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samedi 21 septembre 2024

L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. C’est bien sûr de plus d’Europe qu’il nous faut


Les membres de l’Union européenne ne vont pas très bien et cette-ci est, globalement, en train de décrocher économiquement et commercialement face à ses concurrents mondiaux comme vient de l’expliquer le rapport Draghi.

Et le premier réflexe des pays européens est de se replier sur eux-mêmes alors qu’il devrait être, bien au contraire, d’approfondir cette union qui est la seule solution et leur seul véritable plan de sauvetage.

Oui, l’Europe est leur horizon indépassable pour ce 21e siècle au risque d’un déclassement dont les peuples de l’Union paieront le prix qui sera très élevé.

De l’immigration contrôlée aux grands projets en matière d’intelligence artificielle à la lutte contre le réchauffement climatique avec tous les projets industriels qui l’accompagnent, en passant bien évidemment par la mise en place d’une vraie défense européenne, c’est-à-dire d’une vraie armée européenne, les défis sont gigantesques et, seul, aucun membre de l’UE ne peut le relever.

Mais la peur instillée par les extrêmes, en particulier de droite, la frilosité des politiques, le jeu trouble des médias aboutissent à ce que l’on connait bien dans l’Histoire, une montée des nationalismes, des égoïsmes, de la xénophobie et de choix de partis qui veulent imposer des régimes forts dont cette même Histoire nous apprend la faillite systématique et, pire, des catastrophes parfois planétaires.

On avait cru que les Européens avaient compris, lors de la crise de la covid19 puis de la crise économique qui s’en était suivie, que leur union et son renforcement étaient les seules options responsables et porteuses d’un meilleur futur.

On s’est trompé parce que, d’une part, les politiques ont refusé leurs responsabilités et, d’autre part, les peuples ont refusé de vivre dans la réalité.

En conséquence, au lieu d’ouvrir une nouvelle ère vers une intégration européenne plus poussée, non pas pour le plaisir mais par absolue nécessité, nous revoilà dans une sorte d’euroscepticisme qui est à terme létal.

Bien sûr, l’Union européenne n’est pas encore morte mais la remise en question de ses prérogatives après ce que ses membres viennent de traverser ces dernières années n’est pas de bon augure.

Sans parler des menaces extérieures qui sont niées par les partis extrémistes qui ont le vent en poupe de la France à l’Allemagne, de l’Italie à l’Espagne, des Pays Bas à la Hongrie.

Demain, lorsque les peuples de l’Union européenne vivront leur déclassement s’ils continuent ainsi à vivre dans l’irresponsabilité, ils ne devront s’en prendre qu’à eux-mêmes.

 

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