dimanche 1 septembre 2024

Propos centristes. Monde – Allemagne: victoire de l’extrême-droite dans des landers / Belgique: formation d’un gouvernement de coalition à l’arrêt / États-Unis: inflation et chômage au plus bas, croissance forte / Royaume-Uni: réparer le système de santé…


Voici une sélection, ce 1er septembre 2024, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.

► Union Européenne

Yvan Verougstraete
> Climat: il ne faut pas opposer économie à écologie et garder à l'esprit que ce qui coûtera le plus cher, c'est de ne rien faire. Mais n'en appeler qu'à l'éthique, à la morale ou culpabiliser les gens n'est pas la solution.

 

 

● Allemagne 
♦ Gouvernement 
Christian Lindner (ministre des Finances) 
> Les résultats en Saxe et en Thuringe font mal. Mais que personne ne se trompe, car nous n'abandonnons pas notre combat pour les valeurs libérales. Dès demain, nous reprendrons le combat. Et il y a aussi beaucoup à penser pour les autres partis du centre démocratique.

> Les durcissements actuels de la politique migratoire renforcent le contrôle et la cohérence. La force d'attraction de l'État social allemand pour l'immigration irrégulière est encore limitée. Ce sont des étapes importantes pour un nouveau réalisme.

> Nous payons des milliards d'euros d'allocation citoyenne de plus que ce qui est approprié. Celui qui peut travailler, qui peut supporter des prestations, doit travailler. Le revenu de citoyenneté n'est donc pas un revenu de base inconditionnel.

> Après l'ère Merkel, la CDU est prête à assumer la responsabilité de la politique migratoire et des manquements que nous avons commis. Rien n'empêche le gouvernement fédéral de discuter avec les Länder et l'opposition CDU/CSU de ce qui est nécessaire.

> Ce que je ne peux pas comprendre, c'est qu'il y ait en Allemagne des réfugiés qui veulent obtenir un droit de séjour ici, mais qui en même temps partent en vacances dans le pays où ils sont en fait menacés.

> Il n'y a pas de droit des demandeurs d'asile dans le processus de Dublin à choisir leur lieu de résidence en Europe. Par conséquent, plus de prestations sociales, à l'exception des frais de voyage vers le pays réellement responsable.

> Nous avons beaucoup parlé des citoyens du Reich et de l'extrémisme de droite. Nous devons également prendre en compte le fait que l'islamisme radicalisé et violent représente un danger croissant.

> Nous travaillons sur le contrôle et la cohérence en matière de migration. Le gouvernement fédéral adoptera de nouvelles mesures. Si la CDU assume elle aussi ses responsabilités après l'ère Merkel, nous devrions discuter de ses propositions de manière ouverte et constructive. Il ne doit pas y avoir d'interdiction de penser.

 

● Belgique 
♦ Les Engagés 
Maxime Prévot (président) 
> [Formation d’un nouveau gouvernement] Notre pays ne peut pas se payer le luxe d’une longue crise. La coalition Arizona reste celle qui reflète le plus adéquatement la volonté exprimée dans les urnes le 9 juin dernier de chaque côté de la frontière linguistique. Nous devons passer l’obstacle et trouver les conditions d’une confiance retrouvée afin de reprendre les négociations. Ne pas perdre du temps pour cibler des coupables mais déployer son énergie pour œuvrer à une solution.

> [Formation d’un nouveau gouvernement] Nous ne cherchons pas les rapports de force, mais la poignée de main solidaire avec des paumes façonnées par le travail… de celles qui permettent d’aboutir à des résultats.

> Nous sommes dans une situation budgétaire au niveau de l’État qui est dramatique. La Belgique est à un tournant. Nous avons rendez-vous avec la responsabilité. Je pense sincèrement que beaucoup de citoyens ne mesurent pas la situation. Sans doute parce qu’ils ne mesurent pas l’impact sur leur quotidien. Si nous ne faisons rien, nous nous orientons vers un scénario à la grecque. Il nous faut donc prendre des mesures pour réformer l’action publique, garantir les pensions, disposer de soins de qualité et financièrement accessibles, améliorer le taux d’emploi et la compétitivité de nos territoires. Cela impose des réformes indispensables et pas nécessairement populaires.

> [Formation d’un nouveau gouvernement] L’Arizona est la configuration la plus légitime au regard du 9 juin dernier. L’électeur s’est exprimé clairement. Notre devoir de démocrate, notre crédibilité envers les citoyens est de transformer l’essai. On a craint une vague PTB ou Vlaams Belang, et ils ont été repoussés. Nous avons pour la première fois une coalition en nombre réduit autour de la table et offrant une majorité dans chacun des groupes linguistiques à la Chambre. Cette situation reflète en plus la composition des gouvernements régionaux du Nord et du Sud.
Ce que je constate – je le voyais déjà du banc de l’opposition et la population a aussi pu s’en rendre compte –, c’est que la Vivaldi a été un gouvernement faible en concrétisation et dur en tension interpersonnelle. Cet épisode laisse encore des traces aujourd’hui dans les relations interpersonnelles des anciens partenaires. À cela s’ajoute la mise en garde européenne face à nos déficits excessifs et aux risques que cela fait courir au bien-être de nos citoyens.

> Le bien-être global de la population ne peut pas être suspendu au fil des élections communales. Il faut penser à l’intérêt du pays.

> [Formation d’un nouveau gouvernement] Personne ne va pouvoir réaliser l’ensemble de son programme. Chaque parti va sortir un peu abîmé des négociations. C’est la noblesse du compromis. Les citoyens n’ont pas envie de revivre des centaines de jours de discussion avec des voitures qui vont au Palais royal.

> Il est important de se retrouver dans un cadre familial pour délivrer un message politique : on a rendez-vous avec la responsabilité. Nous avons des mandataires locaux expérimentés et nous avons doublé le nombre de listes qui se revendiquent Engagés par rapport à celles qui se revendiquaient cdH. C’est le reflet que la marque a convaincu et est porteuse de sens. Nous tenons à être un acteur de confiance au niveau local orienté solution. Nous voulons un retour aux fondamentaux : le goût de l’effort, la bienveillance. Nous sommes progressistes. Nous sommes en phase avec la prise de pouls de la société.

> [Succès aux élections législatives] Notre succès m’émeut encore. Notre processus de transformation nous a demandé beaucoup d’énergie. Il a amené des doutes et des succès. Cela nous donne beaucoup de responsabilités. La démonstration a été faite qu’il est possible d’offrir aux citoyens une alternative à la voie des extrêmes lorsqu’ils veulent témoigner de leur volonté de changement. Avec humilité et bienveillance, nous voulons être la prolongation des aspirations citoyennes. Notre action a été disruptive et nous avons même reçu un prix international pour notre processus innovant de participation citoyenne. Pour un parti politique, c’est quand même assez rare.

> J’ai un tempérament qui ne cherche pas à attaquer les personnes. Je veux que l’on progresse sur le champ des idées en défendant nos valeurs avec de l’écoute, de l’empathie et de la compréhension. Je suis à l’écoute des impératifs de nos interlocuteurs. »

> [Formation d’un nouveau gouvernement] Nous avions engrangé des résultats significatifs : une norme de croissance des soins de santé portée progressivement à 3 %, le doublement de l’augmentation des moyens du précédent gouvernement pour la police et la justice, une réforme historique du régime de chômage (limité à 2 ans plutôt qu’illimité dans le temps), 500 euros nets par mois en plus pour les travailleurs à bas salaire par rapport au chômage, maintien du statut d’artiste qui était menacé de disparaître... »

> Nous avons une ambition climatique préservée (pacte vert européen, objectifs de réduction de 55 % des émissions de gaz à effets de serre en 2030, et de neutralité en 2050), le cap est clair ! Nous avons aussi rappelé l’importance de travailler à l’inclusion sociale pour garantir la cohésion territoriale. Nous voulons créer aussi un cadre vertueux pour la dynamique économique. Ces trois pôles attestent la volonté d’inscrire l’action gouvernementale dans les principes du développement durable. Nous voulons un volontarisme écologique sans verser dans le dogmatisme des Ecolos.

> [Wallonie] On a trop de métiers en pénurie, trop de demandeurs d’emploi qui ne trouvent pas chaussure à leur pied. On a aussi un taux de maladie de longue durée qui est préoccupant. Nous devons accompagner vers le bonheur plutôt que dans une démarche de coups de bâton avec des dogmes. Le sens de l’effort et l’esprit d’initiative doivent être récompensés et non jalousés. Avec une approche de solidarité sans verser dans l’assistanat.

Croire que l’on peut rayer les provinces d’un coup de crayon est illusoire. C’est du slogan facile si c’est pour créer d’autres structures. Je pense notamment à toutes les petites communes rurales. Par contre, nous voulons, avec le gouvernement, réduire la voilure du nombre de mandataires politiques, en faisant en sorte qu’il n’y ait plus d’élus provinciaux. Cela pourra réduire le nombre de mandataires et la Province va devoir faire une analyse des éléments essentiels que l’institution doit continuer d’assumer. Les Provinces ont parfois eu tendance à trop se diversifier. Les moyens publics se faisant rares, il faut réduire le champ d’actions des provinces et garder des actions pertinentes pour le quotidien des citoyens. Nous voulons une démarche de régénération des Provinces. 

 

♦ DéFI 
Sophie Rohonyi (présidente)
> Le MR de monsieur Bouchez prive à nouveau nos concitoyens d’un gouvernement capable de faire les réformes dont ils ont besoin, et que l’UE exige
Ce sabotage perpétuel d’une réforme fiscale semblant pourtant revaloriser les travailleurs comme le MR l’a promis durant les élections doit cesser!
Le MR démontre encore une fois qu’il ne respecte pas les engagements donnés aux électeurs, n’est pas un partenaire fiable, et méprise l'intérêt général.
Quand comprendra-t-il que remporter les élections n'est pas une fin en soi mais un mandat pour agir dans l'intérêt des citoyens et du pays?
Refuser des mesures nuisant aux francophones, les mettant en insécurité, préparant la fin du pays aurait été responsable. Mais refuser une mesure ne ciblant qu’une infime partie de la population, la plus riche, et plonger le pays dans une crise institutionnelle et budgétaire sans précédent est irresponsable.

> Face à la difficulté de recruter des femmes sur les listes électorales, les partis ont une double responsabilité: rendre la politique respectueuse et faciliter la conciliation de son mandat avec sa vie familiale et son job!

> Avoir plus de femmes en politique est une nécessité démocratique. À partir du moment où les femmes représentent la moitié de la population, elles doivent composer la moitié des assemblées qui la représente.  Surtout au niveau de la commune qui est notre lieu de vie au quotidien!

> Le régime terroriste des mollahs iraniens a à nouveau exécuté un opposant. Les affaires courantes ne dispensent pas d’agir contre la peine capitale comme moyen de répression des démocrates! Des vies sont en jeu!

> L’antisémitisme est un délit gravissime ayant marqué les pages les plus sombres de notre Histoire. Les atrocités commises par Tsahal ne justifient aucunement d’appeler à la haine et la violence envers la communauté juive se sentant déjà en grande insécurité. Intransigeance et solidarité!

> La transidentité n’est pas une idéologie. C’est une réalité vécue par des citoyens ne se reconnaissant pas dans leur sexe biologique et qui doivent être libres d’être eux-mêmes. La nier et valoriser des amalgames à la Orban e. transgenre et pédophile montre que le MR n’a plus rien de libéral.

> Ce n’est pas en copiant l’extrême-droite, en surfant sur les peurs, en galvanisant les frustrations, en scandant des discours simplistes que l’on lui barre la route. À défaut, on ne fait que banaliser et légitimer l’extrême droite.

> Protéger les baleines n’est pas un crime! Prolonger la détention de Paul Watson pourrait donner au Japon ce qu’il veut: le mettre en prison pdt 15 ans & laisser les braconniers agir en toute impunité, alors que ce sont eux les criminels! Une injustice à dénoncer!

 

François de Smet (député)
> [Formation d’un nouveau gouvernement] Fustiger un échec - peut-être provisoire - est facile, surtout lorsqu’on n’a pas tous les éléments du non-accord. Essayons pourtant de prendre un peu de hauteur analytique pour une critique argumentée.
Il y a deux écueils factuels sur le chemin de la coalition Arizona :
1) jamais la N-VA de M. De Wever n’a réussi à conclure un accord communautaire avec qui que ce soit.
2) jamais le MR de M. Bouchez n’a réussi à conclure une réforme fiscale avec qui que ce soit.
Je me suis déjà exprimé sur le premier écueil et reste convaincu qu’il ressurgira dans un second temps de négociation, si l’Arizona survit à l’obstacle fiscal. Penchons-nous donc aujourd’hui sur l’écueil fiscal. D’abord il ne faut pas sous-estimer l’importance de ces questions: la fiscalité reflète les oppositions idéologiques et est même un moteur politique majeur dans l’époque moderne. De la Révolution française aux Gilets jaunes, la plupart des contestations et mouvements sociaux proviennent de mesures fiscales, qui touchent des visions différentes de l’intérêt général de la justice, de l’équité. Prendre le temps de trancher ces nœuds est nécessaire.
Les termes de l’équation de la Belgique sont dramatiquement simples:
1) nous avons l’une des fiscalités les plus lourdes et injustes du monde, en particulier pour les travailleurs - et ceux qui disent que le patrimoine est durement taxé aussi ont raison.
2) malgré cette pression démentielle, nos comptes publics sont dans le rouge.
La Belgique est structurellement en déficit: l’Etat fédéral emprunte chaque année 17 milliards d’euros… pour fonctionner! C’est intenable. Donc: le statu quo n’est pas pensable, ni sur la pression fiscale ni sur les comptes publics.
L’une des mesures à prendre, tout le monde est d’accord, est d’alléger les charges sur le travail pour les bas et moyens salaires. Parce que ça réduira l'injustice fiscale et que ça dynamisera l’économie, et donc les recettes fiscales.

Mais arrivent ici les problèmes: même en ajoutant à cela des réductions majeures de dépenses publiques (ce que projette l’Arizona), toute réduction fiscale doit se compenser partiellement ailleurs, dans la consommation ou les revenus du capital. Affirmer le contraire, c’est mentir à la population.
Pour le dire autrement: le MR est aujourd’hui le seul parti du pays à imaginer une réforme fiscale qui se financerait uniquement par ses effets retour. Et s’il est le seul à le penser, il est permis de suggérer qu’il a tort et que sa posture est purement idéologique.
On peut comprendre que ceux qui ont investi dans la plus-value d'actions pour échapper à la taxation générale lourde du pays puissent renâcler devant une taxation, fut-elle partielle, des plus-values. Mais il faut voir le schéma d’ensemble - que nous n’avons pas. Si la baisse des impôts des travailleurs est substantielle, cette contribution est justifiable.
Il est temps que les gagnants des élections trouvent en eux la force de dépasser les intérêts de leurs seuls électeurs et prennent les mesures, difficiles, qui permettent de sauvegarder les prochaines générations.

> Je tire la sonnette d’alarme sur les négociations fédérales. Et tenter de sortir le monde politique, médiatique et des observateurs de cette étrange torpeur devant les dangers qui nous menacent. Bien sûr qu’une majorité de centre-droit ressort de la logique électorale. Il y a même des éléments «arizoniens» qui apparaissent séduisants pour DéFI: nucléaire, défense, fiscalité…. Mais on peut gouverner au centre-droit sans vendre son âme ni les droits des Francophones. Or la question n’est plus de savoir si le MR et Les Engagés vont vendre les francophones, mais à quel prix.
Maxime Prévot et Georges-Louis Bouchez endossent la responsabilité d’être les premiers francophones dans l’histoire de Belgique à permettre l’arrivée d’un Premier ministre nationaliste. Et rien dans leurs actes ni leurs propos ne permet de dire qu’ils prennent la mesure du danger et qu’ils ne seront pas les oisillons pour le chat – ou plutôt pour le lion.
Il est temps de se réveiller. La NVA est d’abord un parti nationaliste et il faut être fous pour s’imaginer qu’elle acceptera de diriger un gouvernement qui n’aura pas pour but d’affaiblir fortement l’Etat fédéral.
L’expérience de la suédoise, entre 2014 et 2018, sous Charles Michel, montre qu’il y a plusieurs manières d’affaiblir l’Etat fédéral, en l’occurrence en définançant la justice, la police, la protection civile, les soins de santé… Je m’attends à un scénario de ce style là. Ils vont essayer de trouver des points de convergence notamment avec les libéraux en expliquant que l’on va définancer une série de services publics, donc affaiblir l’Etat fédéral, et en disant alors, en substance : «Vous, les libéraux francophones, vous pourrez vendre ça comme de la rationalisation».
Je lance un défi aux négociateurs francophones: non seulement résister aux demandes que feront les nationalistes pour affaiblir le fédéral, mais encore obtenir des résultats dans trois causes qui sont communes à tous les francophones : l’adaptation de la norme KUL (clé de répartition des effectifs) qui pénalise les polices locales ; la fin du survol de Bruxelles la nuit ; le refinancement du fédéral dans le rail wallon et le métro bruxellois. Le MR et Les Engagés peuvent-ils montrer qu’ils ne sont pas juste des oisillons pour le lion?

 

► Autres pays 

● Canada 
♦ Gouvernement 
Justin Trudeau (Premier ministre) 
> Le chef du Parti conservateur veut éliminer notre Régime national d’assurance-médicaments. Nous avons besoin d’une assurance-médicaments au Canada. Personne ne devrait se priver d’insuline parce qu’il n’a pas les moyens d’en acheter. C’est une question de bon sens.

> J’ai visité des résidents de l'Accueil Colombien à St-Boniface. Ce que je constate chaque fois que je parle à des personnes âgées, c'est qu’on veut tous vieillir dans le confort, dans la communauté et dans la dignité. Cela ne se fait pas automatiquement. Il faut investir dans les soins de santé, les soins dentaires, le logement abordable et le soutien aux travailleurs de la santé. Et c'est sur ça qu’on se concentre.

> Grâce à notre Régime canadien de soins dentaires : 2 millions de Canadiens de plus profitent d’une couverture. Un demi-million de Canadiens ont vu un dentiste. Près de 20 000 dentistes adhèrent au régime. Plus de 350 millions de dollars de frais dentaires ont été couverts.

> Beaucoup de logements au Canada ont été construits sur des terrains publics.    Pour en construire encore plus, nous offrons des terrains publics fédéraux dans des villes et villages d’un bout à l’autre du Canada.

> Quand c’est fabriqué au Canada, par des travailleurs canadiens, on sait que c’est bien fait.

> Un régime national d'assurance-médicaments permettra d'améliorer le système de soins de santé pour tous.

> La position du Canada est claire : les résultats électoraux doivent être légitimés au moyen d’une vérification crédible, et ils doivent refléter la volonté de la population du Venezuela.

> Les conservateurs ne veulent pas investir dans les industries canadiennes. Selon eux, on ne peut pas entreprendre de grandes choses ici, au pays. De notre côté, on fait confiance aux travailleurs canadiens. Et les entreprises comme Goodyear, Honda et General Motors aussi.

> Il faut instaurer un cessez-le-feu immédiat à Gaza. Il est possible d’y arriver grâce à l'accord proposé par les É.-U., l'Égypte et le Qatar. Le Canada soutient pleinement leurs efforts pour libérer les otages, mettre fin à la crise humanitaire et retrouver le chemin de la paix.

 

● Etats-Unis  
♦ Gouvernement 
Joe Biden (président-des Etats-Unis) 
> Depuis que je suis entré en fonction, nous avons récupéré tous les emplois perdus pendant la pandémie. Et ajouté plus de 6 millions.

> Ensemble, cette administration a réalisé certains des investissements les plus importants pour les Noirs américains de l’histoire de notre nation.

> Le soutien des États-Unis aux syndicats est plus élevé aujourd’hui qu’il ne l’a été en près de 60 ans. Mais le Congrès doit adopter la loi sur la protection du droit d’organisation pour faciliter la création d’une union et la lutte pour votre part équitable.

> Quand on construit une économie qui fonctionne pour les travailleurs, tout le monde va bien.

> Sous ma présidence, nous avons augmenté de manière responsable notre production pétrolière pour répondre à nos besoins immédiats – sans retarder ou différer notre transition vers l’énergie propre. Nous sommes l’Amérique. Nous pouvons faire les deux.

> Mon père disait: «Joey, un emploi est plus qu’une simple paie. C’est une question de dignité. C’est une question de respect. Il s’agit de pouvoir regarder son enfant dans les yeux et lui dire: ‘Ça va aller’.» Il avait raison. J’ai travaillé pour que cela devienne une réalité pour chaque famille au pays.

> Le rapport d’aujourd’hui montre que l’inflation est tombée à 2,5 % et qu’elle se maintient au niveau le plus bas depuis plus de trois ans. Ça, c’est du progrès.
Les prix sont encore trop élevés. Et Kamala et moi nous battons pour les réduire en construisant 3 millions de maisons, en réduisant le coût des médicaments et en investissant dans une production d’énergie record.

> Nos enfants méritent de se concentrer sur l’apprentissage sans craindre que l’air et l’eau de leur école ne soient pas sûrs. C’est pourquoi mon administration a investi des milliards pour remplacer les tuyaux de plomb et des millions pour aider les écoles des communautés défavorisées à gérer la qualité de l’air intérieur.

> Pour la première fois en 5 ans, le nombre de décès par surdose aux États-Unis a commencé à diminuer. Mais même un décès est de trop, et beaucoup trop d’Américains continuent de perdre des êtres chers à cause du fentanyl illicite.

> Nos investissements dans les familles qui travaillent dur continuent de donner des résultats, avec une croissance économique forte de 3% au dernier trimestre. Et nous l’avons fait tout en réduisant l’inflation. Notre travail n’est pas terminé, mais nous faisons de réels progrès.

> Il y a deux ans, j’ai signé la loi sur la réduction de l’inflation – le plus grand investissement climatique dans l’histoire qui réduit les coûts de l’énergie et crée des emplois bon marché dans les syndicats, tout en investissant Big Pharma pour réduire les coûts des médicaments sur ordonnance – le vice-président Harris votant le vote décisif. Cette loi réduit déjà les coûts des soins de santé pour des millions de familles, renforce la sécurité énergétique et crée plus de 330 000 emplois dans le domaine de l'énergie propre selon des groupes extérieurs. Il a également libéré 265 milliards de dollars d'investissements dans l'énergie propre et la fabrication du secteur privé au cours des deux dernières années - en partie sur les près de 900 milliards de dollars investis en Amérique depuis notre entrée en fonction.
Cette législation historique est fiscalement responsable. Il réduit le déficit à long terme en réduisant les dépenses inutiles en intérêts particuliers et en faisant des grandes entreprises et des riches plus de leur juste part. Et pas plus tard qu'hier, mon gouvernement a annoncé des prix plus bas des médicaments sur ordonnance pour les dix premiers médicaments qui ont été négociés par Medicare, qui vont réduire les prix des médicaments utilisés pour traiter la formation de caillots sanguins, les maladies cardiaques, le cancer, et plus de près de 40% à 80%, et économisera les contribuables 6 milliards de dollars rien que la première année.
Alors que les Républicains au Congrès tentent d'abroger cette loi - qui augmenterait les coûts des médicaments sur ordonnance et éloignerait les emplois bien rémunérés de leurs électeurs, tout cela pour donner des réductions d'impôt massives aux grandes entreprises - le vice-président Harris et moi-même continuerons à nous battre pour faire avancer notre pays en investissant dans l'Amérique et en donnant aux familles plus de marge de manœuvre.

> Chaque fois que le Ku Klux Klan est impliqué, ils portent des cagoules pour ne pas être identifiés. Sous sa présidence [de Trump], ils sont sortis de ces bois sans capuche, en sachant qu’ils avaient un allié. C’est ainsi que je l’ai lu. Ils savaient qu’ils avaient un allié à la Maison-Blanche. Et il est intervenu pour eux.

 

● Royaume Uni 
♦ Liberal democrats 
> Nous avons entendu d’innombrables retraités s’inquiéter de la façon dont ils vont payer leurs factures d’énergie cet hiver.  Le gouvernement fait face à des choix difficiles compte tenu du gâchis laissé par les conservateurs. Il est urgent de repenser les choses pour que les retraités vulnérables puissent obtenir le soutien dont ils ont besoin.

> Avec les factures d’énergie qui vont augmenter et le gouvernement qui coupe les paiements de carburant en hiver, des millions de retraités sont confrontés à une augmentation de la facture de 670 £ cet hiver. Nous défendons les retraités vulnérables et exhortons le gouvernement à revoir ses plans.

> Vous ne devriez pas avoir à réfléchir à deux fois avant de recevoir un traitement en cas d’urgence. Le fait que tant de personnes choisissent de prendre en charge les soins médicaux d’urgence montre à quel point les conservateurs ont échoué pour notre NHS [système de santé].

 

Ed Davey (leader) 
> Avec des millions de personnes sur les listes d’attente du NHS [système de santé] et en difficulté financière, nous avons besoin d’une action audacieuse. Les libéraux-démocrates proposeront des solutions positives et exigeront de la responsabilité du nouveau gouvernement s’ils ne parviennent pas à relever les défis auxquels le pays est confronté.

 

● Suisse 
♦ Le Centre 
> [Pour une armée forte et contre l’imposition individuelle]
La séance préparatoire du groupe parlementaire du Centre. Le Centre. PEV. a eu lieu extra muros à Nottwil. L’accent a été mis sur la politique de sécurité ainsi que sur l’initiative sur l’imposition individuelle. Lors de la prochaine session d’automne, le groupe parlementaire du Centre s’engagera pour que l’armée reçoive les moyens nécessaires à son réarmement. La Suisse a besoin d’une armée moderne et bien équipée pour pouvoir faire face aux menaces du 21e siècle. Par ailleurs, Le groupe du Centre rejette clairement l’introduction de l’imposition individuelle.
La Suisse doit relever les défis de la politique de sécurité dans un environnement géopolitique de plus en plus incertain. « Nous devons poursuivre de manière conséquente la modernisation de l’armée et procéder à son réarmement », a déclaré le président du Groupe et conseiller national Philipp Matthias Bregy dans le cadre de la discussion sur le message sur l’armée 2024. Le groupe du Centre soutient l’augmentation du plafond de dépenses de l’armée et s’engagera pour qu’un financement responsable. Plusieurs propositions sont actuellement en discussion. Pour le Centre, le financement doit être équilibré ; des coupes disproportionnées dans certains domaines de dépenses ne sont pas appropriées.
Rejet clair de l’imposition individuelle
Le groupe parlementaire du Centre a également débattu de l’initiative des Femmes PLR visant à introduire l’imposition individuelle, ainsi que du contre-projet indirect du Conseil fédéral. Le groupe du Centre rejette clairement l’initiative et le contre-projet indirect. L’imposition individuelle ne tient pas compte de la diversité des modèles de famille, de travail, de formation et de perfectionnement ou de périodes d’interruption. De plus, elle crée de nouvelles discriminations, accentue la charge administrative et constitue une ingérence dans le système fiscal existant – aucun canton ne l’a encore introduite. Afin de pouvoir enfin mettre un terme à la discrimination des couples mariés en matière d’impôt fédéral direct, Le Centre a déposé en mars 2024 l’initiative pour des impôts équitables.

> [13e rente AVS : pas de réduction de la contribution fédérale]

Le Conseil fédéral a communiqué les grandes lignes du financement de la 13e rente AVS [retraite]. Pour Le Centre, la priorité est un financement sûr de la 13e rente AVS dès 2026, qui doit être assuré en premier lieu par la TVA. Pour Le Centre, le financement proposé par le Conseil fédéral va donc fondamentalement dans la bonne direction, même si la mise en œuvre exacte doit encore être discutée. Le Centre rejette toutefois clairement la baisse prévue de la contribution fédérale à l’AVS.
« Le financement de la 13e rente AVS nécessite une solution aussi équilibrée que possible, qui pèse le moins possible sur la classe moyenne », déclare le conseiller national et président du groupe parlementaire du Centre Philipp Matthias Bregy. La solution proposée maintenant par le Conseil fédéral via une augmentation de la TVA va en principe dans la bonne direction. Avec l’augmentation du taux de TVA, c’est toute la population, y compris les retraités, qui seront mis à contribution pour financer leur 13e rente AVS. Il convient toutefois de discuter encore de la mise en œuvre exacte de cette augmentation. Il faut une solution équilibrée et responsable qui permette l’équité entre les générations. En ce qui concerne l’augmentation de la TVA, Le Centre demande que les trois différents taux soient augmentés proportionnellement. Les biens de consommation courante seraient moins affectés, ce qui impacterait également moins le pouvoir d’achat des bas et moyens revenus.
Le Centre rejette clairement la baisse de la contribution fédérale  
Le Conseil fédéral prévoit en outre de réduire la contribution fédérale à l’AVS. Le Centre rejette clairement cette proposition, tout comme un recours au fonds de l’AVS. «La Confédération doit elle aussi apporter sa contribution au financement de la 13e rente AVS. La population ne doit pas être davantage mise à contribution par une baisse de la contribution de la Confédération à l’AVS», poursuit Philipp Matthias Bregy. De plus, suite à la rectification des prévisions de l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS), les dépenses de l’AVS seront légèrement inférieures. Ainsi, la contribution de la Confédération sera également plus faible et pèsera moins sur le budget fédéral que ce qui était prévu jusqu’à présent.  
Pour un financement solide de l’AVS  
Outre les mesures à court terme pour financer la rente complémentaire, il s’agit également de garantir le financement de l’AVS à long terme. Du point de vue du Centre, l’introduction d’un impôt sur les transactions financières est une mesure qui mérite d’être examinée. En effet, malgré l’erreur de calcul de l’OFAS, le déficit de l’AVS augmentera d’environ deux milliards de francs d’ici 2030 et d’environ quatre milliards de francs d’ici 2033. Le Centre continuera à s’engager pour que notre principale œuvre sociale retrouve une base financière solide, afin que les rentes soient garanties pour les générations futures.    

> [Le Centre salue l’enquête administrative de l’AVS et demande une transparence totale]
L’Office fédéral des assurances sociales (OFAS) a révélé que les perspectives financières de l’AVS [système de retraite] avaient été présentées de manière trop pessimiste en raison d’erreurs de calcul. Le Centre salue l’enquête administrative annoncée par le Département fédéral de l’intérieur (DFI) et appelle à une transparence totale.
Selon l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS), les déficits prévus pour l’AVS seront moins importants que ce qui avait été annoncé précédemment. Cependant, bien que la situation financière de l’AVS soit meilleure que prévu, le solde de répartition deviendra négatif à partir de 2026. C’est pourquoi Le Centre poursuit son engagement en faveur d’un financement sûr et durable de l’AVS, qui demeure notre principale œuvre sociale.
Pas de réduction de la contribution fédérale à l’AVS
Concernant le financement de la 13e rente AVS, Le Centre réitère sa demande de ne pas réduire la contribution fédérale à l’AVS. Avec la diminution des dépenses de l’AVS, la contribution fédérale diminue également, ce qui allégera le budget de la Confédération par rapport aux prévisions antérieures. Il est également crucial de trouver une solution équilibrée pour le financement de la 13e rente et de minimiser la charge pour la classe moyenne.
Redonner à l’AVS une base financière solide
Malgré les erreurs de calcul de l’OFAS, le déficit de l’AVS continuera d’augmenter pour atteindre environ deux milliards de francs d’ici 2030 et quatre milliards de francs d’ici 2033. Le Centre poursuivra donc ses efforts pour assurer une base financière solide, afin de garantir la pérennité des rentes pour les générations futures.

 

♦ Vert’libéraux 
> [3e rente AVS : Le marché du travail et les acti·f·ve·s ne doivent pas être davantage sollicité·e·s]
Il est juste que le Conseil fédéral respecte la volonté populaire et se prononce en faveur d'une mise en œuvre rapide de l'initiative pour une 13e rente AVS [retraite]. «Les Vert'libéraux se félicitent toutefois particulièrement du fait que le Conseil fédéral renonce à alourdir la charge pesant sur le marché du travail et les personnes actives », déclare Melanie Mettler, vice-présidente du PVL et conseillère nationale.
Les Vert'libéraux auraient cependant préféré que le Conseil fédéral et le Parlement ne se contentent pas de financer isolément la 13e rente AVS, mais proposent des solutions dans le contexte global des défis démographiques liés au premier pilier. En effet, malgré la polémique autour de l'erreur de calcul de l'Office fédéral des assurances sociales (OFAS), le déficit de financement reste considérable. Il y a un besoin d'agir malgré les prévisions erronées de l'OFAS. Il est impératif de trouver une solution pour le financement de l'AVS jusqu'en 2050, et la réforme de l'AVS demandée par le Parlement doit être poursuivie avec détermination.

Le PVL soutient en l’état le financement de la part fédérale pour la 13e rente AVS à partir du budget général de la Confédération.

> [Les politiciens de la sécurité laissent un champ de ruines derrière eux]
Le PVL est indigné : une majorité de la Commission de la politique de sécurité du Conseil national (CPS-N) rejette le cadre de financement de l'armée pour les années 2025 à 2028. Par conséquent, l'armée ne peut plus procéder à l'élaboration de ses plans. Pour les Vert'libéraux, les membres du Parlement ont le devoir de rétablir rapidement la sécurité de planification.
Avec cette décision, une majorité de la CPS du Conseil national met en danger la sécurité de la Suisse. Ils acceptent même que notre capacité de défense en pâtisse. «Nous, les Vert'libéraux, demandons aux politiciens responsables de la sécurité de mettre fin à ce chaos et de rétablir la sécurité de planification pour l'armée», déclare le conseiller national PVL Patrick Hässig.
Et Corina Gredig, en tant que présidente du groupe des Vert'libéraux, ajoute : «Nous avons tous promis de remplir consciencieusement les devoirs de notre fonction. Il ne faut pas que seul le centre politique le fasse dans cette affaire.»

 

 

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