Lors des deux premiers tours, aucun candidat n’avait réussi à avoir la majorité absolue qui été requise alors qu’elle n’était plus que relative au troisième tour.
Malgré les récriminations de la Gauche qui exigeait que ce poste lui revienne, cette élection démocratique n’est pas vraiment une surprise sachant que madame Braun-Pivet qui a obtenu 124 voix au premier tour, pourrait compter dès le second tour; où elle est arrivée en tête, sur les voix des députés de droite qui ne voulaient au «perchoir», ni monsieur Chassaigne, représentant de l’extrême-gauche, ni monsieur Chenu, représentant de l’extrême-droite.
Fustigeant une alliance entre le Centre et la Droite qui a permis à madame Braun-Pivet de se faire réélire, la Gauche en oublie qu’elle est elle-même une alliance de plusieurs partis qui n’arrivent pas à se mettre d’accord sur le choix d’un candidat pour le poste de premier ministre qu'ils réclament comme un dû et qui ne représente que 182 députés à l’Assemblée nationale.
La rage dans les propos de leurs représentants augure mal de leur capacité à pouvoir gouverner le pays alors même que la Gauche n'est ni majoritaire en sièges à l'Assemblée (182 sur 577), ni majoritaire en voix dans le pays (moins de 29% des voix et moins de 19% des inscrits)
Après son élection, Yaël Braun-Pivet a déclaré:
«Les Français se sont massivement rendus aux urnes. Ils
ont élu une Assemblée nationale plus représentative que jamais, mais aussi plus
divisée que jamais. Notre responsabilité est immense, nous n’avons pas le choix
: nous devons nous entendre, rechercher des compromis, inventer de nouvelles
méthodes pour apporter aux Français les nouvelles solutions qu’ils demandent.
Merci aux députés pour leur confiance renouvelée, traçons ensemble le nouveau
chemin que l’Assemblée doit emprunter.»
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