Il faut dire que, tant l’extrême-gauche que l’extrême-droite n’ont jamais reconnu la légitimité du vote dans une démocratie républicaine libérale et représentative... sauf, bien entendu, quand il leur est favorable!
Donc dès le premier jour de sa présidence, et l’extrême-gauche, et l’extrême-droite ont contesté la légitimité et parfois la légalité de l’élection d’Emmanuel Macron.
On se rappelle même Jean-Luc Mélenchon qui, à l’instar de Donald Trump, avait refusé avant même le scrutin de 2017 d’en reconnaître les résultats, ce qu’il fit après la victoire du candidat d’En marche.
Et, à ce jour, il ne les a toujours pas reconnus!
Quant à Marine Le Pen, c’est un véritable toc qui l’habite puisqu’elle demande en boucle depuis la même date la démission d’Emmanuel Macron quasiment à chacune de ses interventions.
C’est dire que l’on part de loin dans cette contestation continuelle du Président de la république actuelle avec des appels à la démission, à la destitution, à la révolution pour lui couper la tête et tout autre indécente outrance.
Ce n’est donc pas étonnant qu’avant et après les élections législatives les haineux de Macron, c’est bien comme cela qu’il faut les appeler tellement leur rage colérique est irascible voire irrationnelle, aient donné et donnent de la voix.
Tous les arguments y passent de son état mental à la «lettre» de la Constitution avec les fake news en sus et évidemment les insultes qui les accompagnent.
Le Macron bashing qui prend la forme de «la faute qu’à Macron» est une obsession des extrêmes, ce qui est assez compréhensible après tout pour celui qui, central et centriste, défend bec et ongles la démocratie républicaine libérale tant honnie par ceux-ci.
En revanche, on est plus que surpris que cette rage ait contaminé certains dans les partis dits «républicains» et dans nombre de médias où «la faute qu’à Macron» est devenue plus qu’un jeu malsain, une posture populiste bien loin de la déontologie du métier de journaliste.
Parce que,, très concrètement, contester la légitimité d’un Président de la république démocratiquement élu et dans le respect de la Constitution, c’est mettre en doute, et la république, et la démocratie, et la Constitution qui les protègent.
Tous ceux qui, continuellement, demandent sans aucune raison, ni de légalité, ni de légitimité, la démission d’Emmanuel Macron affaiblissent la démocratie, portent une lourde responsabilité dans l’instabilité ambiante et ne peuvent donc être reconnus comme des démocrates.
Il est malheureusement à parier que leurs vociférations ne s’arrêteront pas avant 2027.
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