► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement,
désormais démissionnaire et chargé d’expédier les affaires courantes, certains de
ses membres ne sont pas centristes; jusqu’à présent, nous retranscrivions leurs
propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos
critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste; désormais,
ce gouvernement ne suivant plus une politique partisane mais étant «technique»,
nous ne rapportons plus les propos de ses membres qui ne vont pas d’un centre-droit
libéral à un centre-gauche libéral]
Marc Fesneau,
ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire & député,
président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale
> Suite aux conditions météorologiques difficiles en grandes cultures et
pour les fourrages, l’Etat reste vigilant et est aux côtés des agriculteurs.
Dans l’Eure-et-Loir ce matin à la rencontre des professionnels pour échanger
sur la situation des récoltes, en particulier celles de blé tendre et d’orge,
et sur les dispositifs mobilisables.
En cas de pertes exceptionnelles, l’Etat sera au rendez-vous pour accompagner
les agriculteurs, en particulier via le dispositif rénové d’assurance récolte
subventionnée entré en vigueur en 2023. Un bilan sera établi à l’issue des
moissons pour évaluer plus finement la situation et renforcer la
personnalisation des dispositifs le cas échéant en fonction des difficultés
rencontrées.
> Au Château de Versailles, dans ce lieu emblématique pour assister à l’épreuve équestre de dressage de Cross Country. Une épreuve qui teste la vitesse, le courage et les compétences exceptionnelles des cavaliers et des chevaux du monde entier, bravo à eux ! L’occasion de saluer le travail remarquable et essentiel des équipes du ministère de l’Agriculture pour assurer le respect de la réglementation de la santé et de la protection animales. De saluer également le dynamisme de l’équitation française qui permet de faire naître chaque jour, dans nos centres équestres, de nouvelles vocations. Enfin, merci à tous les personnels de l’Institut français du cheval et de l’équitation qui ont plus particulièrement contribué à faire de ces jeux équestres uniques au monde une réussite pour notre pays.
Sébastien Lecornu,
ministre des Armées
> Hommage au commandant Jacques Lewis, qui nous a quitté à 108 ans le 25
juillet dernier à l’Institution nationale des Invalides. Le 6 juin 1944, il
débarquait à Utah Beach au sein d’une division américaine. Il était l’un des
derniers Français pouvant en témoigner.
Stéphane Séjourné,
ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, & député, secrétaire
général de Renaissance
> Les images provenant du Venezuela sont celles d’un peuple dont la
seule aspiration est la démocratie. J’appelle les autorités vénézuéliennes à
assurer la transparence totale de l’élection et à respecter la liberté
d’expression et de manifestation.
Christophe Béchu,
ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
> En cette période de sécheresse propice aux feux de forêt, une pensée
aux forces de sécurité, de secours ainsi qu’aux élus locaux qui veillent tout
l’été. Dans l’Hérault, 55 hectares sont touchés avec un impact sur la
végétation et toute la biodiversité locale. Merci à tous ceux qui ont lutté
contre les flammes. Restons vigilants.
Roland Lescure, ministre
délégué chargé de l’Industrie et de l’Energie & député
> [Projet fiscal de la Nupes] L’impôt universel à l’américaine avec 14
tranches d’impôt sur le revenu dont une à 90% ? Ça s’appelle de la
confiscation. Lucie Castets a au moins le mérite de la clarté. Les Français,
qui vivent, travaillent et paient leurs impôts à l’étranger apprécieront.
Olivia Grégoire, ministre
déléguée chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation &
députée
> Une politique résolument tournée vers l’emploi, la croissance et nos
entreprises : les résultats sont là. Hausse de 0,3% du PIB, tirée par les
investissements de nos entreprises et l’augmentation de nos exportations. Une
très belle nouvelle pour notre pays et notre économie.
Franck Riester, ministre
délégué chargé du Commerce extérieur, de l'Attractivité, de la Francophonie et
des Français de l'étranger & député
> Une nouvelle fois ce trimestre, le commerce extérieur a contribué à la
croissance de notre PIB, grâce au dynamisme des exportations. Bravo à toutes
nos entreprises qui se tournent vers l’international! C’est une très bonne
nouvelle pour l’économie française !
> [Projet fiscal de la Nupes] Inapplicables, dogmatiques et stigmatisantes: Lucie Castets vos mesures ne feraient qu’imposer lourdement nos compatriotes Français résidant à l’étranger. Vous piétinez le principe de territorialité de l’impôt ainsi que toutes les conventions fiscales bilatérales négociées avec de nombreux pays pour garantir à nos FDE une fiscalité plus juste. On aura désormais compris que pour le NFP, c’est loin des yeux, loin du cœur.
Marina Ferrari, secrétaire
d’Etat chargée du Numérique & députée
> Des dégradations commises dans plusieurs départements cette nuit ont
affecté nos opérateurs de télécommunications. Elles ont des conséquences,
localisées, sur l’accès à la fibre, la téléphonie fixe et la téléphonie mobile.
Sous ma supervision, le centre pour les communications électroniques de défense
coopère avec les opérateurs jusqu’au rétablissement complet des communications
et des services. Je condamne avec la plus grande fermeté ces actes lâches et
irresponsables. Merci aux équipes mobilisées dès ce matin pour procéder aux
réparations et remettre en services les sites dégradés.
► Partis
politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont plus retranscrits]
Pieyre-Alexandre Anglade (député)
> [Projet fiscal de la Nupes] Nous l’avions dit pendant les élections
législatives, le projet du NFP pour les Français a l’étranger, c’est l’impôt
universel à l’américaine. LucieCastets vient de le confirmer ! Nous nous y
opposerons de toutes nos forces !
Stéphanie Rist
(députée)
> Le travail comme levier d’émancipation, la justice sociale et fiscale,
la lutte contre les discriminations, le racisme, l’antisémitisme, le sexisme,
l’homophobie et toutes les formes de haine, l’affirmation de l’autorité et de
la laïcité, la protection des Français contre une hausse de la pression
fiscale, la défense des services publics dans nos territoires et en ruralité à
commencer par l’école, la santé et la sécurité, la transition écologique, le
soutien à l’Ukraine et à la construction européenne. (…)
Nous avons une ligne claire : celle du dépassement politique pour essayer de
construire, avec la gauche et la droite républicaines, un projet d'action
efficace au bénéfice de nos concitoyens. Nous avons compris ce dont ils ne
voulaient pas. Dans le sens de leur vote, c’est à nous de construire, une
coalition de projets au service des attentes des Français. C'est en
responsabilité et avec détermination que nous devons avancer. Je mettrai toute
mon énergie dans cette mission !
► Autres
● Organisations centristes
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> Je me félicite de ce réchauffement avec le Maroc, attendu depuis
longtemps. La France prend la suite de l’Espagne et des Etats-Unis. Pour bien
connaître le Sahara occidental et m’y être rendue à de nombreuses reprises,
tout doit être fait pour maintenir la stabilité de cette région.
Sandro Gozi
> [Droit à la réparation] Un autre pari gagné, une autre belle avancée
vers un marché unique durable et plus de liberté de choix pour chacun. On
l’avait dit, on l’a fait.
Pascal Canfin
> Se projeter après les Jeux olympiques, c’est faire preuve de bon sens.
On ne peut pas changer de gouvernement avec les défis, notamment sécuritaires,
que représente l’événement. Mais avoir un nouveau gouvernement rapidement est
fondamental. Les partis politiques français doivent apprendre ce que l’immense
majorité de leurs collègues européens font et ce que l’on vient de faire au
Parlement européen en bâtissant une coalition autour de la présidente de la
Commission, Ursula von der Leyen, allant du PPE aux Verts, en passant
par les centristes et les socialistes.
> Il faut un discours sur la méthode. Dans toutes les démocraties européennes qui ont une culture de coalition, le premier groupe arrivé en tête des élections doit prouver qu’il est capable de trouver une majorité à l’Assemblée. En France, il s’agit du NFP.
> Le NFP n’a pas de majorité seul. Il ne peut pas prétendre gouverner en disant : « Nommez-moi à Matignon, et je vais faire mon programme tout seul. » Ça ne se passe jamais ainsi. Mais c’est au NFP de tendre la main à d’autres groupes politiques pour chercher une majorité. Le paradoxe est que ce scénario, qui est le plus naturel dans toutes les autres démocraties européennes, n’a toujours pas commencé. Peut-être fallait-il passer par la nomination d’une candidate première ministre de la part du NFP pour qu’il y ait un interlocuteur ? Maintenant, il faut créer des ponts et non ériger des murs avec le NFP pour que les discussions puissent formellement débuter.
> Une majorité de députés sous la bannière Ensemble pour la République avec qui j’ai échangé ne veulent pas d’une coalition exclusive avec LR. Pour une raison de fond d’abord : le pacte législatif proposé par Laurent Wauquiez est un programme très à droite qui ne correspond pas au point d’équilibre d’Ensemble. Ensuite, cette coalition n’aurait pas de majorité seule. Elle rassemble au mieux 213 députés. Elle ne pourrait donc tenir que par le soutien tacite du RN. Ce serait l’exact contraire de l’esprit du front républicain mis en place lors des élections.
> Un premier ministre de droite ou apparenté LR ne devrait sa survie qu’au RN en s’assurant que le parti lepéniste ne vote pas de motion de censure. Ce serait donner les clés du camion à l’extrême droite. Notre plan A, c’est de faire en France ce qu’on a réussi à faire en Europe. Mais je constate que ni les Verts français ni les LR n’ont voté pour cette coalition à Bruxelles, contre la majorité de leur groupe respectif.
> La leçon des élections législatives, c’est dire que la droite LR est sortie gagnante ? Combien ont-ils de députés ? Ce qu’il faut retenir de ce scrutin, c’est que 11 millions de Français ont voté pour l’extrême droite, mais qu’il y a encore plus de Français qui ont voulu faire barrage au RN.
> Le premier moteur du vote RN, c’est le sujet migratoire. Il faut l’entendre. Pourquoi ne pas reprendre l’idée qui avait été lancée par Olivier Véran de faire une grande convention citoyenne dans les territoires sur l’enjeu des politiques migratoires ? Cela permettrait d’aborder le sujet sans tabou, sans simplisme et de la manière la plus objective possible.
> Il faut que les discussions puissent commencer vite. Y compris pendant la trêve olympique. Mais il faut tendre la main : est-ce qu’on est capable de se mettre d’accord sur une dizaine de points qui ne sont évidemment pas la totalité du programme NFP ? Prenons par exemple la proportionnelle. Ne peut-on pas se mettre d’accord là-dessus ? Tant que cette feuille de route est respectée, les groupes qui soutiennent l’accord ne votent pas de motion de censure. Et pour les sujets hors accord, cela se décidera par des majorités texte par texte à l’Assemblée nationale. Cet accord éventuel ne tiendra sans doute que sur une durée déterminée d’un an. Aller au-delà demanderait probablement trop d’engagement de la part des acteurs politiques concernés.
> Il ne faut pas jeter d’anathème par principe sur des gens qui ont joué le jeu du front républicain. Retournons le problème. Est-ce que LFI est capable de sortir de la posture d’un Jean-Luc Mélenchon qui, à 20 h 05, dimanche 7 juillet, dit : « Nous avons la majorité », alors que ce n’est pas vrai. Et « on doit appliquer tout notre programme », alors qu’il n’y a aucune légitimité politique et aucune réalité arithmétique à cela. Cette posture n’est pas celle du front républicain. Est-ce que les Verts et les socialistes sont capables de faire vivre autre chose que cette posture ?
> Compromis ne veut pas dire compromission. Il y a trois niveaux de soutien possibles. Le premier, c’est la participation au gouvernement. Le deuxième, c’est le soutien sans participation. Et le troisième, c’est le soutien critique tout en ne votant pas de motion de censure. Cela crée des options pour tous les partis concernés.
> La limite du gouvernement technique, c’est le budget. Un gouvernement technique implique de ne pas faire de choix budgétaires importants. Or, compte tenu de la situation du déficit budgétaire et de la réforme du pacte de stabilité, nous allons devoir faire des choix difficiles : de combien réduit-on le déficit, sur quelles échéances ? Selon les nouvelles règles européennes, si on veut étaler l’effort de réduction sur sept ans et non sur quatre, alors il faut proposer un plan de réformes associé. C’est un choix politique. Pas un choix technique.
> Comme dans tous les pays européens, bâtir une coalition peut prendre des semaines, parfois beaucoup plus. C’est un état d’esprit qu’il faut enclencher. Je ne suis ni optimiste ni pessimiste, j’essaie de contribuer, avec mon expérience de député européen, à faire avancer les choses pour éviter le blocage du pays.
Marie-Pierre
Vedrenne
> Et on veut nous faire croire que les conservateurs européens de Meloni
et de l’ECR ne posent pas de problème, qu’ils constituent un groupe politique
respectueux et respectable … Quand la Cérémonie d’ouverture des JO devient un
prétexte pour répandre leur haine
Grégory Allione
> Le 16 juillet, à Strasbourg, la rentrée parlementaire a été un moment
solennel et émouvant. Je me considère toujours comme le petit pompier
volontaire de mon village et je n'ai jamais oublié d'où je viens. Quand je suis
rentré dans cette enceinte et qu'un huissier m'a indiqué ma place, où
m'attendait une pancarte à mon nom, au milieu de 719 autres députés, c'était
assez particulier. D'autant plus que je suis le seul pompier de cette assemblée
et si, bien sûr, d'autres élus défendront les sujets liés à la sécurité civile,
je me sens une responsabilité particulière.
> Nous, députés européens, devons incarner l'Europe au quotidien dans les territoires. Je vais aller revoir toutes les personnes rencontrées pendant la campagne, pour qu'elles comprennent qu'on ne les oublie pas et que leurs sujets seront portés à Bruxelles. Nous devons tous les jours parler d'Europe. Quand on est en responsabilité, il existe une tendance naturelle à estimer que la faute est du ressort de la personne d'au-dessus. En France, les politiques considèrent souvent que des problèmes nationaux relèvent de l'Europe (la sécurité par exemple). Certes, l'Union européenne a des responsabilités. Mais il est trop facile de remettre systématiquement la faute sur l'Europe quand on peut agir au niveau national.
> Il faut arrêter avec l'Europe naïve. L'UE entre dans un autre mouvement. Jusqu'à présent, nous avions une Europe qui a préservé la paix et gommé les stigmates des tensions, dorénavant, elle doit rentrer dans un autre mouvement, résister aux extrêmes, mais aussi résister sur le plan économique. Ce mandat s'annonce passionnant.
> Le compromis doit faire partie de notre société. Quand les décideurs clivent, ils mettent des franges entières de la population dans un couloir de nage et les gens ne se parlent plus. On le voit avec la situation actuelle en France. À force d'opposer, on crée des blocs de société qui se détestent. Il faut recréer les conditions du vivre ensemble. La politique, c'est comme une famille. On peut ne pas être d'accord, mais il faut se respecter en tant qu'êtres humains.
> Ma vie professionnelle de pompier a évolué avec le dérèglement climatique. J'ai constaté l'ampleur des événements, leur intensité et leur récurrence. J'ai vécu au plus près le changement climatique. Avant, j'engageais des troupes sur mon département et les départements alentour parfois. En 2023, j'ai engagé des troupes au Chili et au Canada, je suis moi-même partie combattre les feux en Australie en 2020. Je ne suis plus le pompier des années 1990. Le changement climatique concerne tous les territoires. J'entends donc porter le sujet de la protection civile et l'accompagnement des citoyens pour faire face aux conséquences du changement climatique. La résilience doit être de mise. Il faut aussi renforcer les moyens aériens, l'Europe doit pouvoir se doter d'un avion bombardier d'eau par exemple.
> [Green Deal] Il est nécessaire de mieux prendre en compte le terrain. Par exemple, les agriculteurs, confrontés chaque jour au changement climatique, doivent mener une transition écologique avec des objectifs ambitieux. Il faut donc les accompagner. Quand on crée une norme, il faut être capable de l'adapter aux spécificités de chaque territoire. Nous devons davantage prendre en compte le terrain. Nous devons à la fois simplifier et avoir un cap adapté aux territoires. C'est essentiel, mais c'est loin d'être évident !
> Il faut qu'on arrive à faire en sorte que la parole politique soit mise en œuvre. Il faut que les administrations arrêtent de produire de la norme, et reproduire de la norme. Elles doivent aussi faire confiance au terrain, aux gens qui agissent tous les jours dans les territoires. Il faut faire davantage confiance aux départements, aux préfets. Car à chaque fois qu'on ne le fait pas, on remet une couche de contrôle.
> Je défends l'idée d'une directive sur l'engagement citoyen. Parce qu'il faut s'engager pour préserver le vivre ensemble. Il faut créer les conditions pour que l'on se respecte et renforcer l'altruisme. Je vais aussi travailler sur des sujets liés à la sécurité et au travail des sapeurs-pompiers.
> On a pu éviter que le RN soit au gouvernement. Les Français se sont unis pour empêcher ce scénario. Il faut s'unir pour l'avenir du pays. Je défends l'idée d'une coalition de l'arc républicain. Pour moi, ni LFI ni le RN n'en font partie.
> Je suis effaré de voir qu'il y a des gens qui parlent de délinquance alors qu'ils vivent dans un endroit hyper tranquille où ils laissent leur maison ouverte. Les médias, les réseaux sociaux et les politiques créent en partie ces oppositions. Nous sommes dans une société dans laquelle il faut être pour ou contre, la nuance a disparu.
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