► Union Européenne
♦ Renew Europe
(groupe centriste et libéral au Parlement européen)
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans
Propos centristes France]
Yvan Verougstraete
> J'ai été très marqué par l'agressivité qui s’est manifestée lors du débat sur la réélection d’Ursula von der Leyen. J'ai été étonné de voir à quel point, concrètement, la démocratie est en danger quand les extrêmes s'expriment. C’était frappant d’entendre le leader d’extrême droite, Jordan Bardella, prendre la parole dès la troisième place. Mais l’agressivité de sa compatriote Manon Aubry, qui s’exprimait pour l'extrême gauche, était tout aussi forte. Elle attaquait clairement la personne.
> Je ne vais pas travailler avec l'extrême droite. Je siégerai à côté d’eux, sans plus. Honnêtement, ça me fait froid dans le dos.
> En ce qui me concerne, il n’y a pas de cordon sanitaire flexible. Il y a une vraie volonté de travailler avec les socialistes et les démocrates-chrétiens et, si cela se présente sur certains dossiers, avec les Verts. Mais il n'est pas question de travailler avec les extrêmes.
> Si je ne devais citer qu’une seule priorité, c'est de continuer à réussir la transition énergétique. C'est non seulement nécessaire, d'un point de vue éthique, pour nos enfants et pour les prochaines générations, mais ça l’est aussi d'un point de vue économique. Au Parlement, j'ai interpellé Ursula von der Leyen pour m’assurer qu’elle poursuive l'ambition qu'elle avait il y a cinq ans, en étant la première présidente de la Commission à être environnementaliste. Pour y parvenir, il ne faut pas être naïf dans la manière dont on peut atteindre les objectifs environnementaux. La clé, c’est de comprendre comment l’économie peut renforcer notre position écologique. Par la suite, l’écologie pourra renforcer l’économie. Il faut être intelligent dans la manière de faire l'un et l'autre. Nous devons protéger les entreprises qui appliquent les standards les plus élevés. Protéger nos agriculteurs contre le dumping, qu’il soit environnemental ou sanitaire.
> S'il y a un avenir pour notre industrie, ce n'est pas en tirant sur le frein à la main, mais c'est en poussant sur l'accélérateur. L’erreur, et ce n’est pas lié à l'industrie automobile, c'est de voir que malgré l'avance technologique que l'on avait, nous sommes en train de nous faire complètement dépasser par les Chinois. Il y a deux choses à faire par rapport à ça. La première, c'est de protéger correctement nos entreprises par rapport au dumping pratiqué par la Chine. Mais il ne faut pas pour autant prendre du retard, alors qu'on sait qu'on va devoir aller vers l'électrification. Nous devons conserver notre avance technologique.
> [S’opposer à ce que l’UE remette en cause la fin des véhicules thermiques en 2035] On doit absolument transitionner. Après, si on trouve des biocarburants qui sont 100% neutres et qu'on dit qu'on veut garder une toute petite partie de la flotte sur cette technologie-là, pourquoi pas. Ce qui m'intéresse, c'est qu'on ait une technologie qui nous permette de réussir notre ambition climatique. Et aujourd'hui, le seul moyen d'y arriver, c'est l'électrification.
> Nous serions fous de nous priver du nucléaire. Il faudra faire trois choses. Prolonger toutes les centrales en Belgique, le plus longtemps possible et dans le respect des normes de sécurité. Ouvrir des nouvelles centrales avec des technologies maîtrisées. Et poursuivre le développement de nouvelles technologies qui réutilisent les combustibles.
> Je ne suis pas du tout contre la mondialisation ou l'internationalisation des échanges. Ce qui est sûr, par contre, c'est que je suis pour des échanges qui sont avec un niveau de concurrence correct. Le deuxième élément, c'est qu'il y a des choses pour lesquelles cela n'a juste aucun sens de faire des accords de libre-échange. On ne va pas diminuer notre production de bovins ici en Europe pour faire venir des bovins de Nouvelle-Zélande. Pour moi, la logique, c'est de passer du libre-échange au juste échange. Il faut veiller au respect des normes les plus élevées, qu’elles soient sanitaires, sociales ou environnementales. Il faut à tout prix éviter de nous faire tirer vers le bas par ceux qui en font moins. Il faut, au contraire, s'aligner vers le haut. Par ailleurs, la croissance pour la croissance, ça ne nous intéresse pas. C'est de la croissance positive qu'il nous faut, c'est-à-dire une croissance qui est plus verte, qui a un sens social et qui est plus bénéfique.
● Allemagne
♦ Gouvernement
Christian Lindner (ministre des Finances)
> Je souhaite une plus grande liberté de choix en matière de prévoyance
vieillesse privée. Je veux rapprocher les gens des actions et du marché des
capitaux. Celui qui fait confiance aux marchés des capitaux doit aussi pouvoir
bénéficier d'allocations et d'avantages fiscaux.
> L'Allemagne doit décider de la direction à prendre
l'année prochaine lors des élections au Bundestag. Deux options s'offrent à
elle :
1. des impôts plus élevés et plus de dettes
2. des réformes structurelles plus ambitieuses et une politique favorable à la
croissance
> Je suis soulagé que l'on ait trouvé un résultat qui ne pèsera pas sur les citoyens au cours des deux prochaines années - mais que 23 milliards d'euros d'allègement fiscal viendront s'ajouter aux impôts sur les salaires et les revenus. Et que le frein à l'endettement est en place.
> Nous avons des dépenses sociales en forte hausse. Cela est également lié à l'immigration irrégulière depuis 2015. La grande tâche sera donc de réorganiser l'État social : Une approche pertinente, de l'empathie pour les personnes dans le besoin, mais plus de cohérence pour les resquilleurs.
> L'Allemagne remplit l'objectif de l'OTAN de 2 pour cent de la performance économique. Nous investissons un milliard de sécurité dans la sécurité intérieure. Mais il est également clair que notre sécurité passe aussi par la stabilité financière de la République fédérale d'Allemagne.
> Cela ne plaît peut-être pas à mes détracteurs, mais certaines idées de redistribution ou de subventions devront être mises de côté à l'avenir. (...) J'ai parlé de ce que doit être notre orientation à la place : des réformes structurelles plus ambitieuses et une politique favorable à la croissance.
> Le cabinet a ouvert la voie à une réduction de 30 milliards d'euros de la charge fiscale en 2025 et 2026. Ce n'est pas la redistribution qui renforce la cohésion, mais l'équité de réserver plus de net à la population active.
● Italie
♦ Azione
Carlo Calenda (secrétaire général)
> Ce qui se passe en Amérique et dans une grande partie de l'Occident
est un conflit de civilisations à l'intérieur d'une civilisation. L'objet de la
confrontation est l'identité et les termes utilisés rappellent une guerre de
religion. Continuer ainsi ne fera que laisser des décombres dans les
démocraties libérales.
> Concernant le plan Mattei [sur les relations avec
l’Afrique].
1) Il ne contient pas de ressources supplémentaires par rapport à celles déjà
allouées.
2) Certes, la seule dimension qui peut avoir un effet en Afrique est celle de
l’Europe à travers des accords de coopération bilatérale, que nous avions
d’ailleurs mis en place avec la Commission Juncker.
3) Il est toutefois positif qu’il existe un lieu institutionnel de coordination
des initiatives publiques et privées vers l’Afrique. Tous les grands pays
européens en ont un et le Palazzo Chigi est l’endroit idéal pour le faire.
Cette approche est d’ailleurs celle déjà mise en place par Romano Prodi à
l’époque de son dernier gouvernement. Il serait utile de demander à Prodi,
ainsi qu’à Marco Minniti, de collaborer au plan
4) La politique envers l’Afrique ne peut que suivre des lignes directrices
bipartites car elle devra continuer, pour être efficace, pendant des décennies.
5) Il serait utile que Giorgia Meloni se rende disponible pour une rencontre
avec les oppositions et écouterait leurs suggestions. De même, Action
n’exprimera pas une position préconçue sur le plan Mattei.
En matière de politique étrangère, nous devons faire un effort pour trouver un
point de contact commun avec l’intérêt national.
> Après Magneti Marelli, Stellantis vend Comau, une
entreprise qui depuis 50 ans s’occupe d’automatisation, grand patrimoine
industriel pour l’Italie.
Le gouvernement ne bouge pas d’un pouce, tandis que Stellantis continue sa
délocalisation massive depuis l’Italie, vidant notre pays de savoir-faire,
d’emplois et d’innovation.
Ce sentiment que tout est possible pour les grands capitalistes et que rien ne
doit être réglé n’est pas acceptable même pour un libéral. Il y a plus en jeu
dans l’histoire de Comau que nous ne pouvons l’imaginer.
> Se moquer de la religion est permis dans un état laïc.
Mais même si c’est légitime, je pense que c’est une erreur, surtout dans le
contexte officiel de l’inauguration d’un Jeux olympiques. Une erreur parce
qu’il offense ceux qui croient et parce qu’il est vécu comme une attaque contre
l’identité de millions de personnes.
Mais en plus d’être une erreur, il est aussi contre-productif car il provoque
une réaction violente qui se transforme en intolérance.
La Droite ne tardera pas à instrumentaliser ce qui s’est passé pour tracer les
frontières d’un conflit de civilisations dans notre civilisation entre majorité
et minorités.
Sur ce terrain, les pulsions réactionnaires et racistes reviennent en force
dans le monde entier.
Toute question qui concerne l’identité et la foi doit être traitée avec le même
respect et le même soin que celui que nous accordons à la défense des droits
civils et de la laïcité de l’État.
♦ Italia Viva
Matteo Renzi (président)
> Ce qui se passe au Venezuela est profondément injuste. Et triste. Un
pays si beau et riche de tout condamné à la pauvreté par une classe dirigeante
qui ne respecte pas la démocratie, qui ne respecte pas la liberté.
> Les vents de la guerre se font de plus en plus menaçants depuis la Terre Sainte, après que le Hezbollah a tué douze enfants druzes qui jouaient au football en Israël. Le missile de fabrication iranienne s'est également abattu métaphoriquement sur les négociations qui se tenaient à Rome entre le Qatar, l'Égypte, les États-Unis et Israël en vue d'une trêve à Gaza. J'espère que la communauté internationale fera tout pour éviter l'escalade.
> L'ouverture au centre-gauche. De nombreux commentateurs réfléchissent à l'ouverture que nous avons réalisée ces derniers jours. Nombreux sont ceux qui écrivent sur notre choix partisans qui est destiné à avoir un impact au-delà des votes et des sondages. Je répète ce que j'ai déjà dit : notre choix de terrain a un effet profond sur la vie politique du pays. Nous devons maintenant nous préparer à une confrontation programmatique à grande échelle avec la coalition. Et il ne sera pas facile d'apporter nos idées à des gens qui pensent différemment sur de nombreux points. Mais les coalitions se forment entre des personnes qui ne pensent pas de la même manière. Et nous travaillons avec une équipe de premier ordre sur le programme.
► Autres pays
● Canada
♦ Gouvernement
Justin Trudeau (Premier ministre)
> Voici une grande différence entre les conservateurs et nous : ils ne
font que parler des logements. Nous, les libéraux, les construisons.
> Je ne veux pas qu'un enfant ait faim en classe. C'est pourquoi nous créons un Programme national d'alimentation scolaire.
> Nous avons instauré le Code de conduite en matière des produits d'épicerie pour rendre le secteur plus transparent, renforcer notre chaîne d'approvisionnement et stabiliser les prix des aliments. Toutes les grandes chaînes, de Walmart à Loblaws, y ont adhéré.
> Nous avons travaillé avec plus de 180 villes pour construire plus de logements, plus rapidement. Avec les maisons modulaires, la modification des règlements de zonage et l’accélération de l’octroi de permis en ligne, nous transformons la façon de bâtir les logements au Canada.
> Il est encore trop difficile de bâtir des logements près des stations de métro et des circuits d'autobus. Ça ne devrait pas être le cas. Les provinces, les territoires et les villes devront changer cette situation pour avoir accès au Fonds pour le transport en commun du Canada.
> Les images en provenance de Jasper sont déchirantes, et
je tiens à remercier les courageux premiers intervenants en Alberta qui se
battent pour sauver chaque maison et chaque communauté. Merci de votre courage
et de vos efforts inlassables pour lutter contre ces feux de forêt.
Et plus de 400 pompiers de l'Australie, de la Nouvelle-Zélande, du Mexique et
de l'Afrique du Sud sont en route vers le Canada pour aider nos équipes à
lutter contre les feux de forêt en Alberta.
● Etats-Unis
♦ Gouvernement
Joe Biden (président-des Etats-Unis)
> [Opinion : Mon plan pour réformer la Cour suprême et faire en
sorte qu’aucun président ne soit au-dessus des lois]
Cette nation a été fondée sur un principe simple mais profond: personne n’est
au-dessus de la loi. Pas le président des États-Unis. Pas un juge de la Cour
suprême des États-Unis. Personne.
Mais la décision de la Cour suprême, par 6 voix contre 3 le 1 juillet,
d’accorder aux présidents une large immunité par rapport à des poursuites pour
les crimes qu’ils commettent dans l’exercice de leur fonction signifie que ce
qu’un président peut faire est pratiquement illimité. Les seules limites seront
celles que s’impose la personne occupant le bureau ovale.
Si un futur président incite une foule violente à prendre d’assaut le Capitole
et à empêcher la passation pacifique du pouvoir – comme nous l’avons vu le 6 janvier 2021
–, il pourrait ne pas y avoir de conséquences juridiques.
Et ce n’est que le début.
En plus de décisions dangereuses et extrêmes qui renversent des précédents
juridiques établis, dont l’affaire Roe c. Wade, la cour est plongée dans une
crise d’éthique. Les scandales impliquant plusieurs juges ont amené le public à
remettre en question l’équité et l’indépendance de la cour, qui sont
essentielles pour s’acquitter fidèlement de sa mission d’assurer une justice
égale aux yeux de la loi. Par exemple, des dons non divulgués à des juges de
personnes ayant des intérêts dans des affaires devant la cour, ainsi que des
conflits d’intérêts liés aux insurgés de janvier 6, soulèvent des questions
légitimes sur l’impartialité de la cour.
J’ai été sénateur américain pendant 36 ans, notamment en tant que président et
membre de rang du Comité de la magistrature. J’ai supervisé plus de nominations
à la Cour suprême en tant que sénateur, vice-président et président que
quiconque vivant aujourd’hui. J’ai beaucoup de respect pour nos institutions et
la séparation des pouvoirs.
Ce qui se passe actuellement n’est pas normal et sape la confiance du public
dans les décisions de la cour, y compris celles qui ont une incidence sur les
libertés personnelles. Nous sommes maintenant dans une brèche.
C’est pourquoi, face aux menaces croissantes qui pèsent sur les institutions
démocratiques des États-Unis, je demande trois réformes audacieuses pour
rétablir la confiance et la responsabilité envers le tribunal suprême et notre
démocratie.
Premièrement, je demande un amendement constitutionnel intitulé «Personne n’est
au-dessus de la loi». Il serait clair qu’il n’y a pas d’immunité pour les
crimes commis par un ancien président pendant son mandat. Je partage la
conviction de nos fondateurs que le pouvoir du président est limité, et non
absolu. Nous sommes une nation de lois – pas de rois ou de dictateurs.
Deuxièmement, nous avons des limites de mandat pour les présidents depuis près
de 75 ans. Il devrait en être de même pour les juges de la Cour suprême. Les
États-Unis sont la seule grande démocratie constitutionnelle qui accorde des
sièges à vie à sa haute cour. La limitation des mandats permettrait de faire en
sorte que les membres du tribunal changent régulièrement. Cela rendrait le
moment des nominations plus prévisible et moins arbitraire. Cela réduirait les
chances qu’une seule présidence modifie radicalement la composition de la cour
pour les générations à venir. J’appuie un système où le président nommerait un
juge tous les deux ans pour qu’il serve 18 ans en service actif à la Cour
suprême.
Troisièmement, je demande un code de conduite obligatoire pour la Cour suprême.
C’est du bon sens. Le code d’éthique volontaire actuel de la cour est faible et
s’applique à lui-même. Les juges devraient être tenus de divulguer les cadeaux,
de s’abstenir d’activités politiques publiques et de se récuser des cas où
eux-mêmes ou leur conjoint ont des conflits d’intérêts financiers ou autres.
Tous les autres juges fédéraux sont liés par un code de conduite exécutoire, et
il n’y a aucune raison pour que la Cour suprême soit exemptée.
Ces trois réformes sont appuyées par une majorité d’Américains, ainsi que par
des constitutionnalistes conservateurs et libéraux. Et je tiens à remercier la
commission présidentielle bipartite sur la Cour suprême des États-Unis pour son
analyse perspicace, qui a éclairé certaines de ces propositions.
Nous pouvons et devons empêcher l’abus de pouvoir présidentiel. Nous pouvons et
devons restaurer la confiance du public dans la Cour suprême. Nous pouvons et
devons renforcer les barrières de la démocratie.
En Amérique, personne n’est au-dessus de la loi. En Amérique, le peuple règne.
> Chaque Américain mérite la liberté de se sentir en
sécurité dans sa communauté. Depuis que le vice-président Harris et moi-même
avons pris nos fonctions, l'Amérique est devenue plus sûre. Selon deux données
préliminaires, la criminalité violente a continué de chuter à des niveaux
historiquement bas au cours de la première moitié de 2024. Un rapport de
l'université de Chicago montre que la baisse «sans précédent» de la criminalité
dans plusieurs catégories, y compris les homicides et les vols de véhicules à
moteur, dans plus de 40 villes. Un autre rapport, du Conseil de la justice
pénale, a révélé que les homicides ont diminué de 13%, que le vol de véhicules
à moteur avait chuté de 18% et que la criminalité violente a globalement
diminué dans plus de deux douzaines de villes.
Ces progrès ne sont pas un hasard. Après la plus forte augmentation des
meurtres jamais enregistrées au cours de l'administration précédente, mon
gouvernement s'est mis au travail pour protéger le peuple américain. Mon plan
de sauvetage américain – contre lequel chaque Républicain a voté contre – a
fourni plus de 15 milliards de dollars aux villes pour embaucher et retenir
plus de policiers, investir dans des interventions de violence communautaire et
assurer la sécurité des communautés. Mon gouvernement a pris des dizaines
d'actions pour réduire la violence armée et j'ai signé la loi sur les
communautés plus sûres bipartisanes, la législation la plus importante sur la
violence armée depuis près de 30 ans.
Il y a encore beaucoup à faire. Je continuerai à me battre pour obtenir un
financement de 100.000 policiers supplémentaires et des programmes
d'intervention en matière de prévention du crime et de violence communautaire.
Et je continuerai à demander au Congrès d'interdire les armes d'assaut et de
garder les armes hors de mains dangereuses.
> Quand j'ai pris
mes fonctions, nous étions au milieu de la pire crise économique depuis la
Grande Dépression. Le dernier rapport sur le PIB indique clairement que nous
avons aujourd’hui la plus forte économie du monde. Grâce à mon programme
économique et à celui de mon vice-président Harris, notre économie a connu une
croissance robuste de 2,8% au cours du dernier trimestre, basée sur de
puissants consommateurs américains et des investissements commerciaux. Nous
avons créé près de 16 millions d'emplois, les salaires sont en hausse et
l'inflation est en baisse. Nous reconstruisons la nation et réindustrialisons l’Amérique.
Mais nous avons encore à faire. Au cours des six prochains mois, je
continuerai à faire mon travail de président: réduire les coûts pour les
familles qui travaillent et la croissance de notre économie. Les Républicains
du Congrès ont un plan différent, qui ferait reculer notre pays en accordant un
intérêt particulier. Le vice-président et moi-même continuerons à nous battre
pour l'avenir de l'Amérique - un avenir de promesses et de possibilités, pour
les Américains ordinaires qui font des choses extraordinaires.
Kamala Harris
(vice-présidente des Etats-Unis)
> Dans les semaines à venir, je continuerai à travailler si dur pour
faire ce que nous devons faire pour unir notre parti sur la voie de
l'unification de notre pays.
> Beaucoup d'entre vous savent peut-être qu'avant d'être
élu vice-président des États-Unis, j'étais sénateur des États-Unis. Et avant,
j'ai été élu procureur général de Californie. Et avant cela, le procureur de
district de San Francisco. Et avant cela, j'étais procureur. Dans ces rôles,
j'ai poursuivi des criminels de toutes sortes, des prédateurs qui abusent des
femmes, des fraudeurs qui ont abusé des consommateurs, des tricheurs qui ont
enfreint les règles pour leur propre profit. Donc, croyez-moi quand je dis: je
connais le genre de personnage comme Donald Trump. En fait, j'ai eu affaire à
des gens comme lui toute ma carrière.
Par exemple, en tant que procureur général, j'ai poursuivi l'une des plus
grandes universités à but lucratif de notre pays qui arnaquait des étudiants.
Donald Trump dirigeait une université à but lucratif qui a escroqué les
étudiants.
En tant que procureur, je me suis spécialisé dans les affaires d'abus sexuels.
Eh bien, Trump a été jugé responsable d'avoir commis des abus sexuels.
En tant que procureur général, j'ai tenu les grandes banques de Wall Street
responsables de la fraude. Donald Trump vient d’être reconnu coupable de fraude
- 34 chefs d’accusation.
Donc, dans cette campagne - et je dis sérieusement -, je vais fièrement mettre
mon bilan contre le sien.
> La campagne présidentielle
présente deux visions très différentes pour notre nation. L'une, la nôtre, qui
se concentre sur l'avenir, et l'autre qui se concentre presque entièrement sur
le passé.
Nous croyons en un avenir qui maintient l'économie de l'Amérique la plus forte
du monde; un avenir qui favorise à la fois la croissance économique et l'équité
économique, où chaque personne a la possibilité de rivaliser, de prospérer – de
construire une entreprise, de posséder un logement, et de gagner de l’argent. Nous
bâtissons l'avenir, en réduisant les impôts pour les Américains qui travaillent
dur pour qu'ils puissent payer leurs factures et qu'il reste encore quelque
chose, où aucun enfant n'a à grandir dans la pauvreté et où chaque aîné peut
prendre sa retraite avec dignité. Nous bâtissons un avenir avec des soins de
santé abordables, des services de garde d'enfants abordables et des congés
payés.
La construction de la classe moyenne sera un objectif déterminant de ma
présidence. Parce que nous savons que lorsque la classe moyenne américaine est
forte, l'Amérique est forte.
> Alors que nous
nous battons pour faire avancer notre nation, Donald Trump a l'intention de
faire reculer notre pays. Il suffit de regarder son programme du Projet 2025
qui est un plan qui ramènerait l'Amérique dans un passé très sombre – et
affaiblirait la classe moyenne.
Les économistes indépendants ont déclaré que les plans de Trump relanceraient
l’inflation, ralentiraient la croissance économique et augmenteraient le
chômage.
Donald Trump a l'intention de réduire la sécurité sociale et Medicare. Il a
l'intention d'accorder des allégements fiscaux aux milliardaires et aux grandes
entreprises et de faire payer la facture aux familles qui travaillent.
Il a l'intention de mettre fin à la loi sur les soins abordables et de nous
ramener à une époque où les compagnies d'assurance avaient le pouvoir de
refuser aux personnes souffrant de conditions préexistantes. Vous vous souvenez
de ce que c'était ? C'était réel: enfants asthmatiques, femmes atteintes du
cancer du sein, grands-parents diabétiques.
Et l'Amérique a déjà essayé ces politiques qui ont échoué. Et nous ne reviendrons
pas en arrière. Nous ne reviendrons pas en arrière.
> Des générations
d'Américains avant nous ont mené la lutte pour la liberté, et maintenant le
témoin est entre nos mains. C'est entre nos mains.
Nous, qui croyons en la liberté sacrée de voter, passerons enfin la loi
sur le droit de vote écrite par John Lewis et la loi sur la liberté de vote. Nous,
qui pensons que chaque personne dans notre nation devrait avoir la liberté de
vivre à l'abri de la terreur de la violence armée, nous allons enfin passer la
loi sur les vérifications universelles des antécédents, la loi sur l’interdiction
des armes d'assaut.
Et nous, qui croyons en la liberté de reproduction, nous mettrons fin aux
interdictions d’avortement de Donald Trump parce que nous faisons confiance aux
femmes pour prendre des décisions concernant leur propre corps et non que leur
gouvernement leur dise quoi faire.
> Voulons-nous vivre dans un pays de liberté, de
compassion et d’état de droit, ou dans un pays de chaos, de peur et de haine ?
Et la beauté de notre démocratie est que chacun d'entre nous a le pouvoir de
répondre à cette question. Et le pouvoir alors, je dis, est avec les gens. Le
pouvoir est avec les gens.
> Je suis prête à
débattre de Donald Trump. J'ai accepté le débat du 10 septembre
précédent. Il l'a accepté précédemment. Maintenant, il semble qu'il recule.
Mais je suis prête. Et je pense que les électeurs méritent de voir l'écran
partagé qui existe dans cette course sur une phase de débat.
Et donc, je suis prête. Allons-y.
> Le Hamas est une organisation terroriste brutale. Le 7 octobre, le Hamas a déclenché cette guerre en massacré 1 200 innocents, dont 44 Américains. Le Hamas a commis des actes horribles de violence sexuelle et pris 250 otages.
Il y a des citoyens américains qui restent prisonniers à
Gaza : Sagui Dekel-Chen, Hersh Goldberg-Polin, Edan Alexander, Keith Siegel,
Omer Neutra. Et les restes des citoyens américains Judy Weinstein, Gad Haggai,
et Itay Chen sont toujours détenus à Gaza.
J'ai rencontré à plusieurs reprises les familles de ces otages américains. Et
je leur ai dit à chaque fois qu'ils ne sont pas seuls et je me tiens à leurs
côtés. Et le président Biden et moi-même travaillons tous les jours pour les
ramener à la maison.
J'ai également exprimé avec le Premier ministre israélien ma profonde
préoccupation face à l'ampleur des souffrances humaines à Gaza, y compris la
mort de trop nombreux civils innocents. Et j'ai clairement exprimé ma vive
préoccupation au sujet de la situation humanitaire désastreuse dans ce pays,
avec plus de 2 millions de personnes confrontées à un niveau élevé d'insécurité
alimentaire et à un demi-million de personnes confrontées à des niveaux
catastrophiques d'insécurité alimentaire.
Ce qui s'est passé à Gaza au cours des neuf derniers mois est dévastateur - les
images d'enfants morts et de personnes désespérées et affamées fuyant pour la
sécurité, parfois déplacées pour la deuxième, la troisième ou la quatrième
fois. Nous ne pouvons pas détourner les yeux face à ces tragédies. Nous ne
pouvons pas nous laisser engourdir les souffrances. Et je ne me tairai pas. (…)
Il est temps que cette guerre s'arrête et se termine d'une manière où il est en
sécurité, que tous les otages soient libérés, que les souffrances des
Palestiniens à Gaza s'achèvent et que le peuple palestinien puisse exercer son
droit à la liberté, à la dignité et à l'autodétermination. (…)
Condamnons tous le terrorisme et la violence. Faisons tous ce que nous pouvons
pour prévenir les souffrances des civils innocents. Et condamnons
l'antisémitisme, l'islamophobie et la haine de toute nature. Et travaillons
pour unir notre pays.
♦ Parti
démocrate
Hakeem Jeffries (leader du Parti démocrate à la Chambre des
représentants)
> Le président Biden a raison. Les extrémistes de la Cour suprême sont
totalement hors de contrôle et doivent être mis en conformité avec la
Constitution. Personne n’est au-dessus de la loi.
> Le projet de Trump 2025 est le plan républicain des trumpistes extrémistes pour contrôler totalement votre vie. Les démocrates se battent pour garder le peuple américain libre.
> Les démocrates à la Chambre des représentants travaillent dur pour rendre la vie plus abordable pour tous les Américains. Le projet de Trump pour 2025 préconise des réductions d’impôt massives pour les entreprises riches, aisées et bien connectées.
> Les démocrates à la Chambre des représentants travaillent d’arrache-pied pour réduire les coûts du logement et faire baisser les prix. L’autre côté est déterminé à diviser l’Amérique.
> Nous luttons pour la liberté. Ils sont partisans de l’extrémisme.
> Joe Biden est un Américain patriotique, un Américain
héroïque, un grand Américain et l’un des présidents les plus conséquents de
l’histoire américaine. Il a mis le peuple des États-Unis d’Amérique au-dessus
de ses propres aspirations politiques pour servir un deuxième mandat. Au cours
des trois dernières années et demie, le président Biden, en partenariat avec la
vice-présidente Harris, ont apporté au peuple américain une contribution
extraordinaire pour améliorer la vie dans tout le pays.
Le président Biden et la vice-présidente Harris ont hérité de trois
catastrophes en même temps de l’administration précédente. Le président Biden,
en partenariat avec la vice-présidente Harris, a hérité d’une catastrophe de
santé publique qui a été mal gérée dans le contexte du covid19 une crise de
santé publique qui se produit une fois par siècle et a fait demi-tour à la
situation. Le président Biden et la vice-présidente Harris ont hérité d’une
catastrophe économique qui a résulté de la fermeture de l’économie, Ensemble,
nous avons évité une récession et nous sommes retournés dans la bonne
direction, notamment en créant plus de 15 millions d’emplois bien
rémunérés.
Le président Biden et la vice-présidente Harris ont hérité d’une crise
démocratique, prenant leurs fonctions seulement deux semaines après
l’insurrection violente du 6 janvier, Une foule violente d’individus tente de
stopper le transfert pacifique du pouvoir, comme cela n’avait jamais été fait
aux États-Unis. Le président Biden et la vice-présidente Harris ont hérité à la
fois d’une catastrophe sanitaire, économique et démocratique. Et sous la
direction du président Biden, en partenariat avec la vice-présidente Harris,
Les démocrates de la Chambre et les sénateurs ont changé les choses afin de
créer un avenir meilleur pour le peuple américain. C’est le bilan démocrate.
Les républicains trumpistes extrémistes ont été en majorité pendant plus de 18
mois. Quelqu’un peut-il nommer une seule chose qu’ils ont fait pour rendre la
vie meilleure pour le peuple américain? Une seule chose qu’ils ont faite? Vous
ne pouvez pas. Comme beaucoup de républicains, comme le distingué monsieur du
Texas, l’honorable Chip Roy, Vous ne pouvez pas nommer une seule chose que ces
républicains ont fait pour améliorer la vie du peuple américain. Ils sont
incapables de gouverner. Il y a donc une grande différence entre le leadership
du président Biden, de la vice-présidente Harris, des démocrates à la Chambre
et des démocrates au Sénat et le chaos, Des dysfonctionnements et de
l’extrémisme que nous avons toujours vus chez les républicains.
Barack Obama (ancien
président des Etats-Unis)
> Michelle et moi avons appelé notre amie Kamala Harris Nous lui avons
dit que nous pensons qu'elle ferait une fantastique présidente des États-Unis,
et qu'elle a tout notre soutien.
Choisir Kamala comme vice-président a été l'une des meilleures décisions que
Joe Biden ait jamais prises. En tant que procureur, elle a passé sa carrière à
défendre la Constitution et à se battre pour des gens qui méritent une prise
équitable. En tant que sénatrice, elle était l'une des voix les plus fortes qui
tenaient l'administration Trump responsable. En tant que vice-présidente, elle
a été un puissant défenseur de la liberté, de l'égalité et de l'État de droit.
Et son histoire de vie témoigne du fait qu'ici en Amérique, n'importe qui
devrait pouvoir y arriver s'il essaie.
Nous avons eu la chance de connaître Kamala depuis 20 ans. Nous avons vu sa
vision, son caractère et sa force de près - toutes les choses dont l'Amérique a
besoin en ce moment. C'est pourquoi, en ce moment critique pour notre pays,
Michelle et moi allons faire tout notre possible pour que Kamala gagne en
novembre.
> «La cause sacrée de ce pays est plus grande que n'importe qui d'entre nous». Joe Biden est resté fidèle à ces paroles encore et encore pendant toute une vie au service du peuple américain. merci , Président Joe Biden.
Hillary Clinton
(ancienne secrétaire d’Etat)
> [Opinion : Comment Kamala Harris peut gagner et faire l’histoire]
L’histoire a ses yeux sur nous. La décision du président Biden de mettre fin à
sa campagne était un pur acte de patriotisme, comme je n’en ai jamais vu de ma
vie. Il devrait également être un appel à l’action pour le reste d’entre nous
de continuer son combat pour l’âme de notre nation. Les 15 prochaines semaines
ne ressembleront à rien que ce pays ait jamais vécu politiquement, mais n’ayez
aucun doute: c’est une compétition que les démocrates peuvent et doivent
gagner.
M. Biden a fait une chose rare et difficile. Le rêve de toute une vie était
d’être président. Et quand il y est finalement arrivé, il a été
exceptionnellement bon. Pour abandonner cela, pour accepter que la fin du
travail signifiait passer le témoin, il fallait une réelle clarté morale. Le
pays comptait plus. Comme je partage ce rêve et que j’ai dû faire la paix en le
laissant aller, je sais que ce n’était pas facile. Mais c’était la bonne chose
à faire.
Les élections sont une question d’avenir. C’est pourquoi je suis très
enthousiaste à l’égard de la vice-présidente Kamala Harris. Elle représente un
nouveau départ pour la politique américaine. Elle peut offrir une vision qui
donne de l’espoir et qui fait unité. Elle est talentueuse, expérimentée et
prête à devenir présidente. Je sais qu’elle peut vaincre Donald Trump.
Il y a maintenant un choix encore plus net et plus clair dans cette élection.
D’un côté, il y a un criminel reconnu coupable qui ne se soucie que de lui-même
et qui essaie de faire reculer nos droits et notre pays. D’un autre côté, il y
a une ancienne procureure et une vice-présidente qui incarne notre foi que les
meilleurs jours de l’Amérique sont encore à venir. Il s’agit de vieilles griefs
contre de nouvelles solutions.
Le bilan et la personnalité de Mme Harris seront déformés et dénigrés par une
avalanche de désinformation et le genre de préjugés sordides que nous entendons
déjà de la bouche des trumpistes extrémistes. Elle et la campagne devront s’attaquer
aux mensonges, et nous tous en tant qu’électeurs devons être attentifs à ce que
nous lisons, croyons et partageons.
Je sais à quel point il peut être difficile pour des
candidates fortes de lutter contre le sexisme et les doubles standards de la
politique américaine. J’ai été traitée de sorcière, de « méchante
femme » et bien pire. J’ai même eu mon effigie brûlée. En tant que
candidate, j’ai parfois hésité à parler de faire l’histoire. Je n’étais pas sûr
que les électeurs étaient prêts pour cela. Et je ne me présentais pas pour
briser une barrière; je me présentais parce que je pensais être la plus
qualifiée pour faire le travail. Même si ça me fait mal de ne pas avoir pu
briser le plafond de verre le plus dur, je suis fier que mes deux campagnes
présidentielles aient fait en sorte qu’il semble normal d’avoir une femme au
sommet du ticket.
Mme Harris devra relever des défis supplémentaires uniques en tant que première
femme noire et sud-asiatique à être au sommet d’un grand parti. C’est réel,
mais il ne faut pas avoir peur. Croire que le progrès est impossible est un
piège. Après tout, j’ai remporté le vote populaire national de près de trois
millions en 2016 et il n’y a pas si longtemps que les Américains ont élu notre
premier président noir. Comme nous l’avons vu dans les élections de 2022, les
interdictions d’avortement et les attaques contre la démocratie galvanisent les
électrices comme jamais auparavant. Avec Mme Harris en tête de liste, ce
mouvement pourrait devenir une vague imparable.
Le temps est court pour organiser la campagne en son nom, mais le Parti travailliste
en Grande-Bretagne et une large coalition de gauche en France ont récemment
remporté de grandes victoires avec encore moins de temps. Mme Harris devra
tendre la main aux électeurs qui ont été sceptiques à l’égard des démocrates et
mobiliser les jeunes électeurs qui ont besoin d’être convaincus. Mais elle peut
compter sur un bilan solide et des plans ambitieux pour réduire davantage les
coûts pour les familles, promulguer des lois sensées sur la sécurité des armes
à feu et rétablir et protéger nos droits et libertés.
Elle a une belle histoire à raconter au sujet des réalisations de cette
administration. M. Biden et Mme Harris ont permis le retour de l’Amérique après
que M. Trump a ignoré la pandémie et laissé notre économie en chute libre. Sous
leur direction, les États-Unis ont créé plus de 15 millions d’emplois et
le chômage est à son niveau le plus bas depuis 50 ans.
Lorsque l’inflation a grimpé en flèche dans le monde entier, de nombreux
économistes ont déclaré que la seule façon de l’apprivoiser serait une
récession douloureuse avec des pertes d’emplois importantes. Mais M. Biden et
Mme Harris ont maintenu les Américains au travail alors que l’inflation
retombait vers des niveaux normaux et que les revenus réels des travailleurs
augmentaient.
Alors que beaucoup pensaient que le bipartisme était mort, M. Biden et Mme
Harris ont réuni les républicains et les démocrates pour adopter des lois
majeures sur l’infrastructure et l’énergie propre, les micropuces et la
sécurité nationale. Du prix des médicaments à la dette étudiante, ils ont donné
des résultats qui ont rendu notre pays plus fort et les vies de nos citoyens
meilleures.
Mme Harris est constamment sous-estimée, comme le sont de nombreuses femmes en
politique, mais elle est bien préparée pour ce moment. En tant que procureure
et procureure générale de la Californie, elle s’est attaquée aux trafiquants de
drogue, aux pollueurs et aux prêteurs prédateurs. En tant que sénatrice
américaine, elle a rigoureusement interrogé les fonctionnaires et les candidats
de l’administration Trump et a été une source d’inspiration à regarder. En tant
que vice-présidente, Mme Harris a siégé avec le président lors des situations d’urgences,
aidant à prendre les décisions les plus difficiles qu’un leader puisse prendre.
Et lorsque la Cour suprême extrémiste a renversé le jugement Roe c. Wade, elle
est devenue l’avocate la plus passionnée et efficace de l’administration pour
le rétablissement des droits reproductifs des femmes.
J’ai hâte d’entendre son accusation contre M. Trump, qui a échoué à la
présidence pour la première fois et qui poursuit un programme dangereux. Un
second mandat de Trump serait bien pire que le premier. Les plans de M. Trump
sont plus extrêmes, il est plus dérangé et les barrières qui ont entravé
certains de ses pires instincts sont parties.
Mme Harris peut expliquer au peuple américain que l’inflation augmenterait de
nouveau sous M. Trump, grâce à ses tarifs omniprésents proposés, des réductions
d’impôt massives pour les riches et des déportations en masse. Les politiques
décrites par les alliés de M. Trump dans le projet 2025, allant de la
restriction des droits à l’avortement au démantèlement du ministère de
l’Éducation, sont une recette pour une Amérique plus faible, une Amérique plus
pauvre, plus divisée.
L’expérience de la vice-présidente en matière d’application de la loi lui donne
la crédibilité nécessaire pour réfuter les mensonges de M. Trump au sujet du
crime et de l’immigration. Les faits sont de son côté : après avoir grimpé
sous M. Trump, le taux d’homicides est en chute libre sous l’administration
Biden-Harris. Les passages illégaux à la frontière sont également en baisse
rapide et sont maintenant au plus bas depuis 2020, grâce notamment au récent
décret de M. Biden. Nous aurions fait encore plus de progrès si M. Trump
n’avait pas tué un compromis bipartite sur l’immigration au Congrès cette année
pour ses propres objectifs politiques égoïstes.
En tant qu’ami et partisan de M. Biden, je trouve que c’est un moment
d’amertume et de douceur. C’est un homme sage et honnête qui a bien servi notre
pays. Nous avons perdu notre porte-drapeau, et son leadership ferme, sa
profonde empathie et son esprit de combat nous manqueront. Nous avons également
beaucoup gagné : une nouvelle championne, une campagne revigorée et un
sens renouvelé de l’objectif.
Le temps des torsions est terminé. Il est maintenant temps de s’organiser, de
se mobiliser et de gagner.
> Si les dirigeants républicains n’aiment pas qu’on les traite de bizarres, d’effrayant et de contrôlants, ils pourraient essayer de ne pas être bizarres, effrayants et contrôlants.
> Ce matin, plus de 1,5 million de femmes en Iowa se sont réveillées avec moins de droits qu’hier soir à cause d’une autre interdiction de l’avortement par Trump. En novembre, nous stopperons les interdictions extrêmes d’avortement de Trump dans les urnes.
> L’un des premiers principes de notre république est que personne n’est au-dessus de la loi. Les propositions de réforme de la Cour suprême formulées par le président Biden et le vice-président Harris, fondées sur le bon sens, vont réparer cette promesse et commencer à rétablir la confiance perdue du peuple américain envers la Cour.
> Nous faisons confiance aux femmes pour prendre des décisions concernant leur propre corps. Les Jeux olympiques de 1900 à Paris ont été les premiers à inviter des femmes à participer. Les Jeux olympiques de cette année à Paris sont les premiers dans l’histoire à avoir une représentation égale des athlètes féminins et masculins. Il est temps !
> Lorsque nous élirons notre première femme présidente et un Congrès démocrate, nous pourrons restaurer la liberté de reproduction dans tout le pays.
● Royaume Uni
♦ Liberal democrats
> Des années de négligence
conservatrice et l’incapacité à donner à la police les ressources dont elle a
besoin et à mettre les bobbies sur le coup signifient que maintenant les
victimes ne savent pas si elles verront jamais justice après avoir fait face à
ces crimes invasifs.
> Les entreprises de distribution d’eau ont trop longtemps esquivé leurs responsabilités. Il est temps de créer une nouvelle Autorité pour l’eau propre afin de s’attaquer au déversement des eaux usées et de prendre des mesures trompeuses contre les entreprises d’eau défaillantes.
> Les libéraux-démocrates continueront de faire pression pour que soit aboli le plafond des prestations pour deux enfants qui maintient les familles dans la pauvreté. Parce que chaque enfant mérite une chance équitable de réaliser son potentiel.
> Les démocrates libéraux demandent un cessez-le-feu bilatéral immédiat pour mettre fin à la tragédie humanitaire à Gaza et ramener les otages chez eux. Nous devons penser non seulement à l’obtention d’un cessez-le-feu à Gaza, mais aussi à la manière d’empêcher que cela ne se reproduise.
Ed Davey
(leader)
> Je sais, d’après les conversations que j’ai eues avec des gens de
partout au pays ces dernières semaines et par ma propre expérience personnelle,
à quel point notre système de protection sociale est défaillant.
Victoria Collins
(députée)
> Dans tout ce que je fais ici,
je veux m’assurer que la même opportunité est disponible pour tous ceux qui le
cherchent et continuent d’être guidés par ces valeurs de communauté, de
tolérance et de persévérance.
Lisa smart (députée)
> Nous existons pour construire et sauvegarder une société juste, libre
et ouverte dans laquelle nous cherchons à équilibrer les valeurs fondamentales
de la liberté, de l’égalité et de la communauté, et dans laquelle personne ne
sera asservi par la pauvreté, ignorance ou conformisme.
Sarah Olney (députée)
> Pour la première fois [sous les conservateurs], le niveau de vie a
baissé à mesure que les gens ont connu la crise du coût de la vie la plus
sévère depuis des générations.
Max Wilkinson (député)
> Les progrès en matière d’énergie verte auraient dû être beaucoup plus
rapides au cours des dernières années. Ed Davey a ouvert la voie en tant que
secrétaire à l’énergie et nous soutiendrons toujours les énergies
renouvelables.
Al Pinkerton (député)
Dans l’esprit qu’il y a toujours plus de ce qui nous unit que de ce qui
nous divise, Je me réjouis à l’idée de travailler avec les députés de la
Chambre pour réaliser ces objectifs dans le Surrey Heath et pour soutenir les
collectivités du Royaume-Uni.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires anonymes ne sont pas publiés ainsi que ceux qui seraient insultants ou qui ne concernent pas le Centre et le Centrisme.