vendredi 1 novembre 2024

Propos centristes. France – La prééminence des passions négatives met la démocratie en danger / Choc des savoirs / Bataille du plein emploi / Tentative d’abrogation de la réforme des retraites par la Gauche et le RN / Alliance RN-Nupes pour alourdir les impôts…


Voici une sélection, ce 1er novembre 2024, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. 

► Emmanuel Macron (Président de la République)
> Dans ce moment décisif pour la Moldavie et avec elle, pour notre Europe, je veux adresser aux citoyens moldaves un message de courage et d’espoir. La voie de l'Europe est celle de la liberté et de la démocratie, les fondations d’un futur partagé. Unis nous sommes plus forts.

> Marocains et Français, une fraternité, un destin commun, un nouveau livre à écrire ensemble.

 

► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, désormais dirigé par Michel Barnier, nous ne reprenons que les propos des membres centristes de celui-ci, c’est-à-dire de 13 d’entre eux; Le parti Renaissance compte 12 de ses membres dans cette équipe gouvernementale mais trois d’entre eux sont des personnalités qui se revendiquent depuis toujours de droite – Gérald Darmanin, Sébastien Lecornu et Benjamin Haddad – dont nous ne reportons donc pas les propos puisque la ligne politique de ce gouvernement n’est plus centriste mais essentiellement droitiste]

Anne Genetet (ministre de l’Education nationale)
> [Evaluations menées auprès des élèves des écoles de primaire] Pour la première fois depuis cinq ans, on voit des résultats extrêmement encourageants sur ces savoirs fondamentaux : lire, écrire, compter. (…)
Tout progresse nettement, de façon vraiment notable (…) Néanmoins, en CM2, on a encore 30% de nos élèves qui ne sont pas fluides complètement en lecture. (…)
Ces outils d'évaluation permettent à nos enseignants d'avoir les outils pour comprendre où sont les besoins de nos élèves (…) On a un taux d'adhésion à ces évaluations très important de la part de nos professeurs. (…)
Il va y avoir de nouveaux programmes de français et de mathématiques qui vont permettre de remédier à ces lacunes.

> [Groupes de niveaux pour les élèves de 4e et de 3e] Il va s'agir de mettre en place tous les dispositifs à notre disposition pour accompagner nos élèves vers la réussite. (…)
Ces groupes peuvent porter sur différents aspects, sur une partie du programme ou sur des compétences plus transversales telles que la capacité à se concentrer, à mémoriser ou à organiser son travail. (…)
Les groupes de besoin sur ces savoirs fondamentaux [français et mathématiques] sont en train d'être mis en place.

> [Brevet des collèges obligatoire pour passer en seconde] Pour le moment, nous sommes sur l'accompagnement de tous les élèves vers la réussite mais l'idée est extrêmement intéressante.

 

Jean-Noël Barrot (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> Les enjeux migratoires sont au cœur des préoccupations des Français et de mon ministère. Le volet diplomatique de l’action du gouvernement en la matière est majeur : de l’éloignement des personnes en situation irrégulière à la mobilité des talents.

> Dès ce soir, nous enverrons 30 tonnes d’aide humanitaire supplémentaires au Liban. Engagement pris il y a une semaine lors de la conférence de soutien à la population et à la souveraineté du Liban. Engagement tenu. On continue.

> La colonisation agressive à l'œuvre depuis deux ans sous les incitations et les encouragements de certains ministres du gouvernement Netanyahu est une violation manifeste du droit international.
Entendre aujourd'hui qu'il faudrait coloniser le nord de Gaza, c'est évidemment quelque chose qui me choque, et c'est un propos extrêmement grave qui nuit à la seule solution susceptible de garantir durablement à Israël la paix et la sécurité, c'est-à-dire la solution à deux Etats.

> La mort de Yahya Sinouar [chef du Hamas et responsable des massacres du 7 octobre] doit être le moment de tourner la page de ces opérations militaires à Gaza. Trop de civils ont péri, trop de destructions ont eu lieu. Ce qui s'est passé depuis un an à Gaza est dramatique et cela doit cesser.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition écologique, de l’Energie, du Climat et de la Prévention des risques)
> Je repars de la COP16 Biodiversité préoccupée, avec le sentiment que l'accord que nous devons conclure n'est pas au rendez-vous. Nous devons nous accorder sur des mesures de suivi et de reporting ambitieuses, à la hauteur des enjeux. Le travail continue, avec une délégation française plus déterminée que jamais.

 

Antoine Armand (ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie)
> La visite d’État du président de la République touche à sa fin. Au-delà des accords signés entre le Maroc et la France, nous avons durablement renforcé notre coopération économique. J'y vois le signal extrêmement positif du savoir-faire et de la compétitivité de nos entreprises. L'occasion de remercier très chaleureusement mes deux homologues, la ministre de l’Économie et des Finances et le ministre de l'Industrie et du Commerce pour la qualité de nos échanges bilatéraux.

 

Geneviève Darrieussecq (ministre de la Santé et de l’Accès aux soins)

Astrid Panosyan-Bouvet (ministre du Travail et de l’Emploi)
> La bataille du plein emploi se trouve toujours devant nous; si nous sommes parvenus à abaisser le taux de chômage à un niveau historique ces dernières années, le taux d’activité demeure relativement bas pour les jeunes, les seniors et les personnes durablement éloignées de l’emploi.
Pour les jeunes, la révolution culturelle de l’apprentissage est à poursuivre. Pour les seniors, le Premier ministre et moi-même avons demandé aux partenaires sociaux de se saisir de la question et de trouver un accord ambitieux – il s’agit notamment de faciliter, en milieu de carrière, les reconversions et les aménagements de poste permettant de travailler plus longtemps. Quant aux personnes durablement éloignées de l’emploi, les expérimentations menées dans quarante-neuf départements auprès de bénéficiaires du RSA seront généralisées à partir du 1er janvier.
France Travail a, pour sa part, conduit une transformation considérable selon deux axes principaux : un meilleur accompagnement des demandeurs d’emploi, en particulier des bénéficiaires du RSA ; un rapprochement avec le monde de l’entreprise, avec le lancement de la marque France Travail Pro qui doit encourager les immersions courtes et de nouvelles méthodes de recrutement. La subvention allouée à France Travail est maintenue à 1,35 milliard d’euros, conformément à nos engagements envers l’Unedic. Les effectifs de France Travail baisseront, certes, de 1 %, mais après avoir connu une augmentation de 10 % ces dernières années. Nous serons donc au rendez-vous.

> [Abrogation de la réforme des retraites demandée par la Gauche et le RN – Intervention à l’Assemblée]
Dix-huit mois après la promulgation de la loi du 14 avril 2023 relative à la réforme des retraites, douze mois après l’entrée en vigueur de ses principales dispositions, nous nous retrouvons une fois de plus dans cet hémicycle pour débattre de son abrogation. Une autre proposition de loi en ce sens sera inscrite à l’ordre du jour à la fin du mois de novembre. Par ailleurs, des amendements ont été déposés aux mêmes fins et débattus à l’occasion de l’examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS).
Ce débat est parfaitement légitime. Nous débattons donc ce matin de la proposition de loi des députés du Rassemblement national. Que proposait sa version initiale ? Le rapporteur l’a rappelé : d’une part, la suppression du relèvement de l’âge légal de départ à 64 ans ; d’autre part, la suppression de l’allongement de la durée de cotisation à 43 ans – allongement prévu par la réforme Touraine de 2014, dont la loi de 2023 accélérait la mise en œuvre. Cela tenait donc en deux nombres : 62 ans pour l’ouverture des droits et quarante-deux années pour la durée de cotisation, autrement dit le retour en arrière comme seule perspective, financé par la seule fiscalité sur le tabac.
Vous me direz qu’il s’agit d’une convention – j’ai siégé sur ces bancs, je connais la pratique des gages –, mais cette réponse est tout de même un peu trop facile. En effet, quand il est question des retraites, l’un des enjeux majeurs est le financement.
Débattre sérieusement des retraites suppose à tout le moins d’expliquer où vous trouverez 3,5 milliards d’euros en 2025, puis 16 milliards en 2032. C’est l’absence de financement qui justifie que la présidente de l’Assemblée nationale ait jugé irrecevables, sur le fondement de l’article 40 de la Constitution, vos amendements tendant à rétablir les articles 1er et 2.
Figurez-vous qu’en matière de retraite, le financement compte vraiment. Aujourd’hui, 50 % des Français seulement disent avoir confiance dans le système de retraite et deux sur trois pensent que leur pension ne sera pas à la hauteur de leurs attentes. Or la pérennité du système est au cœur du pacte de confiance qui fonde un régime de retraite par répartition. Ceux qui cotisent aujourd’hui doivent être convaincus, à juste titre, qu’ils bénéficieront d’une pension demain.
Mettons de côté un instant cette question du financement. Si votre proposition, monsieur le rapporteur, semble dire aux Français ce qu’ils ont envie d’entendre, elle ne correspond pas réellement à leurs souhaits. En réalité, pendant le débat sur les retraites, on a moins parlé dans les cortèges de deux ans de retraite en moins que de deux ans de travail en plus. Travailler deux ans de plus : voilà ce qui préoccupe les Français et le sujet sur lequel nous leur devons des réponses.
Notre rapport au travail a changé : il est moins une fin en soi et davantage un moyen.
Le travail lui-même a changé. Depuis quarante ans, nous avons perdu la moitié de nos emplois industriels. La réindustrialisation initiée récemment est une chose heureuse après des années d’errements stratégiques en la matière.
Nos nouveaux ouvriers sont caristes, transporteurs, caissiers ou aides-soignants. Ils ont souvent constitué la première et la deuxième ligne lors de la crise sanitaire. Les pénibilités du monde des services ne sont pas les mêmes que celles de l’industrie et sont plus méconnues.
Nous l’avons évoqué hier : un salarié sur cinq est coincé au Smic. La pandémie a consacré de nouveaux modes de travail et également de nouvelles inégalités : pour deux tiers des employés, le télétravail n’est pas une option. Les freins, bien connus, à l’accès à l’emploi – difficultés de la garde d’enfant, transports – n’ont pas disparu.
Mesdames et messieurs les députés du Rassemblement national, ce sont ces sujets – sur lesquels nous avons échangé hier lors du débat sur le projet de financement de la sécurité sociale (PLFSS) – que votre proposition de loi aurait dû mettre sur la table ! Le débat sur les retraites est avant tout un débat sur notre monde du travail, ici et maintenant, et sur la manière de l’aménager pour que le travail soit soutenable tout au long de la vie.
Il faut avoir le courage de dire qu’il sera nécessaire, tout au long de la vie, de travailler plus et mieux ; il nous faut améliorer l’intégration de nos jeunes sur le marché de l’emploi et maintenir plus longtemps au travail les seniors en bonne santé dotés des bonnes compétences. Face à ces impératifs, les anxiétés sont légitimes. Penser l’emploi et le travail entre 60 et 64 ans suppose de garder en tête trois réalités.
D’abord, dans leur immense majorité, les seniors aspirent à une carrière complète suivie d’une retraite à taux plein. Ensuite, bon nombre d’entre eux ne peuvent pas travailler du fait de l’âgisme, qui constitue, de loin, comme cela a été signalé par la Défenseure des droits, la première discrimination à l’embauche. Enfin, certains ne le peuvent pas non plus en raison d’une inaptitude physique après des années d’usure dans un métier à forte pénibilité.
Pourquoi n’avons-nous pas discuté de cela ?
Avec les préretraites de Raymond Barre, on s’était dit que le meilleur moyen de faire de la place aux jeunes serait de montrer aux seniors la porte de sortie. Outre le fait que cela n’a pas vraiment eu l’effet escompté pour les jeunes, le résultat est qu’aujourd’hui, passé 50 ans, on a trois fois moins de chances d’être rappelé pour un entretien d’embauche et qu’après 60 ans, le taux d’activité plafonne à 35 % en France quand il s’élève à 60 ou 70 % aux Pays-Bas, en Allemagne et dans les pays scandinaves.
Le sous-emploi des seniors est un gâchis humain monumental dont notre pays s’accommode depuis des décennies ! L’économie, la société et la nation se privent d’expérience et de savoir-faire, de forces contributives et productives de salariés qui ne veulent pas seulement « transmettre » ou « mentorer » – comme s’ils n’étaient bons qu’à cela – mais qui veulent travailler comme les autres – et pour certains le plus longtemps possible – et faire partie d’une société dans laquelle l’avenir n’est pas confisqué par l’angoisse du déclassement professionnel.
Les fins de carrière – sujet sur lequel certains parlementaires mènent actuellement un travail que je suis – révèlent aussi nos faiblesses collectives en matière de prévention et de condition de travail.
Dans une étude peu mentionnée sur les bancs de gauche, France Stratégie a révélé que 30 % des ouvriers peu qualifiés et 20 % des aides à domicile de plus de 50 ans, qui sont loin de la retraite, sont déjà en inaptitude professionnelle. En réalité, certains métiers ne sont pas tenables toute une vie. Le décalage de l’âge de la retraite ne suffit pas à lui seul à augmenter le taux d’activité d’un certain nombre de salariés qui, sans reconversion ou aménagement de poste, ne l’atteignent pas de toute façon. C’est la raison pour laquelle la réforme de 2023, à la demande d’Élisabeth Borne et d’Olivier Dussopt, se saisit comme jamais auparavant de la prévention de l’usure professionnelle et prévoit de ne pas appliquer le nouvel âge de départ à la retraite à 40 % des actifs, ceux qui souffrent d’inaptitude, d’une invalidité ou d’un handicap.
Enfin, dans sa déclaration de politique générale, le Premier ministre a aussi évoqué un autre sujet d’anxiété : la situation particulière des femmes face à la retraite. Les carrières fragmentées et les emplois à temps partiel – occupés à 80 % par des femmes – pèsent sur leurs rémunérations, et in fine, sur leurs pensions de retraite.
Dans certaines professions très féminisées, l’usure professionnelle est encore trop sous-estimée. Les femmes représentent 60 % des personnes qui ne sont ni au travail ni à la retraite sur la tranche des 50-62 ans.
Alors oui, les anxiétés sont légitimes et il faut les entendre : il convient surtout de continuer à y répondre, non pas en proposant des chimères mais en transformant le monde du travail ici et maintenant. Voilà ce dont j’aurais aimé pouvoir débattre avec vous ce matin !
Au cours de ce premier mois au gouvernement, j’ai rencontré deux fois les organisations syndicales et patronales : une première fois avec le Premier ministre qui souhaitait les voir avant son discours de politique générale et une seconde fois, seule, à leurs sièges respectifs, pour montrer mon attachement au dialogue social et donner suite aux propos de Michel Barnier.
À notre invitation, les partenaires sociaux ont commencé à négocier sur l’emploi des seniors et sur l’assurance chômage. Ils discutent en ce moment même. Ainsi, en plus d’être souhaitable, cette discussion est possible ! Les pistes d’aménagements dont les partenaires sociaux peuvent s’emparer sont nombreuses. Il faut permettre aux seniors de se maintenir dans le monde du travail grâce aux retraites progressives dont le Premier ministre a ouvert la possibilité, aux nouveaux contrats seniors et au nouveau cumul emploi chômage.
Quand la norme devient de travailler jusqu’à 64 ans, la fin de carrière ne peut plus se prévoir à 50 ou à 55 ans. Travailler plus longtemps s’anticipe et doit se préparer très tôt. Nous parlons ici de prévention, de mécanismes de transitions collectives, d’entretien d’orientation à mi-carrière, tous outils aujourd’hui indispensables. Comme l’a indiqué M. le Premier ministre, des aménagements justes et raisonnables sont possibles sur ces sujets. Il a parlé des retraites progressives, de l’usure professionnelle et des pensions de retraite des femmes.
En conclusion, la retraite cristallise la singularité de toute une vie au travail: l’âge auquel on a commencé à travailler, une carrière plus ou moins rectiligne, la nature des métiers exercés, les historiques de rémunérations, les histoires personnelles aussi, ponctuées de naissances et d’accidents de la vie. La fin de carrière est souvent le miroir grossissant de toute la trajectoire. Voilà le sujet dont nous devrions débattre !
Nous ne pourrons plus avancer sérieusement dans cet hémicycle si nous entretenons tous ici l’illusion qu’il ne sera pas nécessaire de travailler plus, mieux et plus longtemps. L’enjeu c’est un pays plus productif et en mesure de financer sa protection, ses services publics et ses investissements d’avenir par le fruit de son activité et non par le recours à l’emprunt ou à l’endettement.
L’enjeu de la réforme des retraites va bien au-delà de la question économique. De cette réforme dépend la possibilité d’une société qui réponde à l’aspiration de chacun de trouver toute sa place dans le monde du travail, de vivre dignement de son travail, d’être considéré pour son travail, de ne jamais se sentir ni invisible ni de trop à aucun âge de la vie.

> L’enjeu de la réforme des retraites va bien au-delà de la question économique. Il y va d’une société qui répond à l’aspiration de chacun dans le monde du travail.

> Pendant les débats sur les retraites, en réalité, nous avons moins parlé de 2 ans de retraite en moins, que de 2 ans de travail en plus. Voilà la préoccupation principale des Français.

> Le sous-emploi des seniors est un gâchis humain monumental sur lequel la France s’accommode depuis trop longtemps. C’est se priver d’expériences, de savoir-faire et de forces contributives et productives.

> 4 fois moins d’accidents du travail pendant les JO.    Les accidents du travail ne sont pas une fatalité. Lorsque nous sommes mobilisés, ce fléau peut être réduit.

 Vous pouvez compter mon engagement pour avancer sur le sujet des accidents du travail grave et mortels.

> Le SMIC ne doit pas être un salaire à vie. De très nombreux salariés se retrouvent pourtant coincés au SMIC, ou juste au-dessus, pendant des années. Ce premier PLFSS de la législature ouvre le chantier des bas salaires et du pouvoir d’achat des travailleurs.

> La question du coût des indemnités journalières (arrêts de travail) doit s'inscrire dans une discussion beaucoup plus large sur la santé au travail. Je souhaite que nous en discutions ensemble : partenaires sociaux, parlementaires, Conseil économique social et environnemental (CESE), en mettant tous les sujets sur la table.

> Ministre du Travail et de l’Emploi, mon rôle est de faire en sorte que l’économie crée des emplois et préserve ceux existants. C’est aussi de faire en sorte que ces emplois offrent un travail de qualité, exercé dans de meilleures conditions et qu’ils soient reconnus.  Et c’est faire en sorte que ces emplois soient mieux payés, qu’ils participent à la montée en gamme de l’économie française et qu’ils contribuent à notre transition climatique.

> Depuis un mois au Ministère du Travail et de l’Emploi. En se rappelant chaque jour pour quoi et surtout pour qui nous sommes là: une aide à domicile qui travaille mais n’arrive pas à s’en sortir, un jeune qui pousse la porte d’une mission locale pour se former et trouver un premier emploi stable, une patronne de PME dont le développement est bloqué parce qu’elle a du mal à recruter, une cadre senior qui n'arrive pas à trouver d'emploi en dépit de ses compétences et de sa motivation, des salariés licenciés qui veulent s'en sortir après la disparition de leur entreprises, un chef d’entreprise du bâtiment engagé dans la prévention des accidents du travail ou un agriculteur qui aspire à une retraite plus juste. Ministre, en somme, de ceux qui travaillent, qui cherchent un travail et qui offrent du travail.

 

Guillaume Kasbarian (ministre de la Fonction publique, de la Simplification et de la Transformation de l’action publique)
> J’assume de ne pas mettre le sujet sous le tapis. Je refuse de laisser dériver les finances publiques. Je prends mes responsabilités.
Les absences dans le public coûtent 15 milliards d’euros par an. Le plan que je propose permet d’économiser 1,2 milliard d’euros. (…)
Oui, la carence permet de réduire l'absentéisme. Oui, la lutte contre l'absentéisme passe aussi par des mesures d'accompagnement:
- Optimiser les conditions de travail des agents
- Réduire leurs tâches administratives
- Renforcer leur protection.

> Agir contre l’absentéisme dans la fonction publique, c’est possible. Une majorité de Français soutient notre plan: 67% pour allonger le délai de carence d’1 à 3 jours. 60 % pour limiter le remboursement des arrêts maladie à 90 %.

> [Arrêts de travail] Affirmer que 75% des salariés du privé seraient couverts est un mythe. De grandes disparités existent et le remboursement varie selon les conventions collectives et les situations individuelles (ancienneté, nombre d’arrêts annuels…

 

Laurent Saint-Martin (ministre auprès du Premier ministre, chargé du Budget et des Comptes publics)
> [Budget 2025 - Intervention à l’Assemblée sur les dépenses votées par la Gauche et le RN] Après l’examen de la moitié seulement des amendements modifiant la première partie du PLF, nous pouvons déjà commencer à faire les comptes. Taxe sur les patrimoines : 14 milliards d’euros; triplement de la contribution que devront verser les grandes entreprises : 16 milliards ; triplement de la contribution sur le fret maritime : 2 milliards; rétablissement de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) pour les petites entreprises : 5 milliards; taxe sur les dividendes : 7 milliards.
Je pourrais ajouter tous les dispositifs que vous avez voulu restreindre si ce n’est supprimer, comme le pacte Dutreil, dont bénéficient nos entrepreneurs – notamment nos PME.
Nous assistons à une overdose fiscale. Compte tenu de la composition de l’Assemblée nationale, elle ne peut être le fait de l’unique Nouveau front populaire ; ce dernier a régulièrement pu compter sur la complicité du Rassemblement national qui a voté pour certaines mesures ou s’est abstenu. Il y a une alliance complice derrière le matraquage fiscal que nous refusons.
L’équilibre et le rétablissement de nos comptes ne passeront pas par cette overdose fiscale. La deuxième partie du PLF sera l’occasion de faire preuve de courage en réduisant la dépense publique ; c’est déjà le cas en commission. Le Gouvernement a montré la voie en proposant 5 milliards d’euros d’économies supplémentaires.

> Tous les ministères en moyens verront leurs crédits baisser, sauf ceux qui sont sous la loi de programmation, c'est-à-dire les ministères régaliens, donc, il y a la Justice, il y a l'Intérieur, il y a les Armées, il y a aussi la Recherche et on va aussi protéger, vu les conditions particulières, le ministère des Outre-mer. Tous les autres ministères devront faire un effort, mais de la même façon, Adrien GINDRE, que tous nos concitoyens, les entreprises doivent comprendre qu'on est dans un mouvement d'effort collectif de redressement.

 

Maud Bregeon (porte-parole du Gouvernement)
> Le gouvernement n’a pas une approche comptable de la politique française. Je crois que les Français ont besoin qu’on leur donne la direction que l'on souhaite prendre à horizon de plusieurs mois, plusieurs années. Certaines priorités ont déjà été esquissées.

 

Marc Ferracci (ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, chargé de l’Industrie)
> La France s’affirme comme un pays leader dans le domaine du quantique. Le quantique représente l’avenir de l’informatique, avec la promesse de transformer les capacités de traitement et d’analyse au service des entreprises et des citoyens. Grâce à un réseau riche de startups françaises spécialisées, nous bâtissons ensemble le futur technologique, en plaçant l’innovation et le numérique au cœur de notre compétitivité.

 

Marina Ferrari (ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie chargée de l’Economie du tourisme)
> Je suis convaincue qu'opposer tourisme, préservation de l'environnement et sauvegarde de notre patrimoine est une erreur. Ils sont, au contraire, parfaitement complémentaires et conciliables, lorsqu'on écoute les acteurs locaux et qu'ils unissent leurs forces autour d'un projet de territoire fédérateur. Kerhinet en est un des plus beaux exemples : ce village traditionnel dont les chaumières ont été rachetées et restaurées par le parc naturel régional de Brière est devenu un site incontournable du pays de Guérande. Lieu de promenade et de découverte, on y valorise également l'artisanat et les traditions locales, dans le respect des équilibres environnementaux. Un patrimoine préservé, respecté...et vivant !

> L'économie circulaire au service du Tourisme durable. Je poursuis ma visite sur la presqu'île guérandaise chez Yuniboat, le premier chantier naval de reconditionnement de bateaux. Ici, on prolonge la durée de vie des bateaux de plaisance, tout en y intégrant des innovations écologiques. La réduction de l'empreinte environnementale du Tourisme passe par ce type d'initiative que j'ai tenu à valoriser aujourd'hui, à Batz-sur-Mer. Merci à tous ceux qui innovent et s'engagent sur la voie de la décarbonation du secteur, tout en soutenant l'économie locale et l'emploi dans nos territoires.

> Pour relever le défi de l'attractivité des métiers du Tourisme, les solutions sont ici, sur le terrain ! À La Baule-Escoublac, je viens de visiter un projet exemplaire  en lien avec les professionnels du secteur sur le site de l'ancien camping municipal : une partie de l'espace a été transformé en village accueillant des travailleurs saisonniers qui peinent à se loger dans les communes touristiques, et tout particulièrement en haute saison. La zone forestière accueillera quant à elle bientôt un parc de loisirs avec parcours accrobranche, au cœur de la pinède, diversifiant les activités proposées aux visiteurs tout en préservant le patrimoine naturel.
Répondre concrètement aux freins au recrutement des travailleurs saisonniers tout en accélérant la transition vers un Tourisme plus durable et responsable : voilà le chemin à suivre, et La Baule montre la voie !

 

Olga Givernet (ministre déléguée auprès de la ministre de la Transition écologique, de l’Energie, du Climat et de la Prévention des risques, chargée de l’Energie)
> Stop aux fausses informations Le gouvernement souhaite assurer aux Français que leur facture d'électricité n’augmente pas. Mieux encore nous voulons qu’elle baisse, en février, pour 80% d'entre eux.

> L’interdiction des relocations des logements classés G est une mesure importante pour le climat et contre l'habitat indigne. Il est néanmoins important de ne pas pénaliser les logements chauffés à partir d'électricité et qui sont largement décarbonés.

 

► Haut-commissariat au Plan 
François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate) 
> Les Français, comme d’autres peuples européens, ne prennent pas la mesure des menaces qui pèsent sur le principe démocratique lui-même. Il est vrai que ce principe, si l’on y réfléchit, est assurément une utopie. Que les citoyens de plein exercice sans compétence particulière se voient remettre le pouvoir de décider du destin de leur pays c’était inimaginable il y a à peine deux siècles et demi. Cette idée démocratique, profondément positive et optimiste sur la nature humaine, est aujourd’hui battue en brèche pour deux grandes séries de raisons.
La première est que le monde est devenu terriblement violent dans les confrontations, notamment économiques, entre les différentes régions du globe. La Chine ou l’Amérique du Sud par exemple n’ont pas les mêmes contraintes de normes ou de coût du travail que les nôtres tout en disposant, tout comme le Moyen-Orient ou la Russie, de réserves de matières premières considérables. Dès lors l’idée d’une concurrence loyale permettant par les innovations de favoriser un développement global apparaît de moins en moins possible.
La seconde série de raisons est liée à l’irruption du numérique, des réseaux sociaux, de l’intelligence artificielle, qui fait réapparaître des réalités et des comportements archaïques. La première de ces réalités est la prééminence des passions sur la raison. La passion où se mêlent des pulsions, des détestations, dérives qui peuvent se loger hélas dans les religions, spécialement dans leurs versions fanatiques. Ces passions négatives paraissent ainsi malheureusement plus fortes, en tout cas pour le court terme, que les passions positives.

> La France n’est pas un champ clos, ces menaces pèsent aussi sur les démocraties qui nous entourent. Et les démocraties n’ont pas appris à se défendre.
Idéologiquement d’abord et après, quand les choses s’aggravent, militairement aussi. Nous vivons actuellement dans un déséquilibre profond, auquel tout le monde devrait davantage réfléchir. La campagne des élections américaines, avec sa déferlante d’attaques violentes, brutales, cyniques, en est un exemple éloquent. Les remises en cause qui s’y expriment mettent à mal l’idée démocratique, qui doit faire valoir le respect, même pour exprimer des oppositions ou lancer des controverses.
La démocratie ne s’entend que quand les sociétés se portent bien, avec un haut niveau de solidarité et une capacité d’échange, de dialogue. Aujourd’hui, c’est cela qui est brutalement en cause. Cette situation est terriblement dangereuse même si un certain nombre de nos concitoyens ne s’en rendent pas compte, au point de penser que la démocratie n’est qu’une illusion. Or, on le sait, la démocratie, comme l’a dit en son temps Churchill, est le pire des systèmes à l’exclusion de tous les autres.

> [Massacres du Hamas le 7 octobre 2023] Il faut d’abord bien voir quelle est la nature du 7 Octobre, peu en ont pris la pleine mesure. La plupart des crimes de guerre sont, dans l’histoire, des dégâts collatéraux des conflits. Le 7 octobre, le crime de guerre était en fait le véritable but de guerre. Ce que le Hamas a déclenché le 7 octobre 2023 a été conçu et accompli pour être une profanation de l’idée même d’humanité.
Il peut arriver dans les guerres, malheureusement, que des bébés soient tués mais il est très rare qu’un tel sacrilège soit le but de la guerre. L’action du Hamas a été menée dans une volonté et une réalité de profanation, sans doute pour que, plus jamais, on ne puisse aller vers un apaisement, à l’image des Accords d’Abraham (reliant Israël et des pays arabes) dans la région. (…)
À mes yeux, oui. L’horreur du 7 octobre a été commise pour créer de l’irrémédiable, ceux qui ont fait cela ne pouvaient pas ignorer la dimension de la déflagration que serait la réplique d’Israël. Le but du mouvement terroriste Hamas était que ce crime-là soit à ce point impardonnable par son inhumanité pour que la dimension de la réplique dépasse la gamme habituelle de la guerre. Il me paraît évident que ceux qui ont conçu et planifié cette action et ses modalités savaient très bien ce qu’ils allaient déclencher à Gaza. Ils cherchaient, par une telle violence terroriste, et par son contrecoup en réplique, à ce qu’on ne puisse jamais revenir un jour à la table de la paix dans la région.
Mais ce que je dis quand je rencontre des dirigeants israéliens, c’est qu’il faut quand même qu’apparaisse une lumière au bout du tunnel. C’est ce qui manque aujourd’hui. D’où les expressions d’alerte, venant de gens qui, comme moi, aiment Israël, aiment l’idéal de coexistence, qui savent très bien la dimension historique inédite de ce qui a été commis le 7 octobre, mais qui disent qu’une lumière doit apparaître comme un espoir même lointain pour que la guerre débouche un jour sur autre chose que la guerre.

> On employait autrefois l’expression « l’axe du mal ». Il y a bien aujourd’hui un axe de déstabilisation, d’agression et de profanation de tout ce en quoi nous croyons, en France et en Europe. Russie, Iran, Corée du Nord, Chine… ces quatre gouvernements et régimes, qui ne sont d’ailleurs pas tous à l’abri de mouvements de contestations intérieures (en particulier l’Iran), ces quatre gouvernements ont décidé de se ranger dans une tout autre conception du monde, cyniquement dominée par la loi du plus fort.
Pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, il est affiché par ces régimes que la loi qui doit s’appliquer n’est pas la loi internationale mais la loi du plus fort, du plus violent. Or, ce qui protégeait jusqu’à présent nos démocraties, c’était précisément le primat de la loi internationale.

> Il y a une condition préalable et impérative : que ceux qui ont la démocratie en commun acceptent de considérer, sur de tels sujets essentiels, qu’ils sont d’une certaine manière ensemble. Au lieu de vivre dans un perpétuel affrontement, d’entretenir une lutte de tous contre tous au nom d’intérêts ou de calculs partisans, personnels, de carrière…
Il faut qu’un certain nombre de gens opposés aux extrêmes finissent par considérer que ce qui les unit et unit la République française est et sera plus important que ce qui les sépare. (…)
C’est malheureusement loin d’être le cas. C’est pourquoi cette situation dramatique exige une très large prise de conscience qui puisse corriger et tempérer, quotidiennement, les attitudes politiques. En réalité, le caractère trivialement simpliste de notre vie politique, notamment en raison du mode de scrutin majoritaire qui entretient le perpétuel fantasme de la bipolarisation - toujours un camp contre l’autre – ce prisme là et ces tendances aux radicalités aboutissent à une situation dangereuse où les forces d’extrémisme et de chaos s’allient pour affaiblir nos principes démocratiques et républicains. 
Cette tentation des convergences dangereuses existe à l’extrême gauche et à l’extrême droite. Cette situation est très menaçante. Les débats doivent par conséquent être éclairés par une prise de conscience élargie. On est un certain nombre à y travailler tous les jours.

> François Bayrou : Pour éclairer les débats et relever les défis lancés à notre démocratie et aux valeurs républicaines, toute attente serait nuisible. Il revient à tout citoyen, a fortiori à tout dirigeant, attaché à vraiment défendre la démocratie française et ses valeurs, le devoir de prendre ses responsabilités. Sans attendre.

 

► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
Aurore Bergé (députée)
> Sans la réforme des retraites, pas de financement des retraites. Sans la réforme des retraites, pas de revalorisation des petites retraites qui bénéficie d'abord aux femmes ! RN et le NFP, même arnaque sociale avec l'abrogation de la réforme !

> Il n'y a pas de petites agressions sexuelles, il y a des agressions sexuelles et elles sont toutes intolérables. Qui accepterait qu'on mette la main sur le sexe de sa fille, de sa compagne, de son amie ? Qu'on l'embrasse de force ? Personne.

> C'est toute la société qui doit se dresser face au regain d'antisémitisme. C'est toute la société qui doit refuser de trouver une seule once de légitimité à la haine antisémite.

> Comment accepter qu'un seul de nos compatriotes, qu'un seul Français ait peur parce qu'il est juif ? Comment accepter ces menaces, ces intimidations, cet acharnement ? Jamais nous n'aurons de répit tant que l'antisémitisme continuera à prospérer.

> Je crois à l'équité. Oui, il faut travailler sur le sens du travail, sur la santé et le bien être au travail mais rien ne justifie des règles différentes sur les jours de carence entre privé et public. 

> Nous avons réussi à recréer 2,7 millions d'emplois, à réindustrialiser le pays, cette réussite ne vient pas de nulle part. C'est pour cela que nous sommes contre toute augmentation du coût du travail. Nous voulons que le gouvernement renonce à la hausse des charges des entreprises.

> Le RN et LFI, même mensonge : faire croire aux Français qu'en vivant plus longtemps, on peut travailler moins longtemps. Le RN au pouvoir, ce serait donc l'irresponsabilité au pouvoir. 

> La hausse du coût du travail n'est pas notre option. La réduction massive du chômage, l'attractivité retrouvée, la réindustrialisation ne viennent pas de nulle part : c'est le fruit de notre travail depuis 7 ans. Ne dévions pas de cette trajectoire.

 

Thomas Cazenave (député)
> J’ai voté contre la hausse des cotisations patronales, qui aurait pénalisé l’emploi et augmenté le coût du travail. Notre cap reste le même : lutter contre le chômage pour atteindre le plein emploi.

> Le repas a 1 € est une avancée que nous avons portée et pérennisée. Il bénéficie à tous les boursiers et précaires. Sa généralisation à tous ceux qui bénéficient déjà d’un tarif social à 3,30 € n'est pas un progrès quand il faut faire plus pour ceux qui en ont le plus besoin.

 

Sylvain Maillard (député) 
> Comment augmenter le net sur la fiche de paie ? Le travail doit mieux payer, sans entamer la compétitivité des entreprises en France.

> Nous voulons plus d’emplois et plus de compétitivité, pas d’une hausse de taxe sur les entreprises. Car les premiers impactés, ce seront les salariés.

> Le mois d'octobre 2023 a été marqué par deux évènements dramatiques les 7 et 13 octobre. C'était il y a seulement un an. N'oublions jamais. Notre devoir de mémoire nous oblige.
Le 13 octobre 2023, le terrorisme islamique avait une nouvelle fois frappé sur notre sol. L'assassinat du Professeur Dominique Bernard à Arras a en effet fait écho à l'assassinat de Samuel Paty, voilà trois ans, jour pour jour. Mes pensées vont à ces serviteurs de la République, lâchement assassinés parce qu'ils étaient "Professeurs", parce qu'ils défendaient l'école, parce qu'ils transmettaient les valeurs républicaines de liberté, d'égalité, de fraternité et de laïcité, chèrement acquises à la fin du XIXe siècle.
Nous agissons et nous continuerons d’agir pour que notre École demeure un sanctuaire pour nos élèves et pour tous ceux qui y travaillent. 
Le 7 octobre 2023, le groupe terroriste Hamas a déclenché une série d'attaques odieuses contre le peuple israëlien. N'oublions pas que le Hamas est un mouvement terroriste qui cherche avant tout la destruction et la mort d'Israël. Il expose de manière criminelle et cynique la population de Gaza.
Un an après le pogrom perpétré en Israël par les terroristes du Hamas, j'ai décidé de me rendre sur place au festival Nova à Réïm avec mes collègues parlementaires Aurore Bergé et Caroline Yadan. Horreur et effroi devant le massacre de victimes innocentes. Tous assassinés avec une barbarie inimaginable parce que "Juifs".
Nous pensons aux 48 victimes françaises de cette attaque terroriste inqualifiable, à leurs familles et à leurs proches et appelons à la libération de tous les otages.

 

Jean-René Cazeneuve (député)
> Le NFP a fait adopter un amendement visant à détruire l’intéressement salarié dans notre pays ! Une honte ! C’est plus de 7 millions de français qui bénéficient de ses dispositifs. Le NFP veut mettre fin au partage de la valeur dans notre pays !

> Pour le bien être de nos fonctionnaires, pour la qualité du service public, nous devons lancer un plan global de transformation de la fonction publique.

 

Pierre Cazeneuve (député)
> La gauche vend un monde où l'on peut travailler 32 heures par semaine, partir à la retraite à 60 ans et gagner plus à la fin du mois : ils mentent aux Français. Ils souhaitent travailler moins, pour gagner moins. Nous voulons travailler plus, pour partager plus.

 

Prisca Thevenot (députée)
> [Abrogation de la réforme des retraites demandée par la Gauche et le RN – Intervention à l’Assemblée]
Le Rassemblement national dit vouloir, par ce texte, répondre aux injustices sociales suscitées par la réforme des retraites de 2023, que la ministre Astrid Panosyan-Bouvet vient de détailler.
Je propose donc que nous regardions ensemble quelles sont ces fameuses injustices sociales qu’il convient, semble-t-il, de réparer. Sur quoi voulez-vous revenir : sur la valorisation des congés parentaux, sur la création d’une pension pour les enfants orphelins? Ou encore sur les avancées pour les élus locaux ou pour les grands sportifs de notre nation ? Voulez-vous revenir sur la revalorisation prévue pour les 850 000 retraités français à taux plein qui touchaient de trop petites pensions?
Non, tout ce que vous voulez avec votre texte, c’est vous rouler en boule par terre, pleurnicher et crier au déni démocratique. Vous êtes en permanence dans le « ouin-ouin ! ». Car oui, votre texte est irrecevable et vous le saviez parfaitement. Tout cela n’est qu’un jeu pour vous. Face à un tel comportement, je salue le courage de la présidente de l’Assemblée nationale qui ne se laisse pas manipuler.
Oui, l’article 40 est clair : il protège contre les initiatives qui entraîneraient une augmentation des dépenses publiques sans prévoir aucun financement en contrepartie. Vous le saviez déjà. Sinon je vous conseille d’apprendre les règles en vigueur dans notre pays afin de cesser de vous en poser en révoltés indignes de la République.
Prenez enfin vos responsabilités, arrêtez de vous cacher derrière des fiches mal rédigées et des propositions de loi mal travaillées. La seule vraie injustice pour les Français, c’est d’être représentés par des gens comme vous.
La seule cause que vous défendez, l’unique vie que vous voulez protéger, c’est celle de votre chef à plumes. Au passage, je vous souhaite la bienvenue, madame Le Pen. Je suis ravie de voir aujourd’hui, vous nous avez énormément manqué au cours des dernières semaines ! Ou étiez-vous ? La seule fois où vous êtes venue, c’était pour prendre une photo de famille.
Oui, madame Le Pen, en tant que fille d’immigrés, je vous le dis haut et fort : nous sommes certes moins nombreux dans cet hémicycle mais nous continuerons à nous dresser devant vous, à nous tenir debout pour faire barrage à vos idées rances et pour que la France continue à être fière d’elle-même sans vous – et malgré vous.

 

Pieyre-Alexandre Anglade (député) 
> Au lendemain des élections en Géorgie entachées par des soupçons de fraudes et de manipulations il nous faut redire notre soutien à la démocratie dans le pays. Nous sommes aux côtés des Géorgiens dans leur combat pour la liberté et leur engagement européen.

 

Ludovic Mendes (député)
> [Peines plancher – Intervention à l’Assemblé] En cette soirée d’Halloween, c’est tout de même le palais des horreurs.
Nous débattons à présent du retour des peines planchers, avec une extension de la procédure par rapport au mécanisme instauré sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Les peines planchers ont été supprimées en 2014, sous la présidence de François Hollande, et nous avons à ce jour le recul nécessaire pour témoigner de leur inefficacité. Nous avons eu l’occasion d’avoir des discussions techniques en commission des lois, et une grande majorité des commissaires ont reconnu que les peines planchers ne satisfont pas aux objectifs qu’elles poursuivent.
Mais vous allez nous avancer l’argument magique, comme le représentant du Rassemblement national vient de le faire : c’est ce que veulent les Français, puisque certains sondages sont en faveur de l’instauration de peines planchers. Toutefois, les sondages traduisent-ils vraiment la pensée de nos concitoyens? Offrent-ils toutes les cartes nécessaires pour pouvoir répondre de manière éclairée à des questions, aussi délicates soient-elles ? Si je vous disais que les Français, selon de nombreux sondages, sont favorables au rétablissement de la peine de mort, la restaureriez-vous ?
Si je vous disais que les Français sont favorables à la légalisation du cannabis, autoriseriez-vous la vente et la consommation de cannabis à usage récréatif ? Selon un autre sondage, pour trois Français sur cinq, la responsabilité du viol doit être atténuée si la victime a eu une attitude provocatrice. Bref, on ne peut pas faire de la politique à partir de sondages !
Je note qu’en préambule de la présentation de votre dispositif de peines planchers, vous dites que vous voulez répondre aux maux des Français. Mais qu’en est-il pour les victimes de crimes sexuels et de violences intrafamiliales ? Pour elles, vous ne prévoyez rien. Et pour les personnes condamnées pour détournement de fonds publics– un fléau dans notre pays ? Contre elles, vous ne faites rien, et nous savons pourquoi !
Les sondages répondent souvent à une émotion, qui se traduit dans la réponse et la rend donc dénuée de ce qui fait de l’humain une espèce à part : la conceptualisation, notre capacité à ne pas réagir seulement en fonction d’un fait, mais à prendre aussi un compte de nombreux éléments complexes pour en sortir un élément sensé. Je crois que même au Front national, vous n’êtes pas dépourvus de cette capacité. Mais ce qui vous caractérise, c’est la démagogie. Car au fond de vous-mêmes, vous savez bien que le mécanisme des peines planchers ne fonctionne pas. C’est bien là que l’on voit que vous ne voulez aucunement le rassemblement. Les retours que nous avons nous garantissent que la récidive n’est que très peu limitée, et que l’effet escompté des peines planchers n’est pas au rendez-vous. Et vous le savez ! Certes, il est aisé de reconnaître que cette procédure des peines planchers est séduisante dans la façon dont vous nous la présentez. Mais en pointant du doigt un supposé laxisme de nos juridictions et en prétendant instaurer une solution radicale pour le combattre, vous méprisez l’ensemble des magistrats de notre pays.
Vous les méprisez car vous souhaitez aller à l’encontre d’un principe fondamental de leur fonction : le principe d’individualisation des peines. Ce pouvoir d’appréciation et de modulation des peines est le corollaire de leur indépendance. Vous entendez par votre texte frapper du sceau de votre défiance toute la profession et robotiser cette fonction.
Mais ce n’est pas la seule atteinte que vous portez à l’État de droit. Vous omettez de dire que la proposition de loi emporte un risque constitutionnel majeur s’agissant de peines planchers prévues pour certains délits sans condition de récidive légale, notamment au regard de la décision du Conseil constitutionnel – que vous méprisez – du 10 mars 2011, qui a censuré le principe de peines minimales dans la loi Loppsi 2 pour les mineurs jamais condamnés pour un crime ou un délit.
Vous méprisez le Conseil constitutionnel ! Votre réelle ambition ne serait-elle pas de mettre la pression sur lui, et surtout de valider toutes vos thèses nébuleuses contre l’État de droit et son fonctionnement, selon lesquelles la justice est laxiste ? Je reconnais sans sourciller que vous êtes de bons manipulateurs d’opinion, et que votre démagogie démontre à quel point vous êtes vraiment d’extrême droite  en jouant sur les peurs des Français et en leur annonçant qu’avec ce système des peines planchers, vous allez répondre à l’ensemble de leurs problèmes.
Mais les solutions magiques n’existent pas et je refuse que nous menions une politique des sondages comme vous le faites en permanence. Ce serait dangereux pour le fonctionnement de notre État de droit et pour toutes nos valeurs qui y sont liées. Si on avait dû suivre les sondages, les femmes n’auraient pas pu obtenir le droit à l’avortement en 1974, ce droit que nous avons constitutionnalisé, ce dont nous sommes fiers. Le groupe Ensemble pour la République s’opposera donc à votre proposition de loi.

 

● MoDem 
Marc Fesneau (député, président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale)
> [Simplifications administratives pour les agriculteurs] Très ancienne et légitime revendication : le dispositif imaginé et construit depuis des mois et l’engagement pris avec Gabriel Attal lors de la crise agricole vont pouvoir se déployer. Sans démagogie, sans subir la pression de l’immédiateté, parce que rien de bon ni de durable ne se fait dans la précipitation. Nous savions tous que ce temps était nécessaire. Merci et bravo aux services des ministères qui ont travaillé d’arrache-pied depuis des mois pour aboutir. Nous suivrons avec attention le déploiement des simplifications engagées et à venir.

 

Perrine Goulet (députée)
> Un Budget déséquilibré laisse la main au sénat et au gouvernement Nous manquons une opportunité de proposer un budget sérieux La gauche alourdi de plus de 7 mds€ le budget éducation sans le financer pour offrir à tous la cantine ou les fournitures même aux plus riches Irresponsable.

 

Erwan Balanant (député)
> [Budget 2025] Nous nous sommes donnés les moyens de protéger nos enfants et de mieux lutter contre le harcèlement :
- Augmentation du budget alloué à la médecine scolaire
- Subvention du 3018, numéro d'écoute de e-Enfance
- Pérennisation des brigades anti-harcèlement.
30 millions c'est 2,5 euros par enfant. C'est un effort que l'on peut faire pour redonner ses lettres de noblesse à la médecine scolaire.
En donnant les moyens nécessaires à la médecine scolaire nous faisons en réalité des économies pour l'avenir.
Nous avons fait du 3018, le numéro d'écoute unique dédié au harcèlement. Nous devons désormais lui donner les moyens d'agir et de répondre aux nombreux appels qui en découlent. Cette subvention le permettra.
Par l'adoption de mon amendement l'année dernière, la loi de finances pour 2024 avait permis la création des brigades anti-harcèlement, grâce notamment au soutien de Gabriel Attal. Nous devons désormais les pérenniser.

 

Maud Petit (députée)
> On en est là aujourd'hui en France ?! À une pénurie de terres agricoles et à un manque d'abris pour le bétail?! Notre Société marche sur la tête avec une bétonisation massive, au point de chercher à contourner la loi Zan (Zéro artificialisation nette), qui impose à chaque territoire, d'ici à 2050, de rendre à la nature autant de surfaces qu'il ne lui prend pour bâtir des logements, des usines ou des routes. En France, aujourd'hui, des agriculteurs cherchent donc désespérément des abris pour que leur bétail passe l'hiver au chaud, et personne ne leur trouve de solution... C'est pas la France dont je veux.

> La drépanocytose est la maladie génétique la plus fréquente au monde, mais tristement méconnue, y compris des professionnels de santé, et donc mal identifiée. Les années d'errance thérapeutique rajoutent à la souffrance des malades. Le dépistage néonatal systématique est donc une excellente mesure.

 

Frédéric Petit (député)
> La guerre de l'information menace nos démocraties. C'est valable pour l'Europe comme pour les USA. Il est temps de se réveiller et de se «cogner» à la réalité.

> Oui, la démocratie et l’Europe ont besoin de combattants ! Merci Enrico Letta [président de l’Institut Delors] de nous le rappeler !

> Géorgie: osons voir ce que nous voyons : le vol manifeste des élections par le parti pro-russe Rêve Géorgien, avec la complicité du Kremlin Jusqu’à quand allons-nous accepter ces campagnes de désinformations et de trucages des élections dans nos démocraties européennes ?

 

● Parti radical
Bastien Marchive (député)
> Proposition de loi transpartisane sur la rénovation énergétique des logements déposée: oui nous pouvons réussir la rénovation des passoires thermiques avec les propriétaires, tout en améliorant les conditions de vie des locataires et en protégeant l’environnement.

 

► Autres 
● Organisations centristes 
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen) 
Valérie Hayer (députée ,présidente)
> Nos agriculteurs nourrissent l’Europe. Notre soutien au monde agricole est essentiel pour atteindre la souveraineté alimentaire de l’Union.

 

Bernard Guetta (député)
> Nous refusions l'escalade et Poutine y procède avec ses 12 000 Nord-Coréens. Quand lui dirons nous que s'il ne rappelle pas ses mercenaires et ne cesse pas ses bombardements nous autoriserons les Ukrainiens à utiliser les armes européennes pour frapper l'armée russe en Russie?

> Si le « oui » à l’Union européenne ne l’a emporté en Moldavie que de si peu ce n’est pas seulement que des paquets de voix y ont été achetées par les services de M. Poutine qui ont parallèlement inondé les électeurs de fausses nouvelles.

 

Pascal Canfin (député)
> Les droits de douane européens contre les voitures électriques chinoises entrent en vigueur. La fin de l’Europe naïve et un bras de fer avec la Chine.

> Grâce à une clause de réciprocité sur les hormones de croissance, nous découvrons que le Brésil ne peut pas prouver que ses exportations de viande respectent cette interdiction. Les échanges concernés ont donc été suspendus. L'accord commercial Mercosur ne peut être conclu en l'état !

 

 

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