► Emmanuel Macron (Président de la République)
> Il faut que la guerre à
Gaza s'arrête. Tous doivent l'entendre. C'est crucial pour les Gazaouis, pour
les otages, pour la stabilité de la région aujourd'hui en jeu. Plein soutien de
la France aux médiateurs américains, égyptiens et qatariens.
> 14 septembre 2024. Avenue des Champs-Élysées. Rendez-vous pour célébrer nos athlètes.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement,
désormais démissionnaire et chargé d’expédier les affaires courantes, certains de
ses membres ne sont pas centristes; jusqu’à présent, nous retranscrivions leurs
propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos
critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste; désormais,
ce gouvernement ne suivant plus une politique partisane mais étant «technique»,
nous ne rapportons plus les propos de ses membres qui ne vont pas d’un centre-droit
libéral à un centre-gauche libéral]
Marc Fesneau,
ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire & député,
président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale
> À la suite de la confirmation de deux foyers supplémentaires sur le
territoire d'un nouveau variant de la fièvre catarrhale ovine (FCO-BTV3), nous
avons immédiatement décidé d’élargir la zone régulée pour limiter les
mouvements d'animaux et l'extension de la maladie. Cette maladie qui ne
présente pas de danger pour l’Homme est en revanche grave pour les animaux et
pourrait, si nous n'agissions pas rapidement, affecter durement nos filières
animales. De ce fait, les commandes puis les livraisons des vaccins, fournis
gratuitement par l'État, sont avancées : la campagne de vaccination volontaire
débutera dès le 12 août, soit moins de 15 jours après l’apparition du premier
cas en France.
Merci aux services du Ministère, en centrale comme au niveau déconcentré ainsi
qu'aux vétérinaires, qui sont une nouvelle fois mobilisés aux côtés des acteurs
de la filière pour limiter l'impact de cette maladie. Les éleveurs savent
pouvoir compter sur notre engagement pour lutter contre la FCO-3, comme nous
l’avons déjà fait sur l’influenza aviaire ou plus récemment sur la MHE des
bovins. Cet engagement, c’est un engagement pour notre souveraineté et la
résilience de notre agriculture qu’il faut continuer à consolider.
Sébastien Lecornu,
ministre des Armées
> Appel avec mon homologue brésilien, Mauro Vieira pour évoquer la
situation au Venezuela.
- Soutien aux efforts de nos partenaires régionaux.
- Nécessaire transparence de la procédure électorale.
- Préoccupation quant au sort des opposants et du respect des droits de
l’Homme.
Amélie Oudéa-Castéra,
ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques
> Le décret du 8 juillet 2024 énonce que les établissements
d'enseignement supérieur mettent en place les aménagements nécessaires pour que
chaque étudiant sportif de haut niveau bénéficie d'un environnement optimal
pour concilier excellences sportive et universitaire. Ces dispositifs sont mis
en œuvre par de plus en plus d’universités, et le seront par toutes celles où
les sportifs de haut niveau en font la demande. Sur ces enjeux cruciaux, nous
avons progressé comme jamais et il faudra continuer :
- Déja plus de 100 universités proposent des aménagements adaptés aux besoins
des SHN.
- En 2024, 5 623 formations supérieures font état dans Parcoursup
d’aménagements spécifiques pour les étudiants ayant une pratique sportive
d’excellence. Et pour mémoire près d’un tiers des athlètes français à aux JO
sont des étudiants !
> Ce 9 août, 116 jeunes issus de quartiers prioritaires,
80 jeunes en service civique, 72 jeunes relevant de l’Aide Sociale à l’Enfance,
442 bénévoles du mouvement sportif, 60 étudiants, 14 personnes en situation de
handicap et 30 agents de la fonction publique auront la chance d’assister aux
épreuves d’athlétisme au Stade de France, dont les mythiques relais 4x100m.
Ils sont tous invités par l’Etat dans le cadre du programme « Tous aux
Jeux », le plus important dispositif de billetterie populaire jamais
déployé dans le cadre des Jeux, avec 400 000 billets offerts à des publics
prioritaires pour les épreuves olympiques et paralympiques.
Au total, avec l’ensemble des programmes également déployés par les
collectivités, c’est 1 million de billets qui auront été distribués
gratuitement pour les Jeux Olympiques.
Et en complément de la billetterie des Jeux, plus de 210 000 personnes auront
pu assister gratuitement à la cérémonie d’ouverture.
Enfin, plus d’un million de personnes auront suivi librement les épreuves de
cyclisme sur route, de marche, de natation-marathon, de triathlon et de
marathon.
Sylvie Retailleau,
ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
> Les athlètes de haut niveau étudiant en France sont déjà une vingtaine
à être médaillés olympiques à Paris. Nous sommes très fiers d’eux, comme de
celles et ceux qui leur permettent d’allier excellences académique et sportive
grâce à des aménagements dédiés!
Dans les établissements, le sport mobilise jusqu’aux chercheurs, qui ont
développé de nombreux programmes de recherche pour améliorer les performances
sportives. À leurs côtés, c’est la pratique sportive de l’ensemble des
étudiants qui est renforcée à l’université. La dynamique est enclenchée, ce
sera un héritage durable des Jeux.
> Nous le voyons lors depuis bientôt 15 jours : les
médailles se jouent parfois à quelques millimètres ou millisecondes. Pour
accompagner le talent de nos athlètes grâce à la science, près de 20M€ de France
2030 ont été investis dans 12 programmes de recherche.
- Optimiser sa performance au guidon ou en skiff ? C’est l’objectif du
programme prioritaire de recherche (PPR) Très Haute Performance en Cyclisme et
Aviron (THPCA)
- Léon Marchand et l'équipe de France de natation ont fait vibrer le pays
entier, avec 7 médailles à la clé. Le programme de recherche D-Day a notamment
permis de réduire l’état de fatigue de nos nageurs tout en optimisant leurs
conditions physiques.
- Toujours dans les bassins, les techniques de nage sont optimisées grâce à
l'IA, à des capteurs miniatures et à des caméras sous-marines.
- Permettre un entraînement plus intense et plus varié, accompagner les
athlètes blessés, s'entraîner pendant les périodes de fermetures : ce sont les
objectifs du programme de recherche REVEA, qui lie sport et réalité virtuelle.
- En sport, la préparation et l’analyse jouent un rôle déterminant. Grace au
programme de recherche PerfAnalytics, les chercheuses et chercheurs travaillent
à l'optimisation des outils d'analyse vidéo.
- Connaître et protéger son corps est fondamental, en particulier pour un
athlète. Le programme FULGUR améliore les performances pendant le sprint tout
en limitant le risque de blessures.
- Tirer profit de la raréfaction de l'oxygène, comme en altitude, pour
augmenter ses performances ? C'est la mission du programme HYPOXPERF
- Analyse des données et du profil biomécanique de chaque sportif : sur les
courts de tennis aussi la science est au rendez-vous.
- Les Jeux Paralympiques débutent le 28 août ! Pour y accompagner nos 236
athlètes, le programme de recherche Paraperf personnalise les parcours et
optimise les équipements.
- Les sports collectifs sont l'une source des sources de fierté de la France!
Mais quel lien avec la recherche ? Le programme Team-Sports mobilise la science
au profit de la préparation mentale des athlètes de sports collectifs.
- L’escrime, c’est 7 médailles pour la France! Le programme de recherche «Train
your brain» accompagne lui aussi nos escrimeurs de haut-niveau dans leur
préparation mentale.
- Côté voile aussi, les connaissances en physique, en mécanique des fluides et
en mathématiques sont indispensable pour améliorer l'efficacité et l'ergonomie
des équipements. C'est tout l'objectif du programme «Du carbone à l’or».
Ces programmes contribuent à la performance de nos athlètes depuis le début des
Jeux. Félicitations à eux, et un énorme bravo à l'ensemble des chercheuses et
chercheurs mobilisés, ainsi à qu'à leurs équipes et à leurs universités et
organismes de recherche.
L'ensemble de ces programmes, et bien plus encore, vous sont présentés tout au
long des Jeux au Club France à Paris. Venez vous aussi les découvrir ! Plus que
jamais, la recherche est au service de la performance sportive !
Aurore Bergé, ministre
chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les
Discriminations & députée
> Il y a 42 ans, le 9 août 1982,
la rue des Rosiers à Paris était le théâtre d'une attaque terroriste antisémite
qui a coûté la vie à 6 personnes et fait 22 blessés. Nous ne laisserons jamais
rien passer face à l'antisémitisme.
> En ce 9 août, nous pensons aux victimes de l'incendie de Wintzenheim qui a coûte la vie à 11 personnes, 10 personnes en situation de handicap et un accompagnateur. Nous avions immédiatement lancé une inspection et renforcé les règles pour les vacances adaptées. De tels drames ne doivent jamais se reproduire.
Olivia Grégoire, ministre
déléguée chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation &
députée
> [Jeux Olympiques] C'est un succès économique et touristique. C'est lié
au fait que, malgré les doutes qui avaient été émis ces derniers mois, cela a
été un formidable succès organisationnel. En amont, des pays étrangers avaient
pu exprimer deux sujets de préoccupation majeurs : la sécurité et les
transports. Sur ces deux points, ils ont été rassurés dès le début des Jeux. Je
voudrais d'ailleurs dire bravo et merci aux forces de l'ordre : elles ont été
nos meilleurs atouts pour la promotion de la destination France durant ces JO !
Au terme de ces deux semaines, nous avons ainsi une augmentation de 16 % des
nuitées sur l'ensemble des villes hôtes, dont 20 % en Île-de-France. La
fréquentation des musées et des restaurants ainsi que la consommation dans les
bars ont été de plus de 25 % en moyenne à Paris et ont triplé à Saint-Étienne
et doublé à Lille. Mais les retombées économiques ne s'arrêteront pas là
puisqu'il a été démontré par le passé qu'il existait un effet positif des JO
longtemps après l'événement. Au final, on estime donc qu'elles seront au total
de 9 milliards sur quinze ans, avec, je le rappelle, près de 9 fournisseurs sur
10 qui sont des entreprises françaises, dont 80 % des TPE/PME. N'en déplaise
aux esprits chagrins, ces Jeux, qui ont coûté 8,8 milliards d'euros constitués
en grande partie d'investissements privés, rentreront largement dans leurs
frais .
> [Jeux Olympiques] Certains ont pu avoir ce sentiment en raison d'un démarrage difficile dû aux conditions d'organisation de la cérémonie d'ouverture, qui pour la première fois se tenait hors d'un stade, et des restrictions importantes qui en découlaient. Mais les commerçants ont par la suite vite pu constater que dès le lendemain de la cérémonie ces conditions de sécurité avaient été, pour la plupart, levées.
> [Jeux Olympiques] Cela a quand même été formidable de voir la capacité du peuple français à passer d'une appréhension négative, pessimiste, à une liesse totale et bon enfant. Au fond, ces JO nous ont ressemblé. La liberté, cela a été l'audace, la créativité de la cérémonie d'ouverture. L'égalité, cela a été le partage permanent de cet événement avec le grand public. La fraternité, cela a été la communion entre les champions, le public, les bénévoles, symbolisée notamment par le Club France. La beauté du sport a fait vibrer ensemble les Français. On a vu lors de ces JO qu'il existait un ressort de bonne humeur, de fraternité, d'union nationale. Cela nous oblige désormais. C'est à nous, les politiques, de rebondir sur ce ressort et de montrer que l'on sait se rassembler dans l'intérêt du pays. Il y a cependant des conditions...
> Les Français sont capables de se rassembler à partir du moment où ils en comprennent la raison, le pourquoi. Lors de ces JO, il n'y avait ainsi qu'un seul objectif partagé : gagner des médailles. À nous, responsables politiques, mais aussi économiques, d'être capables de mieux mettre en perspective le pourquoi de nos actions. Ces dernières années, on a parfois pu manquer de clarté en parlant plus du « comment » des réformes que du « pourquoi ». Je pense par exemple à la réforme des retraites, ou il y avait presque autant de « pourquoi cette réforme » que de responsables politiques.
> Dernièrement, on constate une forte poussée de l'extrême gauche et de l'extrême droite, qui ont un fonds de commerce commun : la recherche du bouc émissaire – les riches pour la première, les étrangers pour la seconde. L'urgence pour les autres courants politiques est donc de trouver dans les semaines qui viennent un chemin « pour » et non pas uniquement un chemin « contre ». Fort de l'expérience des JO, il nous revient de nous mobiliser en faveur de priorités qui concernent tous les Français. Une meilleure prise en compte des personnes âgées, la parentalité avec notamment la question de la garde d'enfants, l'écologie du quotidien, le pouvoir d'achat... sont des sujets qui rassemblent une large majorité de Français. Sur le terrain, très concrètement, des réponses ont d'ailleurs déjà pu y être trouvées car on a une France très débrouillarde. Je rappelle que 25 % des Français font partie d'une association. Le politique a tendance à s'occuper de sujets qui le préoccupent plutôt que de sujets qui préoccupent les gens. Il faudra plutôt désormais s'appuyer sur cette participation citoyenne et sur plus de décentralisation.
> Je vois assez peu de solutions excepté celle de la coalition qui irait des sociaux-démocrates à LR, de François Ruffin à Philippe Juvin. L'enjeu n'est pas de se mettre ensemble pour élaborer une doctrine politique qui nous rassemblerait tous, car, soyons lucides, nous n'y arriverons pas ; mais c'est de trouver un chemin qui permette de répondre aux attentes des Français et ne soit pas bloqué par les autres forces politiques pour éviter qu'il se transforme en quelques semaines en impasse. Pour tracer ce chemin, il faut quelqu'un qui soit davantage dans la réparation que dans le clivage, alors que ces derniers mois les extrêmes, à droite comme à gauche, ont beaucoup clivé.
> La personnalité du nouveau Premier ministre jouera. Il faut que celui-ci soit dans le côte à côte, comme lors des Jeux, plutôt que dans le face-à-face, qu'il soit capable de bâtir des ponts plutôt que des citadelles. Quelqu'un comme Bernard Cazeneuve par exemple semble être convaincu de cela. Reste à voir en revanche l'élan parlementaire qu'il pourrait susciter.
> Nous avons subi un phénomène auquel il est impossible d'échapper : l'usure du pouvoir. C'est terrible car celle-ci vous fait devenir le système ; elle vous fait passer de moderne à conservateur. Pour ma part, je ne pense pas que le macronisme soit mort. Parce que le macronisme est avant tout un progressisme, il a évidemment un avenir. Demain, ce sera un impératif pour nous de nous remettre en cause et de retrouver le chemin de la modernité, du progrès et d'un mot qui a étonnamment disparu du champ lexical politique : l'espoir.
Frédéric Valletoux, ministre
délégué chargé de la Santé et de la Prévention & député
> L'objectif politique, c’est donner de la stabilité au travail
parlementaire & à un futur gouvernement, via une coalition des LR aux
socio-démocrates. Le problème du NFP, c’est qu’ils n’arrivent pas à fédérer
au-delà de leurs seuls députés, du fait des Insoumis.
> On a réinvesti dans l’hôpital, 19 Mds €. On forme plus de médecins. Avec la convention médicale, on fait passer la consultation à 30€ pour redonner de l’attractivité à la médecine libérale. Le système de santé est en bonne voie, mais c’est un long chemin.
> Notre ambition, c’est de continuer à faire de la France une nation de sport. C’est un héritage de ces JO. Notre système de santé est trop curatif, la pratique sportive joue un rôle majeur dans la prévention.
> Le dispositif sanitaire des JO a très bien fonctionné. Il n’a pas été sursollicité et tant mieux. C’est le résultat d’un important travail d’anticipation réalisé avec l’ensemble des acteurs.
Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture
Jean-Noël Barrot, ministre
délégué chargé de l’Europe & député
> Une majorité d'action allant de la gauche modérée à la droite
républicaine est non seulement nécessaire, elle est possible ! La preuve en 40
propositions issues des programmes NFP, Ensemble et LR, compilées par des
experts issus de toutes ces sensibilités.
● MoDem
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> On a des enjeux qui doivent recevoir des réponses dans les semaines
qui viennent (...) on a besoin de compromis.
> La logique institutionnelle, c’est de nommer une personnalité capable de rassembler une majorité de l’Assemblée. Sortir des postures et dénoncer les alliances contre nature pour relever les défis majeurs qui sont devant nous.
● Parti radical
> 100 ans après les JO de Paris
1924, la France a rendez-vous avec l’Histoire. Après une cérémonie d’ouverture
qui a fasciné et ébloui le monde par sa modernité, son audace et ses prouesses
techniques et technologiques, la France a rayonné à l’international et a su
montrer toute la beauté, la grandeur et l’exception de son patrimoine culturel,
historique, sportif et artistique.
Partout à travers l’Hexagone et ses territoires, une grande émotion a saisi nos
compatriotes, vibrant à l’unisson, dans une concorde et une harmonie
nationales, supportant et célébrant ses athlètes olympiques et prochainement
paralympiques.
Dans cet esprit olympique et sportif, forts des valeurs de liberté, d’égalité,
de fraternité, de laïcité, d’humanisme et de progressisme, les Français ont
retrouvé, à l’occasion de ces jeux et cette moisson de médailles historique
pour notre pays, ce vivre ensemble et ce « faire nation », que nous
avions délaissé ces derniers temps.
Laurent Hénart
(président)
> Unis pour la victoire dans la diversité : notre pays a soif de
dépassement, d'émotions, d'exemples et de victoires. Ces jeux sont d'ores et
déjà et resteront comme ceux de l'universalisme, de la solidarité, de l'amitié
et de paix entre les peuples ; valeurs que notre nation a toujours su incarner
à travers la philosophie et l'esprit des Lumières.
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