Ce qui implique aucune solidarité quelconque entre ses membres.
D’où les «couacs» comme les nominations à des postes importants à l’Assemblée nationale.
D’où les propos contradictoires sur la marche à suivre par le gouvernement et ses objectifs.
D’où des visions différentes sur nombre de sujets, de l’immigration à la hausse des impôts en passant par l’étendue et le financement de la protections sociale.
Mais tout cela était bien clair avant même la composition du gouvernement.
Tout le monde savait que les différents partis qui acceptaient, plus ou moins du bout des lèvres, d’en faire partie ne s’entendaient que sur une chose: éviter le chaos et tenter de donner un budget au pays avant de le gérer autant que faire se peut en attendant qu’une motion de censure ou une dissolution entraîne sa chute.
Nous ne sommes pas dans la configuration de 2017 avec un gouvernement central et centriste.
Et si les partis qui composent cette équipe font partie de l'axe central, c'est-à-dire de ceux qui défendent la démocratie républicaine libérale, ils sont tous dans la confrontation entre eux, loin du consensus, et n'ont accepté qu'un compromis pour quelques mois.
Dès lors, que chacun veuille faire prévaloir ses objectifs, rien de plus normal dans cette association qui n’est pas faite pour durer et dont personne n’a jamais pensé qu’elle serait autre chose que passagère.
En n'oubliant pas que de marquer sa différence est utile à tous les protagonistes en vue des prochaines législatives.
En revanche, ce qui est malheureux, c’est cette incapacité à s’élever au niveau de la responsabilité nécessaire face à la situation du pays et au danger que font peser les extrêmes et leurs formations, LFI et RN, sur la démocratie républicaine libérale.
Car toute cette cacophonie ne peut que les servir dans leurs desseins.
Jean-Louis Pommery
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