soutenir la légitime défense des Ukrainiens. Poutine bombarde des civils tous les jours et déporte des enfants vers la Russie. L’Europe doit rester unie.
> [Mandat d’arrêt de la Cour internationale de justice contre Netanyahou] C'est une décision d'une cour indépendante de justice, elle doit être respectée. La France est liée par les statuts de la Cour pénale internationale. Ces mandats d'arrêt concernent des personnes et pas un pays (...) On ne met pas sur le même plan un État démocratique, Israël et le Hamas qui est un groupe terroriste qui a perpétré ces attaques innommables du 7-Octobre.
> Avec la confirmation de Kaja Kallas et de Stéphane Séjourné, l'Union européenne dispose de deux politiciens expérimentés pour nous guider vers un avenir plus brillant, plus prospère et plus sûr. La semaine dernière a montré que les centristes sont toujours les bâtisseurs de ponts en Europe. Elle a confirmé qu'une nouvelle Europe ne peut être construite par les extrêmes politiques. Le portefeuille révisé de M. Várhelyi garantit que le Fidesz n'aura aucun pouvoir sur les droits sexuels et génésiques.
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