► Emmanuel Macron (Président de la République)
> [Nomination d’un premier ministre et formation d’un
gouvernement] Croyez-bien que je fais
tous les efforts, et les jours et les nuits, et que je le fais depuis des
semaines, même si vous ne l'avez pas forcément vu, pour aboutir à la meilleure
solution pour le pays.
En tout cas, la France a un gouvernement
qui gère les affaires courantes. Je ne voudrais pas qu'on laisse
s'installer l'idée que les affaires ne sont pas suivies.
Je parlerai aux Français en temps voulu
et dans le bon cadre.
> Nous pouvons
faire de l’Europe une grande puissance de l’Intelligence artificielle. On a
beaucoup d’opportunités et évidemment l’intelligence artificielle est en train de
révolutionner beaucoup de choses. Mais, nous, Européens, nous sommes un peu
distancés. Il faut être lucide, les Chinois et les Américains investissent
beaucoup plus et je pense que nous, Européens, avons un rôle particulier à
jouer parce que nous avons les capacités, la possibilité de faire et d’inventer
notre modèle. Le modèle chinois est totalement maîtrisé par le gouvernement. Le
modèle américains est poussé, développé par de l’innovation totalement privée.
Mais je crois que l’Europe, qui est le lieu où on a inventé la capacité qu’a
ensuite eue l’Humanité à placer l’Homme, au sens générique du terme, au centre
de tout a quelque chose à dire et à faire pour l’IA, c’est-à-dire d’avoir un
modèle d’innovation très spécifique, mixte, public et privé, de réussir à faire
que l’IA soit au service de nos finalités collectives et au fond de définir son
propre standard. Ce que l’on doit d’abord faire c’est de rattraper notre retard:
innover, investir beaucoup plus qu’on ne le fait aujourd’hui pour être au même rythme,
au même standard que la Chine et les États-Unis. Et ensuite c’est essayer de définir
les règles d’une structure collective qu’on se donne. Et on voudrait faire que
ça repose sur trois choses.
La première, c’est la science. Beaucoup de choses se disent, se font, sont en
train de se faire parfois avec des intérêts particuliers chez les uns, chez d’autres
aussi avec une forme de complotisme. On voit comment la conversation est
biaisée. Je crois que si l’on veut réussir à faire de l’Europe une grande
puissance de l’IA, il faut que le socle soit scientifique.
Le deuxième élément, c’est «standards». Il nous faut des standards
internationaux communs, c’est-à-dire des choses qu’on considère comme étant la
norme, ce qui définit implicitement des interdits de choses, qu’on va favoriser.
Et le troisième, c’est «solutions». Et donc il faut des solutions communes d’IA
qui soient agréées et ouvertes. C’est pour ça qu’avoir un modèle open source
est très important et qu’avoir des solutions européennes est très important.
Parce que le principal risque qui est le nôtre, c’est d’être dépendants de
solutions et ce faisant de standards non-européens. Le jour où vous tombez dans
ce système, vous pouvez avoir toutes les transformations du monde, vous n’êtes
plus totalement souverains.
> La naturalisation de Pave Durov a été prise dans une stratégie totalement assumée, de permettre à des femmes et des hommes, (…) lorsqu’ils font l’effort d’apprendre la langue française et qu’ils développent de la richesse, de l’innovation, qu’ils rayonnent dans le monde, quand ils le demandent, de leur donner la nationalité française.
> Le choix des Rafale par la Serbie est celui d’une alliance de long terme entre nos deux pays au sein d’une Europe plus forte et plus souveraine.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement,
désormais démissionnaire et chargé d’expédier les affaires courantes, certains de
ses membres ne sont pas centristes; jusqu’à présent, nous retranscrivions leurs
propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos
critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste; désormais,
ce gouvernement ne suivant plus une politique partisane mais étant «technique»,
nous ne rapportons plus les propos de ses membres qui ne vont pas d’un centre-droit
libéral à un centre-gauche libéral]
Catherine Vautrin,
ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités
> A l'initiative du Président de la République, la France effectuera un
don de 100 000 doses de vaccin. Un geste de solidarité essentiel pour
accompagner les pays africains en première ligne face au virus mpox.
Nicole Belloubet,
ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse
> À tous les professeurs : un immense merci ! Votre dévouement et votre
engagement permettent aux élèves de progresser et de réussir chaque année. Et
pour cela, je vous exprime toute ma reconnaissance. Très bonne rentrée !
> À l’école, on oublie le téléphone ! La pause numérique est expérimentée dans près de 180 collèges à partir de la rentrée. L’objectif est simple : lutter concrètement contre l’addiction aux écrans chez nos jeunes et contre le cyber-harcèlement.
Marc Fesneau,
ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire & député,
président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale
> L’Etat poursuit son engagement exceptionnel pour la campagne de
vaccination 2024/2025 des canards, au delà des engagements pris initialement en
2023, le ministère de l’Agriculture et les représentants des filières avicoles
ont validé ensemble aujourd’hui la prochaine campagne de vaccination
obligatoire des canards jusqu’à la fin de l’année.
Cet accord est un gage de succès pour le démarrage de la prochaine campagne
vaccinale. Ce dispositif, inédit en Europe, a contribué au nombre très réduit
de foyers en élevage sur la saison 2023/24, en comparaison avec les années
précédentes. À ce jour, il a permis de vacciner 50 millions de canards,
sécurisant ainsi une filière stratégique et préservant notre souveraineté
alimentaire.
> L’Etat toujours aux côtés des éleveurs pour lutter
contre les crises sanitaires animales qui les touchent durement
professionnellement et personnellement.
À leur rencontre aujourd’hui sur une exploitation ovine à Flagy en
Saône-et-Loire dans un département nouvellement touché par la fièvre catarrhale
ovine de sérotype 3.
J’y annonce l’extension de la zone de vaccination à 4 nouvelles zones,
conformément à la stratégie de prévention et d’anticipation, unique en Europe,
mise en place par l’Etat français. C’est près de 14 millions d’euros de vaccins
supplémentaires qui vont être commandés.
Depuis le début de la crise, la France est le seul pays agricole majeur à
prendre en charge à 100% cette vaccination et à avoir anticipé la situation
liée à l’apparition de la maladie.
Concernant la maladie hémorragique épizootique (MHE) qui touche uniquement les
bovins nous commandons dès à présent, 2 millions de doses de vaccin pris en
charge par l’Etat, permettant de protéger un million de bovins. Ces doses
seront mises gratuitement à disposition selon une stratégie vaccinale qui sera
élaborée rapidement en concertation avec les filières.
L’objectif est de garantir un volume de doses permettant de démarrer la
vaccination dans les meilleurs délais.
Sébastien Lecornu,
ministre des Armées
> Le Rafale confirme une nouvelle fois son excellence à l’export en
Europe ! L’acquisition par la Serbie de 12 Rafale illustre la performance de
notre industrie de défense, et notre volonté de travailler ensemble à la
stabilité du continent européen.
Stéphane Séjourné,
ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, & député, secrétaire
général de Renaissance
> [Ukraine & UE] En présence de Dmytro Kuleba, la France et ses
partenaires européens, ont réaffirmé leur plein engagement à soutenir l’Ukraine
:
- Soutien militaire,
- Utilisation des intérêts des avoirs russes gelés,
- 60 000 soldats ukrainiens formés par l’UE depuis le début de la guerre.
> [Proche-Orient & UE] Nos objectifs sont inchangés :
- Cessez-le-feu à Gaza,
- Libération des otages,
- Entrée massive de l’aide humanitaire.
Nous soutenons les efforts de médiation en cours. La garantie de stabilité dans
la région passe par une solution à deux États.
> Le choix du peuple vénézuélien doit être respecté. Nous demandons l’application de la loi électorale et la transparence, afin de garantir la sincérité du scrutin. L’UE continue de soutenir les efforts de médiation du Brésil, de la Colombie et du Mexique.
> La démocratie vénézuélienne est bafouée. Sans publication des procès-verbaux et sans respect des droits de l'opposition, il ne peut y avoir de processus démocratique légitime.
> Heureux d’accueillir mon homologue espagnol. Un échange riche, une vision partagée sur l’Ukraine et le Proche-Orient. Une convergence incarnée par notre ambition commune pour l’UE et par le traité d’amitié qui nous lie, dont nous devons poursuivre la mise en œuvre.
> Entretien téléphonique avec mon homologue tunisien, Mohamed Ali Nafti. Je tenais à le féliciter pour sa récente nomination. Poursuivons le renforcement de notre relation bilatérale et le travail engagé sur les nombreux dossiers d’intérêt commun.
Aurore Bergé, ministre
chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les
Discriminations & députée
> En septembre, ce sont 1.700.000
retraités qui ont leur pension de retraite qui augmentent ! En moyenne, c'est
un gain de 700€ pour les plus petites pensions grâce à la réforme des
retraites. Abroger la réforme des retraites, ce serait aussi baisser les
retraites.
Dominique Faure, ministre
déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité
> Même démissionnaire, mon engagement envers nos collectivités reste
total. En cette période cruciale, il est essentiel de soutenir nos territoires,
lever les blocages, et préparer l'avenir avec détermination. Ensemble, veillons
à ce que nos projets se réalisent durablement.
Frédéric Valletoux, ministre
délégué chargé de la Santé et de la Prévention & député
> Nous avons besoin d'un premier ministre qui rassemble, fédère et
organise cette coalition. Il ne faut pas se focaliser sur un nom mais sur le
programme qui va permettre de donner de la stabilité au travail parlementaire
et de la légitimité au futur gouvernement.
> Je suis pour un premier ministre qui puisse fédérer une coalition pour une 2e partie de quinquennat utile avec une maîtrise des finances publiques affirmée. Est-ce que c'est un tel ou un tel qui sera le plus apte à le faire ? Seul le président le sait.
> Pour la clarté du débat et du soutien, la participation de la droite à un gouvernement ne doit pas être exclue par principe.
> Emmanuel Macron a posé tout de suite par une lettre aux Français la méthode. La trêve olympique était nécessaire et n'a été contestée par personne. Les discussions ont repris avant même les Jeux paralympiques. C'est le temps nécessaire pour que murisse une coalition.
> Le gouvernement n’a pas décidé de réduire le nombre d’internes. Chaque année, les postes ouverts sont ajustés en fonction du nombre de lauréats, moins nombreux cette année. Nous le faisons pour maintenir les équilibres entre spécialités dans tous les territoires.
> La rentrée scolaire va très bien se passer. Nicole Belloubet l'a parfaitement organisée. Je le vois dans ma ville. Elle va bien se dérouler, comme les Jeux Olympiques se sont bien déroulés, sur le plan sanitaire comme de la sécurité. Ça relève des affaires courantes.
> Dès le 1er septembre, le dépistage sans ordonnance des IST est élargi à l'ensemble de celles-ci et devient gratuit pour les moins de 26 ans. Renforcer la prévention des IST, en particulier chez les jeunes, un engagement fort d'Emmanuel Macron et du gouvernement.
Agnès
Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture &
députée
> Nos policiers sont fortement mobilisés pour protéger nos concitoyens
et assurer notre sécurité au quotidien face à l'évolution des formes de
délinquances. Je salue leur engagement et leur professionnalisme.
Jean-Noël Barrot, ministre
délégué chargé de l’Europe & député
> Il y a une majorité qui peut se dégager à l'Assemblée nationale, c'est
celle qui va de la gauche modérée à la droite modérée en passant par le centre.
> Si les Français ont dit leur refus de donner la majorité absolue au Rassemblement national, ils ont implicitement confié aux autres forces politiques la responsabilité de se comporter d'une manière qui leur permette de trouver des réponses à leurs problèmes.
Guillaume Kasbarian, ministre
délégué chargé du Logement & député
> En un an, grâce à la loi antisquat, 3 fois plus de squatteurs ont été
expulsés d'un logement illégalement occupé.
Marina Ferrari, secrétaire
d’Etat chargée du Numérique & députée
> Nous jouons déjà et nous aurons encore un rôle particulier à jouer
dans l’IA. En France et en Europe nous avons des talents, des capacités et un
potentiel incroyable. Le sommet de Paris sera une formidable vitrine de notre
savoir faire et de nos ambitions.
► Assemblée
nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> S’il y a bien un enjeu qui nous réunit à l’Assemblée au-delà des
clivages politiques, c’est celui de notre agriculture ! La preuve ? Les lois
votées à l’unanimité pour nos agriculteurs : les lois « Chassaigne » et
« Dive » pour la revalorisation des retraites agricoles et la loi «
Descrozaille » pour allier juste prix et juste rémunération.
► Haut-commissariat
au Plan
François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate)
> [Blocage politique actuel par le mode de scrutin aux législatives] En
grande partie, oui. Cette loi électorale oblige des gens qui n’ont rien en
commun, dont les orientations politiques et philosophiques sont opposées, à se
mettre ensemble artificiellement pour additionner les voix. D’autre part, le
scrutin majoritaire oblige au conflit. Il est plus rentable électoralement de
désigner un ennemi et d’en faire l’adversaire à abattre. L’affrontement et
l’antagonisme simplistes sont plus payants qu’une démarche constructive. Les
« salauds » d’un côté et les « purs » de l’autre et tout
accord est interdit. Blocage programmé.
> La loi électorale proportionnelle est juste, et de surcroît elle crée un paysage politique nouveau. Chacun se présente sous ses propres couleurs, c’est une démarche plus authentique et qui oblige à creuser ses propres idées. Dès l’instant qu’on franchit la barre mettons de 5 %, on est assuré d’un groupe parlementaire représentatif. Mais chacun sait bien qu’il n’obtiendra pas la majorité à lui tout seul. On est donc obligé de regarder ses concurrents pas seulement comme des adversaires, mais comme de potentiels partenaires. On sait avant même le résultat qu’il faudra composer. Ça change tout. J’ajoute que la situation d’aujourd’hui est assez drôle. Pendant des décennies, les tenants du scrutin majoritaire ont expliqué doctement que c’était le seul moyen d’obtenir des majorités. Et le résultat, nous l’avons sous les yeux : une Assemblée plus explosée qu’elle ne l’a jamais été. Leur thèse est devenue insoutenable.
> Le mode de scrutin façonne les esprits, non pas pour une seule élection, mais pour longtemps. Même dans une Assemblée devenue aussi diverse et donc obligée au compromis, subsistent les réflexes majoritaires, clanisme, caricature et détestation de ses concurrents. Mais je constate tous les jours que cette idée de proportionnelle est aujourd’hui dans tous les esprits. Elle est la seule perspective crédible pour normaliser le pluralisme. Elle oblige toutes les forces politiques à reconnaître la légitimité, y compris de leurs adversaires. Il est désormais inéluctable, et heureusement, que cette idée fasse son chemin.
> [Adoption de la proportionnelle] Le plus clair et le plus marquant serait de proposer cette décision au référendum. Cette démarche aurait l’avantage d’être indiscutable et donc d’ancrer le résultat solidement. Car on ne peut pas bâtir sous la menace permanente d’un retour en arrière au gré des alternances. Il faut un consensus solennel et large pour qu’il soit durable.
> Mon idée était qu’on aurait dû changer la loi électorale avant une éventuelle dissolution. Le climat en aurait été profondément assaini, pour le mieux. Les responsables politiques qui ont écarté cette démarche, c’est-à-dire tous les présidents de la République successifs, n’ont pas vu qu’il ne s’agissait pas d’une manœuvre politique. Il s’agit seulement du constat de la revendication de diversité et de pluralisme qui, dans tous les domaines, s’est enracinée dans la société française. Je l’avais dit en 2002 en réponse au parti unique de Jacques Chirac [l’UMP] : « Vous dites qu’il faut un parti unique parce que nous pensons tous la même chose. Si nous pensons tous la même chose, c’est que nous ne pensons plus rien. » Il a fallu plus de vingt ans pour que cette réalité finisse par s’imposer.
> Je ne vois pas quel gouvernement pourrait dire : on ne change pas le mode de scrutin. Dans des temps aussi difficiles que les nôtres, c’est une condition pour un exercice différent de la vie parlementaire.
> Il est bon que les partis politiques existent et soient forts ! Ce n’est pas moi qui vais vous dire le contraire. Je préside un de ces partis, je l’ai fondé et je porte sa vision depuis deux décennies dans les débats nationaux et européens. Mais les combinaisons de partis ne doivent pas mettre l’exécutif sous tutelle. C’est l’apport inestimable de la Ve République. À Bayeux en 1946, de Gaulle définit l’esprit des institutions qu’il juge nécessaires et il dit à peu près : nous allons arracher l’exécutif aux manœuvres parlementaires. C’est le président de la République qui nommera le gouvernement en tenant compte des nuances de l’Assemblée nationale. Entre le législatif et l’exécutif, le principe, c’est la séparation des pouvoirs. A mes yeux, pour que ça marche, il faut un président fort, un gouvernement fort et un Parlement fort.
> Je suis en désaccord complet avec votre lecture. La défaite électorale cuisante, elle a été pour tout le monde. Le groupe le plus important de l’Assemblée nationale, c’est le Rassemblement national et lui aussi a connu après un succès impressionnant, à huit jours d’intervalle, une défaite cuisante. Les Français ont massivement refusé de lui donner la majorité absolue. Quant à l’alliance des parlementaires Nouveau Front populaire (NFP), elle représente à peine un tiers des sièges. Jamais dans l’histoire, on n’a pu imposer une cohabitation avec un parti qui n’a obtenu qu’un tiers des sièges face à deux autres tiers hostiles. Le nom de Mme Castets n’est jamais apparu, bien sûr, au moment des élections. Quand un parti postule à gouverner, il dit qui va gouverner. Le programme du NFP n’a jamais été discuté dans cette élection, et notamment pas au second tour. En réalité, s’est créé un front républicain, pour écarter l’extrême droite puisque c’était la seule question du second tour. Ce front républicain allait de la gauche à la droite de gouvernement en passant par le centre, avec une rigoureuse discipline de report des voix. La seule réponse possible est donc un gouvernement d’union républicaine. On y viendra, bon gré mal gré, ou on ira d’échec en échec.
► Partis
politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont plus retranscrits]
Pieyre-Alexandre Anglade (député)
> L’acquisition de ces 12 Rafale par la Serbie illustre la volonté de
nos pays de travailler ensemble à la sécurité du continent européen. Cette
alliance nouvelle est une avancée importante pour l’Europe et sa stabilité et démontre
l’excellence de notre industrie de défense.
Maud Bregeon
(députée)
> On n’a jamais tort de demander l’avis des Français. Quand vous
provoquez une élection qui engendre un taux de participation aussi haut que
celui des dernières législatives, ce n’est pas une erreur.
> [Dissolution] Je pense que ceux qui continuent de critiquer en creux ce choix-là sont ceux qui estiment que les Français ont mal voté. Je ne pense pas que les Français ont mal voté, je pense qu’ils ont donné leur avis (…) et lorsqu’on aime la démocratie française, on respecte les élections.
> Que Monsieur Faure et Monsieur Wauquiez s’opposent chacun à un Premier ministre issu de leur propre famille politique interroge sur la place qu’ils accordent à l’intérêt général dans la période. Les français ne nous pardonneront ni l’immobilisme ni l’instabilité.
Jean-René Cazeneuve (député)
> Enquête Ipsos auprès des Français sur LFI
- 74% il s’agit d’une formation d’extrême gauche (+9 pts)
- 72% elle attise la violence (+12 pts)
- 69% elle est dangereuse pour la démocratie (+12 pts)
CQFD
> Sondage Ipsos auprès des Français sur RN:
- 69% il s’agit d’une formation d’extrême droite,
- 54% il attise la violence
- 53% il est dangereux pour la démocratie.
Benjamin Haddad (député)
>C’est un moment
politique inédit. Il exige de faire ce que font nos voisins ; des
compromis, des coalitions, de voir un peu plus loin de son propre horizon
politique. Cela met du temps, c’est compliqué. En Allemagne il y a quelques
années, ça a mis 6 mois alors que pourtant le pays est habitué aux négociations
et aux compromis. Mais l’intérêt national du pays l’exige.
> On prend acte du résultat des élections législatives. Les Français ont décidé de ne donner la victoire à personne. Je constate qu’une force politique, le Nouveau front populaire et en particulier La France insoumise, tente un coup de force en voulant imposer un gouvernement qui n’est absolument pas majoritaire et qui est rejeté par la majorité absolue des parlementaires. Maintenant ils parlent de prendre la rue, de manifester pour s’imposer.
> Il va falloir se mettre autour de la table, négocier.
Nous sommes prêts à le faire, à travailler avec le centre gauche, le centre
droit et évidemment à faire des compromis pour faire avancer le pays. On a fait
des propositions avec Gabriel Attal sur la transition écologique, sur la
revalorisation du travail, sur le fonctionnement des services publics, sur
l’Europe..
Évidemment, ce n’est pas à prendre ou à laisser. On sent qu’à gauche il y a un
désir de justice sociale, d’investissements plus forts dans la transition
écologique, de revalorisation des salaires qui est parfaitement légitime. On
entend aussi à travers le pays une demande d’autorité et de fermeté sur les
questions régaliennes et l’immigration. Sur tous ces sujets il faut qu’on
puisse se mettre autour de la table et travailler avec les socialistes, avec
les républicains, au-delà des questions de castings et de personnes.
> [Premier ministre] Je crois qu’il faut une personnalité qui soit respectée des Français. Qu’elle vienne de la gauche ou de la droite au fond n’est pas vraiment le sujet, il faut pouvoir parler à tous les Français au-delà des logiques partisanes. Le plus important ce sera le fond, obtenir rapidement des résultats et monter que nous sommes capables d’avancer sans faire de la politique politicienne.
● MoDem
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> Quand le scrutin majoritaire antagonise les positions, la
proportionnelle oblige chacun à creuser ses propres idées et à sortir de
l'affrontement permanent. Ce que nos concitoyens attendent.
Perrine Goulet (députée)
> Un premier ministre doit être nommé très vite maintenant. Les français
nous attendent sur l’école, la laïcité, la sécurité, la santé, le travail;
autant de sujets où des coalitions d’actions sont possibles.
> Nous sommes à un moment historique de la Ve République.
> L’ensemble de la classe politique est responsable du blocage. Depuis trop longtemps les partis ne travaillent pas ensemble, ils ne savent pas faire de coalitions… En France, compromis veut dire renoncement, quelque chose de péjoratif. Quand on regarde d’autres pays, les compromis peuvent faire émerger des choses très intéressantes. Je pense que nous sommes aussi responsables de la situation. Si nous avions été plus à l’écoute, meilleurs ces dernières années, nous n’aurions pas connu cette déflagration des européennes qui a poussé le président de la République à dissoudre. Certes, on a une fin de non-recevoir des Républicains et le Parti socialiste ne veut pas discuter; mais est-ce que nous tendons vraiment la main aux autres ?
> Il faut nommer quelqu’un urgemment, rapidement.
Rapidement, puisque sinon on donne le sentiment que la haute administration
dirige le pays et que le vote des Français ne sert à rien. Un homme ou une
femme qui ne soit pas du camp présidentiel, ni de La France insoumise ni du
Rassemblement national. Après, à lui ou elle de voir avec les présidents des
groupes des deux chambres sur quoi on peut travailler. Il y a des priorités
pour les Français : revalorisation du travail, santé, services publics, école,
laïcité, sécurité… On se met autour de la table et on essaye de trouver des
consensus. On oublie les partis et on pense aux Français.
Un nom, je n’en ai pas, mais il faut un préfigurateur, un chef d’orchestre. Un
homme ou une femme avec peut-être une expérience internationale ou européenne,
au-dessus des partis et qui connaisse bien l’Assemblée. Que ce soit quelqu’un
de droite, du centre ou de gauche, il n’aura pas la majorité. Donc il doit
pouvoir mettre tout le monde autour de la table et discuter.
Anne-Laure Babault
(députée)
> Les coalitions sont évidemment nécessaires pour avancer. L’agriculture
et l’alimentation doivent rester au cœur des débats. La juste rémunération de
la matière 1ère agricole doit être une priorité.
Bruno Fuchs (député)
> Il faut quelqu’un d’expérimenté à Matignon capable de casser les
logiques de partis à l’Assemblée Nationale, une personnalité forte capable de
transcender.
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