► Emmanuel Macron (Président de la République)
> Mille jours que l'Ukraine
oppose une résistance courageuse à une guerre d’agression illégale et
injustifiable. Mille jours que la Russie poursuit son dessein impérialiste et
brutal, en ciblant les populations civiles et en violant les principes
fondamentaux de la Charte des Nations Unies. Mille jours que nous nous tenons
résolument aux côtés de l'Ukraine et de son peuple, pour faire triompher la
liberté, la paix et la justice. Notre soutien ne faiblira pas.
> Nous sommes
confrontés à un très grand défi, c'est que d'abord cet ordre mondial ne
fonctionne pas tout à fait bien. Nous n'avons pas démontré ces dernières années
notre capacité à prévenir ces conflits ou à les régler, nous avons un
dysfonctionnement parce que les garants en dernier ressort de ce système ne
s'entendent plus.
Alors, on se retrouve autour des tables,
on fait toujours des communiqués. Je crois que la lucidité doit nous conduire à
dire qu'assez peu de gens les lisent. La réalité, c'est qu'un citoyen
normalement constitué ne peut pas penser, quand on revient au pays, qu'on a
formidablement fait fonctionner la gouvernance mondiale.
> Poursuite de nos échanges avec le Président XI Jinping après sa visite d’État en France au printemps dernier. Au Sommet du G20, notre dialogue contribue à surmonter ensemble les grands défis de notre temps.
> Lutter contre les inégalités et contre le réchauffement climatique, en même temps. C’est le message que je porte au G20
> J’ai toujours
protégé nos agriculteurs. Sur l’accord UE-Mercosur, nous sommes fermes et
clairs : nous avons une agriculture de qualité qui a fait beaucoup
d’efforts. Comme beaucoup d’autres Européens, nous souhaitons la préserver.
(…)
La France n'est pas isolée dans son opposition en l'état au Mercosur.
Ce texte (…), parce qu'il est engagé
depuis plusieurs dizaines d'années, repose sur des préalables qui sont caducs.
(…)
Il faut repenser la relation avec cette
sous-région, soit le Mercosur, soit peut-être le Brésil, parce que je comprends
que l'Argentine n'a peut-être pas envie de le faire dans un cadre régional. J’ai
proposé au président Lula d'engager des
travaux nouveaux pour essayer de développer un cadre d'investissement conjoint,
mais qui protège l'agriculture française et européenne. (…)
On veut à cet égard véritablement ne pas
importer des produits agricoles qui ne respectent pas les règles que nous nous
sommes imposées à nous-mêmes en matière environnementale et sanitaire.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement,
désormais dirigé par Michel Barnier, nous ne reprenons que les propos des
membres centristes de celui-ci, c’est-à-dire de 13 d’entre eux; Le parti
Renaissance compte 12 de ses membres dans cette équipe gouvernementale mais
quatre d’entre eux sont des personnalités qui se revendiquent depuis toujours
de droite – Gérald Darmanin, Sébastien Lecornu, Guillaume Kasbarian et Benjamin
Haddad – dont nous ne reportons donc pas les propos puisque la ligne politique
de ce gouvernement n’est plus centriste mais essentiellement droitiste]
Anne Genetet (ministre de l’Education nationale)
> [Education sexuelle à l'école] J'espère que ce programme permettra de
faire reculer la quantité de consommation d'images pornographiques parce que
c'est comme ça que nos jeunes s'informent à l'âge de 11 ans.
> [Sanctions pour avoir menacé de mort le proviseur du lycée Ravel] Il faut reconnaître qu'aujourd'hui, nous avons une pression islamiste partout en France et nous ne devons pas baisser les bras.
> [Montrer des caricatures de figures sacrées] Le délit de blasphème n'existe pas.
> [Atteinte à la laïcité] En un an le port de signe ostensible religieux s'est effondré, on est passé de 800 cas à moins de 100 cas.
Jean-Noël Barrot (ministre de l’Europe et des Affaires
étrangères)
> Pour la liberté. Pour le respect du droit international. Pour la paix
en Ukraine et en Europe. 1 000 jours que le peuple ukrainien souffre et résiste
avec ardeur et courage à l’agresseur russe. La France et l’Europe continuent de
le soutenir.
> Depuis 1000 jours, l’Ukraine résiste à l’agresseur
russe. Au Conseil des affaires étrangères, nous continuons à la soutenir, en
Européens :
- soutien et formation militaire,
- utilisation des intérêts des avoirs russes gelés,
- nouveau paquet de sanctions contre la Russie.
> En Ukraine, rappelons-nous que le combat des
Ukrainiens, c’est aussi le nôtre. Et, de ces mille jours, il ressort d’abord
l’échec de la Russie à atteindre ses buts de guerre. Il ressort également la
résilience et le courage des Ukrainiens, qui ont payé un tribut colossal à la
défense de leur territoire, mais aussi à la défense du continent européen. Plus
de 10.000 morts parmi les civils, plus de 20.000 blessés, des enfants
ukrainiens arrachés à leur famille, déportés vers la Russie, ce qui vaut
d’ailleurs à Vladimir Poutine un mandat d’arrêt de la Cour pénale
internationale pour crimes de guerre. Dans ce contexte, la responsabilité des
amis, des alliés de l’Ukraine, c’est évidemment de lui permettre, le moment
venu, dans les conditions qu’elle jugera pertinentes, d’entrer dans des
négociations de paix, en position de force. Et pour cela, nous avons des
leviers qu’il nous faut activer : le levier de l’aide financière, le
levier de la formation et de l’équipement et le levier des sanctions.
Sur le plan de l’aide financière, il faut que les 50 milliards d’euros tirés
des actifs russes gelés, agréés au niveau du G7, puissent parvenir le plus
rapidement possible aux Ukrainiens.
Sur le plan de la formation, les 2.300 soldats ukrainiens de la brigade Anne de
Kyiv, qui viennent d’être formés en France et équipés en France vont, dans
quelques jours, regagner l’Ukraine pour pouvoir se déployer sur le front. Il
faut continuer avec ces initiatives qui sont soutenues par l’Europe au travers
de l’opération EUMAM.
Sur le plan des sanctions, nous allons décider aujourd’hui d’un nouveau train
de sanctions ciblant des entités, des individus qui soutiennent l’effort de
guerre russe. Les sanctions doivent nous permettre d’assécher les ressources
que la Russie engloutit dans cette guerre, depuis deux ans et demi maintenant.
> Un mot du Proche et du Moyen-Orient où la situation est catastrophique. Au Liban d’abord, je veux avoir un mot pour la militaire française du contingent français de la FINUL, qui est tombée dans l’exercice de sa mission. Une pensée pour elle, pour ses proches et sa famille, et puis pour ses camarades de ce contingent français en saluant leur courage et leur professionnalisme. La situation au Liban est connue, la violence et la guerre créent des tensions extrêmement fortes qui menacent de précipiter le pays dans le chaos. Dans ce contexte, notre responsabilité, celle des Amis du Liban, au premier rang desquels la France, c’est bien évidemment de soutenir les institutions du Liban et en particulier les forces armées libanaises. C’est ce que nous avons fait le 24 octobre dernier à Paris. Nous avons réuni une conférence internationale qui a permis de lever 1 milliard de dollars, dont 200 millions de dollars au profit des forces armées libanaises. Et puis, à Gaza et en Cisjordanie, la situation est catastrophique. Les canons doivent se taire, le feu doit cesser, les otages doivent être libérés et l’aide humanitaire doit pouvoir être acheminée massivement dans l’enclave à Gaza. La colonisation agressive des territoires de Cisjordanie doit cesser également. La seule perspective durable pour une paix juste dans la région, c’est celle qui repose sur deux États, l’État d’Israël et de Palestine, vivant en paix et en sécurité côte à côte avec des reconnaissances mutuelles et des garanties de sécurité. C’est ce que je vais plaider aujourd’hui et c’est la position que l’Union européenne doit tenir.
> Sur le Mercosur qui, comme l’a exprimé le président de la République hier, comme le Premier ministre l’a exprimé à la Présidente de la Commission européenne, Mme Ursula von der Leyen jeudi dernier, est inacceptable en l’état. Pour des raisons démocratiques, nous voulons que le mandat du Conseil, celui d’un accord d’association soumis à l’approbation des États membres, soumis à la ratification des parlements nationaux, soit respecté. Pour des raisons de cohérence, nous devons faire en sorte que nos politiques commerciales et nos politiques environnementales soient cohérentes. Il est impensable qu’alors que nous imposons à nos producteurs, qu’ils soient agricoles ou industriels, en Europe des contraintes, des exigences particulièrement fortes, que nous ne demandions pas à nos partenaires commerciaux de respecter ces mêmes exigences, que ce soit le respect de l’accord de Paris ou un certain nombre de règles environnementales et sanitaires.
> C’est à Paris, un mois après le 7 octobre 2023, et ce massacre antisémite qui est le plus terrible de notre histoire depuis la Shoah, c’est à Paris qu’a été organisée la première conférence internationale de soutien à Gaza qui a permis de lever un milliard d’euros. Je voudrais également rappeler que c’est la France, c’est aussi l’Union Européenne, qui soutiennent aujourd’hui l’autorité palestinienne financièrement. Et je veux saluer les progrès récents pour que cette nouvelle tranche de financement européen puisse parvenir rapidement à l’autorité palestinienne. Je veux aussi rappeler que, s’agissant de la colonisation, mais ça concerne d’abord la Cisjordanie avant Gaza, l’Union Européenne a, à deux reprises, pris des mesures de sanction à l’encontre d’entités ou d’individus s’étant rendus coupables ou complices de faits de colonisation violente. Nous travaillons actuellement un troisième paquet de sanctions. Je crois qu’il faut que nous puissions avancer. D’autres pays l’ont fait avant nous, y compris les États-Unis, dont le soutien à Israël ne fait aucun doute. Il appartient à l’Union Européenne, tout en restant attaché, bien évidemment, à la sécurité d’Israël pour aujourd’hui et pour demain, de pouvoir envoyer un signal fort que dans l’intérêt d’Israël, la colonisation agressive en Cisjordanie doit cesser.
Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition
écologique, de l’Energie, du Climat et de la Prévention des risques)
> Bien sûr qu’il faut accompagner les agriculteurs. Ils sont, je veux le
rappeler, les premières victimes du dérèglement climatique. Et ils sont
largement engagés pour répondre aux enjeux actuels : nourrir la population,
lutter contre le dérèglement climatique et réduire leur propre empreinte
environnementale.
> Nous devons être aux côtés des maires et des élus locaux face au dérèglement climatique. La Mission Adaptation au changement climatique que je lance aujourd’hui au Salon des maires leur apportera de l’ingénierie et un appui technique adapté à leurs enjeux. Ce n’est pas la même chose d’adapter son territoire à Calais ou à Boulogne-sur-Mer que dans les Pyrénées-Orientales !
> La France est opposée à la réouverture du règlement européen sur la déforestation. Nous avons décidé, à 27, d’un report d'un an. Sans modifier une ligne du texte. L’enjeu est de protéger l’environnement, mais aussi nos entreprises et nos agriculteurs face à la concurrence déloyale d’autres pays. Il est donc urgent de clore ce débat.
Antoine Armand (ministre de l’Economie, des Finances et
de l’Industrie)
> À Rio, avec le président de la République, pour porter la voix de la
France lors du Sommet G20. Face aux risques de fracturation du monde, unissons
nos efforts pour bâtir une fiscalité internationale plus juste, lutter contre
la pauvreté et protéger la planète.
Geneviève Darrieussecq (ministre de la Santé et de l’Accès
aux soins)
> Les difficultés rencontrées par la France en matière d’accès aux soins
sont liées à une raison majeure : nous n’avons pas suffisamment de
médecins et cela ne date pas d’hier. La prospective, pour ce qui est de la
formation des médecins et plus généralement des soignants, n’a pas été le fort
de notre pays depuis trente ans. C’est une réalité ! Il nous faut donc
attendre que la formation des actuels étudiants en médecine s’achève.
À toute crise, nous trouvons des solutions innovantes. Alors que se tient le
congrès des maires, je veux saluer les élus locaux qui travaillent de concert
avec tous les professionnels de santé des territoires, au sein des communautés
professionnelles territoriales de santé et des contrats locaux de santé, pour
construire des solutions.
Dans une localité rurale, la solution n’est pas la même qu’à Paris ou en
banlieue parisienne !
Nous avons donc besoin d’agilité, d’innovation et d’ingénierie territoriale, et
nous y parvenons ! Les CPTS, les services d’accès aux soins, le
renforcement des liens entre l’hôpital et les médecins libéraux.
Des solutions se construisent à l’échelle de chaque territoire. Ce matin, je me
suis rendu au Salon des maires où j’ai pu voir un médicobus qui est employé en
Lozère ; c’est une solution innovante et formidable.
> Notre hôpital connaît des difficultés dans certains
secteurs – personne ne le niera –, mais je peux tout de même dire que nous
sommes fiers de nos hôpitaux. Nous sommes fiers des soignants qui y travaillent,
des soins qui y sont prodigués aux Français : si n’importe lequel d’entre
nous est hospitalisé pour n’importe quelle maladie, il est pris en charge, et
bien pris en charge. Il faut donc arrêter de dire que notre hôpital est à la
dérive et ne va pas bien !
Oui, il y a des difficultés dans certains services, les urgences notamment, car
elles accueillent tous les soins non programmés, mais nous sommes en train de
travailler pour que ces soins soient dirigés vers d’autres praticiens quand ce
ne sont pas des urgences. Oui, il y a des secteurs en difficulté que nous
devons soutenir, par exemple la gériatrie, parce que nous manquons de gériatres
malgré les revalorisations salariales intervenues dans le cadre du Ségur de la
santé.
En 2023, 4 900 lits ont disparu, soit une baisse de 1,3 %, mais
ce n’est pas parce qu’il y a moins de soignants ! Si le nombre de lits a
diminué, c’est parce que l’on soigne différemment dans les hôpitaux, puisque le
nombre de places d’hospitalisation sans nuitée a, lui, augmenté de 4,1 %,
du fait de l’accroissement de l’ambulatoire – qui se pratique en chirurgie
mais aussi, désormais, en médecine – et du déploiement de
l’hospitalisation à domicile.
Il y a moins de places d’hébergement mais plus de places pour soigner
les personnes, et je crois que c’est ce qui importe. Nous travaillerons dans
cette direction.
Laurent Saint-Martin (ministre auprès du Premier
ministre, chargé du Budget et des Comptes publics)
> Un budget qui a enfin le courage de passer d'abord par la réduction de
la dépense publique (...) Ce que nous proposons est un effort qui n'a jamais
été fait dans notre pays.
> Après avoir protégé nos entreprises face aux crises, nous leur demandons de contribuer à la réduction du déficit public de la France. Trouvons un équilibre juste, ensemble, pour réduire le déficit en responsabilité tout en protégeant leur activité et l’emploi.
> L’objectif du gouvernement n’est pas le matraquage
fiscal. Le gouvernement a au contraire le courage de présenter un budget
prévoyant – enfin ! – une réduction de la dépense publique. Il
n’est pas aisé de réduire la dépense publique dans notre pays ; c’est
pourtant ce que nous proposons, à hauteur de 20 milliards d’euros pour
l’État, de 15 milliards pour la sécurité sociale et de 5 milliards
pour les collectivités territoriales. Il s’agit d’un effort inédit. Si des
députés de votre groupe ont des propositions complémentaires à nous soumettre,
je les invite à les formuler, car, pour l’instant, nous n’en avons pas eu
connaissance.
Vous évoquez plusieurs sujets liés au quotidien soit de nos concitoyens, soit
des entreprises. S’agissant de l’augmentation du ticket modérateur, Mme la
ministre de la santé, Geneviève Darrieussecq, a eu l’occasion de préciser les
choses ; cette mesure relève de l’Ondam et figurait dans le texte initial,
elle n’a pas été ajoutée.
Vous évoquez ensuite deux leviers de fiscalité affectés aux collectivités
territoriales. Je vous demande de faire preuve de cohérence sur ce point. On ne
peut vouloir protéger les recettes de nos départements, dont on souligne à
juste titre la diminution, notamment de celles provenant des droits de mutation
à titre onéreux, d’ailleurs concomitante d’une hausse de leurs dépenses
sociales, tout en refusant d’accéder à leur demande unanime de pouvoir, au
terme d’une délibération et non d’une décision de l’État, augmenter ces droits
de 0,5 point.
Il en va de même de la réévaluation du versement mobilité : demandée par
l’ensemble des présidents de nos régions, il ne s’agit en aucun cas d’une
mesure imposée par l’État, mais d’une possibilité laissée à ces collectivités
afin de leur donner de l’oxygène pour financer leur fonctionnement et leurs
investissements.
> Au Sénat pour examiner le Budget 2025.Je tiens à saluer l'esprit de responsabilité qui a guidé les travaux de la commission des Affaires sociales du Sénat. Ensemble, travaillons de façon constructive pour trouver le chemin d'un rééquilibrage progressif des comptes sociaux.
Nathalie Delattre (ministre déléguée auprès du Premier
ministre, chargée des Relations avec le Parlement, présidente du Parti radical)
> [Mercosur] En concertation avec l’Assemblée nationale et pour répondre
aux échéances européennes, le débat est inscrit le 26 novembre. C’est un débat
impérieux et nécessaire que nous devons avoir avec l’ensemble de la
représentation nationale qui sera amenée à voter à cette occasion.
Maud Bregeon (porte-parole du Gouvernement)
> Si le NFP vote avec le RN, une censure est adoptée. Michel Barnier et
le gouvernement ont accepté le défi en toute connaissance de cause.
> L'assurance maladie reste le meilleur système au monde, qui rembourse le mieux toutes dépenses confondues. Le remboursement intégral des soins est un mensonge.
> [Mercosur] La France continue et continuera à tenir un bras de fer avec Ursula von der Leyen autant que nécessaire. Cet accord constitue une concurrence déloyale inacceptable.
> [Colère des agriculteurs] C'est une colère que l'on comprend. Il y a des attentes extrêmement fortes. Notre volonté, est que les manifestations se passent calmement.
Marc Ferracci (ministre délégué auprès du ministre de l’Economie,
des Finances et de l’Industrie, chargé de l’Industrie)
> [Multiplication des plans sociaux dans l’automobile, les
équipementiers, la chimie, la métallurgie, le spatial] Ces filières subissent
une compétition internationale extrêmement féroce et pour laquelle il peut se
poser des problèmes de compétitivité. Ces problèmes résultent parfois du fait
que les concurrents, notamment chinois, américains, ou indiens, bénéficient de
soutiens publics extrêmement massifs. C’est particulièrement le cas pour
l’acier ou l’automobile avec les véhicules électriques. Cette concurrence est
déloyale. Les entreprises industrielles françaises peuvent gagner dans la
compétition internationale si elles jouent à armes égales. Il faut donc
rendre cette compétition plus équitable, et c’est ce que nous allons faire.
Nous allons faire évoluer la politique industrielle européenne dans le sens de
la défense de ses intérêts, et en particulier ceux de nos industriels en
France. Il faut qu’ils bénéficient d’un soutien budgétaire, d’une démarche de
simplification réglementaire et de mesures de protection. Au niveau
européen, nous ferons dans les prochaines semaines des propositions pour
une politique industrielle qui affirme le soutien à la demande et aux
investissements, pour une politique de la concurrence qui permette ce soutien à
nos entreprises et à nos industriels, et pour une politique commerciale
qui soit plus ferme vis-à-vis des concurrents qui ne respectent pas les règles.
> Avec le plan "France 2030" nous investissons
déjà énormément pour la décarbonation de l’industrie, et nous continuons
de le faire. Le 13 novembre dernier, nous avons annoncé une enveloppe
supplémentaire de 1,6 milliard d’euros pour favoriser la décarbonation
de grands sites industriels par exemple. Cela va permettre à la fois
d’émettre moins de CO2, donc de payer moins de quotas d’émissions de
CO2, mais aussi de gagner en compétitivité dans les processus
de production.
La fin du moteur thermique en 2035 doit être conservée. Ce cap est
important car il a permis de mettre tous les acteurs en mouvement. Il les a
incités à investir. Néanmoins, il y a le cap et les modalités pour y
arriver. Ce qui nous préoccupe en effet, c’est qu’au 1er janvier
2025, en l’état actuel de la législation européenne, les constructeurs
automobiles vont devoir payer des amendes dès lors que les émissions
moyennes des véhicules qu’ils vendent excèdent certains seuils. Et ça, c’est
difficile à accepter, alors qu’ils ont fait de lourds investissements et qu’ils
font face à une demande de véhicules électriques qui est aujourd’hui déprimée.
Nous devons donc soutenir la demande de véhicules électriques en
maintenant des dispositifs comme le bonus et le leasing, mais aussi en appuyant
sur d’autres leviers… On peut citer le verdissement des flottes
professionnelles. Les véhicules d’entreprises représentent une vente de
véhicule électrique sur deux. Nous comptons donc mettre des contraintes un
peu plus fortes sur les entreprises pour les inciter à se tourner vers
l’électrique.
> Je considère que mon ministère est un ministère de combat. Quand on se bat, qu’on maintient le cap de la réindustrialisation et d’une politique de l’offre favorable aux entreprises, eh bien on peut rendre l’industrie française très compétitive. Pour ça, le soutien budgétaire est bien sûr important. Je rappelle à ce sujet que nous avons maintenu un certain nombre de dispositifs… Je peux citer le plan France 2030 de 54 milliards d’euros, et dont 35 milliards ont déjà été engagés, ou encore du crédit Impôt recherche qui va être très largement préservé et qui représente près de 8 milliards d’euros pour financer l’innovation. Il y a également eu un certain nombre de baisses d’impôts ces dernières années, comme celle des impôts de production qui depuis 2021 a diminué de 15 milliards d’euros.
> les plans sociaux, il y en a de manière continue dans notre vie économique. Notre rôle, c’est de faire en sorte que le solde entre les usines qui ouvrent et les usines qui ferment soit positif, et au moment où je vous parle, il est toujours positif. Notre rôle, c’est de faire en sorte que le solde entre les emplois qui se créent et les emplois qui disparaissent soit positif, et au moment où je vous parle, on continue à créer de l’emploi industriel en France. Mon rôle, c’est de me battre tous les jours sur chaque dossier, et qu’à la fin, la réindustrialisation se poursuive dans notre pays.
► Assemblée
nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> 1000 jours de guerre en Ukraine. 1000 jours de souffrance et de
résistance farouche face aux attaques brutales et aveugles de la Russie. Jamais
nous n'abandonnerons le peuple ukrainien. La France défend la liberté, la
souveraineté, et le chemin européen de notre allié, l'Ukraine.
> Je ne commenterai pas les réquisitions contre Marine Le Pen. Je rappellerai simplement que les Français exigent des élus exemplaires et qu’il s’agit de la stricte application des mesures votées en 2016 et renforcées en 2017.
> Chacun a agi dans l’irresponsabilité lors du débat budgétaire à l’Assemblée. J'ai été déçue. L’Assemblée nationale est la dernière expression du peuple. Cela nous oblige. Il faut se ressaisir.
> Dès septembre, j’ai demandé que la loi d’orientation agricole soit mise rapidement à l’agenda. Pour nos agriculteurs et pour notre agriculture, examinons-la sans tarder.
► Partis
politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
Gabriel Attal (député, président du
groupe Ensemble pour la république à l’Assemblée nationale)
> Mille jours. Mille jours de guerre. Mille jours d'une résistance
ukrainienne héroïque. Mille jours d'une bravoure qui force l'admiration. Mille
jours de soutien indéfectible et déterminé. En Français et en Européens.
Elisabeth Borne (députée, ancienne Première ministre)
> Mille jours que l’Ukraine résiste avec courage face à l’agression
injustifiable de la Russie. La France reste aux côtés du peuple ukrainien pour
défendre liberté, paix et justice. Notre soutien est indéfectible.
Sylvain Maillard (député)
> La survie de nos entreprises, c’est la trésorerie ! Trop de TPE et PME
sont confrontées à des impayés. On estime à 60 milliards d’euros le montant de
ces créances. Je présente, au siège du Medef, devant les commissaires de
justice, la proposition de loi que j’ai déposé pour limiter l’ampleur des
factures impayées grâce à une procédure amiable réduisant le délai de paiement
à un mois.
Pieyre-Alexandre
Anglade (député)
> Cela fait 1000 jours depuis l'invasion brutale et illégale de l'Ukraine
par la Russie. 1000 jours de barbarie et de souffrance. 1000 jours de
résistance héroïque du peuple ukrainien. Plus que jamais il nous faut soutenir
l'Ukraine aussi longtemps que nécessaire.
● MoDem
Bruno Millienne (porte-parole)
> Il y a eu une dissolution depuis les promesses du précédent
gouvernement. Mais il faut accélérer sur les mesures promises aux agriculteurs
notamment sur les normes. Sur les contrôles, il faut un changement d’attitude.
Les agriculteurs ne sont pas des voyous. On peut aller contrôler dans les
fermes de manière respectueuse.
> Si la France arrive à rallier quelques pays, il est encore possible de faire basculer les choses et ne pas signer l’accord du Mercosur en l’état. Moi, les closes miroirs me dérangent, car elles ne sont pas appliquées à 100 %. L’Europe n’a pas forcément les moyens de tout contrôler. De plus, faire circuler des steaks hachés au-dessus de l’Atlantique n’a aucun sens. Chacun doit produire pour son territoire. En France, nous avons l’agriculture la plus saine du monde. Il faut commencer par avoir des normes communes dans l’Union européenne.
Frédéric Petit (député)
> 1000 jours de destructions, de crimes et de vies arrachées. Poutine
pensait mettre les Ukrainiens à genoux en 3 jours, cela fait 1000 jours qu’ils
résistent héroïquement. Plus que jamais, nous devons renforcer notre soutien.
Slava Ukraïni !
> Ce que Scholz n’a pas dit à Poutine est plus important que ce qu’il lui a dit. Depuis 1000 jours la Russie bombarde les infrastructures civiles et énergétiques de l’Ukraine, acceptera-t-il de payer les réparations ? Lui a-t-il dit que nous ne reculerons pas ?
> Honteux ! Ces images d’arrestations violentes et d’agressions de manifestants et de journalistes à Tbilissi sont inacceptables. Le pouvoir en place compte sur la lassitude des Européens, ne détournons pas le regard, ce qu’il se passe en Géorgie nous concerne !
> [Géorgie] J’y ai vu plus d’espoir que de désespoir. Il
faut continuer à soutenir la société civile, c’est notre seule vraie réponse à
la guerre hybride que mène la Russie dans le pays. C’est un combat, et l’on est
mené à la mi-temps. On a du mal à le
comprendre, en France, mais la guerre hybride est théorisée et organisée
méthodiquement. Il faut aider la Géorgie à faire sa route vers l’Union
européenne [UE]. Sinon elle sera écrasée politiquement et culturellement
par le « monde russe », et aura, un jour, un gouverneur nommé à
Moscou au lieu d’un Parlement. (…)
Je pense que les élections législatives n’étaient ni libres ni démocratiques,
mais je ne suis pas un membre de l’exécutif… Cela étant dit, s’il faut voter la
non-reconnaissance du vote au Parlement français pour faire avancer les choses,
je le ferai, mais il ne faut pas se contenter de ce geste symbolique.
L’opposition géorgienne est trop divisée, avec des ego à gérer. Elle doit
s’organiser sur le long terme, et ne pas se contenter de slogans.
Il manque aussi un leader visible. Mon collègue polonais faisait la
remarque : « En Pologne, on a connu la même situation, mais on avait
Lech Walesa [leader du syndicat Solidarnosc devenu président
en 1990] ». (…)
Stratégiquement, cela ne sert à rien d’être frontal et de fermer la porte. On
peut ne pas reconnaître le scrutin et rester dans un entre-deux en affirmant
que cette élection n’a pas été à la hauteur, et que l’on attend la suite.
Je plaide pour ne pas donner d’ordres, et que l’on ne s’impose pas. Il ne faut
pas de geste de rupture, d’agression ou de mépris, mais rester présents au côté
des Géorgiens.(...)
Revoter ne servira à rien. La présidente l’a reconnu elle-même lors de notre
échange avec elle : si le scrutin se déroule dans les mêmes conditions,
des gens revoteront pour Rêve géorgien, et peut-être qu’il gagnera à nouveau. C’est
tout le système qu’il faut critiquer, pas seulement cette élection-là.
Des élections municipales auront lieu dans un an.
La manière la plus efficace d’œuvrer est d’anticiper et de travailler,
notamment, pour que la commission électorale, qui prend ses ordres du parti au
pouvoir, soit plus neutre. Aujourd’hui, les Russes ont marqué un but, mais
il n’est pas trop tard.
● Parti radical
> À l’occasion de la Semaine européenne pour l’emploi des personnes
handicapées, le Parti radical tient à attirer l’attention sur les inégalités
persistantes dans l’accès à l’emploi pour les personnes en situation de
handicap. Malgré les progrès réalisés ces dernières années, les chiffres
demeurent alarmants : le taux de chômage des personnes handicapées est près du
double de la moyenne nationale. Ce constat met en lumière les obstacles encore
considérables auxquels ces citoyens sont confrontés, entre discrimination,
précarité et exclusion.
Des parcours de vie marqués par la difficulté et l’injustice. Les chiffres ne
sont pas qu’une abstraction statistique. Ils reflètent des vies marquées par
des obstacles systématiques, tant dans le parcours scolaire que professionnel.
Trop souvent, les personnes en situation de handicap sont confrontées à des
discriminations, à un manque d’opportunités et à une invisibilité dans de
nombreux secteurs d’activité. Ce constat est d’autant plus désolant lorsqu’on
sait que ces personnes sont porteuses de compétences, d’une forte volonté
d’intégration et d’une véritable richesse pour le monde du travail.
Une nouvelle loi, un espoir à concrétiser. Le Parti radical se félicite de la
récente loi pour le plein emploi, promulguée le 18 novembre 2023, qui a
introduit des mesures importantes en faveur de l’inclusion professionnelle des
personnes handicapées. Toutefois, le parti souligne que l’application effective
de cette loi demeure un enjeu crucial. Les promesses d’une meilleure prise en
compte des personnes handicapées dans le monde du travail doivent se traduire
par des actions concrètes et mesurables.
Poursuivre l’effort pour une véritable inclusion. Le Parti radical appelle à
une mise en œuvre rigoureuse et ambitieuse des mesures prévues par la loi.
Parmi les actions à privilégier, la simplification administrative, le mentorat,
la formation continue, l’aménagement des postes de travail et l’accessibilité
numérique doivent devenir des leviers clés pour garantir une réelle égalité des
chances. Le Parti Radical plaide également pour une évolution des mentalités et
une prise de conscience collective pour permettre aux personnes handicapées de
trouver leur place dans le monde professionnel, dans le respect de leurs
compétences et de leurs aspirations.
Un engagement à long terme. L’inclusion professionnelle des personnes
handicapées ne se limite pas à des actions ponctuelles : elle nécessite un
engagement durable, porté par l’ensemble de la société, et soutenu par une
politique publique ambitieuse. Le Parti radical s’engage à poursuivre ses
actions en faveur de l’inclusion des personnes handicapées dans le monde du
travail et à défendre toutes les initiatives permettant de réduire les
inégalités qui persistent dans ce domaine.
► Autres
● Organisations centristes
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen)
Valérie Hayer (députée ,présidente)
> 1 000 jours de combat des Ukrainiens pour leur liberté. 1 000 jours de
soutien uni des Européens. 1 000 jours à ne rien céder pour que vive la
démocratie et que vive la paix. Et aussi longtemps qu’il le faudra. As long as
it takes. Стільки, скільки потрібно.
> Monsieur le président Zelenski, Mille jours déjà que votre peuple résiste à l’invasion russe en Ukraine. Jusqu’à la victoire, vous pourrez compter sur votre famille Renew Europe. Sur tous les Européens qui croient en la paix, en la justice, en la liberté. Slava Ukraini.
Bernard Guetta (député)
> [Opinion : «L’affirmation de l’Union est plus probable que son
délitement»]
Serons-nous à la hauteur ? C’est loin d’être impossible. C’est même loin d’être
improbable mais tous ceux qui vont disant, en si grand nombre, que nous ne
saurons pas faire face à Donald Trump et que l’Europe se défera bientôt sous
ses coups de boutoir ne manquent hélas pas d’arguments.
Le fait est, d’abord, que ces pessimistes ont raison de dire que jamais l’Union
européenne n’avait autant manqué de dirigeants à même de la maintenir à flot.
Ce n’est pas que l’intelligences fasse défaut mais jamais les deux premières
puissances européennes, l’Allemagne et la France, n’avaient en même temps
traversé de telles crises intérieures, économiques et politiques. Ces
paralysies simultanées laissent l’Union sans pilotes alors qu’à Washington les
nominations s’enchainent, toutes plus effarantes les unes que les autres.
Jamais, en deuxième lieu, les extrêmes-droites n’avaient été en situation
d’offrir à la droite européenne, au Parti populaire, une majorité alternative à
celle qu’il forme avec les centristes et la social-démocratie. A plusieurs
reprises, la droite a ainsi pu s’appuyer ces dernières semaines sur les
extrêmes-droites pour imposer des politiques ou des nominations dont ses alliés
de gauche et du centre ne voulaient pas. La méfiance et les tensions ne cessent
ainsi plus de grandir entre les forces qui constituent la majorité censée
diriger l’Union et à laquelle Ursula von der Leyen doit sa reconduction à la
tête de la Commission.
Jamais, en troisième lieu, les finances européennes n’auront été en si piteux
état car l’économie allemande est en panne structurelle alors même que les
dettes française et italienne atteignent des sommets. Plus aucun des plus
grands Etats de l’Union ne dispose ainsi des fonds nécessaires aux
investissements civils et militaires auxquels l’Europe devrait massivement
procéder d’urgence pour ne pas perdre pied face à la Chine et aux Etats-Unis
Jamais, en quatrième lieu, les scènes politiques des 27 Etats de l’Union
n’auront paru aussi incertaines puisque les droites et les gauches sont toutes
en crise d’identité, que les extrême-droites europhobes ou eurosceptiques
progressent à peu près partout et qu’il est toujours plus difficile de former
des coalitions gouvernementales cohérentes et stables.
Jamais enfin, depuis huit décennies, les pays européens n’auront été confrontés
à une aussi grande insécurité puisqu’ils doivent, en même temps, faire face à
une guerre d’agression à l’Est, à un chaos montant au Sud et, à l’Ouest, à un
retrait des Etats-Unis qui les laisse virtuellement sans Défense.
Le pessimisme n’est pas infondé mais plutôt qu’à la fin de l’Union c’est
pourtant à son affirmation politique qu’on pourrait assister.
Dès le premier mandat de Donald Trump, les Etats européens avaient si bien
compris que le parapluie américain se refermait que le tabou qui pesait
jusqu’alors sur l’idée même d’une Défense commune était tombé. L’entrée des
troupes russes en Ukraine a ensuite si bien précipité cette évolution que la
prochaine Commission comprendra un Commissaire à la Défense, notamment chargé
de jeter les bases d’industries militaires pan-européennes sans lesquelles il
ne peut y avoir de Défense autonome de l’Union.
Or il ne s’agit pas là que de mots. Non seulement les pays sortis du bloc
soviétique sont maintenant à l’avant-garde de la bataille pour la Défense
commune mais on s’interroge aujourd’hui à Bruxelles sur la possibilité de
rediriger vers la Défense d’importants fonds civils encore inemployés et de
voir la dissuasion française remplacer le parapluie américain.
Il y a une telle crainte que Donald Trump ne veuille ouvrir une guerre
commerciale avec l’Union et ne s’entende avec Vladimir Poutine sur le dos des
Ukrainiens et de l’ensemble des Européens qu’un rapprochement se cherche entre
la Grande-Bretagne et l’Union ; que la Pologne appelle à serrer les rangs
européens pour parer l’éloignement américain et, qu’affaiblissement de la
France ou pas, ce sont aujourd’hui les vues françaises sur l’impératif d’une
Défense commune et d’une autonomie stratégique qui dominent dans l’Union.
L’Allemagne, en troisième lieu, a un tel besoin d’investissements que sa droite
semble prête à rompre avec les interdits pesant sur l’endettement de la
République fédérale. Après les législatives anticipées de février prochain, la
première économie européenne devrait donc être dirigée par un
démocrate-chrétien, Friedrich Merz, qui souhaite que Berlin emprunte,
investisse et compense, par des armes allemandes de longue portée, la probable
diminution du soutien américain à l’Ukraine.
Si l’Allemagne s’ouvre à l’endettement, il est permis de penser qu’elle pourrait également s’ouvrir à des emprunts européens qui favoriseraient des politiques industrielles communes et permettraient des investissements dans la Défense européenne et le développement de l’aide militaire commune à l’Ukraine.
Les terrains sur lesquels la force d’entrainement franco-allemande pourrait se reconstituer et s’élargir à la Pologne sont déjà largement esquissés. Tant au Conseil européen qu’au Parlement et à la Commission, les rangs de la gauche, de la droite, des Verts et du centre en seront resserrés au détriment des extrêmes-droites. L’épouvantail trumpiste peut bien plus probablement affirmer l’Union que la déliter car, en politique, nécessité fait loi.
Pascal Canfin (député)
> Après 1000 jours de guerre, nous sommes unis avec l’Ukraine pour
défendre la paix, la liberté, la stabilité et la sécurité.
> Quand l’ensemble du Parlement européen applaudit le président ukrainien, les rares députés d’extrême droite présents restent les bras croisés. Quelle honte de ne même pas être capable d’applaudir un président qui se bat avec son peuple pour sa liberté et sa souveraineté !
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