Si la pratique d’exercices physiques est une activité privée, la compétition sportive, elle, est une activité publique et éminemment politique depuis son «invention» en Grèce avec les multiples «jeux» organisés, dont les plus connus se déroulaient à Olympie où les vainqueurs étaient considérés comme des demi-dieux et les vaincus parfois mis à mort par les cités qu’ils représentaient.
Or donc, toute victoire d’un athlète français ou d’une équipe de France n’est pas simplement «que du sport».
Cela ne l’a jamais été et ne le sera jamais parce que le sport est bien plus que ça.
On peut le regretter mais c’est comme ça, ici et dans tous les pays du monde.
Sans parler de l’«esprit de clocher» pour des compétitions locales.
Dès lors, reprocher, comme le font une grande partie de l’opposition et un certain nombre de médias que le gouvernement de la France félicite et s’associe aux victoires de nos athlètes aux Jeux Olympiques de Paris est, à la fois, une méconnaissance totale de ce qu’est la compétition sportive, notamment au niveau international, et à la tradition qui fait que tous les gouvernants passé, présents et futurs du monde et donc français s’invitent dans les célébrations des victoires.
Se plaindre qu’Emmanuel Macron fête les vainqueurs comme Teddy Riner, c’est oublier que tous les présidents de la république l’ont fait, même ceux qui détestaient le sport!
Et de Joe Biden, recevant la nageuse Katy Ledecki à la Maison blanche au roi de Suède présent au stade de France pour assister au sacre d’Armand Duplantis, tous les chefs d’Etat sont au diapason.
Évidemment, cette «indignation» devant la «récupération» des victoires, est d’abord de la politique politicienne d’autant que cette opposition et ces médias en rajoutent des couches parfois au-delà d’un chauvinisme acceptable lors de ces mêmes victoires…
Mais ce qui enrage au plus haut point cette opposition et ces médias, c’est que les Français sont contents et le disent!
Oui, ils apprécient cette fête olympique d’autant que la France n’y est pas ridicule.
Alors qu’on nous rabâche depuis des années que les Français sont «en colère», sont «vent debout», sont proches de déclencher une révolution, de gauche ou de droite, au choix, les voilà qui se disent juste contents.
Mais, ce serait trop beau de le reconnaître, que ce contentement soit passager ou non.
Alors, cette même opposition et des mêmes médias cherchent constamment la petite bête qui pourrait créer la polémique (la cérémonie d’ouverture, la prétendue infection d’une athlète belge dans la Seine, la soi-disant mauvaise nourriture au village olympique, etc.) et, surtout, s’en donnent à cœur joie, sur l’après-olympisme pour nous expliquer que tout va revenir, évidemment en pire.
Or, bien sûr, que le monde continue à tourner, que les problèmes n’ont pas disparu, que la situation politique du pays est bancal, que les guerres font peser un danger grandissement pour l’Humanité et que le changement climatique n’a pas fait la trêve olympique.
Mais pourquoi se délecter à les mettre en opposition à ces Jeux Olympiques si ce n’est pour tenter de pourrir l’atmosphère?
Voilà qui dit beaucoup de choses de beaucoup de nos «élites» politiques et médiatiques qui ne peuvent accepter même des instants fugitifs de bonheur collectifs.
Centristement votre
Le Centriste
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