mardi 9 juillet 2024

Propos centristes. France – La dangereuse prétention de la Nupes de gouverner seule / Il faut un gouvernement d’axe central / Pas de compromission / Soutien à l’Ukraine / Le RN crée un groupe pro-russe au Parlement européen…


Voici une sélection, ce 9 juillet 2024, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. 

► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste] 

Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités
> Ni coalition ni compromission.

> Avant de parler de coalition, je crois qu’il faut parler de ce que nous demandent les Français. Ils attendent des solutions concrètes pour leurs services publics, pour leur pouvoir d’achat, pour leur sécurité. Écoutons-les et proposons des solutions.

> On ne peut pas dire que tous les électeurs du RN sont des fachos. Ce sont des Français inquiets sur leur avenir et celui de leurs enfants. Notre responsabilité, c’est d’apporter des solutions concrètes et efficaces.

> Contrairement à l’Union Européenne, on ne connaît pas le système de coalition en France. Ensemble, reste debout. Il faut travailler dans un arc républicain.

 

Nicole Belloubet, ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse
> C’est clair : le Nouveau front populaire n'a pas la majorité absolue. Pour que notre pays continue d’avancer, nous devons réussir collectivement à constituer un arc central républicain, de la gauche modérée à la droite modérée.

> Lorsqu’on regarde aujourd’hui nos élèves en sixième, nous nous apercevons que les mesures qui ont été prises, depuis 2017 notamment, (...) donnent des résultats positifs.

> Dans chaque établissement, dans chaque collège, en sixième et en cinquième, en français et en maths, nous avons installé des groupes de besoins. Cette mesure a été prise afin d'aider les élèves sur les secteurs où ils sont les plus en difficulté. Ces groupes se mettent en place et nous suivons cela avec beaucoup d'attention.

 

Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
> Merci aux 32 334 électeurs qui m’ont accordé leur suffrage au second tour avec plus de 60% des voix.
En Loir-et-Cher, comme dans tout le pays, ils ont fait un choix clair : celui des valeurs républicaines et du rejet des forces du chaos.
Je sais aussi nos différences réelles et le choix parfois difficile, en conscience qui a été la leur. Nous devons être humbles et responsables. Notre devoir est de représenter toutes ces voix dans leur diversité. C’est donc une nouvelle étape de la vie démocratique qui s’ouvre pour notre pays.
Nous avons maintenant l’obligation d’en être à la hauteur et de trouver les moyens de gouverner le pays en faisant preuve de compréhension mutuelle.
C’est à cette tâche que je me dévouerai sans relâche.

> Avec la publication de ce nouveau décret, le cadre réglementaire relatif à l'utilisation des eaux recyclées au sein des industries agro-alimentaires (IAA) est désormais pleinement opérationnel. Pour certaines industries, cette réutilisation des eaux permettra une économie de 15% à 80% en eau potable. Ce cadre matérialise très concrètement les efforts entrepris par le Gouvernement depuis plusieurs années pour lutter contre le dérèglement climatique et améliorer la compétitivité de nos entreprises.

 

Rachida Dati, ministre de la Culture
> Contrairement à ce que disent les commentateurs divers, non seulement le bloc central Ensemble pour la république a tenu, mais de plus la grande majorité des Français a exprimé son souhait d’une politique protégeant le pays contre l’insécurité, la pression migratoire ou la dérive des finances publiques. L’intérêt de la France est de trouver au Parlement une majorité qui soit à l’image de ce que pensent majoritairement nos concitoyens.

 

Stéphane Séjourné, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, secrétaire général de Renaissance
> [Tribune: «Le Nouveau front populaire n’est pas au-dessus de la démocratie parlementaire»]
Les résultats des élections législatives ont produit une situation inédite dans l’histoire de la VRépublique : au lendemain du scrutin, aucune majorité claire ne se dégage pour notre pays.
Malgré la confusion qui règne, les électeurs ont été clairs sur trois points. Premièrement, ils ont décidé que le bloc d’extrême droite était disqualifié pour gouverner. Non seulement il finit troisième, mais les électeurs se sont massivement mobilisés pour lui faire barrage. Je note d’ailleurs qu’eux-mêmes ne prétendent pas désormais à autre chose qu’à l’opposition.
Deuxièmement, aucun des trois blocs arrivés en tête ne peut gouverner seul. Il n’y a pas de mandat populaire pour l’application intégrale d’un programme de gouvernement de l’un des trois blocs. Cela vaut pour Ensemble pour la république comme pour le Nouveau front populaire, tous deux à plus de 100 sièges de la majorité absolue.
Troisièmement, pour donner un gouvernement à la France, il faudra que les forces politiques hier adverses entament des discussions pour former une majorité de projets. Cet objectif implique que chaque force politique pose ses conditions mais aussi accepte celles de ses concurrents. C’est le principe même de la coalition parlementaire et le quotidien de la quasi-totalité des démocraties européennes.
Pourtant, depuis dimanche, le Nouveau front populaire fonce tête baissée, comme si aucune de ces réalités démocratiques n’existaient. Ils veulent appliquer leur programme comme s’ils avaient une majorité pour le faire. Ils prétendent désigner le premier ministre, comme si celui-ci avait, de manière automatique, le soutien de la majorité de l’hémicycle sans discussion préalable sur sa feuille de route ou ses priorités. Ils évoquent même des 49.3 d’abrogation et une gouvernance par décrets.
Les mêmes qui conspuaient « la minorité présidentielle » de 250 sièges en 2022 sont aujourd’hui les premiers à prétendre disposer de tous les pouvoirs avec 182 sièges seulement ! Le Nouveau front populaire n’est pas au-dessus de la démocratie parlementaire.
Imagine-t-on une seconde le social-démocrate Olaf Scholz, le soir de l’élection de ses 207 députés sur les 700 du Bundestag, faire comme si les autres forces politiques n’existaient pas ? Dans quelle démocratie la coalition arrivée en tête prétend gouverner avec un tiers des sièges de son Parlement ? Dans quelle pensée magique s’est enfermée la gauche pour croire posséder un droit absolu de dicter le tempo de la démocratie française ?
Soyons clairs, je ne conteste pas la possibilité pour la gauche républicaine de gouverner ou de participer à un gouvernement. Mais à 100 sièges de la majorité absolue, à 14 sièges d’écart avec le bloc central (qui est plus large que EELV et le PS réunis), il faut être réaliste.
En Europe, cette règle s’applique à tous les camps. Les gouvernements socialistes comme celui de Pedro Sanchez tout comme les coalitions allant de la droite à l’extrême droite n’ont jamais prétendu gouverner sans majorité.
Regardons nos amis polonais ! Quatre forces politiques concurrentes – de gauche, du centre et de droite – ont gagné l’année dernière contre l’extrême droite. Aucune d’elles n’a prétendu gouverner seule. Aujourd’hui, le gouvernement démocrate de Donald Tusk est composé de ces quatre forces.
Le bloc central est prêt à discuter avec tous les membres de l’arc républicain – des écologistes aux Républicains. Nos conditions préalables doivent être affinées, mais nos lignes rouges sont connues : soutien à l’Europe et à l’Ukraine, aucune compromission sur la laïcité et la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, accélération de la transition écologique, la sécurité comme priorité gouvernementale, et le maintien de la politique d’attractivité économique. Cela exclut nécessairement Jean-Luc Mélenchon et La France insoumise de l’équation gouvernementale.
Mais, aujourd’hui, aucune porte ne s’est ouverte. Le Nouveau front populaire pense qu’il gagnera la bataille de l’opinion et forcera nos élus à ne pas censurer son gouvernement. C’est oublier que nos électeurs leur ont donné leurs voix pour empêcher les extrêmes de gouverner. C’est oublier que les Français attendent un comportement responsable et exemplaire de leurs représentants. C’est oublier que le bloc central a réuni des millions de votants dès le premier tour sur une base programmatique claire qui doit être représentée. C’est oublier, enfin, que la démocratie parlementaire a ses règles et que ceux qui la bafouent s’en relèvent rarement.
Je le dis aussi aux leaders de la gauche républicaine comme aux indépendants et aux Républicains : un autre chemin est possible. Un chemin où, par le dialogue et le compromis, nous pouvons donner un gouvernement et une feuille de route à la France.
Peut-être que nous n’y arriverons pas, peut-être que nos divergences sont trop fortes, mais la France vaut bien cet effort. Nous devrons tout faire pour réussir.
Il faut que chacun le comprenne : nous ne sommes plus en campagne. Il ne s’agit plus d’unir son camp, mais bien de s’unir dans l’intérêt des Français.

 

Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie et de l’Energie
> La situation est arithmétique : notre seule option pour obtenir la majorité absolue est une coalition. Ni la NFP, ni une majorité avec la droite ne peuvent l’obtenir. Une seule solution, une coalition républicaine des communistes aux LR, sans l’extrême droite et l’extrême gauche.

> La seule issue possible dans la situation est une coalition. Pour cela, 3 conditions : une coalition qui vote le budget et ne vote pas la censure, un gouvernement constitué en avance, et surtout, être capable de faire un pas l'un vers l'autre sans perdre notre base respective.

> A l’Assemblée nationale, il y a des gens très à gauche et le RN avec lesquels je ne peux pas travailler. Pour le reste, je suis prêt à travailler avec tout le monde.

 

Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture
> Le message que nous ont envoyé les Français, c'est un message de recherche de compromis.

> Nous sommes condamnés à travailler ensemble pour former une coalition.

> La coalition se situe très probablement entre la droite raisonnable et la gauche responsable. Elle n'est ni du côté du RN qui porte un programme dangereux pour la France et qui a été rejeté par les Français, ni du côté de la France Insoumise.

> A titre personnel, j'estime que le réforme de l'assurance chômage n'est pas adaptée à la situation sur le terrain.

> J'estime que le projet du RN est dangereux pour la France.

 

Franck Riester, ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l'Attractivité, de la Francophonie et des Français de l'étranger

Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de l’Europe
> Les électeurs ont fait des compromis parfois difficiles pour protéger l’essentiel. C’est au tour des formations politiques de gauche comme de droite modérées de faire de même. La situation l’exige.

 

► Assemblée nationale 
Yaël Braun-Pivet (présidente) 
> Aujourd’hui, il faut partir du fond et se réunir pour agir. Ce qui intéresse les Français, c’est leur quotidien, leur pouvoir d’achat, leur santé, leur sécurité... Le reste, les histoires de partis, ils n’en peuvent plus et je les comprends.

> Lorsque j'entends des dirigeants du NFP dire qu'ils vont gouverner à coups de 49.3 ou de décrets, je m'inquiète de la vision de la démocratie à géométrie variable selon qu'on est dans l'opposition ou que l'on se prétend être dans la majorité".

> Mathématiquement, démocratiquement, personne ne peut gouverner seul aujourd’hui. Construisons une feuille de route commune, pour un an, sur quelques chantiers prioritaires aux yeux des Français.

> Avec moins de 200 députés, le Nouveau front populaire est très très loin de la majorité. Il ne peut pas prétendre gouverner à lui tout seul. Avec les centristes, l'UDI et LR, nous sommes capables de représenter une autre force politique alternative. Je suis ouverte à une alliance avec les socio-démocrates, avec les socialistes et les écologistes.

> J’ai toujours plaidé pour un Parlement renforcé, qui représente toute la diversité des Français. Maintenant, il faut que nous en fassions quelque chose. Et c’est possible ! J’appelle chacun à prendre ses responsabilités !

 

► Haut-commissariat au Plan 
François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate) 
> C'est le président de la République et le Premier ministre qui sont maîtres du jeu. Pourquoi ? Parce qu'il n’y a pas de majorité. On est dans une situation dans laquelle il n’y a pas de vainqueur. Il y a des gens qui se proclament vainqueurs, mais il n’y a pas de vainqueur. Cette élection répondait à une question qui était simplissime, « Après le premier tour et l'expression de leur mécontentement, est-ce que les Français voulaient que le Rassemblement national ait la majorité absolue ? ». Vous vous souvenez que c'était la question qui leur avait été posée et ils ont répondu « Non, non, et non ». Et donc cette situation a fait que les forces qui avaient décidé d'être du côté de la résistance à cette dérive ont créé une entente et ont voté les unes pour les autres. 

> Par une sorte de déviation de cette élection, un certain nombre de forces prétendent que les Français auraient voulu leur donner la prééminence sur l'autre. C'est ce que le rassemblement de gauche fait.

> Les Français ont envoyé dans cette élection 2 messages. Le premier message c'est « Non, nous ne voulons pas donner la majorité absolue à l'extrême droite » et je suis persuadé qu'ils n'auraient pas voulu non plus donner la majorité à l'extrême gauche. Le 2e message c'est, « Entendez-vous ! Nous vous donnons, nous Français, la mission, l'ordre de vous entendre. Vous vous êtes rassemblés pour nous, pour choisir avec nous le refus de l'extrémisme. Maintenant il va bien falloir que vous sortiez de vos affrontements un peu puérils pour dire la vérité et que vous décidiez de travailler ensemble pour le bien du pays ». 

> Ma coalition va de la gauche hors LFI jusque à la droite, hors Front national, hors Rassemblement national. 

> Il n'est pas négociable, qu’on défende un ordre républicain, y compris avec des décisions que les Français demandent sur des sujets essentiels. Il n’est pas négociable qu'on choisisse le destin européen de la France parce que c'est le seul moyen d’avoir un niveau de vie et de la croissance pour l'avenir. Il n'est pas négociable, qu’on puisse chercher des institutions qui nous feront mieux vivre ensemble. Et vous savez que je défends depuis longtemps l'idée qu'une proportionnelle permettrait de vivre ensemble au lieu d'être dans le perpétuel affrontement. 

> [Réforme des retraites] Renoncer, non. Mais amender, corriger, on peut réfléchir. Je m'exprime là à titre strictement personnel. Mais moi je pense qu'on peut réfléchir à des améliorations éventuelles. Mais on ne peut pas accepter l'idée qu'on n'aura pas de réforme des retraites parce qu’il suffit de lire les chiffres pour savoir que ça n'est pas viable ni défendable. 

> Je suis désolé de rappeler à Jean-Luc Mélenchon, qui le sait très bien et fait semblant de l'ignorer, qu’un décret nécessite l’accord du président de la République. Soit on passe par la loi soit un décret d'application avec la signature du président.

> Si vous continuez à opposer les gens entre eux, à avoir des sensibilités politiques qui soient systématiquement contre tout ce que proposent ceux en responsabilités, nous échouerons. Il n’existe pas de possibilité de le faire si on s’enferme dans l’affrontement des clans.

> Je suis là pour aider. Tout ce que je pourrais faire pour aider à une solution à la hauteur des défis, je le ferai. Le moment n’est plus à faire passer l’intérêt personnel ou partisan avant la situation inquiétante des esprits. Il faut des démarches pour rassurer et entraîner.

> Pour la présidence de l’Assemblée, je suis pour des personnalités fortes. Ce sera un choix de rassemblement. Il faut une approche plus large pour répondre à la gravité des problèmes du pays en montrant qu'on les prend au sérieux.

> Quasiment tous les responsables du NFP savent que leur programme n’est pas viable et est même dangereux. Ils le disent en privé. Mais il va falloir un chemin pour qu’ils dépassent leurs éléments de langage.

> Il va falloir des compromis. Ce n’est pas un gros mot. On a besoin de réunir ce grand courant central du pays : la gauche démocratique, la droite républicaine et le centre. Les appareils donnent comme consigne de dire non. C’est évidemment une blague.

> Il n’y a qu’une majorité possible. De la gauche démocratique et réformiste jusqu’aux frontières du RN. Ce que les Français nous ont envoyé comme ordre, c’est de travailler ensemble.

> Cette situation ne doit pas durer. Nous ne devons pas envoyer aux Français le sentiment d’un statu quo. C’est une élection importante que nous venons de vivre, qui a suscité une passion mais elle n’a pas fourni une réponse en terme numérique.

 

► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits] 
Benjamin Haddad (porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale) 
> La guerre est toujours sur notre continent. Choc face au bombardement de l’hôpital pour enfants de Kiev. Ne relâchons pas notre soutien à l’Ukraine agressée.

 

Pieyre-Alexandre Anglade (député) 
> Le pays a besoin de se réunir. Bernard Cazeneuve a raison de dire qu’il faut rassembler pour bâtir des compromis avec la gauche démocratique, la droite républicaine et le centre. En somme la coalition des forces républicaines, qui croient dans le projet européen. Un chemin à suivre

 

Paul Midy (député)
> Dimanche, nous avons écarté le danger du RN et permis qu'il ne soit pas au Gouvernement. Deuxième étape, il faut maintenant écarter l’arrivée de LFI au pouvoir. Un « gouvernement NFP » est une chimère, 178 députés ne font pas une majorité stable pour gouverner.

 

Violette Spillebout (députée)
> Nous ne pourrons jamais valider une coalition avec LFI. Mais avec des partis républicains allant de LR à la gauche, nous pouvons travailler sur un projet plus efficace pour les Français.

 

Mathieu Lefèvre (député)
> Un Gouvernement comprenant un seul membre de la France Insoumise ? Inscription immédiate dans l’opposition parlementaire et motion de censure dans l’heure.

 

► Autres 
● Organisations centristes 
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen) 
Nathalie Loiseau 
> Ils ne font même pas semblant : le groupe de pseudo-patriotes que Jordan Bardella va présider en théorie (en théorie puisqu’il est déjà absent) n’est pas lancé par des parlementaires mais par …un conseiller du gouvernement prorusse de Viktor Orban. Comment dit-on marionnettes en hongrois ?

 

Pascal Canfin 
> En annonçant la création au Parlement européen d’un groupe commun entre le RN et le parti de Orban, Jordan Bardella a de nouveau montré la vraie nature du RN. Un parti profondément hostile à la démocratie telle que nous la connaissons en France. Merci encore aux Français d’avoir fait front !

 

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Les commentaires anonymes ne sont pas publiés ainsi que ceux qui seraient insultants ou qui ne concernent pas le Centre et le Centrisme.