dimanche 22 septembre 2024

Propos centristes. France – Nouveau gouvernement, réactions et commentaires / Pour le «salaire décent» / Pour une écologie ambitieuse et populaire / Défense intransigeante de la croissance, l’activité et l’emploi…


Voici une sélection, ce 22 septembre 2024, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. 


► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, désormais dirigé par Michel Barnier, nous ne reprenons que les propos des membres centristes de celui-ci, c’est-à-dire de 13 d’entre eux; Le parti Renaissance compte 12 membres mais trois d’entre eux sont des personnalités qui se revendiquent de droite dont nous ne reportons donc pas les propos puisque la ligne politique de ce gouvernement n’est plus centriste mais essentiellement droitiste]

Anne Genetet (ministre de l’éducation nationale)
> Je remercie le Président de la République et le Premier ministre pour cette nomination qui m’oblige Je me mets d’ores et déjà au travail pour les élèves, leurs parents, leurs enseignants, avec sérieux et détermination Je salue l’action de Nicole Belloubet à l’Education Nationale. Et je me réjouis d’avoir à mes côtés Alexandre Portier pour travailler à la réussite de nos élèves et à l’enseignement professionnel.

> Face à l'urgence de former un nouveau Gouvernement, il était impératif de rassembler toutes les forces autour de la table. Les engagements pris par Matignon sont rassurants: fiscalité, l'immigration, l'écologie ou encore l'attractivité. Nous veillerons aux équilibres.

> Les Français nous ont demandé de nous réunir pour réussir ensemble, avec Les républicains, mais pas quoi qu'il en coûte en termes de valeurs.

 

Jean-Noël Barrot (ministre de l’Europe et des affaires étrangères)
> Sur proposition du Premier ministre, j’ai été nommé ministre de l’Europe et des Affaires étrangères par le président de la République. Mon engagement pour porter la voix de la France sera total, à la hauteur de l’honneur qui m’est fait, et des défis qui sont devant nous.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la transition écologique, de l’énergie, du climat et de la prévention des risques)
> L’écologie que je veux porter, ne sera pas seulement ambitieuse. Elle sera aussi populaire pour permettre à tous de vivre mieux.

> Sortir des énergies fossiles, adapter notre pays aux effets du dérèglement climatique, stopper l’effondrement de la biodiversité et inverser la tendance: ce sont les défis du siècle. Très honorée de la confiance du Président de la République et du Premier ministre, elle m’oblige.

 

Antoine Armand (ministre de l’économie, des finances et de l’industrie)
> Immense honneur d'être nommé ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie. Merci au Président de la République et au Premier ministre pour leur confiance.

> Ministre de l’économie et des finances, c’est bien un poste stratégique à un moment crucial pour le pays et je remercie le président de la République et le Premier ministre pour leur confiance. Michel Barnier est un immense homme d’État et c’est une fierté d’appartenir à son Gouvernement. Oui le contexte budgétaire est inédit et chaque ministère devra faire des propositions pour redresser les finances publiques. Mais je ne serai pas le ministre de la confiscation fiscale ni celui du sous-investissement dans notre avenir économique et écologique. Je défendrai sans transiger la croissance, l’activité et l’emploi: ce n’est qu’ainsi, grâce au travail des Français, qu’on crée de la richesse et que l’on peut ensuite la redistribuer.

> Les censeurs tous azimuts ne doivent pas nous intimider et nous empêcher de faire. Nous sommes là pour travailler au service des Français et trouver des compromis, pas pour nous compromettre et gagner quelques semaines.
Ce fut le jeu de certains groupes ces dernières années et nous avons vu où cela nous a amenés. À nous en revanche de trouver le chemin d’un dialogue, d’un respect entier du parlement et des corps intermédiaires. À nous de répondre à l’aspiration de pouvoir d’achat. Si nous y arrivons, ceux qui bloquent seront les responsables de la crise.

> Tous les députés de l’Assemblée nationale ont été élus, il y a quelques semaines à peine. Comment contester leur légitimité sans porter atteinte à notre démocratie ? Le RN, nous l’avons battu dans les urnes grâce à un front commun de valeurs. Ce front républicain nous l’avons en héritage : il nous oblige. Quant au NFP, j’espère que certains partis de gouvernement sauront s’éloigner de LFI et accepter de travailler ensemble. La réindustrialisation du pays, la lutte pour des salaires décents, pour l’innovation et pour défendre nos entreprises de la concurrence internationale peut nous réunir : je l’ai vu à la commission des affaires économiques.

> [France, pays le plus attractif d’Europe] C’est un résultat économique majeur que personne n’aurait espéré il y a dix ans. Tout comme le chômage au plus bas depuis quarante ans et les créations d’emplois industriels. Nous le devons à un cap clair économique tenu par Emmanuel Macron et sa majorité. C’est un résultat mais pas un acquis : dans le cadre que fixera le Premier ministre, je me battrai pour que nos politiques d’investissement d’avenir, de soutien aux usines qui se créent, soient poursuivies et amplifiées. La compétition internationale implique que l’État soit derrière les entreprises sans faiblir ni alourdir, car les normes n’ont jamais fait une fiche de paie. L’Europe aussi doit être au rendez-vous de la défense de ses intérêts vitaux. Sans naïveté.

> Notre économie a besoin de stabilité et de sérieux : ce qui a marché, préservons-le. Est-ce que cela veut dire que nous avons tout bien fait et qu’il ne nous reste plus rien à faire ? Bien sûr que non. Je crois profondément qu’il n’y aura pas d’industrie française forte sans transition écologique aboutie. Je portais aussi en tant que président de la commission des affaires économiques l’amorce d’un travail parlementaire sur le « salaire décent », une idée mise en œuvre par le groupe Michelin, que j’emporte avec moi à Bercy.

> C’est le Premier ministre, avec son ministre du Budget, qui définira les orientations fiscales. Les classes moyennes travaillent et contribuent à la solidarité nationale. Elles doivent être soutenues.
Dans le contexte budgétaire, exclure d’office certains prélèvements exceptionnels et ciblés ne serait pas responsable. Mais cela ne fait pas une doctrine et ne résout pas notre problème : nous devons baisser la dépense publique et la rendre plus efficace. Si la solution était d’augmenter les impôts, la France serait depuis longtemps la première puissance mondiale.

> Mon combat, c’est celui de la souveraineté du pays. Sur l’énergie, j’ai pu malheureusement voir comment pendant trente ans, par pensée décroissante, par manque de vision de long terme, par dogme antinucléaire, on s’est privé de plus d’industrie et de plus d’écologie. L’énergie, c’est l’industrie de l’industrie. C’est un combat crucial pour nos entreprises, pour les foyers qui ont subi une crise énergétique de plein fouet et pour la reconstruction industrielle du pays.

> Le Premier ministre a choisi de rattacher les questions budgétaires à son niveau car c’est une priorité. En tant qu’ancien rapporteur général du budget, Laurent Saint-Martin est un homme de grande valeur et je n’ai aucun doute sur notre capacité à travailler ensemble.

> Chacun devra participer mais ne suggérons pas, d’entrée, que la situation des finances publiques viendrait d’une mauvaise gestion des collectivités. D’abord, il n’y a pas une commune qui ressemble à une autre. Pour la transition écologique, pour la construction dans le contexte de crise du logement, l’investissement local est primordial.

> D’abord, si le crédit d’impôt recherche coûte cher, c’est parce qu’il fonctionne. C’est parce que les entreprises françaises et étrangères localisent leurs équipes de recherche chez nous, parce qu’elles recrutent nos chercheurs. C’est une bonne nouvelle et c’est une force. Il coûte, mais il rapporte aussi beaucoup. Pour le reste, il n’y a pas de tabou et je sais que nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour réduire les dépenses.

> Je suis honoré de prendre ma part dans cette configuration politique inédite. J’ai toujours cru qu’il était possible de rassembler au-delà des clivages, surtout lorsque les enjeux l’exigent. Je regrette que la gauche républicaine n’y prenne pas sa part, et j’espère que cela va évoluer avec la pratique. L’intérêt des Français doit passer avant le NFP. C’est une nouveauté en France, mais pas chez nos voisins.

 

Geneviève Darrieussecq (ministre de la santé et de l’accès aux soins)
> La santé est notre patrimoine le plus précieux ! C’est avec humilité, respect pour tous, bon sens, responsabilité collective et détermination que je souhaite travailler.

 

Astrid Panosyan-Bouvet (ministre du travail et de l’emploi)
> Merci au Président de la République et au Premier ministre pour leur confiance aujourd’hui. Cette confiance m’honore. Elle appelle au courage et à l’action. Au travail et au Travail, dans le respect dans l’écoute.

 

Guillaume Kasbarian (ministre de la fonction publique, de la simplification et de la transformation de l’action publique)
> Merci au Président de la République et au Premier ministre pour leur confiance. Servir les Français, aux côtés des agents publics de notre pays, est un honneur. Au travail, ensemble, pour simplifier à tous les étages et ramener les services publics sur le terrain.

 

Laurent Saint-Martin (ministre auprès du premier ministre, chargé du budget et des comptes publics)
> Sur proposition du Premier Ministre, le Président de la République m’a nommé Ministre du Budget et des Comptes publics. Leur confiance m’honore et mon engagement sera total pour rassembler largement au service de la France et des Français.

> Le commerce extérieur booste la croissance en 2024 ! L’aéronautique, pilier de notre succès, fait grimper les exportations de 1,9 % cette année. Le déficit continue de reculer et passe à 82 Md€. Continuons à oser l’export!

 

Nathalie Delattre (ministre déléguée auprès du premier ministre, chargée des relations avec le Parlement)
> Merci au Président de la République et au Premier Ministre pour leur confiance. Servir la France comme ministre est un honneur, je le ferai avec humilité et force aux Relations avec le Parlement dans un dialogue permanent avec Yaël Braun Pivet, Gérard Larcher et les parlementaires.

> On sait que la période est compliquée, je prends cette fonction avec humilité mais surtout beaucoup de disponibilité, d'ouverture d'esprit et de diplomatie parce que je vais devoir trouver des majorités, texte après texte, jour après jour, avec les sénateurs et les députés, il va donc me falloir beaucoup de persuasion.

 

Maud Bregeon (porte-parole du gouvernement)
> Je mesure ce que porter la parole du Gouvernement auprès des Français emporte d’enjeux et d’exigence dans cette période singulière. J’y mettrai toute mon énergie.

 

Marc Ferracci (ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, chargé de l’industrie)
> C’est un immense honneur d’être nommé ministre de l’Industrie. Je remercie le Président de la République et le Premier ministre pour leur confiance. L’industrie est le moteur de notre prospérité, la garantie de notre souveraineté, et le ciment de nos territoires. J’agirai avec détermination pour développer l’emploi industriel partout en France.

 

Marina Ferrari (ministre déléguée auprès du ministre de l’économie chargée de l’économie du tourisme)
> Gratitude et profonde reconnaissance au président de la République et au Premier ministre pour leur confiance. Je mettrai toutes mes forces et mon énergie pour en être digne, au service de tous les acteurs du Tourisme. Je serai dès demain au travail avec eux et pour eux.

 

Olga Givernet (ministre déléguée auprès de la ministre de la transition écologique, de l’énergie, du climat et de la prévention des risques, chargée de l’énergie)
> Très honorée d’être nommée Ministre déléguée chargée de l’Énergie. Je remercie le Président de la République et le Premier ministre pour leur confiance. Je serai mobilisée en faveur de la transition énergétique ! Maintenant, au travail !

 

► Assemblée nationale 
Yaël Braun-Pivet (présidente) 
> Le temps de l’action collective est venu. J’adresse mes félicitations et mes vœux de succès au nouveau gouvernement. L'Assemblée nationale est prête à travailler de manière constructive pour répondre aux attentes des Français. Faisons avancer notre pays avec ambition et responsabilité.

 

► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
Gabriel Attal (député, président du groupe Ensemble pour la république à l’Assemblée nationale)
> Ensemble pour la république restera fidèle à ses valeurs et libre dans ses prises de positions.

> Je demanderai au premier ministre d'affirmer clairement dans sa déclaration de politique générale qu'il n'y aura pas de retour en arrière sur la PMA, le droit à l'IVG, les droits LGBT. En la matière, nous avons des désaccords de fond avec certaines personnalités qui ont intégré le gouvernement. (…)
Vous imaginez bien combien cela me heurte personnellement et combien cela nous heurte dans notre identité politique.

> Je regrette l'absence de personnalités issues de la gauche républicaine dans ce gouvernement. Mais cet échec n'est pas le nôtre: ces deux dernières semaines, nous avions appelé à un gouvernement d’union républicaine.

 

● MoDem 
Maud Gatel (Secrétaire générale)

Bruno Millienne (porte-parole)
> Nous resterons les garants du vote exprimé par les Français au premier tour de l'élection présidentielle.

> Bon, ben voilà. Ça y est, on a un gouvernement. Je tiens en tout premier lieu à féliciter nos trois ministres Modem. Bon courage à eux car la tâche ne va pas être facile. La photo de famille pique un peu quand même. Surtout quand on voit apparaître dessus des élus locaux qui, il y a quelques mois à peine juraient leurs grands dieux que jamais ils ne rentreraient dans un gouvernement sous présidence d'Emmanuel Macron. Une détestation telle qu'ils n'avaient pas hésité à présenter des candidats qui n'avaient aucune chance de victoire pour faire barrage aux candidats du camp présidentiel. Ceux-là je me permets de les mettre sous étroite surveillance car à ce point de manque de colonne vertébrale, on peut avoir des doutes légitimes. Pour le reste je souhaite plein succès au gouvernement de Michel Barnier. Au Modem nous serons vigilants à l'équilibre des mesures prises.

 

Marc Fesneau (député, président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale)
> Félicitations aux nouveaux membres du Gouvernement : je leur souhaite pleine réussite dans l’intérêt de l’avenir de notre pays. Conformément à l’engagement pris en juillet en me présentant à la présidence de mon groupe, j’avais fait le choix du Parlement, je tiens promesse.

 

Perrine Goulet (députée)
> Le ministère de l’enfance, de la jeunesse et des familles se transforme en ministère de la famille et de la petite enfance. Je suis inquiète quand à la prise en compte de la diversité des familles et à la place de l’enfance quand n’est mentionné que la petite enfance.

> Nos vies, nos quotidiens, se transforment. Nos familles - sous toutes ses formes - également. Cette réalité des familles doit être prise en compte, il en va de la cohésion nationale.

 

● Parti radical 
> Au-delà de l’étiquette politique des femmes et des hommes qui composent ce Gouvernement, l’important sera sa capacité à s’ouvrir, à dialoguer avec les corps intermédiaires et les collectivités pour trouver des réponses efficaces et acceptables par une majorité aux défis majeurs qu’attendent notre pays : le redressement de nos finances publiques, le pouvoir d’achat, l’emploi, la sécurité mais aussi des avancées très attendues sur la fin de vie, l’agriculture ou le logement.
Le Parti radical sera aux côtés du Gouvernement force de propositions constructives et défendra des priorités qui lui tiennent à cœur comme l’éducation, le handicap, la santé mentale des jeunes ou le grand âge.
Et surtout le Parti radical rappellera cette absolue nécessité d’aller plus loin dans la décentralisation, de donner davantage de pouvoir aux collectivités locales, qui peuvent être dans nombre de secteurs bien plus efficaces que l’Etat pour répondre aux besoins de leurs concitoyens si nous leur donnons les compétences et les moyens !

 

 

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