Non seulement c’est lui qui le prétend lors de son discours d’acceptation de l’investiture du Parti républicain à Milwaukee mais également tous ses fan(atique)s qui sont intervenus lors de cette Convention républicaine qui vient de s’achever…
Une insulte incroyable à la démocratie diffusée en cœur par des médias de plus en plus déplorables même si nombre d’entre eux avouent que rien n’a changé dans le fond chez l’extrémiste populiste, juste une duperie pour un ravalement de façade sans vergogne.
La nouvelle stratégie de l’extrémiste populiste après la tentative d’assassinat à son encontre ainsi que face à la campagne médiatique de dénigrement contre son opposant centriste, Joe Biden, est de faire croire aux Américains que celui qui expliquait qu’il pourrait lui-même assassiner n’importe qui sur le Cinquième avenue de New York sans jamais aller en prison, qui insulte à tour de bras tous ses opposants les menaçant constamment de prison, qui a organisé une tentative de coup d’Etat et qui admire tous les dictateurs passés et présents de la planète, de Hitler – dont Mein Kampf était son livre de chevet – à Poutine, est devenu un homme de compromis, de consensus et d’union!
Un gentil, quoi!
Que ses sectateurs – qui sont aussi ceux qui n’ont cessé d’insulter et de menacer ses opposants – applaudissent à tant d’impudences n’est guère étonnant.
Que les médias, plus préoccupés par leurs taux d’audience et leur diffusion, suivent le mouvement, non plus.
Reste à savoir ce que vont en penser les Américains.
On peut penser que la majorité ne sera pas dupe de cette tentative de séduction éhontée d’autant que le programme de Trump, lui, n’a pas changé depuis 2016 mais est même devenu encore plus radical (notamment avec l’explosif «projet 2025» qu’il soutient et qui a été établi par des républicains extrémistes qui le soutiennent).
Pour autant, après cette convention du Parti républicain qui l’a intronisé, et de manière mécanique toutefois comme c’est le cas systématiquement pour un candidat dans pareille situation, Donald Trump grimpe dans les sondages.
Et comme les médias, notamment, de gauche ne cessent d’attaquer Joe Biden et mènent une véritable campagne de propagande pour qu’il se retire – dont le nauséabond rappelle celle de ces mêmes médias à l’encontre d’Hillary Clinton en 2016 –, l’avenir à court terme de la candidature de l’extrémiste populiste semble assez radieux.
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