► Union Européenne
♦ Renew Europe
(groupe centriste et libéral au Parlement européen)
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans
Propos centristes France]
Guy Verhofstadt
> L’Europe a besoin d’une solide majorité pro-européenne pour répondre
aux préoccupations des électeurs : migration, économie, défense, climat…
et il faut une réforme urgente pour la rendre plus efficace !
> L’UE a atteint le point de non-retour : la Hongrie bloque à nouveau l’Ukraine… et bientôt dans la présidence pour tout bloquer. Nous devons enfin utiliser l’art. 7 et supprimer le droit de vote d’Orbán… et le pouvoir d’extorsion !
● Allemagne
♦ Gouvernement
Christian Lindner (ministre des Finances)
> Les attentes des gens sont claires : retour à la réussite économique,
plus d'ordre et de contrôle en matière de migration. En même temps, nous devons
expliquer plus clairement pourquoi le soutien de l’Ukraine ne sert pas
seulement à défendre notre ordre commun de paix et de liberté
> Après les élections européennes, il est clair qu'Ursula von der Leyen est en pole position pour la nouvelle présidence de la Commission. Mais elle n'a pas encore atteint son but - car nous avons des exigences de fond que j'ai présentées ce midi.
> Aujourd'hui, il s'agit de savoir si l'Europe doit continuer à suivre l'idée de la bureaucratie ou celle de la liberté. Au cours des cinq dernières années, sous Ursula von der Leyen, il a été question de règles, de directives et d'interdictions supplémentaires. Au cours des cinq prochaines années, il doit s'agir de plus de liberté.
> La baisse des taux d'intérêt de la BCE est une nouvelle positive pour l'économie. La lutte contre l'inflation est efficace lorsque la politique monétaire de la BCE est soutenue par une politique budgétaire axée sur la stabilité. Nous ne relâchons pas notre vigilance à cet égard - le frein à l'endettement est un frein à l'inflation.
> Nous sommes le pays dont l'économie est la moins dynamique. C'est pourquoi la première priorité est aujourd'hui de veiller à ce que notre économie retrouve le chemin du succès en ce qui concerne le marché du travail, la bureaucratie, la politique énergétique, les infrastructures et la fiscalité.
> C'est une obligation constitutionnelle d'adapter l'exonération fiscale du minimum vital. Et c'est un impératif d'équité que d'aligner le barème fiscal sur l'inflation. Car si les prestations sociales sont actualisées, il en va de même pour l'impôt de ceux qui les financent.
● Belgique
♦ Les Engagés
Maxime Prévot (président)
> [Elections législatives] La remontada à
laquelle nous aspirions, nous l'avons faite ! (…) Nous avons fait une
refonte majeure de notre programme, moderniser celui-ci, le mettant au diapason
des aspirations des citoyennes et des citoyens pour mieux répondre aux enjeux actuels
et au défi des générations futures.
> On doit revaloriser le pouvoir d’achat des gens, appliquer une réforme fiscale indispensable, alléger la facture de ceux qui entreprennent et aussi être au rendez-vous de la santé et de l’enseignement.
> Nous serons intransigeants dans les domaines de la santé, de la transition écologique ou encore de la bienveillance.
> Harcèlement vis à vis des enseignants : ils ont besoin d’être accompagnés et des actes concrets pour les soutenir. L’harcèlement des enfants est aussi la priorité des Engagés.
> C’est un devoir de réinvestir dans la police et la justice. Il faut un sursaut collectif et national. Allégeons aussi les charges administratives pour les policiers.
> Il est anormal que la prison soit devenue presque une école du crime. On a besoin de 250 magistrats et 3600 policiers supplémentaires.
> Il est anormal que la prison soit devenue presque une école du crime. On a besoin de 250 magistrats et 3600 policiers supplémentaires.
> Les charges qui pèsent sur les PME et les indépendants sont trop lourdes. Et notre réforme fiscale visent à les baisser.
> Tout le monde a le droit d’avoir un allègement de sa fiscalité et que les 1000 premiers euros gagnés de son salaire soient exonérés d’impôts.
George Dallemagne (député)
> [Elections législatives] Fier de mon pays ce
soir ! Bravo Les Engagés. Victoire énorme ! Mais aussi les extrémistes se
ramassent. À l’extrême gauche comme à l’extrême droite. La démagogie n’a pas
marché. Les dérives identitaristes ont choqué. Les Belges ne se sont pas
laissés enfumés. Bravo !!
Catherine Fonk (députée)
> [Elections législatives] Fière de la belle
réussite électorale des Engagés! L’essentiel reste à venir. Mener des politiques fortes,
solidaires, courageuses, efficaces. Et faire gagner les citoyens et la
démocratie!
Yvan Verougstraete (Tête de liste aux européennes]
> 368.668 Mercis !! C'es incroyable... La
première étape de l'aventure s'est terminée hier... Je tenais à vous remercier
du fond du cœur pour votre confiance. Je suis conscient de la responsabilité
que cela engendre et peux vous garantir que je me donnerai à 200% pour en être
à la hauteur. C'est maintenant que le travail commence.
♦ DéFI
François de Smet (président)
> [Elections législatives] Chers amis, amies,
électeurs ou non, de tous horizons, Après une nuit de réflexion, j’ai annoncé à
mon Bureau politique ce matin mon intention de remettre mon mandat de président
de DéFI aux instances de mon parti. Un congrès électif devra être convoqué dans
les semaines ou mois à venir pour élire un successeur ou une successeure. Je
conserve toutes mes attributions d’ici là. Personne au sein de DéFI ne m’avait
demandé, réclamé ou suggéré ce geste. Je l’ai pris librement sans aucune
pression, pour différentes raisons que je tiens à expliquer. La première est
évidemment la défaite conséquente du 9 juin. Malgré l’extraordinaire
mobilisation de nos candidats et militants, nous avons perdu, c’est indéniable,
et en démocratie il est sain de le reconnaître sans ambage. Il est certes
toujours possible d’expliquer les causes d’une défaite, de la justifier par tel
facteur externe ou interne, car comme souvent dans ces cas-là les racines sont
multiples, et collectives. Mais il est du rôle d’un président de parti d’assumer
en ce genre de moments, qu’il aie ou non l’impression d’avoir personnellement
démérité. Car de toute manière, oui, cette défaite nous atteint tous, et
réclame un geste. La deuxième est la nécessité de réinsuffler une dynamique en
permettant au parti de tirer les leçons de l’échec; un changement de président
est un moment-clef qui impose une introspection. De fait, si je suis convaincu
de la justesse de nos idées, et si la carence de nos moyens est l’une des
explications majeures de nos difficultés, il n’en reste pas moins que nous
manquons quelque chose, dans l’époque, qui nous permet d’atteindre et de
toucher nos citoyens. Et que ce quelque chose, je ne l’apporte pas suffisamment
aujourd’hui. Est-ce un style ? Des priorités ? Du tranchant ? A voir. Enfin,
j’ai été réélu ce dimanche 9 juin député fédéral, hélas sans ma collègue Sophie
Rohonyi. Je serai donc le seul député fédéral DéFI sous cette législature. Il
me paraît donc indispensable de pouvoir exercer cette fonction entièrement,
complètement, sans avoir à gérer un parti politique sur le côté, pour être au
rendez-vous de ce que cette législature probablement très compliquée va nous
amener. Je ne quitte donc pas le monde politique, et entends bien remplir mon
mandat de député de la manière la plus investie possible. Je n’ai aucune
amertume, car présider un parti a toujours été un service que je me suis
retrouvé en position de rendre, et non un plan de carrière. J’ai le sentiment
d'avoir amené à cette formation tout ce que je pouvais amener à son corpus déjà
riche : des idées, du fond, un discours, des valeurs. Peut-être que ce qui nous
manque tient à ce qui a réussi à d’autres: de l’antagonisme, un brin de
simplisme et de populisme, la faculté de flatter le sentiment identitaire… Mais
devons-nous céder aux mêmes facilités que les autres, fut-ce pour le pouvoir ?
Il faudra sortir de cette équation en ajoutant à cet équilibre ce qui lui
manque sans tomber dans certaines errances. Enfin, je retrouverai pleinement la
liberté de parole interne qu’un président perd dès le moment où il entre en
fonction, devant constamment incarner la synthèse de positions diverses et
souvent contradictoires. Je m’en servirai en temps voulu. Je remercie toutes
celles et ceux qui, depuis ce matin, de manière innombrable, m’envoient des
marques de soutien. Sachez que chacune d'elles me touche infiniment, et que je
reste à vos côtés. Je poursuivrai le combat depuis l'hémicycle parlementaire et
le monde des idées, ces deux univers que j’aime et qui ont tant de mal à se
croiser. Je le ferai avec la plus humble reconnaissance envers celles et ceux
qui m’ont accordé leur voix, et la conviction que le meilleur est toujours à
venir.
> Pouvoir d'achat: comment faire mieux et éviter que des travailleurs tombent dans la précarité ? - une véritable réforme fiscale qui allège enfin les charges sur le travail -simplifier la vie des entrepreneurs sur les 6 milliards de charges administratives, ce qui leur permettra d'augmenter les salaires - offrir un choc d'initiative et d'esprit d'entreprises à nos régions, pour booster le nombre de PME et donc le taux d'emploi, et donc les recettes fiscales.
Sophie Rohonyi
(députée)
> La bonne gouvernance et l’exemplarité des élus
sont absents de cette campagne. C’est pourtant un devoir vis à vis de vous ET
vis à vis de notre démocratie, pour faire barrage aux extrêmes de gauche comme
de droite! J’ai bossé comme une acharnée pdt 5 ans, et veux continuer!
● Espagne
♦ Ciudadanos
Jordi Canas (député européen)
> [Elections européennes] Nous avons été le seul parti à parler de
l'Espagne dans cette campagne électorale, le seul à faire des propositions.
Nous nous sommes révélés être une équipe forte, préparée, unie et loyale,
tandis que les autres se sont vautrés dans la fange de Sánchez, Feijóo, Milei
ou Begoña Gómez.
Je tiens à remercier tout particulièrement le travail accompli par l'ensemble
de l'équipe de campagne, ceux d'entre vous qui m'ont accompagné sur cette liste
électorale et, bien entendu, toutes les personnes qui m'ont ouvert les portes
de leur maison, de leur usine, de leur ferme, de leur élevage, de leur atelier,
de leur syndicat, de leur association et de leur organisation. Votre
hospitalité et votre volonté de nous montrer vos réalités et vos défis nous ont
permis de mieux comprendre les besoins et les aspirations de tous les secteurs
de notre société. Ces visites ont été enrichissantes et nous ont aidés à
renforcer notre engagement envers chaque Espagnol.
● Italie
♦ Italia Viva
Matteo Renzi (président)
> [Elections européennes] Comme vous le savez, cela s'est
malheureusement mal passé. La liste des États-Unis d'Europe a manqué le quorum
d'un cheveu, d'un cheveu même. Nous l’avons manqué de 0,2 %, c'est dommage. Nous
devons être fiers du combat que nous avons mené.
Parce qu'à l'époque des souverainistes et des nationalistes, brandir le drapeau des États-Unis d'Europe était un geste de courage politique. Et de vision.
Je suis heureux de m'être battu pour ce projet. Et je continuerai à le faire sous toutes les formes possibles. Dans un climat mondial dévasté et un monde de plus en plus fou, nous avons besoin d'idées et d'une politique étrangère visionnaires. Pas de personnalités de talk-show devenues célèbres grâce à des phrases d'accroche. Plus j'y pense, plus je suis fier de notre campagne.
Bien sûr, cela fait mal d'être mis à l'écart pour un rien. Cela fait d'autant plus mal que j'ai vu votre force : dans quatre circonscriptions, près de deux cent mille personnes ont écrit mon nom. Quel grand honneur !
Car deux cent mille personnes qui écrivent le nom du candidat d'un parti à 3 %, c'est quelque chose qui vaut beaucoup, qui vaut beaucoup. Et je ressens dans ce vote votre estime, votre amitié, votre affection. Ainsi que le partage politique qui nous caractérise.
La vérité, c'est que notre communauté existe, elle est là, elle est forte.
Il y a des réalités qui ont obtenu des résultats exceptionnels, des candidats à qui il faut dire merci. Et il y a des bénévoles indomptables qui partiraient bien maintenant pour une autre campagne électorale.
Mais si nous voulons avoir un impact plus important, cette communauté seule ne suffit pas.
Nous devons aller plus loin en reconstruisant ce chantier réformateur qu'Azione a inexplicablement détruit il y a un an. Il ne sert à rien de ressasser le passé maintenant, notamment parce qu'il est clair pour tout le monde qui a rejeté la proposition courageuse d'Emma Bonino pour les « États-Unis d'Europe » : si nous avions fait front commun, nous aurions aujourd'hui sept députés européens réformistes, et pas seulement des souverainistes. Nous aurions pu être sept et nous sommes zéro. Dommage. Aujourd'hui, l'important est d'utiliser ce qui s'est passé comme un message pour l'avenir.
Personnellement, je crois que le chemin - nécessaire - pour la construction de cette maison Lib Dem, réformiste et populaire doit être pris par de nouvelles personnes, différentes de celles qui ont fait échouer le Troisième Pôle.
On ne peut pas repartir à zéro avec les protagonistes des récentes telenovelas.
Pour ma part, je proposerai à l'Assemblée nationale d'Italia Viva de convoquer un congrès extraordinaire à l'automne, pour le renouvellement de la présidence nationale et pour construire le chantier réformiste avec les autres parties prenantes.
► Autres pays
● Canada
♦ Gouvernement
Justin Trudeau (Premier ministre)
> Rien ne garantissait notre liberté. Des gens
se sont battus et sont morts pour elle ici même, sur les plages de Normandie.
Nous n’oublierons jamais les hommes courageux qui ont servi, souffert et fait
tant de sacrifices.
> Les hommes ont qui ont débarqué à Juno Beach ont servi, souffert et fait d’énormes sacrifices pour notre liberté. À l’occasion du 80e anniversaire du jour J, nous étions en Normandie avec nos anciens combattants pour les remercier. Merci.
> Sur le littoral de Juno Beach, le Canada a contribué à changer le cours de l’histoire. Les hommes qui ont débarqué ici le 6 juin 1944 savaient que la liberté était une cause pour laquelle ils étaient prêts à mourir. Ce sont des héros, et nous leur devons tout.
> « Si une telle menace se reproduit, répondez à l'appel. » Jim avait 19 ans lorsqu'il a débarqué à Juno Beach. Il savait qu'il pouvait mourir. Mais il savait aussi que le risque en valait la peine – que la liberté en vaut la peine.
> Il y a trois ans, Talat, Salman, Madiha et Yumnah Afzaal ont été assassinés. Trois générations tuées et un jeune garçon fait orphelin dans un lâche attentat terroriste. On se souvient que l'islamophobie fait des victimes et qu'il revient à tous les Canadiens de la combattre, là où ils la voient.
> On trouve au Canada certains des plus beaux endroits au monde. Mais rien ne garantit qu’ils seront toujours là. Nous devons nous battre chaque jour pour protéger et revitaliser notre environnement naturel, et nous ne devons jamais abandonner.
> L’histoire du Canada a bien des chapitres sombres. Mais parmi eux se trouvent les récits de la résilience et de la fierté des Autochtones. En juin, nous les célébrons, ainsi que les Premières Nations, Inuits et Métis qui écrivent les prochains chapitres.
> Plus de 150 000 aînés ont déjà reçu des soins dentaires au cours du mois dernier grâce au Régime canadien de soins dentaires. Parce que les soins dentaires sont des soins de santé essentiels auxquels chacun devrait avoir accès – peu importe son revenu.
● Etats-Unis
♦ Gouvernement
Joe Biden (président-des Etats-Unis)
> [Discours prononcé lors du 80e anniversaire du Débarquement
en Normandie / Colleville, France]
L'heure a bientôt sonné. Lundi 5 juin 1944.
Le mal du Troisième Reich dévastait le monde. L'Allemagne nazie avait mis sous
le joug les nations européennes autrefois libres par la force brute, le
mensonge et une idéologie tordue de supériorité raciale.
Des millions de Juifs ont été assassinés au cours de l'Holocauste. Des millions d'autres personnes ont été tués
par des bombes, des balles et des guerres sanglantes.
Hitler et ses partisans pensaient que les démocraties étaient faibles et que
l'avenir appartenait aux dictateurs.
C'est ici, sur la côte normande, que la bataille entre la liberté et la
tyrannie allait s'engager. Ici, en ce matin de juin, l'épreuve était à portée
de main. (…) Une épreuve pour la postérité à ce moment-là, il y a 80 ans - il y
a 80 ans aujourd'hui.
Au nom du peuple américain et en tant que commandant en chef, c'est le plus
grand honneur de pouvoir saluer ici en Normandie une fois de plus les vétérans
– vous tous. Dieu vous aime..
Winston Churchill a qualifié ce qui s'est passé ici, je cite, « d'opération la
plus grande et la plus compliquée de tous les temps », fin de citation.
Après des années de planification, l'opération Overlord est prête à être lancée
dès que la météo change. De l'autre côté
de la Manche agitée, le commandant suprême des Alliés, Dwight D. Eisenhower,
attend. La plus grande force de ce type jamais constituée par 12 nations -
hommes, canons, avions, embarcations navales de toutes sortes - attend. Le monde, libre ou captif, attend.
Finalement, les prévisionnistes d'Eisenhower ont annoncé qu'il y avait une
fenêtre dans la météo. Elle s'ouvrirait brièvement le mardi 6 juin.
Le général évalue les options et donne l'ordre : À l'aube, les Alliés
frapperont. La «grande croisade» visant
à libérer l'Europe de la tyrannie allait commencer.
Ce soir-là, le général Eisenhower se rend en voiture dans la ville anglaise de
Newbury pour rendre visite aux parachutistes de la 101e brigade
aéroportée. Ces hommes venaient de toute
l'Amérique. On estime que 80 % d'entre
eux seront tués dans les heures qui suivent.
C'était l'estimation. Mais ils
étaient courageux, déterminés et prêts.
Un soldat a dit au général Eisenhower, je cite: «Ne vous inquiétez pas,
monsieur. La 101e est à pied d'œuvre. Tout sera réglé.» C'est ce qu'il a dit.
Et grâce à leur courage et à leur détermination, grâce au courage et à la
détermination de leurs alliés, tout a été réglé.
Depuis la mer et le ciel, près de 160 000 soldats alliés sont descendus en
Normandie. Beaucoup d'entre eux, c'est
le moins que l'on puisse dire, ne sont jamais rentrés chez eux. Beaucoup ont survécu à ce « jour le plus long
» et ont continué à se battre pendant des mois jusqu'à ce que la victoire soit
enfin acquise. Et quelques-uns, une
noble bande de frères, sont ici avec nous aujourd'hui.
Kenneth Blaine Smith est ici. Ce
jour-là, sous le feu nourri de l'artillerie, il a utilisé un télémètre et un
radar sur le premier navire américain à arriver sur la côte normande,
fournissant un appui de tir direct aux Rangers qui escaladaient les falaises de
la Pointe du Hoc dans le cadre de leur mission audacieuse visant à éliminer les
batteries allemandes.
Bob Gibson est ici. Il a débarqué sur
Utah Beach environ 10 heures après le début de l'invasion. Les balles volent partout. Les balles traçantes illuminent le ciel. Bob conduisait un tracteur M4 surmonté d'un
canon antiaérien qui assurait la protection de l'infanterie contre les forces
aériennes allemandes. Ce jour-là et les
jours suivants, il a continué.
Ben Miller est ici. Un infirmier de la
82e division aéroportée. À 3 heures du
matin, le 6 juin, lui et 13 autres infirmiers ont survolé la Manche à bord d'un
planeur branlant. Ses ailes sont
arrachées par des poteaux géants que les Allemands ont enterrés à moitié dans
le sol pour les empêcher d'atterrir. Ils
se sont écrasés, mais ils ont survécu.
Et ils ont fait leur devoir : ils ont traîné les soldats blessés en lieu
sûr, soigné les blessures, sauvé des vies pendant que la bataille faisait rage.
Chaque soldat qui a pris d'assaut la plage, qui a été parachuté ou qui a
atterri en planeur ; chaque marin qui a armé les milliers de navires et de
péniches de débarquement ; chaque aviateur qui a détruit les terrains
d'aviation, les ponts et les voies ferrées contrôlés par les Allemands - tous -
tous ont été soutenus par d'autres Américains courageux, y compris des centaines
de milliers de personnes de couleur et de femmes qui ont courageusement servi
malgré les limites injustes imposées à ce qu'ils pouvaient faire pour leur
nation.
Louis Brown est ici. Il fait partie du «
Red Ball Express », un convoi de camions composé essentiellement de chauffeurs
afro-américains. Ils ont débarqué en
Normandie dans la foulée du jour J. Ils ont acheminé le ravitaillement vers les
troupes qui avançaient rapidement. Ils
ont acheminé du matériel vers les lignes de front qui avançaient rapidement.
Woody Woodhouse est ici. Des membres des
légendaires Tuskegee Airmen, qui ont effectué plus de 15 000 sorties pendant la
guerre.
Marjorie Stone est ici. Elle s'est
enrôlée dans la branche féminine de la réserve navale, est devenue mécanicienne
aéronautique et a passé la guerre à maintenir les avions et les pilotes
américains dans les airs.
Leur histoire a toujours été celle de l'Amérique. Il suffit de parcourir les rangées de ce
cimetière, comme je l'ai fait. Près de
10 000 héros sont enterrés côte à côte, officiers et soldats, immigrés et
natifs du pays. De races et de religions
différentes, mais tous Américains. Tous
ont servi avec honneur lorsque l'Amérique et le monde avaient le plus besoin
d'eux.
Des millions de personnes dans leur pays ont également apporté leur
contribution. D'un océan à l'autre, les
Américains ont trouvé d'innombrables façons de participer. Ils ont compris que notre démocratie n'est
forte que dans la mesure où nous la renforçons tous ensemble.
Les hommes qui ont combattu ici sont devenus des héros non pas parce qu'ils
étaient les plus forts, les plus résistants ou les plus féroces - même s'ils
l'étaient - mais parce qu'on leur a confié une mission audacieuse en sachant -
chacun d'entre eux - que la probabilité de mourir était réelle, mais qu'ils
l'ont fait quand même. Ils savaient,
sans l'ombre d'un doute, qu'il y a des choses pour lesquelles il vaut la peine
de se battre et de mourir.
La liberté en vaut la peine. La démocratie en vaut la peine. L'Amérique en vaut
la peine. Le monde en vaut la peine -
hier, aujourd'hui et toujours.
La guerre en Europe n'a pris fin que 11 mois plus tard. Mais ici, le vent a tourné en notre
faveur. Nous avons prouvé que les forces
de la liberté sont plus fortes que les forces de la conquête. Nous avons prouvé que les idéaux de notre
démocratie sont plus forts que n'importe quelle armée ou combinaison d'armées
dans le monde entier.
Nous avons également prouvé une autre chose : l'unité indéfectible des Alliés.
Nous sommes ici avec des hommes qui ont servi aux côtés des Américains ce
jour-là, portant des drapeaux différents sur leurs bras, mais combattant avec
le même courage, dans le même but.
Ce que les Alliés ont fait ensemble il y a 80 ans dépasse de loin tout ce que
nous aurions pu faire seuls. C'était une
illustration puissante de la façon dont les alliances - les vraies alliances -
nous rendent plus forts - une leçon que, je l'espère, nous, les Américains,
n'oublierons jamais.
Ensemble, nous avons gagné la guerre. Nous
avons reconstruit l'Europe, y compris nos anciens ennemis. C'était un investissement dans ce qui est
devenu un avenir commun et prospère.
Nous avons créé l'OTAN, la plus grande alliance militaire de l'histoire du
monde. Et au fil du temps -
(applaudissements) - vous l'avez compris ; c'est - et au fil du temps, nous
avons intégré davantage de nations dans l'OTAN - l'Alliance de l'OTAN, y
compris les membres les plus récents : la Finlande et la Suède.
Aujourd'hui, l'OTAN compte 32 pays.
L'OTAN est plus unie que jamais et encore mieux préparée à maintenir la
paix, à dissuader les agressions et à défendre la liberté dans le monde entier.
L'Amérique a investi dans ses alliances et en a forgé de nouvelles, non
seulement par altruisme, mais aussi dans son propre intérêt.
La capacité unique de l'Amérique à rassembler les pays est une source
indéniable de notre force et de notre puissance. L'isolationnisme n'était pas la solution il y
a 80 ans, et ce n'est pas la solution aujourd'hui.
Nous connaissons les forces obscures contre lesquelles ces héros se sont battus
il y a 80 ans. Elles ne s'effacent jamais. L'agressivité et la cupidité, le
désir de dominer et de contrôler, de changer les frontières par la force - ces
forces sont vivaces. Et la lutte entre
une dictature et la liberté est sans fin.
Ici, en Europe, nous en avons un exemple frappant. L'Ukraine a été envahie par un tyran
déterminé à dominer.
Les Ukrainiens se battent avec un courage extraordinaire, subissent de lourdes
pertes, mais ne reculent jamais.
Ils ont infligé aux agresseurs russes des pertes
considérables. Les chiffres sont
stupéfiants : 350 000 soldats russes sont morts ou blessés. Près d'un million de personnes ont quitté la
Russie parce qu'elles n'y voyaient plus d'avenir.
Les États-Unis, l'OTAN et une coalition de plus de 50 pays sont aux côtés de
l'Ukraine. Nous ne nous éloignerons pas
parce que si nous le faisons, l'Ukraine sera soumise.
Et cela ne s'arrêtera pas là. Les
voisins de l'Ukraine seront menacés.
Toute l'Europe sera menacée.
Et ne vous y trompez pas, les autocrates du monde entier observent
attentivement ce qui se passe en Ukraine, pour voir si nous laissons cette
agression illégale se dérouler sans contrôle.
Nous ne pouvons pas laisser faire cela.
Il est tout simplement impensable de capituler devant des brutes, de s'incliner
devant des dictateurs. Si nous le faisions, cela signifierait que nous
oublierions ce qui s'est passé ici, sur ces plages sacrées.
Ne vous y trompez pas : Nous ne nous
inclinerons pas. Nous n'oublierons pas.
Permettez-moi de conclure par ceci.
L'histoire nous apprend que la liberté n'est pas gratuite. Si vous voulez connaître le prix de la
liberté, venez ici en Normandie. Venez
en Normandie et regardez. Allez dans les
autres cimetières d'Europe où reposent nos héros tombés au combat. Rentrez chez vous, au cimetière d'Arlington.
Demain, je me recueillerai à la Pointe du Hoc.
Allez-y également et souvenez-vous : Le prix de la tyrannie incontrôlée
est le sang des jeunes et des braves.
Dans leur génération, à l'heure de l'épreuve, les forces alliées du jour J ont
fait leur devoir. La question qui se
pose maintenant à nous est la suivante : à l'heure de l'épreuve, ferons-nous le
nôtre ? À l'heure de l'épreuve, ferons-nous le nôtre ?
Nous vivons une époque où la démocratie est plus menacée dans le monde que
jamais depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale - depuis que ces plages ont
été prises d'assaut en 1944.
Nous devons maintenant nous poser la question : Allons-nous nous opposer à la
tyrannie, au mal, à la brutalité écrasante de la main de fer ?
Défendrons-nous la liberté ?
Défendrons-nous la démocratie ?
Serons-nous solidaires ?
Ma réponse est oui. Et elle ne peut être
que oui.
Nous ne sommes pas loin du moment où les dernières voix vivantes de ceux qui
ont combattu et saigné le jour J ne seront plus parmi nous. Nous avons donc une obligation
particulière. Nous ne pouvons pas
laisser ce qui s'est passé ici se perdre dans le silence des années à
venir. Nous devons nous en souvenir, l'honorer
et le vivre.
Et nous devons nous souvenir : Le fait qu'ils aient été des héros ce jour-là ne
nous dispense pas de ce que nous devons faire aujourd'hui.
La démocratie n'est jamais garantie.
Chaque génération doit la préserver, la défendre et se battre pour
elle. C'est l'épreuve du temps.
En mémoire de ceux qui se sont battus ici, qui sont morts ici, qui ont
littéralement sauvé le monde ici, soyons dignes de leur sacrifice. Soyons la génération qui, lorsqu'on écrira
l'histoire de notre époque - dans 10, 20, 30, 50, 80 ans - dira : « Quand le
moment est venu, nous avons rencontré l'ennemi » : Quand le moment est venu,
nous avons su faire face. Nous sommes restés forts. Nos alliances se sont renforcées. Et nous avons également sauvé la démocratie à
notre époque.
Je vous remercie de votre attention.
Que Dieu vous bénisse tous. Et que Dieu
protège nos troupes.
> [Discours à l'occasion du 80e anniversaire du jour J / Pointe
du Hoc, France]
Enfin, l'heure était venue. Aube, 6 juin 1944. Le vent soufflait, comme
aujourd'hui et l'a toujours fait contre ces falaises.
Deux cent vingt-cinq Rangers américains sont arrivés par bateau, ont sauté dans
les flots, et ont pris d'assaut la plage. Tout ce qu'ils pouvaient voir était
le contour du rivage et l'énormité de ces falaises.(…)
Tout ce qu'ils pouvaient entendre, c'était les balles frappant les navires, le
sable, les rochers - frappant tout. Tout ce qu'ils savaient, c'était que le
temps était essentiel. Ils n'avaient que 30 minutes pour éliminer les canons
nazis en haut de cette falaise - des canons qui pouvaient arrêter l'invasion
alliée avant même qu'elle ne commence. Mais c'étaient des Rangers américains.
Ils étaient prêts.
Ils coururent vers les falaises, et les mines posées par le maréchal Rommel
explosèrent autour d'eux. Mais ils ont continué à avancer malgré les tirs qui
pleuvaient au-dessus d'eux. Les grenades nazies lancées d'en haut ont explosé
contre les falaises, mais ils ont continué à avancer.
En quelques minutes, ils ont atteint la base de cette falaise. Ils ont lané
leurs échelles, leurs cordes et leurs crochets d'arc, et ils ont commencé à
grimper.
Lorsque les nazis coupèrent leurs échelles, les Rangers utilisèrent leurs
cordes. Quand les nazis coupèrent leurs cordes, les Rangers utilisèrent leurs
mains. Et pouce par pouce, pied par pied, yard par yard, les Rangers se
frayèrent un chemin à travers ce puissant précipice jusqu'à ce qu'ils
atteignent enfin le sommet.
Ils ont détruit le mur de l'Atlantique d'Hitler. Et ils ont retourné, dans cet
effort, le cour de la guerre ce qui a commencé à sauver le monde.
Mesdames et Messieurs, hier, je leur ai rendu hommage au cimetière américain à
quelques kilomètres d'ici, où de nombreux Rangers qui sont morts en prenant
cette falaise sont enterrés. J'ai parlé de ce qu’ils avaient fait pour défendre
la liberté.
Aujourd'hui, alors que je regarde ce champ de bataille et tous les bunkers et
les cratères de bombe qui l'entourent encore, une pensée me vient à l'esprit: mon
Dieu, comment l'ont-ils fait ? Comment ces Américains étaient-ils prêts à tout
risquer, à tout oser et à tout donner ?
Il s'agissait d'Américains comme le sergent Leonard Lomell de New York. Il fut
l'un des premiers Rangers à sauter de son navire et à courir vers la falaise.
Il a presque été abattu par un tir juste au-dessus de sa hanche mais il a
continué à avancer. À un moment donné, pendant qu’il montait la falaise, un
autre Ranger a crié: «Je ne suis pas sûr de pouvoir le faire.» Et Lomell a
hurlé avec chaque once de force qu'il avait en lui, «Vous devez tenir». Et il
l'a fait. Et ils l'ont fait.
Les Américains aiment le sergent Tom Ruggiero du Massachusetts. Un obus
allemand a heurté son bateau alors qu'il approchait du rivage. Tout a explosé.
Le sergent a été renversé dans l'eau glacée et, comme il l'a dit, il a commencé
à prononcer une prière: «cher Dieu, ne me laissez pas me noyer. Je veux continuer
et faire ici ce que je suis censé faire».
Les Américains aiment des hommes comme le lieutenant-colonel James Rudder, du
Texas. Lorsque l'armée a demandé un bataillon pour cette mission audacieuse, il
a levé la main et a dit: «Mes Rangers peuvent faire le travail». Il connaissait
leur capacité. Il connaissait la force de leur caractère. Et quelques jours
après avoir escaladé cette falaise, il a écrit une lettre de condoléances à une
mère de l'un des Rangers qui a donné sa vie ici. Et cette lettre disait: «un
pays doit être formidable pour demander le sacrifice de ces hommes.»
Et les Américains aiment John Wardell du New Jersey. Et John est ici. John,
nous vous aimons, l’ami. Merci pour tout ce que vous avez fait. Tu le mérites
et beaucoup plus, John.
À peine âgé de 18 ans, il s’est déployé sur cette falaise pour remplacer les
Rangers survivants lors de cette invasion du jour J. Il se battra à travers la
France et l'Allemagne. Au début du mois de décembre 1944, au cours de l'une de
ces batailles, les éclats d'obus ont percé son crâne. Mais à Noel, il était de
retour, se battant avec son unité. Et voici ce qu'il a dit: « Connaissant que
mes copains et moi-même étions toujours à la recherche les uns des autres» –
c’est pour ça qu’il est revenu. C'est pourquoi il s'est tant battu pour
revenir. Lui et ses copains étaient toujours à la recherche l'un de l'autre.
Lorsque nous parlons de démocratie et de démocratie américaine, nous parlons
souvent des idéaux de la vie, de la liberté, de la poursuite du bonheur. Ce
dont nous ne parlons pas assez, c'est à quel point c’est difficile. La
démocratie américaine demande le plus dur : croire que nous faisons partie de
quelque chose de plus grand que nous. Donc, la démocratie commence avec chacun
d'entre nous. Elle commence quand une personne décide qu'il y a quelque chose
de plus important qu'elle-même ; quand elle décide que la personne dont elle
sert à côté est quelqu'un dont elle doit s'occuper; quand elle décide que la
mission compte plus que sa vie; quand elle décide que son pays compte plus que
lui. C'est ce qu'ont fait les Rangers à la Pointe de Hoc. C'est ce que tous les
soldats et les Marines qui ont pris d'assaut ces plages ont décidé de faire. (…)
À cause d'eux, le cours de la guerre a tourné. Ils se sont dressés contre
l'agression d'Hitler.
Quelqu’un doute-t-il que l’Amérique s’opposera à l’agression de Poutine ici en
Europe aujourd’hui ? Ces Rangers ont pris d'assaut les plages aux côtés de
leurs alliés. Est-ce que quelqu'un croit que ces Rangers voudraient que
l'Amérique se repli sur elle-même aujourd'hui?
Ils se sont battus pour vaincre une idéologie haineuse dans les années 30 et
40. Quelqu'un doute-t-il qu'ils ne bougeraient pas le ciel et la terre pour
vaincre les idéologies haineuses d'aujourd'hui ?
Ces Rangers ont mis la mission et le pays au-dessus d'eux-mêmes. Est-ce que
quelqu'un croit qu'ils auraient moins d'envie que les Américains aujourd'hui ?
Ces Rangers se souviennent avec respect de ceux qui ont donné leur vie dans la
bataille. Est-ce qu’ils pourraient ou quelqu’un pourrait imaginer que
l’Amérique ne ferait pas de même? Ils croyaient que l'Amérique était le phare
du monde. Et je suis certain qu'ils croyaient que ce serait ainsi pour
toujours.
Les Rangers qui ont escaladé cette falaise ne savaient pas qu'ils changeraient
le monde. Mais ils l'ont fait.
J'ai longtemps dit que l'histoire a montré que les Américains ordinaires
peuvent faire des choses extraordinaires lorsqu'ils sont mis au défi. Il n'y a
pas de meilleur exemple de cela dans le monde entier que ici à Pointe du Hoc.
Les Rangers des campagnes et des villes, de toutes les régions d'Amérique, d’endroits
qui ne connaissaient pas la richesse et le pouvoir, sont arrivés à un littoral
qu'aucun d'entre eux n'aurait jamais choisi sur une carte.
Ils sont venus dans un pays que beaucoup d'entre eux n'avaient jamais vu pour
un peuple qu'ils n'avaient jamais rencontré. Mais ils sont venus, ils ont fait
leur travail, ils ont accompli leur mission, et ils ont fait leur devoir.
Ils faisaient partie de quelque chose de plus grand qu'eux-mêmes. Ils étaient
américains.
Je me tiens ici aujourd'hui en tant que premier président à venir à Pointe du
Hoc alors qu'aucun des 225 hommes courageux qui ont escaladé cette falaise du
jour J n'est encore en vie. Aucun. Mais je suis ici pour vous dire qu'avec eux
partis, le vent que nous entendons sortir de cet océan ne s'estompera pas. Il
deviendra plus fort.
Alors que nous nous réunissons ici aujourd'hui, ce n'est pas
seulement pour honorer ceux qui ont fait preuve d'une telle bravoure
remarquable ce jour-là, le 6 juin 1944. C'est écouter les échos de leurs voix,
les entendre, parce qu'ils nous appellent, et ils nous appellent maintenant. Ils
nous demandent : qu’allez-vous faire ? Ils ne nous demandent pas d'escalader
ces falaises, mais ils nous demandent de rester fidèles à ce que représente
l'Amérique. Ils ne nous demandent pas de donner ou de risquer nos vies, mais
ils nous demandent de prendre soin des autres et de notre pays plus que
nous-mêmes. Ils ne nous demandent pas de faire leur travail. Ils nous demandent
de faire notre travail : protéger la liberté à notre époque, défendre la
démocratie, résister à l'agression à l'étranger et chez nous, faire partie de
quelque chose de plus grand que nous. Mes compatriotes américains, je refuse de
le croire, je refuse simplement de croire que la grandeur de l’Amérique
appartient au passé. Je continue de croire qu'il n'y a rien de plus grand que
notre capacité en Amérique quand nous agissons ensemble. Nous sommes les
héritiers heureux d’un héritage de ces héros, ceux qui ont escaladé les
falaises de la Pointe du Hoc. Mais nous devons aussi être les gardiens de leur
mission, les porteurs de la flamme de la liberté qu'ils ont continué à nous
éclairer. C'est là le plus vrai témoignage de leur vie, faire en sorte
quotidiennement que notre démocratie et notre nation perdurent. Venir ici
simplement pour se souvenir des fantômes de la Pointe du Hoc ne suffit pas.
Nous avons besoin de les entendre. Nous devons les écouter. Nous devons écouter
ce qu'ils avaient à nous dire. Nous devons faire un vœu solennel de ne jamais
les laisser tomber
Kamala Harris
(vice-présidente des Etats-Unis)
> Nous sommes à 159 jours du début de 2024 et il y a déjà eu près de 200
fusillades de masse aux États-Unis. En cette Journée de sensibilisation à la
violence armée, nous continuons d’exhorter les législateurs à agir. Nous avons
besoin de vérifications universelles des antécédents, de signaux avertisseurs,
de lois sur l’entreposage sécuritaire et d’une interdiction des armes d’assaut.
Nous n’avons pas un moment ou une vie à épargner.
> Hier, j’ai rencontré des survivants de la fusillade de
l’école primaire Sandy Hook qui sont maintenant diplômés du secondaire. Emma,
Grace, Matt, Ella, Henry et Lilly: merci pour votre force, votre courage et
votre leadership.
À l’occasion de la Journée de sensibilisation à la violence armée, nous nous engageons
à poursuivre la lutte pour des lois sensées sur la sécurité des armes à feu.
> Il y a plus de 80 ans, les forces alliées ont pris d’assaut les plages de Normandie. Leur courage et leur sacrifice le jour J ont changé la donne de la Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui, nous nous souvenons de leur héroïsme et continuons notre travail pour réaliser les idéaux pour lesquels ils se sont battus : la liberté, la justice et la démocratie. Il y a plus de 80 ans, les forces alliées ont pris d’assaut les plages de Normandie. Leur courage et leur sacrifice le jour J ont changé la donne de la Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui, nous nous souvenons de leur héroïsme et continuons notre travail pour réaliser les idéaux pour lesquels ils se sont battus : la liberté, la justice et la démocratie.
♦ Parti
démocrate
Hakeem Jeffries (leader du Parti démocrate à la Chambre des
représentants)
> Le peuple américain mérite une Cour suprême liée par un code de
conduite éthique. Le Congrès doit agir en ce sens. Personne n’est au-dessus de
la loi.
> Le président Biden et les démocrates continuent de bâtir une économie saine. Plus de 270 000 emplois ont été créés le mois dernier. Plus de 15 millions d’emplois ont été créés en moins de 4 ans.
> Il y a plus de 80 ans aujourd’hui, des milliers d’Américains héroïques ont pris d’assaut les plages et ont survolé le ciel de la Normandie pour sauver le monde libre. Nous leur sommes éternellement reconnaissants pour leur courage et leur sacrifice désintéressé.
> Les républicains trumpistes extrémistes veulent interdire le contrôle des naissances. Et criminaliser l’avortement. Nous allons les arrêter.
> L’Amérique est une démocratie. C’est un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. Et nous devons nous battre pour nous assurer que nous pouvons continuer à avancer au cours des prochains mois et au-delà. La lutte contre le fascisme a été menée par nos braves héros américains, rejoints par leurs partenaires de Grande-Bretagne et du Canada il y a 80 ans aujourd’hui, qui ont commencé la lutte de libération au plus haut niveau contre l’Allemagne nazie, Hitler et le fascisme. Et je pense que personne ne veut jamais revenir là où nous étions en ces jours très, très sombres de l’histoire du monde. Et encore une fois, je pense que nous pouvons tirer notre force de cette résilience, de leur lutte, certainement du respect pour leur sacrifice et nous assurer que nous pouvons garder cette grande démocratie américaine pour toujours.
> Je pense que nous avons vu au cours des dernières années un engagement important envers les principes de la démocratie, à savoir que la démocratie n’est pas une proposition qui s’exécute d’elle-même. Elle ne fonctionne pas simplement sur le pilote automatique. Il nous faut tous nous pencher, nous présenter, prendre la parole, défendre ce que nous savons être bon pour les valeurs américaines classiques, et cela ne devrait pas être une chose partisane, pas une chose démocrate ou indépendante ou républicaine. C’est un truc américain, la démocratie aux États-Unis. Et je suis convaincu d’après ce que nous avons vu au cours des 248 dernières années, que le peuple américain se rassemblera d’une manière qui est conforme aux principes fondateurs de ce grand pays.
Chuck Schumer (leader
de la majorité démocrate au Sénat)
> Regardez ces chiffres incroyables! Avec le président Biden et les
démocrates au Congrès:
- Les emplois sont en hausse !
- Les salaires sont en hausse !
> Il y a plus de 80 ans, les Alliés ont pris d’assaut les plages de Normandie pour combattre les nazis. Nous nous souvenons de nos héros qui ont servi l’Amérique ce jour-là. Nous nous souvenons de nos héros qui ont donné leur dernière pleine mesure de dévouement pour la liberté et la démocratie. Nous nous souvenons du jour J. Nous devons défendre la démocratie pour nos héros.
> Ce vote sur la loi sur le droit à la contraception n’était pas un vote fictif. Et les républicains du Sénat nous ont montré qui ils sont aujourd’hui. Ils ont montré qu’ils ne voulaient pas se lever et protéger l’accès à la contraception, ce que 90% des Américains soutiennent.
> À ceux qui disent que le contrôle des naissances ne sera jamais à risque, allez demander aux gens de l’Arizona, de la Floride, de l’Idaho, de l’Iowa, du Missouri. Dans chacun d’eux, les gouverneurs républicains ou les législateurs des États ont clairement bloqué les protections pour le contrôle des naissances.
> Il y a 105 ans aujourd’hui, le Sénat adoptait le 19e amendement accordant aux femmes le droit de vote. (…) J’ai eu l’honneur de voir l’original signé de l’amendement renvoyé au Sénat. En ce 105e anniversaire de l’adoption par le Sénat du 19e amendement, nous sommes confrontés à la triste vérité que les femmes ont moins de libertés qu’il y a quelques années. Demain, nous voterons sur la Loi sur le droit à la contraception, dirigée par les sénateurs Markey et Hirono. Et il y aura d’autres actions à venir.
> Aujourd’hui, Joe Biden émettra un décret exécutif à la
frontière sud. Soyons clairs: le solide projet de loi bipartite sur l’immigration
aurait été plus efficace
Joe Biden a dit qu’il préfère cette
législation mais le GOP l’a bloqué pour faire plaisir à Trump — deux fois. Joe
Biden n’a pas d’autre choix que d’agir seul.
> Nous demandons au ministère de la Justice d’enquêter sur les grandes pétrolières après que la FTC a découvert des preuves de fixation des prix et de collusion. Le ministère de la Justice doit enquêter. Le peuple américain mérite de savoir si les dirigeants de Big Oil conspirent entre eux ou avec l’OPEP pour augmenter illégalement les prix à la pompe.
Barack Obama (ancien
président des Etats-Unis)
> Notre démocratie dépend de l’intégrité de milliers de responsables
locaux – républicains et démocrates – qui sont prêts à administrer honnêtement
et équitablement les élections. À une époque où tant de gens subissent des
attaques incessantes et sans fondement, ils méritent notre soutien.
> Il y a dix ans, j’ai eu la chance de rencontrer des vétérans du débarquement en Normandie. À l’occasion de ce 80e anniversaire, souvenons-nous des braves militaires qui ont pris d’assaut ces plages malgré les obstacles et dont l’exemple continue de nous montrer la voie.
Hillary Clinton
(ancienne secrétaire d’Etat)
> Il y a quatre-vingts ans aujourd’hui, des milliers d’Américains
courageux luttaient pour protéger la démocratie sur les rives de la Normandie. En
novembre, nous n’avons qu’à voter pour faire de même.
> Les républicains disent qu’ils ne s’attaquent pas aux droits à la contraception. Leurs actions disent le contraire. Aujourd’hui, presque tous les républicains du Sénat ont voté sur la loi sur le droit à la contraception : Ils ne protégeront pas la liberté de procréation. Les démocrates le feront.
> Il y a plus de 105 ans aujourd’hui, après des décennies d’organisations dirigées par des femmes, le Congrès a approuvé l’amendement constitutionnel qui accordait aux femmes le droit de vote. En novembre, je sais que nous utiliserons notre pouvoir durement gagné pour lutter pour notre démocratie, nos droits reproductifs et notre avenir.
● Royaume Uni
♦ Liberal democrats
> Les conservateurs ont rompu
promesse après promesse à nos campagnes. Nous créerons de nouveaux parcs
nationaux dans des régions comme les Chilterns, et nous veillerons à ce que les
parcs existants, appréciés des gens partout au pays, soient protégés pour les
générations à venir.
Les démocrates libéraux alloueront 4,5 milliards de livres sterling
d’investissement en capital au cours des cinq prochaines années pour planter
60 millions d’arbres par an.
Le financement des parcs nationaux était d’environ 53 millions de livres
sterling en 2022-2023. Les démocrates libéraux fourniraient 50 millions de
livres supplémentaires par an pour améliorer la nature et soutenir la création
de trois nouveaux parcs nationaux.
Nous financerons cette mesure en sévissant contre l’évitement fiscal et
l’évasion fiscale.
Sous les conservateurs, le montant des impôts non perçus pour des raisons
d’évitement, d’évasion et d’activités criminelles a atteint 35,8 milliards
de livres par an.
Ed Davey
(leader)
> Aujourd’hui, des millions de personnes à travers le pays réfléchiront
aux sacrifices consentis pour libérer l’Europe de la tyrannie il y a 80 ans.
Leur bravoure a été la pierre angulaire de l’Europe moderne. Nous honorerons
toujours ceux qui ont donné leur vie et nous perpétuerons leur héritage.
> Dans certaines régions du pays, des gens meurent avant
l’arrivée de l’ambulance. Des files d’attente dans les hôpitaux pendant que les
ambulances attendent pour remettre les patients.
Nous avons un ensemble complet de législation pour remédier à ce gâchis que les
conservateurs ont fait des services ambulanciers. Cela commence par 1 000
lits supplémentaires dans nos hôpitaux. Mais cela fait aussi partie de notre
système de soins. Ainsi, les gens peuvent sortir des hôpitaux plus rapidement
lorsqu’ils sont prêts à le faire.
> Trop de personnes ont du mal à accéder à un soutien en
santé mentale, laissant des périodes de dépression ou d’anxiété se transformer
en maladie mentale à long terme et en maladie à long terme. Les démocrates
libéraux s’attaqueront à la cause profonde de la crise de santé mentale et
introduiront des protocoles d’entente sur la santé mentale.
Trop de personnes ont du mal à accéder à un soutien en santé mentale, laissant
des périodes de dépression ou d’anxiété se transformer en maladie mentale et
maladie à long terme.
Les démocrates libéraux s’attaqueront à la cause profonde de la crise de santé
mentale et introduiraient des protocoles d’entente sur la santé mentale.
Les démocrates libéraux augmenteront le financement des thérapies parlantes du
NHS, les rendant disponibles à 100000 personnes supplémentaires au cours de la
prochaine législature.
Le plan prévoit un investissement supplémentaire de 70 millions de livres
sterling par an dans Talking Therapies d’ici 2028-2029, financé par une
répression de l’évasion fiscale.
Daisy Cooper
(députée)
> Nous pouvons faire croître notre économie, créer les emplois de demain
et faire face à l’urgence climatique. Les deux vont de pair, il n’est pas
nécessaire que ce soit un choix.
> Notre pays appelle au changement. Chaque vote pour les libéraux démocrates est un vote pour un accord équitable.
> Les gens jouent selon les règles, travaillent dur, paient leurs impôts, mais se retrouvent avec rien à montrer. Et quand ils vont utiliser leurs services publics, tout semble brisé. Rien ne fonctionne. C’est la Grande-Bretagne des conservateurs. Les gens ont besoin d’un accord équitable.
● Suisse
♦ Le Centre
> Frein aux coûts – le peuple donne un signal clair
L’initiative pour un frein aux coûts a été soutenue par environ 37 pour
cent des votants, soit bien plus du double de la force électorale du Centre au
niveau national. Ce résultat montre que le peuple veut des mesures rapides pour
répondre durablement et efficacement au problème de l’explosion des coûts de la
santé. Le Centre continuera à s’engager dans ce sens et considère que les
acteurs du système de santé sont désormais appelés à mettre en œuvre les
mesures de maîtrise des coûts connues depuis longtemps. Il est réjouissant de
constater que les votants ont suivi les mots d’ordre du Centre pour les autres
objets de votation : le peuple dit clairement oui à la loi sur l’électricité et
rejette l’initiative pour l’allègement des primes ainsi que l’initiative pour
la liberté et l’intégrité physique.
Environ 37 pour
cent
des
votants se sont exprimés ce dimanche en faveur de l’initiative du Centre pour
un frein aux coûts. C’est bien plus du double de la force
électorale du Centre au niveau national. Cela n’a
malheureusement pas suffi, même si plus d’une personne sur trois en Suisse
donne un signal clair pour que des mesures efficaces et durables soient enfin
mises en œuvre pour maîtriser les coûts de la santé. « Ce résultat
montre que le mécontentement face à l’augmentation constante des coûts de la
santé est grand au sein de la population. Le Centre continuera à
s‘engager à fond pour mettre en œuvre les mesures de maîtrise des coûts connues
depuis longtemps », déclare
Gerhard Pfister, président du Centre Suisse « Je tiens à
remercier
toutes
les personnes qui se sont engagées pour notre initiative », poursuit-il.
Le Centre continuera à
s’engager contre l’explosion des coûts
Avec le rejet de l’initiative pour un frein aux coûts, le contre-projet
va entrer en vigueur. Celui-ci va certes dans la bonne direction avec les
objectifs de coûts et de qualité qu’il contient. Il lui manque toutefois le
caractère contraignant. Rien ne garantit en effet que les mesures seront
effectivement mises en œuvre si les objectifs ne sont pas atteints. Le Centre
continuera à s’engager avec force pour que les mesures connues et efficaces de
maîtrise des coûts, qui sont sur la table depuis longtemps, soient mises en
œuvre. Le Centre s’engagera en particulier pour le financement uniforme des
prestations ambulatoires et stationnaires (Efas), sur lequel nous voterons
prochainement. D’autres solutions patinent encore et doivent absolument être
débloquées. C’est le cas du dossier électronique du patient et de la révision
du système tarifaire de prestations de santé.
Allègement des primes : le
contre-projet peut maintenant entrer en vigueur
Les réductions de primes sont un instrument important pour l’équilibre
social. C’est pourquoi le Centre s’est clairement prononcé en faveur du
contre-projet indirect à l’initiative sur l’allègement des primes.
L’initiative, quant à elle, aurait entraîné un report de charges massif sur la
Confédération et les cantons. Le contre-projet, plus responsable
financièrement, va désormais entrer en vigueur. Celui-ci agit de manière ciblée
et responsabilise également les cantons face à l’augmentation des coûts de la santé.
La loi sur l’électricité pour une
politique énergétique durable et indépendante
Avec la loi sur l’électricité, le peuple a approuvé un projet
soigneusement élaboré et équilibré. La sécurité d’approvisionnement de la
Suisse est ainsi renforcée et le développement des énergies renouvelables est
encouragé. La sécurité d’approvisionnement en hiver est également renforcée,
puisque la loi sur l’électricité contient un objectif spécifique pour la
production hivernale. De plus, la construction d’installations d’énergies
renouvelables sera facilitée et la sécurité de la planification sera accrue.
Non à l’initiative
pour la liberté et l’intégrité physique
Le fait que le peuple a clairement rejeté l’initiative pour la liberté
et l’intégrité physique est une très bonne nouvelle. Les conséquences de
l’initiative auraient largement dépassé le cadre de la vaccination et auraient
notamment considérablement affaibli la capacité de l’Etat à assurer l’ordre et
la sécurité. En outre, le cadre légal en vigueur prévoit déjà que personne ne
peut être vacciné contre sa propre volonté.
> Budget de l’armée : Pour un
financement responsable
Le Groupe du Centre. Le Centre. PEV. salué, lors de sa réunion de Groupe
d’hier, la décision du Conseil des Etats d’allouer des moyens supplémentaires à
l’armée pour la rééquiper. Toutefois, le Groupe du Centre estime que la
question des compensations financières n’a pas encore été suffisamment
clarifiée. Le Groupe du Centre demande que les commissions consultatives du
Conseil national examinent rapidement des financements alternatifs et
responsables.
Lundi, le Conseil des Etats a décidé d’augmenter le plafond de dépenses de
l’armée d’environ quatre milliards de francs au total pour les quatre
prochaines années et de dépenser 660 millions de francs de plus que prévu dans
le message sur l’armée pour le programme d’armement 2024. Le Groupe du Centre.
Le Centre. PEV. a salué, lors de sa séance de Groupe d’hier, la décision du
Conseil des Etats d’allouer des moyens supplémentaires à l’armée pour la
rééquiper.
Pour un financement responsable
Pour le Groupe du Centre, il est essentiel de trouver des
solutions plus responsables pour financer l’augmentation des moyens alloués à
l’armée. Ce n’est pas le cas de la proposition actuelle émanant des rangs du
PLR, qui veut réduire massivement les fonds destinés à la coopération
internationale et grever davantage d’ autres domaines non liés, comme
l’agriculture. Il appartient aux commissions consultatives du Conseil national
de proposer rapidement des solutions plus responsables et socialement acceptables.
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