lundi 16 septembre 2024

Propos centristes. France – Ce qui est vital, c’est une union nationale / sans le Centre pas de gouvernement stable / Écarter les extrêmes / Pas de «gouvernement LR» / Il faut des «gens de Gauche» au gouvernement…


Voici une sélection, ce 16 septembre 2024, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. 

► Assemblée nationale 
Yaël Braun-Pivet (présidente) 
> [Iran] Il y a deux ans, Mahsa Amini a allumé une flamme de résistance. Ne laissons pas ce combat s’éteindre.

 

► Haut-commissariat au Plan 
François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate) 
> Beaucoup de rumeurs décrivent un hypothétique gouvernement avec une composition qui serait la mainmise d’un parti minoritaire. Je ne crois pas à ces rumeurs. Ce serait ni juste ni avec le minimum de bon sens. Qu’est-ce qui est vital ? C’est une union nationale.

> Le but de ces élections n’était pas de désigner un vainqueur mais d'écarter les extrêmes. Le message historique de cette élection c'est « On a besoin de rassembler nos forces pour affronter les défis qui sont devant nous ».

> Il n’est pas possible qu’un gouvernement dominé par LR soit présenté par Michel Barnier car, s’il l’était, il n’aurait aucune chance de succès. Ce n’est pas une hypothèse qui permettrait notre participation.

> Il faut des gens de gauche au gouvernement. Les Français ne veulent pas de la division. Le jeu des partis, depuis des décennies, c’est de s’affronter entre eux au lieu d'affronter la situation pour faire avancer le pays. Plus que jamais, l’heure est à l'unité nationale.

> Je n’ai pas eu la discussion des postes avec Michel Barnier. Ce qui m’intéresse, c’est qu’on soit respecté, avec des postes à responsabilité qui nous intéressent. Je ne veux pas faire de ça le premier pas d'un engagement.

> [Edouard Philippe] Annoncer sa candidature au moment où on est dans une extrême difficulté nationale, est-ce que c’est un signe d’union, de respect ? Chaque fois qu'on peut montrer dans les moments les plus difficiles du pays de la solidarité et du désintéressement pour soi-même, c'est mieux.

> J'ai toujours cru que le type de parcours qui était le mien conduit à exercer des responsabilités quand la situation est grave. Je n’ai pas choisi la facilité, dans un parti majoritaire où on se met à aller dans le sens de l’opinion.

 

► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
Gabriel Attal (député, président du groupe Ensemble pour la république à l’Assemblée nationale)

Stéphane Séjourné (député, secrétaire général de Renaissance)
> [Arménie] La France est déterminée à accompagner ce pays ami dans la défense de sa souveraineté et la recherche de la paix.

> [Arménie] Gardons en mémoire les victimes du génocide. Face à l’indicible, nous devons nous souvenir, nous recueillir mais aussi agir. Français et Arméniens sont à jamais liés.

> [Arménie] Au Mémorial de Musa Dagh. En septembre 1915, après 53 jours d'une résistance héroïque, 4 092 Arméniens du Musa Dagh étaient secourus par les marins français de l'amiral Dartige et échappaient au génocide. Nous nous souvenons de ces héros arméniens et français.

> Défense, infrastructures, culture, francophonie… la coopération franco-arménienne ne cesse de se renforcer ! Une coopération qui se construit également avec l'Union européenne dans le cadre d'un dialogue approfondi.

 

Elisabeth Borne (députée, ancienne Première ministre)
> Ensemble, nous devons répondre aux attentes des Français et relever les défis auxquels notre pays fait face.

> Nous n’avons pas à rougir de notre bilan.

> Renaissance n’acceptera pas tout du prochain gouvernement mais adoptera une position constructive. Aucun chèque en blanc mais pas d’opposition de principe.

> Les extrêmes portent des divisions par clientélisme qui divisent notre pays.

> Tous ceux qui promettent des solutions magiques pour résoudre les problèmes vous mentent.

> Le Parti socialiste doit se détacher de la soumission à LFI. Certains socialistes sont prêts au dialogue afin de bâtir des compromis loin du sectarisme et du dogmatisme pour bâtir un bloc central.

 

Guillaume Kasbarian (député)
> Jamais notre pays n’a investi autant dans la rénovation énergétique. Les moyens publics ont doublé depuis 2018. Ces 3 dernières années, 2 millions de Français ont bénéficié d’aides pour rénover leur logement.

> La France est le pays d’Europe qui compte le plus de logements sociaux. Pour répondre à la demande, il faut construire plus. Mais il faut aussi que ceux qui n'ont plus vocation à être dans un logement social laissent leur place à ceux qui en ont le plus besoin.

> Les parlementaires sont capables de tisser des accords et de trouver des lignes de compromis, sujet par sujet, pour faire avancer notre pays. Comme nous l’avons fait pour la loi anti-squat avec la Droite, ou la loi AirBnb avec la Gauche.

> [Gouvernement de Michel Barnier] La question qui me préoccupe et qui m'intéresse, c'est moins la question de l'équipage que la question du cap.

 

Pierre Cazeneuve (député)
> Le décalage entre la ferveur de la cérémonie des JO de Paris et la Fête de l'Huma où François Ruffin est hué et traité de fasciste par les extrémistes de la LFI en dit long. Personnellement, je préfère la France olympique à la France insoumise.

 

● MoDem 
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> [Iran] Il y a 2 ans, Mahsa Amini était assassinée pour une mêche de cheveux. Depuis, tout un peuple s’est levé contre la République des Mollahs. Nous devons être à la hauteur de leur courage. Merci à toutes celles et ceux qui continuent à porter leurs voix.

 

Marc Fesneau (député, président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale)
> Les premiers pas de Michel Barnier sont solides. Son image de sérieux n'est pas usurpée. C'est quelqu'un de méthodique qui respecte ses interlocuteurs.

> La question est de savoir si Michel Barnier pourra bâtir un gouvernement permettant de travailler dans la durée. Pour cela, il faut un équilibre gouvernemental qui tienne compte de la réalité de l'Assemblée nationale. Or LR, avec ses 47 députés, est en train de se comporter de la même manière que le Nouveau front populaire, qui, cet été, estimait qu'il pouvait imposer sa politique même s'il ne disposait que de 193 voix. En réclamant à Michel Barnier « une vraie politique de droite », Laurent Wauquiez n'est pas plus responsable qu'Olivier Faure qui refuse de rencontrer le Premier ministre. Cela ne peut pas fonctionner ainsi. Les Républicains doivent être, comme nous tous, lucides et responsables. Ils n'ont pas les moyens de la politique qu'ils appellent de leurs vœux. Si les Français avaient voulu avoir une politique de droite, ils auraient élu 289 députés LR. Force est de constater qu'ils ne l'ont pas fait. Le bloc central, que nous constituons avec Renaissance et Horizons, compte trois fois plus de députés qu'eux. On ne réclame pas pour autant une politique centrale !

> La majorité parlementaire construite par Michel Barnier doit être portée par le bloc central et LR, et élargie à la gauche modérée. C'est la base pour que les choses durent. Si ce n'est pas le cas, cela ne marchera pas. Pour ma part, je ne considère pas que nous sommes dans une coalition. Ce que nous devons bâtir doit ressembler davantage à ce qu'a fait le général de Gaulle au lendemain de la Seconde Guerre mondiale ou Pierre Mendès France en 1954, c'est-à-dire un rassemblement de gens qui assument avoir de vrais désaccords, mais qui se mettent autour d'une même table dans l'intérêt du pays. Cela impliquera que chacun soit respectueux des autres et mette d'abord en avant des thèmes sur lesquels tout le monde tombe d'accord. Ce n'est pas très utile de mettre d'ores et déjà en avant des sujets dont on sait par avance qu'ils vont fracturer.

> [Immoigfration] Ce qui est sûr, c'est que nous n'aborderons pas ce sujet en commençant par l'Aide médicale d'État. Dans l'hémicycle de l'Assemblée, même avec les voix du RN, il n'y a pas de majorité pour adopter sa suppression, comme le réclame LR. Concentrons-nous donc plutôt sur la mise en œuvre des lois qui ont déjà été adoptées en la matière, et réfléchissons aux conséquences de la fin de l'application de Schengen par certains de nos voisins. Cherchons à être efficaces plutôt qu'à faire des coups d'éclat en maniant des symboles dans le vide ! Je le redis : quand on n'a que 47 députés, on ne peut pas imposer sa politique. Et puis, l'immense majorité des députés LR doivent leur élection au retrait républicain d'un candidat de l'espace central ou de la gauche. Comme nous, ils ne doivent pas l'oublier.

> La seule question qui m'intéresse, si Michel Barnier choisit de nommer Laurent Wauquiez ministre, c'est : à quelle place ? Et pour mener quelle politique ? Laurent Wauquiez a su être responsable en juillet lors de l'élection de Yaël Braun-Pivet à la présidence de l'Assemblée nationale en permettant que celle-ci soit élue face au candidat du Nouveau Front populaire. Il ne peut pas avoir envie que la France soit ballottée par des secousses financières, une instabilité politique permanente... en faisant tout échouer à cause d'une posture trop clivante.

Je n'aime pas le terme de lignes rouges. Si tout le monde se met à en poser, on ne > va pas y arriver. Concentrons-nous d'abord sur des sujets utiles pour les Français et consensuels entre les différentes forces politiques : les services publics, les déserts médicaux, l'amélioration de la situation des agriculteurs, le pouvoir d'achat... Au MoDem, nous souhaitons que Michel Barnier réussisse car sa réussite sera celle du pays dans un contexte très difficile.

> Il faut mettre en place la proportionnelle très vite. Si nous avions eu la proportionnelle lors du dernier scrutin, la composition de l'hémicycle aurait peut-être été aussi fragmentée, mais les partis auraient été plus indépendants. Le PS n'aurait pas dit la même chose puisqu'il n'aurait pas été sous les fourches caudines de Jean-Luc Mélenchon. Sans la proportionnelle, nous entretiendrons notre incapacité à dégager des majorités en étant otages des extrêmes. Cette réforme n'est peut-être pas la priorité de Michel Barnier mais, au sein de l'Assemblée, nous sommes une majorité à estimer qu'il faut la mettre en place vite.

> D'abord, n'oublions pas ce que nous devons à Emmanuel Macron et ce que nous avons réussi avec lui. Cela n'efface pas certains échecs. Mais personne de la majorité sortante n'aurait été ce qu'il a été sans lui. Ensuite, même si certains peuvent avoir la présidentielle de 2027 en ligne de mire, nous ne devons pas oublier la part réussie de notre aventure commune depuis sept ans. Et nous avons à notre bilan de vrais succès : la baisse du chômage, la politique de l'apprentissage, le rayonnement de la France à l'étranger, la gestion des crises, la reconquête de souveraineté... La France est dans une meilleure situation maintenant qu'avant 2017 quand même ! De 2017 à 2024, d'Édouard Philippe à Gabriel Attal, soyons tous capables de dire ce que nous avons fait de bien !

 

Jean-Noël Barrot (député)
> Je connais Michel Barnier et la clarté de sa position vis-à-vis du RN, qu’il a toujours combattu. Ni la composition ni l’orientation du gouvernement ne doivent être sous influence de l’extrême droite. Si les Français ont très majoritairement rejeté l’idée de confier le pouvoir au RN il y a trois mois, ce n’est pas pour voir le nouveau gouvernement se placer sous sa surveillance, bien au contraire. Et je pense que le Premier ministre en a parfaitement conscience.

> Depuis le 20 juillet, je travaille pour ma part à la rentrée de la commission des Affaires étrangères qui prendra toute sa place dans la période troublée que nous vivons. J’ajoute que les questions de personnes importent moins que la capacité du nouveau gouvernement à rassembler largement autour d’un projet conçu pour répondre aux attentes immenses exprimées par les Français en juillet. J’ai fait savoir, lorsqu’on me l’a demandé, ce qui me semblait devoir être porté par le gouvernement dans les mois à venir. La ligne d’abord, les personnes ensuite.

> Il est bienvenu pour le pays qu’après y avoir été hostiles, les responsables de la droite républicaine consentent désormais à participer pleinement au rassemblement sous l’autorité de Michel Barnier. Mais ni la droite républicaine ni son projet n’ont gagné les élections. Il n’y a donc ni quota ni « domaine réservé » qui vaille pour les Républicains. Pour garantir l’équilibre du nouveau gouvernement et lui assurer stabilité et longévité, le poids de ce courant politique ne saurait excéder celui de son groupe à l’Assemblée nationale.

> Un gouvernement qui ferait l’impasse sur le Centre serait condamné à l’échec. Pour réussir, le nouveau gouvernement devra fonder son action sur le socle le plus large possible. Les formations politiques qui en sont issues ont donc vocation à figurer dans la nouvelle équipe. Il y a au MoDem des talents pouvant prétendre à des ministères de tout premier plan.

> Il serait sain et salutaire de confier à des personnalités de gauche quelques gros ministères. Car seule une majorité allant de la gauche modérée à la Droite républicaine en passant par le centre permettra au pays d’écarter durablement le péril des extrêmes, et au gouvernement d’agir au service des Français. Cela suppose de travailler différemment, de composer sans se renier. Il suffit de se pencher sur les programmes présentés par les uns et les autres pour s’apercevoir qu’en dépit de désaccords profonds, des convergences existent sur les constats comme sur les propositions. Je souhaite donc vivement que ces ponts puissent être établis avec la gauche modérée. Le MoDem y travaillera activement.

La proportionnelle est le moyen de rendre le pouvoir aux Français

> François Bayrou a raison. Si notre démocratie est à bout de souffle, c’est en partie du fait d’un mode de scrutin qui donne aux électeurs le sentiment que leur voix ne compte pas. Instaurer la proportionnelle est le moyen de rendre du pouvoir aux Français, de renforcer la légitimité de l’Assemblée nationale et de substituer à la culture du conflit celle du compromis. Ce principe recueille désormais une large majorité dans le paysage politique français, et c’est heureux. L’hypothèse d’une prime majoritaire ne doit pas le dénaturer.

> Le Premier ministre s’est dit ouvert à l’examen de ce qui pourrait être amélioré dans la réforme des retraites sans pour autant tout remettre en question. J’y suis favorable, notamment sur les carrières longues. Je continuerai de militer, comme le font les démocrates depuis longtemps, pour l’instauration d’un régime par points qui concilie la liberté de choix avec l’équilibre financier du système. Mais je me battrai contre les marchands de rêves qui font fi des réalités démographiques. Ils mettent en risque l’acceptabilité à terme de la retraite par répartition, héritage majeur de notre histoire sociale et fondement de la solidarité intergénérationnelle.

> Devant les députés MoDem cette semaine, le Premier ministre s’est montré ouvert à soutenir des combats que nous avons livrés sans parvenir à convaincre nos partenaires jusqu’à présent : conférence sociale sur les salaires et les conditions de vie au travail, justice fiscale, proportionnelle, évaluation des politiques publiques. Ce sont des signaux positifs qu’il faut consolider. Ces engagements, entre autres, décideront à mon sens de notre soutien durable à la politique gouvernementale.

> Contrôler l’action de l’exécutif est une prérogative essentielle de notre commission. Dès la semaine prochaine, l’envoyé spécial du président de la République pour la reconstruction en Ukraine viendra nous rendre compte de son action. Mais notre mission consiste aussi à éclairer l’Assemblée nationale et les Français sur la situation du monde, ses bouleversements et leur impact sur notre quotidien, pour nous y préparer. La France n’est pas une île !

 

Perrine Goulet (députée)
> On veut bien accompagner Michel Barnier si et seulement si tous les postes régaliens n'étaient pas pris par LR. On ne veut pas d'un gouvernement complètement de droite.

 

Frédéric Petit (député)
Devant la montée des régimes autoritaires et des discours identitaires xénophobes, il est grand temps pour les démocrates européens de reprendre le flambeau et d’opposer à ces fossoyeurs de la démocratie européenne une nouvelle vision de l’Europe, solide sur ses fondations mais capable de s’adapter au monde qui vient.
Nous avons trop longtemps considéré notre modèle démocratique comme acquis. L’Union européenne est basée sur un socle de valeurs patiemment identifiées et prudemment partagées. Ces valeurs redeviennent évidentes dans le fracas de l’agression, lorsqu’elles sont confrontées à un modèle antidémocratique. Ce sont valeurs qu’il nous faut protéger, préserver et approfondir pour assurer la survie de notre modèle de paix, cette paix de la coopération malgré les divergences. Nous ne devons pas fermer les yeux et veiller à ce que chaque État membre respecte nos traités, nos valeurs et nos institutions et que chaque État tiers respecte notre souveraineté européenne ; nous ne devons rien laisser passer. »

> L’invasion de l’Ukraine visait à remplacer un gouvernement démocratiquement élu par le peuple ukrainien. Cette visée-là était purement antidémocratique puisqu’elle avait pour but de ne pas respecter le choix du peuple souverain d’Ukraine, elle est donc une attaque contre le démocratie en soi.
Il en est de même avec le Bélarus. L’impérialisme russe se nourrit des zones grises, ces zones où les frontières et la souveraineté ne sont pas clairement définies. Le Kremlin veut maintenir le Bélarus dans une zone grise. Tant que le Bélarus sera dans une zone grise, il n’y aura pas de démocratie dans ce pays et nous ne pourrons pas construire une architecture de sécurité européenne pérenne. »

> La démocratie, ce n'est pas oui/non ou gentils contre méchants. La démocratie, c'est débattre, confronter, écouter, faire grandir la conscience et la responsabilité des citoyens. Pour vivre, une démocratie a besoin de débats citoyen, voire de conflits, et c’est en tant que médiateur que je défends cette idée. C’est d’ailleurs ce que disait Jean Monnet : « L’Europe se fera dans les crises et elle sera la somme des solutions apportées à ces crises ».  Tant qu’il y aura du débat, il y aura de la démocratie ! »

 

► Autres 
● Organisations centristes 
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen) 
Valérie Hayer (députée ,présidente)
> Du Parlement européen au Quai d’Orsay, Stéphane Séjourné a mis ses convictions et ses talents de négociateur au service des Européens. Il a toute ma confiance comme futur commissaire aux côtés de tous nos autres candidats Renew Europe.

> L’Ukraine possède encore les traces d’une Histoire qui voit revenir l’horreur des conflits. Le mémorial Babyn Yar est l’un de ces lieux symboliques. Aux côtés de Gabriel Attal, nous rendons hommage aux trente-trois mille Juifs assassinés sur ce lieu en septembre 1941 et aux dizaines de milliers de prisonniers de guerre, de tziganes, de militants et de civils massacrés par la suite au même endroit. Puisse leur mémoire nous rappeler sans cesse combien précieuse est la paix.

 

 

Propos centristes. Spécial élection présidentielle USA – Débat Harris-Trump: victoire pour la démocrate / Le seul «client» de Kamala Harris, le peuple / Combattre le très dangereux projet 2025 des trumpistes / Commémoration du 11 septembre / Coups de feu près de la propriété de Trump…


Voici une sélection, ce 15 septembre 2024, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux aux États-Unis à propos des élections présidentielles, législatives et des gouverneurs du 5 novembre 2024.

 

 

Kamala Harris (vice-présidente des Etats-Unis et candidate du Parti démocrate) 
> J’ai été informé des rapports de coups de feu tirés près de l’ancien président Trump et de sa propriété en Floride, et je suis heureux qu’il soit en sécurité. La violence n’a pas sa place en Amérique.

> Je n’ai jamais hésité dans mon soutien aux libertés procréatrices, et je me battrai toujours pour le droit d’une femme de prendre des décisions concernant son propre corps.

> Lorsque nos petites entreprises prospèrent, elles dynamisent nos communautés – c’est pourquoi je prévois d’augmenter la déduction fiscale pour les startups de 5 000$ à 50 000$.

> La génération Z est prête à diriger et à façonner un avenir meilleur. L’avenir de l’Amérique est brillant.

> Notre administration Harris-Walz élargira les possibilités de contrats fédéraux pour les petites entreprises rurales et mal desservies. Notre économie de l’opportunité fonctionnera pour tous les Américains.

> En tant que procureure et pour toute ma carrière, je n’ai eu qu’un seul client : le peuple. Donald Trump ne se soucie que de lui-même, et il a le casier judiciaire pour le prouver. Il est temps de tourner la page.

> Depuis trop longtemps, notre nation encourage une voie vers le succès : un diplôme universitaire de quatre ans. En tant que présidente, je vais me débarrasser de l’exigence inutile d’un diplôme pour les emplois fédéraux.

> [Déclaration à l'occasion de l'anniversaire du 11 septembre]
Aujourd'hui est un jour de souvenir solennel alors que nous pleurons les âmes que nous avons perdues dans un attentat terroriste odieux le 11 septembre 2001. Nous sommes solidaires de leurs familles et de leurs proches. Nous honorons également l'extraordinaire héros de ce jour fatidique, l’américain ordinaire qui aide ses compatriotes. Nous n'oublierons jamais.
Le 11 septembre 2001, les terroristes ont cherché à attaquer et à détruire notre mode de vie - notre démocratie, nos libertés et tout ce qui nous est cher en tant qu'Américains. Dans cette entreprise, ils ont échoué. Dans les jours qui ont suivi, on a vu que l'unité est possible en Amérique. Ensemble, nous avons clairement fait savoir que nous ne nous n’abdiquerons face au terrorisme. Nous nous sommes réunis autour des victimes et de leurs familles. Nous avons travaillé à surmonter la haine et la discrimination que beaucoup de nos concitoyens ont connues à la suite des attaques. Et nous nous sommes battus pour le pays que nous aimons et les idéaux que nous chérissons. Tous ceci se poursuit aujourd'hui.
Des centaines de milliers d'Américains ont servi en Afghanistan et ailleurs pour protéger avec abnégation et courageusement le peuple américain et notre patrie. Ils se sont déployés pour extirper le mal du terrorisme et pour refuser aux terroristes un refuge sûr. J'honorerai toujours leur service et leur sacrifice.
En 2011, le président Obama a ordonné une opération qui a tué Oussama ben Laden, et il y a deux ans, le président Biden a ordonné une opération qui a tué Ayman al-Zawahiri, l’adjoint de Ben Laden. Nous restons vigilants face à toute menace terroriste dirigée contre le peuple américain et nous continuons de détruire les réseaux terroristes où que nous les trouvions.
Aujourd'hui, (…) je penserai également à l'incroyable abnégation et au courage du peuple américain. Et alors que nous commémorons ce jour, nous devrions tous réfléchir à ce qui nous unit comme un seul: le plus grand privilège sur Terre, la fierté et le privilège d'être un Américain.

> [Déclaration à l'occasion du trentième anniversaire de la  loi sur la violence à l'égard des femmes]
La loi sur la violence à l'égard des femmes est devenue la première loi fédérale globale à mettre l'accent sur la prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes et à fournir une justice et un soutien aux survivantes. Écrite et défendue par le Président Biden lorsqu'il était sénateur, cette législation historique a transformé la façon dont le gouvernement défend son devoir de protéger les femmes et les filles de notre nation. Nous ne serions pas là où nous en sommes aujourd'hui sans son travail et les efforts inlassables des défenseurs, des alliés et des courageux survivants qui ont partagé leurs histoires et leur détermination pour s'assurer que les autres n'ont pas à le vivre.
En tant que personne qui a passé toute ma carrière à lutter pour la santé, la sécurité et le bien-être des femmes et des filles, j'ai vu de près l'impact de la loi sur la violence contre les femmes. En tant que procureure, je me suis spécialisée dans les crimes contre les femmes et les enfants. En tant que procureure de district de San Francisco, j'ai fait une priorité la poursuite d'affaires d'agression sexuelle et de violence familiale afin d'obtenir des taux de condamnation plus élevés. Mon bureau a également donné aux survivantes accès à des conseils en santé mentale et à une formation professionnelle pour les aider à se remettre sur pied et à reprendre le contrôle de leur propre vie.
En tant que procureur générale de Californie, j'ai dirigé les efforts visant à fournir des ressources et un soutien aux victimes de crimes tout en supervisant le deuxième plus grand ministère de la Justice de notre nation. J’ai également liquidé un arriéré de prélèvements non-testé suite à un viol qui constituait un obstacle pout rendre justice aux survivantes et de veiller à ce que les auteurs ne puissent pas continuer à victimiser leurs communautés. En outre, j'ai poursuivi la première affaire dans le pays contre un opérateur de site web sur la cyberexploitation. Puis, en tant que sénatrice des États-Unis, j'ai conduit une législation pour faire de ces lois un crime fédéral et j'ai également soutenu un large éventail de lois qui a élargi les protections pour les survivants de la violence familiale, des agressions sexuelles, du harcèlement, de la violence dans les relations amoureuses et de la traite d’être humains.
A la Maison blanche, le président Biden et moi-même avons continué d'accorder la priorité à ce travail urgent. Nous nous sommes battus pour réussir à réautoriser la loi sur la violence contre les femmes, renforçant la loi afin d'étendre la protection des survivants LGBTQI, des survivants vivant sur les terres tribales et dans les villages autochtones de l'Alaska, et des femmes et des filles dans l'ensemble de notre pays. Je me suis également associé au président pour lancer une équipe spéciale fédérale chargée de lutter contre le harcèlement en ligne et les abus fondés sur l'image.(…)
Alors que nous vouons les progrès qui ont été réalisés au cours des 30 dernières années, des tâches nous attendent encore. Ensemble, aux côtés des survivants et de leurs défenseurs, le président Biden et moi-même continuerons à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour garantir que chaque femme d'Amérique ait la liberté de vivre à l'abri de la violence et de la haine.

> Je crois que nous devons avoir un autre débat. Nous le devons aux électeurs de par l’importance de ce qui est en jeu dans cette élection.

> [Lors du premier débat face à Trump] j’ai parlé de questions dont je sais qu’elles préoccupent les familles à travers l’Amérique, comme la réduction du coût de la vie, l’investissement dans les petites entreprises américaines, la protection de la liberté de procréation et la sécurité de notre nation.
Mais ce n’est pas ce que nous avons entendu de Donald Trump. Au lieu de cela, c'était le même vieux spectacle (…) sans plan pour comment il répondrait aux besoins du peuple américain.

> L'Amérique est prête pour une nouvelle voie, et nous sommes prêts pour une nouvelle génération de dirigeants optimistes - optimistes quant à ce que nous pouvons faire pour notre pays ensemble.

Et c’est pourquoi les démocrates, des républicains et des indépendants soutiennent tous notre campagne, parce que nous sommes d’accord sur le devoir en tant que citoyens de placer le pays au-dessus des questions partisanes et de défendre notre Constitution.
Et c'est ce que je vous ai promis : je mettrai toujours le pays au-dessus du parti. Du tribunal à la Maison Blanche, j'ai toujours combattu pour le peuple.
> Je serai la présidente de tous les Américains. Et ensemble, nous bâtirons un avenir meilleur pour notre nation. Ensemble.
Nous allons construire un avenir avec une « économie d'opportunités » afin que chaque Américain ait la possibilité de posséder un logement, d’avoir le bien-être matériel, de créer une entreprise.

> J'ai un plan pour réduire le coût de la vie pour les familles américaines sur tout, des soins de santé à l’alimentation.

> Je donnerai toujours la priorité à la classe moyenne et aux familles qui travaillent. Je sais d'où je viens. Je suis clair à ce sujet.
Donald Trump a un plan différent. le« Projet 2025 ». Il s'agit d'un projet détaillé et dangereux pour ce qu'il fera s'il est élu président. Donald Trump donnera des réductions massives aux milliardaires et réduira l'impôt sur les sociétés de plus de mille milliards de dollars alors même qu'elles font des bénéfices record. Il a l'intention de supprimer les pensions de retraite et Medicare. Et il veut imposer ce que j'appelle une « taxe Trump» sur les ventes» des produits de base quotidiens, ce qui coûtera près de 4 000 dollars par an à la famille américaine moyenne.
Certains des plus hauts économistes de notre pays et du monde ont passé en revue ces plans. Goldman Sachs, par exemple, a déclaré que mon plan ferait croître notre économie et que son plan appauvrirait l'économie que son plan relancerait l'inflation et nous enverrait dans une récession d'ici le milieu de l'année prochaine.
En plus de cela, Donald Trump a l'intention de mettre fin à la loi sur les soins abordables. Nous nous souvenons de ce que cela signifiait quand les compagnies d'assurance pouvaient vous refuser une condition préexistante. Vous vous souvenez de ce que c'était ?

> Nous ne sommes pas en 2016 ou en 2020. Les enjeux sont encore plus élevés, parce qu'il y a deux mois, la Cour suprême des États-Unis a essentiellement déclaré à l'ancien président qu'il serait effectivement à l'abri, peu importe ce qu'il fait à la Maison Blanche.
Imaginez ce que signifie cette décision de justice. Imaginez ce que cela signifie. Parce qu'avant, il y avait peut-être au moins la croyance qu'il y aurait la menace de conséquences, mais maintenant il y a une décision explicite de la part de la cour qui suggère qu'il serait à l'abri. Imaginez Donald Trump sans garde-fou. Imaginez à quoi cela ressemblerait. Celui qui a juré, s'il était réélu, qu’il sera un dictateur le premier jour. C'est lui qui appelle, je cite «à la fin de la Constitution des États-Unis».

> Nous ne reviendrons pas en arrière. Et donc, nous savons pour quoi nous nous battons. Nous savons ce que nous recommandons. Et c'est pourquoi nous savons pour quoi nous nous battons. Nous nous battons pour la dignité de tous les gens. Nous luttons pour la dignité du travail. Nous luttons pour les familles de la classe moyenne. Nous nous battons pour augmenter les salaires.

 

Tim Walz (gouverneur du Minnesota et candidat du Parti démocrate à la vice-présidence)
> Gwen et moi sommes heureux d’apprendre que Donald Trump est en sécurité. La violence n’a pas sa place dans notre pays. Ce n’est pas qui nous sommes en tant que nation.

> Cette élection concerne la liberté d’avoir une meilleure vie pour vous-même et les gens que vous aimez.

> Le vice-président Harris et moi allons bâtir une économie d’opportunité – une économie qui investit dans les petites entreprises tout en réduisant le coût du logement, des soins de santé et de l’alimentation. Et ce n’est pas seulement un « concept de plan ».

> Alors que Donald Trump passait presque chaque minute du débat à se plaindre de lui et de ses problèmes, Kamala Harris a fait ce qu’elle fait toujours – elle a parlé de vous.

> [Fans de Taylor Swift] Swifties: Avec votre aide, nous allons vaincre le plus petit homme qui ait jamais vécu.

> Kamala Harris est une femme forte. Elle a de l’expérience. Et elle est prête. Je ne pourrais être plus fier d’être sur ce billet avec elle.

> Kamala Harris n’a jamais eu qu’un seul client : le peuple.

> Donald Trump ne fait pas confiance aux femmes. Et elles ne lui font certainement pas confiance.

> Alors que les gens voient encore des coûts élevés de l’alimentation, les agriculteurs ne gagnent que 3,90 $ pour un boisseau de maïs. Quelque chose ne colle pas. Kamala Harris et moi-même luttons pour interdire l’appât du gain sur les prix des aliments dans tout le pays.

> Sur tous les sujets qui sont les plus importants pour vous et votre famille, Donald Trump n’a aucun plan pour vous.

> [Débat Harris-Trump] Les vraies préoccupations de Trump étaient en pleine exposition mardi soir. Il ne se concentre que sur lui-même, obsédé par le passé et contre l’Amérique.
Vous avez entendu la vice-présidente Kamala Harris. Il est temps de mettre fin au chaos.

> Dans cette élection, les jeunes choisissent l’espoir plutôt que la peur.

> Kamala Harris sera un président pour tous les Américains.

> Il y a 23 ans, une tragédie impensable a profondément changé notre nation. Le 11 septembre est un jour que nous n’oublierons jamais. Aujourd’hui, nous pleurons les vies perdues, honorons les premiers intervenants héroïques de la nation et réfléchissons à l’esprit inébranlable du peuple américain.

> Il est temps de faire un nouveau pas en avant. C’est le moment de faire de Kamala Harris la prochaine présidente des États-Unis.

> Kamala Harris a montré à l’Amérique qu’elle était prête à être la prochaine commandante en chef.

> Kamala Harris et moi sommes tous les deux propriétaires d’armes. Nous ne vous retirerons pas vos droits en vertu du deuxième amendement — nous empêcherons que vos enfants se fassent tirer dessus à l’école.

> Kamala Harris est une femme forte, expérimentée et prête à tenir Donald Trump responsable.

 

♦ Parti démocrate 
Hakeem Jeffries (leader du Parti démocrate à la Chambre des représentants) 
> > [Débat Harris-Trump] Kamala Harris a démontré de manière claire et convaincante pour le peuple américain qu’elle est prête, désireuse et capable d’être une commandante en chef pour tous les Américains afin de rendre la vie meilleure aux Américains ordinaires et de préparer un meilleur avenir. (...)

C’était une master class en termes de sérieux et de substance. C’était une master class en termes de style et de force à la fois. Et c’est extrêmement important parce que pour certains Américains, pas tous les Américains, cela a été une nouvelle introduction importante dans le contexte de cette campagne présidentielle. Je pense qu’il est tout aussi important que la vice-présidente Harris ait continué à élaborer un programme prospectif pour bâtir une économie d’opportunité, réduire les coûts et faire croître la classe moyenne. de défendre les petites entreprises et les entrepreneurs, et de défendre les acheteurs d’une première maison en répondant aux besoins du peuple américain. Donald Trump a trébuché, tâtonné et dérapé tout au long du débat pendant ses meilleurs moments et n’avait aucune vision d’avenir pour le peuple américain. Et je pense que le peuple américain est prêt à tourner la page. (…)
Donald Trump est un conspirateur pro-Poutine, extrémiste qui refuse les élections et veut criminaliser les soins de l’avortement et imposer une interdiction nationale de l’avortement à la suite de ses nominations de juges de la Cour suprême pour faire exploser Roe v Wade et saper la liberté d’une femme de prendre ses propres décisions en matière de soins de santé. Il y a donc de sérieuses préoccupations que le peuple américain a à l’égard de notre liberté, à l’égard d’une économie qui fonctionne pour les Américains ordinaires et bien sûr, à l’égard de la démocratie et du transfert pacifique du pouvoir. Parce que c’est ce qu’est Donald Trump. Il n’est pas un Américain patriotique. Et nous avons vu cela en pleine démonstration lors du débat télévisé. Kamala Harris, elle, s’occupe du peuple américain

> Les Républicains MAGA extrêmes sont le parti d’une interdiction nationale de l’avortement et du projet 2025 de Trump. Nous devons les arrêter.

> Il y a plus de 250 membres républicains du Congrès. Moins de 5 ont fermement dénoncé l’étroite affiliation de Donald Trump avec la fanatique du complot Laura Loomer. Pourquoi est-il si difficile pour les républicains trumpistes extrémistes de distinguer le bien du mal?

 

Chuck Schumer (leader de la majorité démocrate au Sénat) 
> > Le projet 2025 est l’Agenda Trump. Que cachent les républicains dans le projet 2025? Un cauchemar américain, l’agenda le plus conservateur, le plus déjanté et le plus extrême que nous ayons vu de nos jours. (…)
Tout ce que propose Trump est très sinistre. La grande majorité des Américains s’y opposent. Mais c’est précisément ce que la droite dure promet au peuple américain dans l’Agenda Trump, le Projet 2025.

> Le projet 2025, l’Agenda de Trump, intensifierait la guerre du Parti républicain contre la liberté de procréation en jetant les bases d’une interdiction nationale de l’avortement et pousserait les Etats à surveiller les grossesses des femmes.

> Le projet 2025, l’agenda de Trump, ferait grimper le coût des soins de santé et des médicaments d’ordonnance, abrogeant le plafond de 35 $ sur l’insuline pour les personnes âgées dans Medicare que les démocrates ont promulgué en loi.

> Le projet 2025 dévasterait l’éducation : abolition du ministère de l’Éducation et élimination du programme Head Start pour 1 million d’élèves. Le programme Bon départ augmente la probabilité que les enfants à faible revenu obtiennent leur diplôme de HS, aillent au collège, gagnent plus d’argent et mènent une vie plus saine. C’est ce que l’Agenda Trump éliminerait.

 

Barack Obama (ancien président des Etats-Unis) 
> Il ne reste que 50 jours avant le jour des élections. Et les enjeux sont trop importants pour rester en retrait. Alors, impliquez-vous de toutes les façons possibles. Frappez à des portes ou passez des appels pour la campagne Harris-Walz. Parlez à vos amis, à votre famille et à vos voisins de l’importance de voter lors de cette élection. Assurez-vous d’être inscrit et prêt à voter.
Parce que si nous travaillons comme jamais auparavant, nous élirons Kamala Harris comme notre prochaine présidente et Tim Walz comme notre prochain vice-président. Et ensemble, nous construirons un avenir meilleur.

> [Débat Harris-Trump] Ce soir, nous avons vu de première main qui a la vision et la force d’avancer dans ce pays au lieu de nous diviser. Kamala Harris sera une présidente pour tous les Américains.

 

Hillary Clinton (ancienne secrétaire d’Etat) 
> Voici ce que je sais : Nous devons vaincre Donald Trump. Nous devons élire Kamala Harris. Si vous avez attendu pour rejoindre ce combat, le moment est venu.