dimanche 2 juin 2024

Propos centristes. Monde –Condamnation pénale de Trump / Crise au Moyen-Orient / Elections européennes / Elections générales en Belgique et au Royaume-Uni / Allemagne: réduire la part de l’Etat dans l’économie / Suisse: votation sur l’énergie…


Voici une sélection, ce 2 juin 2024, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.

► Union Européenne
♦ Renew Europe (groupe centriste et libéral au Parlement européen) 
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans Propos centristes France]  
> Saviez-vous que les élections européennes sont les deuxièmes plus grandes élections démocratiques au monde? L’Inde est le seul pays à avoir des élections démocratiques plus vastes, avec 969 millions de personnes ayant le droit de vote. Assurez-vous de pratiquer votre droit démocratique et allez voter les 6 et 9 juin!

> Près des trois-quarts des Européens se considèrent comme des citoyens de l’UE! Les prochaines élections européennes seront cruciales pour déterminer l’avenir de l’Union!

> Il est temps de créer une véritable Union européenne de la défense pour:
- Protéger et défendre nos citoyens, notre territoire, nos intérêts et nos valeurs
- Veiller à fournir à l’Ukraine tout ce dont elle a besoin pour se défendre
- Renforcer l’autonomie stratégique de l’Union européenne.

> Oui à un avenir européen pour l’Ukraine ! Oui à une Union européenne qui soutient le peuple ukrainien ! Nous voulons réitérer l’importance de l’ouverture des négociations d’adhésion avec l’Ukraine pour l’UE et l’Ukraine! L’Ukraine appartient à l’Union européenne !

> Le parti Georgian Dream tente de priver le peuple géorgien de l’avenir libre et démocratique qu’il mérite ! Nous sommes solidaires du peuple géorgien qui veut une voie européenne, en cette période profonde.

 

Guy Verhofstadt 
> [Condamnation pénale de Trump par un tribunal de New York] L’Amérique fait face à un choix difficile : être un pays où la loi s’applique à tous… ou un pays où les puissants comme Trump s’en tirent avec n’importe quoi.

> La démocratie européenne a besoin de réformes : engager davantage les citoyens, trouver un terrain d’entente et ne pas accroître les divisions entre eux.

> Le nationalisme n’offre pas de solutions… seulement la fragmentation, les blocages, la faiblesse… une Europe divisée et inefficace. Nous avons besoin du contraire ! Il est temps de décider !

> Rappel : L’Ukraine, la Géorgie, l’Europe et au-delà ne seront en paix que lorsque la Russie retrouvera la liberté… Les médias libres et la société civile sont le signe le plus important !

> La liberté à Hong Kong est morte… La crédibilité de la Chine en tant que partenaire international est également morte… elle ne se contentera de rien de moins que d’une domination totale. La deuxième option est une voie à sens unique vers l’autoritarisme !

 

● Allemagne 
♦ Gouvernement 
Christian Lindner (ministre des Finances) 
> [Elections européennes] Mme von der Leyen ne cesse d'évoquer la mutualisation des dettes de l'UE. Ce n'est pas un bon conseil, car premièrement, l'Allemagne assume alors indirectement la responsabilité des décisions de politique économique prises ailleurs. Deuxièmement, nous payons des intérêts sur les dettes - il vaut mieux utiliser l'argent des contribuables directement pour des investissements plutôt que pour le service du capital.

> Le paquet retraite II est un tournant. Avec le capital générationnel, nous utilisons pour la première fois les marchés des capitaux dans la retraite légale afin de stabiliser les cotisations. Le risque n'est pas d'épargner avec des actions, mais d'y renoncer.
Le paquet retraite II ne marque toutefois pas la fin des réformes nécessaires. Au contraire, nous devons garder un œil sur les cotisations dans l'intérêt de l'équité entre les générations - les paquets de pensions III et IV suivront donc.

> Aujourd'hui, cela fait exactement 15 ans que le frein à l'endettement existe... à l'époque, il était de bon sens, aujourd'hui, il est controversé. Car la règle budgétaire oblige à fixer des priorités. C'est inconfortable pour la politique, mais nécessaire dans l'intérêt de l'équité intergénérationnelle.

> Notre État occupe une part toujours plus importante de notre société et de notre performance économique. Or, une société civile implique un juste équilibre entre l'État et le privé. Et c'est ce que nous devons retrouver aujourd'hui.

 

● Belgique 
♦ Les Engagés 
Maxime Prévot (président) 
> Réduire l’écart salarial entre hommes et femmes est une priorité. Notamment en incitant les papas à prendre leurs congés parentaux pour laisser les femmes travailler.

> L’enseignement est une de nos priorités pour les années à venir. Valorisons les enseignants, faisons confiance aux acteurs de terrain, un prof dans chaque classe ou encore une harmonisation des calendriers scolaires.

> Investir dans l’éducation et la formation, c’est une priorité. 200h de fourches par an par élève. Il faut chaque jour dans chaque classe un enseignant.

> Notre bonus-bosseur offrira un différentiel de 450 euros entre le travailleur et le non-travailleur, grâce à notre réforme fiscale.

 

♦ DéFI 
François de Smet (président) 
> [Elections générales du 9 juin] Faites entendre votre voix, le 9 juin, pour un pouvoir d'achat renforcé et des solutions durables.

> DéFI, c’est la synthèse inédite des valeurs de gauche et de droite.

> DéFI, c'est le parti de l'emploi et de la formation. Nous avons fait nos preuves en Région bruxelloise: 10% de taux d'emploi en plus, 10% de taux de chômage en moins. En Wallonie et à Bruxelles, poursuivons le travail après le 9 juin : emploi, formation, liberté d'entreprendre.

> [Crise au Moyen-Orient] Les images de Rafah sont insoutenables. Les armes doivent se taire maintenant. Les vies civiles doivent être préservées. Et les otages doivent être libérés. Il n'y a pas d'alternative à la reprise d'un processus et à la coexistence de deux Etats en paix.

> C'est un paradoxe: jamais le nationalisme flamand n'a semblé électoralement aussi fort. Et pourtant, les Francophones font comme si cette menace n'existait pas. Lors de la dernière séance du Parlement fédéral, les deux députés DéFI ont été les seuls à voter contre la mise à révision de l'article 195 de la Constitution, qui permettra demain de la modifier de fond en comble, et même le cas échéant de vider notre pays de sa substance. Cela sous les applaudissements des nationalistes flamands et dans le silence gêné des Francophones. Les autres partis ont tous démontré à un moment ou l'autre leur faiblesse vis-à-vis de la N-VA et du nationalisme. DéFI, même seul, continuera à s'opposer à ce danger.

 

● Italie 
♦ Azione 
Carlo Calenda (secrétaire général) 
> Le Jour de la République est la célébration de l'esprit républicain qui nous unit en tant que communauté historique, politique et culturelle. Un esprit qui s'incarne dans les devoirs civiques et les droits sociaux, civils et politiques. Cet esprit est aujourd'hui faible et mal perçu.
Nous parlons peu de la République et de ses valeurs idéales, énumérées dans la première partie de la Constitution, si ce n'est pour nous en servir comme d'une massue contre nos adversaires.
Ces derniers jours, j'ai rencontré des centaines de jeunes qui votaient pour la première fois. Personne ne leur a expliqué comment voter, quels sont les pouvoirs du Parlement, quels sont les groupes politiques qui y siègent.
La République existe dans la mesure où elle est ressentie, vécue et façonnée par les citoyens. Ce n'est pas le cas aujourd'hui.
La bagarre permanente entre la droite et la gauche, dont le seul objectif est de nous faire détester l'Italien de droite et de gauche, effrite le sentiment d'appartenance à la communauté républicaine.
Quand la politique réussit cet objectif, plus rien d'autre ne compte. La qualité de l'action du gouvernement et de l'opposition passe au second plan et la seule raison de voter est de voter contre. Voter contre n'est qu'un vote contre nous et notre liberté de choisir en conscience.
Cette dérive est le seul véritable risque pour la démocratie et la République. Contre cette maladie de la raison Azione continuera à se battre.
Vive l'Italie ! Vive la République.

> [Elections européennes] Meloni, comme tous les souverainistes et populistes avant elle, explique qu'elle va bouleverser l'Europe et le Monde. A force de crier et de hurler, l'Italie s'est retrouvée avant-dernière en influence au Parlement européen. Nous ne promettons pas de bouleverser quoi que ce soit, nous voulons envoyer en Europe des personnes capables et compétentes qui travailleront pour faire avancer l'Union, les politiques communes et défendre notre espace de liberté et de droits. Le reste n'est que bruit. Les 8 et 9 juin, mettons-le de côté.

> [Elections européennes] Nous avons 7 jours pour lutter ensemble contre ce cynisme qui nous entoure. Parce que nous ne sommes pas condamnés à décliner en nous laissant distraire par le bruit du jour.  Parce que prouver que nous aimons ce pays ne se réduit pas à la rhétorique « l'Italie est le pays que j'aime », c'est faire passer ce que nous croyons être les intérêts des Italiens avant nos propres intérêts, chaque jour, et le faire avec honneur et dignité. Aussi difficile et souvent humiliant que cela puisse être, il n'y a pas d'autre voie que j'aimerais emprunter.

 

♦ Italia Viva 
Matteo Renzi (président) 
> [Elections européennes] Aucun gouvernement n'a fait autant que nous pour aider les travailleurs en commençant par les 80 euros et pour les entreprises en commençant par Industrie 4.0 et la loi sur l’emploi. Mais nous sommes les seuls à parler de l'avenir : c'est pourquoi les États-Unis d'Europe sont la seule proposition politique de ces élections. Nous voulons compter en Europe, les autres ne veulent compter qu'en Italie. Notre message passe et je trouve le climat très bon. En avant

> [Elections européennes] Le Parti démocrate, avec Marco Tarquinio, affirme que pour construire la paix, il faut démanteler l'OTAN, reniant ainsi l'atlantisme des 70 dernières années. Nous disons au contraire que pour construire la paix, nous avons besoin de l'OTAN, de l'armée européenne, d'une défense commune et d'une politique étrangère. En bref, nous avons besoin des États-Unis d'Europe, pas de ce Parti démocrate.

 

► Autres pays 

● Canada 
♦ Gouvernement 
Justin Trudeau (Premier ministre) 
> Le droit des femmes de choisir ne devrait pas être lié au revenu. On va donc rendre les contraceptifs gratuits au Canada.

> [Crise au Moyen-Orient] Le Canada appelle à un cessez-le-feu immédiat, à une augmentation de l’aide humanitaire et à la libération des otages. La proposition du président américain, Joe Biden, est l’occasion de mettre fin aux souffrances et de reprendre le chemin de la paix. Toutes les parties doivent la saisir.

> On facilite la construction de logements. Non, pas en disant que tout est brisé, mais en retroussant nos manches, en trouvant des solutions et en se mettant au travail.

> C'est dégoûtant que des coups de feu ont été tirés sur une autre école juive. Je suis soulagé qu’il n’y a aucun blessé, mais je pense aux parents et aux résidents de Montréal qui sont certainement ébranlés. C'est de l'antisémitisme pur et simple, et on ne le laissera pas gagner.

> Grâce au Régime canadien de soins dentaires, plus de deux millions d’aînés, qui n'avaient pas d’assurance, peuvent enfin aller chez le dentiste. Ce régime change déjà des vies, et les députés conservateurs essaient toujours de l'abolir.

> À ce jour, 30 entreprises au Canada ont signé notre code de conduite pour le développement responsable de systèmes d’IA avancés. Ce code contribuera à assurer la sécurité des Canadiens et à faire du Canada un chef de file mondial dans l’exploitation de cette technologie.

 

● Etats-Unis  
♦ Gouvernement 
Joe Biden (président-des Etats-Unis) 
> [Condamnation pénale de Trump par un tribunal de New York] > Le principe américain selon lequel personne n'est au-dessus de la loi a été réaffirmé. Donald Trump a eu toutes les possibilités de se défendre. Il s'agissait d'une affaire d'État, et non d'une affaire fédérale. Et elle a été entendue par un jury composé de 12 citoyens - 12 Américains, 12 personnes comme vous.  Comme des millions d'Américains qui ont fait partie de jurys, ce jury a été choisi de la même manière que tous les jurys américains.  L'avocat de Donald Trump a participé à ce processus.
Le jury a entendu cinq semaines de preuves - cinq semaines. Après des délibérations approfondies, le jury a rendu un verdict unanime. Il a déclaré Donald Trump coupable des 34 chefs d'accusation retenus contre lui. Il aura maintenant la possibilité, comme il se doit, de faire appel de cette décision, comme n'importe qui d'autre. C'est ainsi que fonctionne le système judiciaire américain.
Il est imprudent, dangereux et irresponsable de dire que ce procès est truqué simplement parce qu'on n'aime pas le verdict. Notre système judiciaire existe depuis près de 250 ans et constitue littéralement la pierre angulaire de l'Amérique - notre système judiciaire. Le système judiciaire doit être respecté et nous ne devrions jamais permettre à quiconque de le démolir.  C'est aussi simple que cela.
C'est l'Amérique. C'est ce que nous sommes. Et c'est ce que nous serons toujours, si Dieu le veut.

> [Plan pour mettre fin à la crise au Moyen-Orient] Je voudrais faire le point sur mes efforts pour mettre fin à la crise à Gaza. Au cours des derniers mois, mes négociateurs de politique étrangère, de la communauté du renseignement, etc., se sont concentrés sans relâche non seulement sur un cessez-le-feu qui serait le soir - qui serait inévitablement fragile et temporaire, mais sur une fin durable de la guerre. Tel a été l’objectif : une fin durable à cette guerre.
Un qui ramène tous les otages chez eux, assure la sécurité d’Israel, crée un meilleur « jour après » à Gaza sans le Hamas au pouvoir, et ouvre le terrain pour un règlement politique qui offre un avenir meilleur aux Israéliens comme aux Palestiniens.
Aujourd'hui, après une diplomatie intensive menée par mon équipe et mes nombreuses conversations avec les dirigeants israéliens, qatariens, égyptiens et d'autres pays du Moyen-Orient, il a maintenant offert - il a proposé une nouvelle proposition globale.
Il s’agit d’une feuille de route pour un cessez-le-feu durable et la libération de tous les otages. Cette proposition a été transmise par le Qatar au Hamas. Aujourd'hui, je veux mettre en place ses termes pour les citoyens américains et pour le monde. Cette nouvelle proposition comporte trois phases.
La première phase durera six semaines. Voici ce que cela inclurait : un cessez-le-feu complet et complet ; un retrait des forces israéliennes de toutes les zones peuplées de Gaza ; une libération d’un certain nombre d’otages – y compris les femmes, les personnes âgées, les blessés – en échange de la libération de centaines de prisonniers palestiniens. Il y a des otages américains qui seraient libérés à ce stade, et nous les voulons. En outre, certains restes d'otages qui ont été tués seraient restitués à leur famille, ce qui aurait mis fin à leur terrible chagrin. Les Palestiniens - des civils - retourneraient dans leurs foyers et leurs quartiers dans toutes les régions de Gaza, y compris dans le nord. L'aide humanitaire augmenterait avec 600 camions transportant de l'aide à Gaza chaque jour.
Avec un cessez-le-feu, cette aide pourrait être distribuée de manière sûre et efficace à tous ceux qui en ont besoin. Des centaines de milliers d'abris temporaires, y compris des unités de logement, seraient fournis par la communauté internationale. Tout cela et d'autres commenceraient immédiatement.
Au cours des six semaines de la phase 1, Israël et le Hamas négocieraient les arrangements nécessaires pour arriver à la phase deux, qui est une fin permanente à l'hostilité - de l'hostilité.
Maintenant, je vais être franc avec vous. Il y a un certain nombre de détails à négocier pour passer de la première phase à la deuxième phase. Il voudra s'assurer que ses intérêts sont protégés.
Mais la proposition dit que si les négociations prennent plus de six semaines pour la première phase de la première phase, le cessez-le-feu se poursuivra tant que les négociations se poursuivront.
Et les États-Unis, l'Égypte et le Qatar s'efforceraient de faire en sorte que les négociations se poursuivent - tous les accords - tous les accords - jusqu'à ce que tous les accords soient conclus et que la deuxième phase soit en mesure de commencer.
Ensuite, la deuxième phase : il y aurait un échange pour la libération de tous les otages vivants restants, y compris les soldats de sexe masculin; les forces israéliennes se retireraient de Gaza; et tant que le Hamas sera à la hauteur de ses engagements, un cessez-le-feu temporaire deviendrait, selon les termes de la proposition israélienne - la proposition israélienne, « la cessation des hostilités de façon permanente », fin de la citation. « Cessation des hostilités de façon permanente. »
Enfin, à la troisième phase, un vaste plan de reconstruction de Ga--- pour Gaza commencera. Et tous les derniers restes d'otages qui ont été tués seraient restitués à leur famille.
C'est l'offre qui est maintenant sur la table et ce que nous avons demandé. C'est ce dont nous avons besoin.
Le peuple israélien devrait savoir qu’il peut faire cette offre sans plus de risque pour sa propre sécurité parce qu’il a dévasté les forces du Hamas – au cours des huit derniers mois. À ce stade, le Hamas n’est plus capable de mener à bien un autre 7 octobre, ce qui, dans l’un des principaux objectifs israéliens, dans cette guerre et, très franchement, un juste.
Je sais qu'il y a des Israéliens qui ne seront pas d'accord avec ce plan et demanderont que la guerre se poursuive indéfiniment. Certains - d'autres sont même dans la coalition gouvernementale. Et ils l'ont dit clairement : ils veulent occuper Gaza, ils veulent continuer à se battre pendant des années, et les otages ne sont pas une priorité pour eux.
Eh bien, j'ai exhorté les dirigeants israéliens à soutenir cet accord, malgré la pression. Et au peuple israélien, permettez-moi de dire ceci. En tant que personne ayant eu un engagement de longue date en faveur de l'État hébreu, en tant que seul président américain qui s'est jamais rendu en Israël en temps de guerre, en tant que personne qui vient d'envoyer les forces américaines pour défendre directement l'État hébreu lorsqu'il a été attaqué par l'Iran, je vous demande de prendre du recul et de penser ce qui se passera si ce moment est perdu.
Nous ne pouvons pas perdre ce moment. Une guerre indéfinie à la recherche d’une notion non identifiée de « victoire totale » enlisera l’État hébreu à Gaza, en y drainant les ressources économiques, militaires et humaines et en continuant à l’isolement d’Israël dans le monde.
Cela ne ramènera pas les otages à la maison. Cela n'apportera pas une défaite durable du Hamas. Cela n'apportera pas une sécurité durable à l'égard de l'État hébreu.
Mais une approche globale qui commencera avec cet accord ramènera les otages à la maison et conduira à un État israélien plus sûr. Et une fois qu’un cessez-le-feu et un accord d’otage seront conclus, il ouvre la possibilité de beaucoup plus de progrès, y compris le calme le long de la frontière nord israélienne avec le Liban.
Les États-Unis aideront à forger une résolution diplomatique, qui garantisse la sécurité d’Israël et permet aux gens de retourner chez eux en toute sécurité sans crainte d’être attaqués.
Avec un accord, une reconstruction de Gaza commencera avec les nations arabes et la communauté internationale, ainsi qu'avec les dirigeants palestiniens et israéliens, pour le faire d'une manière qui ne permet pas au Hamas de se réarmer.
Et les États-Unis travailleront avec nos partenaires pour reconstruire les maisons, les écoles et les hôpitaux de Gaza afin d'aider à réparer les communautés qui ont été détruites dans le chaos de la guerre.
Et avec cet accord, il pourrait s’intégrer plus profondément dans la région, y compris - cela ne vous surprend pas tous - y compris non - un accord potentiel de normalisation historique avec l’Arabie saoudite. Il pourrait faire partie d'un réseau de sécurité régional pour contrer la menace posée par l'Iran.
Tous ces progrès feraient en sorte qu'il soit plus sûr d'Israël, les familles israéliennes ne vivant plus dans l'ombre d'une attaque terroriste.
Et tout cela créerait les conditions d'un avenir différent et un avenir meilleur pour le peuple palestinien, un avenir d'autodétermination, de dignité, de sécurité et de liberté. Cette voie est disponible dès que l'accord est conclu.
Isarël aura toujours le droit de se défendre contre les menaces qui pèsent sur sa sécurité et de traduire en justice les responsables du 7 octobre. Et les États-Unis veilleront toujours à ce qu'il dispose de ce dont il a besoin pour se défendre.
Si le Hamas ne s’acquitte pas de ses engagements dans le cadre de l’accord, il peut reprendre ses opérations militaires. Mais l'Egypte et le Qatar m'ont assuré et ils continuent à travailler pour s'assurer que le Hamas ne le fait pas. Et les États-Unis aideront à faire en sorte qu'il soit à la hauteur de leurs obligations.
C'est ce que dit cet accord. C'est vraiment un moment décisif. Il a fait sa proposition. Le Hamas dit qu'il veut un cessez-le-feu. Cet accord est l'occasion de prouver s'il le pense vraiment. Le Hamas doit accepter l'accord. Pendant des mois, les gens du monde entier ont appelé à un cessez-le-feu. Maintenant, il est temps d'élever la voix et d'exiger que Hasa - le Hamas arrive à la table des négociations, accepte cet accord, et met fin à cette guerre qu'ils ont commencée.
Bien entendu, il y aura des divergences sur les détails spécifiques qui doivent être précisés. C'est naturel. Si le Hamas veut négocier prêt à traiter, alors les négociations israéliennes doivent se voir accorder un mandat, la souplesse nécessaire pour conclure cet accord.
Les huit derniers mois ont marqué une douleur déchirante : la douleur de ceux dont les proches ont été massacrés par les terroristes du Hamas le 7 octobre ; les otages et leurs familles attendent dans l’angoisse ; les Israéliens ordinaires dont la vie a été marquée à jamais par l’événement brisé de la violence sexuelle et de la brutalité impitoyable du Hamas.
Et le peuple palestinien a enduré un enfer pur dans cette guerre. Trop d'innocents ont été tués, dont des milliers d'enfants. Beaucoup trop ont été grièvement blessés.
Nous avons tous vu les images terribles de l'incendie mortel de Rafah au début de la semaine à la suite d'une frappe israélienne contre le Hamas. Et alors même que nous travaillons à une aide en plein essor à Gaza, avec 1 800 camions acheminant des fournitures ces cinq derniers jours - 1 800 - la crise humanitaire demeure.
Je sais que c'est un sujet sur lequel les gens de ce pays se sentent des convictions profondes et passionnées. Et moi aussi. Cela a été l'un des problèmes les plus difficiles et les plus complexes au monde. Il n'y a rien de facile à cela - rien de facile à le faire.
Grâce à tout cela, cependant, les États-Unis ont travaillé sans relâche pour soutenir la sécurité des Israéliens, pour amener les fournitures humanitaires à Gaza, et pour obtenir un cessez-le-feu et un accord d'otage pour mettre fin à cette guerre.
Hier, avec cette nouvelle initiative, nous avons fait un pas important dans cette direction.
Et je veux m'associer à vous aujourd'hui pour savoir où nous en sommes et ce qui pourrait être possible. Mais j'ai besoin de ton aide. Tous ceux qui veulent la paix maintenant doivent faire entendre leur voix et faire savoir aux dirigeants qu'ils doivent prendre cet accord; travailler pour le rendre réel, le rendre durable; et forger un avenir meilleur à partir de l'attaque et de la guerre terroristes tragiques.
Il est temps de commencer cette nouvelle étape, pour que les otages rentrent chez eux, pour qu’il soit en sécurité, pour que les souffrances cessent. Il est temps que cette guerre se termine et que le lendemain commence.

> Le compte officiel de Donald Trump a partagé une vidéo disant qu’il créerait «un Reich unifié» s’il gagnait cette élection. C’est la langue d’Hitler. Ce n’est pas celle de l’Amérique. Et tant que je serai votre président, ça ne le sera jamais. Nos libertés sont menacées, notre démocratie même. Ce n’est pas de l’hyperbole.

> Le droit de vote est le fondement de la démocratie américaine. La clef de ce droit est de veiller à ce que les électeurs choisissent leurs élus - et non l'inverse. La décision de la Cour suprême sape aujourd’hui le principe fondamental selon lequel les pratiques de vote ne doivent pas faire de discrimination en raison de la race et c’est une erreur.
Cette décision menace la capacité des Caroliniens du Sud à faire entendre leur voix aux urnes, et le plan de district confirmé par la Cour fait partie d’un dangereux ensemble d’efforts racistes de charcutage  des circonscriptions électorales de la part des élus républicains pour diluer la volonté des électeurs noirs. Le vice-président Harris et moi-même sommes fermes dans notre engagement à protéger le droit sacré de voter, et nous ne cesserons pas de nous battre tant que le Congrès ne passera pas sur la loi de John Lewis sur le droit de vote pour rétablir et renforcer la loi sur les droits de vote, et la loi sur la liberté de vote afin de garantir des cartes du Congrès équitables pour tous les Américains.

> La veille des funérailles de George Floyd, sa jeune fille Gianna m’a dit : « Papa a changé le monde. » Quatre ans après le meurtre de son père, il ne fait aucun doute qu’il l’a fait. George Floyd devrait être en vie aujourd'hui. Son assassinat a secoué la conscience de notre nation et nous a rappelé que notre pays n'a jamais pleinement été à la hauteur de son plus haut idéal de justice juste et impartiale pour tous en vertu de la loi. Ce que nous avons vu en conséquence était l'un des plus grands mouvements modernes de défense des droits civiques de notre nation, avec des gens de tous horizons marchant ensemble contre le racisme et l'injustice systémique.
Il y a deux ans, aux côtés de la famille, des dirigeants des droits civils et des responsables de l'application de la loi George Floyd, j'ai signé un décret pour mettre en œuvre des aspects clés de la loi George Floyd sur la justice en matière de police en ce qui concerne l'application de la loi fédérale, y compris : la restriction des étranglements et des mandats de non-plafond, et la création d'une base de données pour les fautes policières - toutes mesures efficaces, transparentes et responsables.
Mon administration a fait d'importants progrès dans la mise en œuvre de ce décret et poursuivra ses travaux pour renforcer la confiance du public et la sécurité publique. Mais des changements réels et durables au niveau de l'État et au niveau local ne viendront que lorsque le Congrès agira. C’est pourquoi je continuerai à exhorter le Congrès à adopter la loi George Floyd sur la justice dans la police, qui garantit la responsabilité de l’application de la loi.
Alors que nous célébrons cette journée solennelle, nous nous joignons à la famille de George Floyd pour nous souvenir de sa vie et de son héritage. Nous sommes vigilants envers les communautés noires et brunes qui ont trop souvent supporté le poids de l'injustice ; et nous nous engageons à nouveau à honorer l'héritage de George Floyd en assurant notre nation à la hauteur de son idéal fondateur que nous sommes tous créés sur un pied d'égalité et mérite d'être traités sur un pied d'égalité tout au long de notre vie.

> Les Républicains du Congrès ne se soucient pas de sécuriser la frontière ou de réparer le système d'immigration en panne de l'Amérique. S'ils l'avaient fait, ils auraient voté pour l'application de la législation la plus sévère de l'histoire. Au lieu de cela, aujourd’hui, ils ont placé la politique partisane avant la sécurité nationale de notre pays.
En bloquant l'accord de frontière bipartisan, les républicains du Congrès ont déclaré non à une législation qui recruterait plus d'agents des gardes frontière, ajouterait davantage de juges de l'immigration et d'asile à traiter les affaires en mois et pas en années. Ils ont dit non à la nouvelle technologie pour détecter et empêcher le fentanyl d'entrer aux États-Unis, et non aux ressources pour aller après les trafiquants de drogue. Ils ont rejeté un accord qui me donnerait, en tant que président, une nouvelle autorité d'urgence pour fermer temporairement la frontière lorsque le système est submergé.
Cet accord aurait également élargi l'accès aux voies d'immigration légales dont il a été prouvé qu'elles réduisent la migration irrégulière, a accéléré l'accès à l'autorisation de travail pour les personnes qui remplissent les conditions requises et garantirait que les enfants non accompagnés qui arrivent à la frontière aient accès à un avocat. Bien qu'il n'ait pas inclus tout ce que je voulais, comme la livraison définitive d'une voie vers la citoyenneté pour les Rêves, elle aurait été la plus grande réforme de nos lois sur l'immigration depuis des décennies.
Je veux donc être tout à fait clair : alors que les républicains du Congrès choisissent de faire obstacle à l'application de la législation aux frontières, je ne cesserai pas de me battre pour fournir les ressources dont le personnel frontalier et d'immigration a besoin. Si vous croyez, comme je le fais, que nous avons besoin d'une réforme maintenant, ne rien faire n'est pas une option. Nous devons rendre notre frontière plus sûre et nous devons veiller à ce que les États-Unis demeurent un phare d'espoir et d'opportunités. Aujourd'hui et jour, je reste déterminé à prendre des mesures pour lutter contre notre système d'immigration en panne.

> Nous avons franchi une nouvelle étape dans l'effort visant à protéger les libertés et les libertés de tous les Américains avec la confirmation de la 200e juge fédéral depuis mon entrée en fonction. Ces juges sont exceptionnellement qualifiés. Ils viennent de tous les horizons, et collectivement, ils forment le groupe le plus diversifié de nominations judiciaires jamais proposées par un président – 64% sont des femmes et 62% sont des personnes de couleur. Avant leur nomination à la magistrature, ils travaillaient dans tous les domaines du droit - des avocats du travail qui se battaient pour les travailleurs aux avocats des droits civiques qui se battaient pour protéger le droit de vote. Et malgré les différences de formation et d'expérience, ils sont tous attachés à des principes qui sont au cœur de notre démocratie : l'indépendance, la liberté et la liberté.
Les juges sont chargés. Ces hommes et ces femmes ont le pouvoir de défendre les droits fondamentaux ou de les éloigner. Ils entendent des cas qui décident si les femmes ont la liberté de prendre leurs propres décisions en matière de santé génésique; si les Américains ont la liberté de voter; si les travailleurs ont la liberté de se syndiquer et de gagner leur vie pour leur famille; et si les enfants ont la liberté de respirer de l'air pur et de boire de l'eau propre.
Il y a encore beaucoup à faire. À l'avenir, je continuerai ma responsabilité solennelle de nommer des personnes qui ont excellé dans leur carrière professionnelle, qui reflètent les communautés qu'elles servent, et qui appliquent la loi de manière impartiale et sans favoritisme.

> La demande de mandats d’arrêt du procureur de la CPI contre les dirigeants israéliens est scandaleuse. Et permettez-moi d'être clair : quoi que ce soit que ce procureur puisse impliquer, il n'y a pas d'équivalence - aucune - entre les Israéliens et le Hamas. Nous nous opposerons toujours aux Israéliens contre les menaces qui pèsent sur sa sécurité.

 

Kamala Harris (vice-présidente des Etats-Unis) 
> Il y a deux ans, 19 beaux enfants et deux enseignants désintéressés ont été tués dans leurs salles de classe au cours d'une fusillade insensée menée avec une arme de guerre. Ils devraient toujours être avec nous – faire du sport, créer de l’art, danser, rire, apprendre, enseigner et créer de nouveaux souvenirs avec leurs familles et leurs amis. Aujourd'hui, nous nous souvenons de leurs histoires, nous nous enordons à leurs proches et nous pensons à leur communauté.
Dans les mois et les années qui ont suivi la perte de la vie de ces 21 Américains et 17 autres blessés, les familles d’Uvalde ont puissamment canalisé leur angoisse vers le plaidoyer – exigeant des actions pour changer le fait inacceptable que la violence armée est la principale cause de décès pour les enfants dans notre pays. Avec leur aide, le président Biden et moi-même nous sommes battus pour adopter la loi Bipartisane sur les communautés plus sûres, la loi la plus importante sur la sécurité des armes à feu depuis près de 30 ans. En travaillant avec les défenseurs de la sécurité des armes à feu à Uvalde et dans tout le pays, nous avons également pris plus de mesures pour réduire la violence armée que toute autre administration dans l'histoire. Cela inclut la fermeture de la faille du spectacle d'armes, l'investissement dans la santé mentale des étudiants, le lancement du tout premier centre de ressources pour la loi du drapeau rouge, et la création du tout premier Bureau de la prévention de la violence armée de la Maison-Blanche.
Bien que nous ayons fait des progrès nécessaires ensemble, il reste encore beaucoup à faire pour faire en sorte que chaque personne dans notre pays ait la liberté de vivre à l'abri de l'horreur de la violence armée. Les législateurs du Congrès et des États de toute l'Amérique doivent avoir le courage d'agir en interdisant les armes d'assaut et les magazines de grande capacité, en adoptant des lois sur les drapeaux rouges et en rendant les vérifications des antécédents universelles. Ces solutions de bon sens sauveront des vies et garantiront que moins d'enfants, de familles et de communautés subissent les traumatismes et les douleurs inimaginables dont Uvalde a souffert au cours de ces deux dernières années.

 

♦ Parti démocrate 
Hakeem Jeffries (leader du Parti démocrate à la Chambre des représentants) 
> [Condamnation pénale de Trump par un tribunal de New York] L’Amérique est une nation fondée sur la primauté du droit. Le jury s’est prononcé et a rendu une décision avec soin. Un leadership responsable exige que le verdict soit respecté.

> Ceux qui sympathisent avec les foules violentes qui attaquent le Capitole n’ont pas leur place à la Cour suprême.

> Les démocrates de la Chambre se concentrent sur l’obtention de résultats concrets pour les Américains ordinaires. L’autre côté est consumé par la rage. Les républicains trumpistes extrémistes sont déterminés à saper l’état de droit. Ils sont inaptes à gouverner.

> Profondément attristé par le meurtre de civils innocents à Rafah qui a résulté d’une tragique frappe aérienne israélienne. Chaque otage doit être libéré. Les civils palestiniens doivent être protégés. Le Hamas doit être vaincu. Nous devons trouver un chemin immédiat vers une paix juste et durable.

 

Chuck Schumer (leader de la majorité démocrate au Sénat) 
> [Condamnation pénale de Trump par un tribunal de New York] Personne n’est au-dessus de la loi. Le verdict parle de lui-même. (...) Le fait indéniable est que Donald Trump a passé par le même processus juridique que tous les Américains, il a été jugé selon les faits et la loi, et il a été déclaré coupable par un jury de ses pairs.
Donald Trump est maintenant un criminel condamné. (...) Alors que Donald Trump envisage ses prochaines étapes dans le système judiciaire, il ne devrait pas y avoir d’influence politique extérieure, d’intimidation ou d’ingérence.
J’encourage les partisans et les détracteurs de Donald Trump à laisser le processus avancer conformément à la loi.

 

Barack Obama (ancien président des Etats-Unis) 
> [Crise au Moyen-Orient] > Aujourd’hui, le président Biden a présenté un plan clair, réaliste et juste pour établir un cessez-le-feu immédiat et mettre fin à la guerre à Gaza - un plan qui assure la sécurité d’Israël, rend les otages pris le 7 octobre à leurs familles, augmente l’aide à Gaza et soulage les souffrances des civils palestiniens, et engage les Israéliens, les Palestiniens, les pays arabes et la communauté internationale dans le processus de reconstruction de Gaza.
Un cessez-le-feu à lui seul n’apaisera pas la terrible douleur des Israéliens dont les proches ont été massacrés ou enlevés par le Hamas, ou des Palestiniens dont les familles ont été brisées par la guerre qui a suivi. Il ne résoudra pas le conflit de longue date entre Israéliens et Palestiniens, ni les questions litigieuses entourant une solution à deux États ou la poursuite de l’activité des colons en Cisjordanie. Mais ce qu’il peut faire, c’est mettre fin à l’effusion de sang, aider les familles à se réunir et permettre une augmentation de l’aide humanitaire pour aider les personnes désespérées et affamées. Il peut sauver des vies, ici et maintenant - et il peut jeter les bases de ce qui sera un chemin long et difficile vers un avenir dans lequel Israël est en sécurité et en paix avec ses voisins, et les Palestiniens ont enfin la sécurité, la liberté et l’autodétermination qu’ils recherchent depuis si longtemps.
Alors que la tragédie à Gaza s’est déroulée au cours des huit derniers mois, nous avons assisté à un débat public souvent féroce ici - et dans le monde - sur la façon dont les États-Unis devraient réagir. Mais quelle que soit notre position dans ces débats plus larges, un cessez-le-feu durable est quelque chose que nous devrions tous soutenir - pour le bien des Israéliens, des Palestiniens et du monde entier. Je suis profondément encouragé par les efforts constants et inlassables du président Biden, du secrétaire d’État Tony Blinken et de notre équipe diplomatique pour mettre fin à cette terrible guerre.

 

Adam Schiff (représentant de Californie) 
> [Condamnation pénale de Trump par un tribunal de New York] Coupable. Aujourd’hui, douze citoyens américains ordinaires ont reconnu un ancien président coupable de dizaines de crimes. Malgré ses efforts pour distraire, retarder et nier, la justice est tout de même arrivée pour Donald Trump. Et la primauté du droit a prévalu. (...) Ne vous y trompez pas, ce verdict ne fera qu’augmenter les tentatives de Donald Trump pour discréditer le système judiciaire et détruire notre démocratie. La justice a prévalu aujourd’hui. Mais c’est à nous de faire en sorte qu’il continue à prévaloir.

 

♦ Autres 
Michael Bloomberg (ancien maire de New York) 
> Nous devons réformer le marché volontaire du carbone. Les principes de l’administration Biden visant à établir des marchés du carbone volontaires plus transparents, responsables et efficaces sont un grand pas dans la bonne direction.

 

● Royaume Uni 
♦ Liberal democrats 
> [Élections générales du 4 juillet] Il est temps.
Il est temps d’élire de fantastiques députés libéraux démocrates pour défendre leurs collectivités.
Il est temps de changer le système et de donner aux gens un véritable espoir.
Il est temps de briser le mur bleu et de chasser les conservateurs.
Il est temps de conclure l’accord équitable que le peuple britannique mérite.

> Nous faisons l’offre la plus ambitieuse sur les repas scolaires gratuits de toute fête, pour s’assurer qu’aucun enfant n’a du mal à apprendre le ventre vide.
Notre plan consisterait à offrir des repas scolaires gratuits à Tous les enfants du primaire, à partir de la première phase, avec les 900000 enfants vivant actuellement dans la pauvreté qui n’en bénéficient pas. (…)
La deuxième phase verrait tous les enfants de l’école primaire recevoir des repas scolaires gratuits.
La politique serait financée par un prélèvement de 4% sur les rachats d’actions des sociétés cotées FTSE 100, similaire à la taxe d’accise sur les rachats mise en œuvre par le président Biden aux États-Unis, qui pourrait recueillir environ 1,4 milliard de livres sterling par an.
Les secteurs qui utilisent le plus les rachats d’actions sont les géants du pétrole et du gaz, les banques et les grandes entreprises qui possèdent un certain nombre de marques de produits alimentaires et de biens de consommation.
Cela suggère que la pratique est tirée par les entreprises qui profitent de la flambée des prix pendant la crise du coût de la vie.
Notre politique veillera à ce qu’aucun enfant ne soit censé apprendre à jeun sans aucune garantie d’un repas chaud à son retour à la maison.
Cela permettrait aux parents d’économiser de l’argent et transformerait l’avenir de millions d’enfants.

 

● Suisse 
♦ Le Centre 
> La politique de sécurité et la détérioration de la situation en matière de politique de sécurité déterminent les débats politiques et sociaux comme jamais depuis des décennies. Le groupe du Centre s’engage à trouver des solutions pour que la Suisse dispose d’une armée moderne et bien équipée afin de pouvoir faire face aux menaces du 21e siècle. Dans ce cadre, le Groupe du Centre a auditionné aujourd’hui Markus Mäder (secrétaire d’État à la politique de sécurité), Thomas Süssli (chef de l’armée) et Urs Loher (chef de l’armement) sur le thème de la politique de sécurité.

«Face à un environnement sécuritaire international qui continue de s'éroder, nous devons trouver des solutions, opérer un réarmement et poursuivre résolument la modernisation de l'armée.» (Philipp Matthias Bregy, Membre de la présidence du parti, Conseiller national, Président du Groupe Le Centre au Conseil National)
> [Votation populaire sur l’assurance-santé] 38 milliards : c'est ce que nous coûte chaque année la santé dans l’assurance obligatoire des soins. Pas moins de 6 milliards sont gaspillés à cause de mauvaises incitations.Votez oui à l'initiative frein aux coûts pour stopper l'explosion des primes et maîtriser les coûts !

> Financement de la 13e rente AVS [retraite] : ouverture de la consultation par le Conseil fédéral. Le Centre s'engagera pour des solutions mixtes (TVA, contributions fédérales ou fonds AVS) qui répartit la charge financière pour qu'elle ne pèse pas uniquement sur la classe moyenne.
Dans le cadre de la réforme AVS à l'horizon 2030, d'autres possibilités de financement, comme une taxe sur les transactions financières, doivent être envisagées.
Le Centre voit d'un œil très critique la réduction de la part de la Confédération à l’AVS. Les options envisagées pour compenser ce financement tueraient définitivement le pouvoir d'achat de la classe moyenne.

 

♦ Vert’libéraux 
> [Votation populaire sur l’énergie] La Suisse s'est engagée à réduire ses émissions de CO2. Après les promesses, il est maintenant temps de passer aux actions concrètes. La loi électricité nous permet de nous détourner des énergies polluantes en développant nos énergies locales et propres. (…)
Le 9 juin, nous voterons au sujet de la
loi électricité. Elle représente un pas important vers davantage de sécurité d’approvisionnement et un climat mieux protégé.
La
loi électricité nous permet d'exploiter davantage nos sources d'énergie locales, comme le soleil, l'eau et le vent. Cela renforce l'indépendance énergétique de la Suisse. (…)
La
loi électricité permet d'éviter des pénuries hivernales d'électricité. De plus, elle réduit notre empreinte carbone et nous aide ainsi à laisser une Suisse plus durable aux générations futures. (…)
Afin de réduire nos émissions de CO2, nous devons développer nos énergies propres. La
loi électricité nous permet précisément cela et donc d’atteindre nos objectifs climatiques. Il s'agit donc d'une étape cruciale vers notre neutralité carbone.
La
loi électricité renforce la souveraineté et la sécurité énergétique de la Suisse.

 

 

 

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