lundi 10 juin 2024

Propos centristes. France – Spécial européennes et dissolution de l’Assemblée nationale


Voici une sélection, ce 10 juin 2024, des propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France concernant le résultat des élections européennes et la dissolution de l’Assemblée nationale décidée par Emmanuel Macron.

► Emmanuel Macron (Président de la République)
 > [Adresse aux Français sur le résultat des élections européennes et la dissolution de l’Assemblée nationale]

Françaises, Français. Vous avez eu ce jour à voter pour les élections européennes, en métropole, dans nos Outre-mer, comme à l'étranger. Le principal enseignement est clair : ce n'est pas un bon résultat pour les partis qui défendent l'Europe, dont celui de la majorité présidentielle.

Les partis d'extrême droite qui, ces dernières années, se sont opposés à tant d'avancées permises par notre Europe, qu'il s'agisse de la relance économique, de la protection commune de nos frontières, du soutien à nos agriculteurs, du soutien à l'Ukraine, ces partis progressent partout sur le continent. En France, leurs représentants atteignent près de 40 % des suffrages exprimés.

Pour moi, qui ai toujours considéré qu'une Europe unie, forte, indépendante est bonne pour la France, c'est une situation à laquelle je ne peux me résoudre. La montée des nationalistes, des démagogues, est un danger pour notre nation, mais aussi pour notre Europe, pour la place de la France en Europe et dans le monde. Et je le dis, alors même que nous venons de célébrer avec le monde entier le Débarquement en Normandie, et alors même que dans quelques semaines, nous aurons à accueillir le monde pour les Jeux olympiques et paralympiques. Oui, l'extrême droite est à la fois l'appauvrissement des Français et le déclassement de notre pays. Je ne saurais donc, à l'issue de cette journée, faire comme si de rien n'était.

À cette situation s'ajoute une fièvre qui s'est emparée ces dernières années du débat public et parlementaire dans notre pays, un désordre qui, je le sais, vous inquiète, parfois vous choque, et auquel je n'entends rien céder. Or, aujourd'hui, les défis qui se présentent à nous, qu'il s'agisse des dangers extérieurs, du dérèglement climatique et de ses conséquences, ou des menaces à notre propre cohésion, ces défis exigent la clarté dans nos débats, l'ambition pour le pays et le respect pour chaque Français.

C'est pourquoi, après avoir procédé aux consultations prévues à l'article 12 de notre Constitution, j'ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire par le vote. Je dissous donc ce soir l'Assemblée nationale. Je signerai dans quelques instants le décret de convocation des élections législatives qui se tiendront le 30 juin pour le premier tour et le 7 juillet pour le second.

Cette décision est grave, lourde, mais c'est avant tout, un acte de confiance. Confiance en vous, mes chers compatriotes, en la capacité du peuple français à faire le choix le plus juste pour lui- même et pour les générations futures ; confiance en notre démocratie. Que la parole soit donnée au peuple souverain, rien n'est plus républicain. Cela vaut mieux que tous les arrangements, toutes les solutions précaires. C'est un temps de clarification indispensable. Confiance en la France qui, face à la rudesse des temps, sait toujours s'unir et résister pour dessiner l'avenir et non se replier ou céder à toutes les démagogies.

Dans les prochains jours, je dirai l'orientation que je crois juste pour la nation. J'ai entendu votre message, vos préoccupations, et je ne les laisserai pas sans réponse. Et vous me connaissez, le goût de l'avenir, celui du dépassement de la fédération continueront de nourrir ce projet. Mais en ce moment de vérité démocratique, et alors même que je suis le seul responsable politique à n'avoir aucune échéance électorale personnelle en 2027, soyez certains d'une chose : ma seule ambition est d'être utile à notre pays que j'aime tant, ma seule vocation est de vous servir.

Je sais pouvoir compter sur vous pour aller massivement voter les 30 juin et 7 juillet prochains. La France a besoin d'une majorité claire pour agir dans la sérénité et la concorde. Être Français est toujours se hisser à la hauteur des temps quand il l'exige, connaître le prix du vote et le goût de la liberté, agir quelles que soient les circonstances en responsabilité. C'est, au fond, choisir d'écrire l'histoire plutôt que de la subir. C'est maintenant.

Vive la République ! Vive la France !

 

► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste] 

Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique
> Cette élection législative aura les conséquences les plus lourdes de l'histoire de la Ve République. Nous devons nous battre pour la France et pour les Français. Nous avons 3 semaines pour faire campagne et convaincre les Français.

 

Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
> Donner la parole au peuple. Il n’y a rien de plus légitime, plus encore quand l’essentiel est en jeu. Pour trancher et, en responsabilité, décider de l’avenir du pays.

 

Rachida Dati, ministre de la Culture
> Il faut une majorité à la France. Une majorité audacieuse, forte et claire. Ensemble, engagés pour gagner partout en France.

> Redonner la parole au peuple c'est redonner la parole au bon sens. Engagée totalement pour être au rendez-vous des aspirations des Français. Dès ce matin, en campagne auprès de vous.

 

Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux, ministre de la Justice
> On n'a jamais tort quand on donne la parole aux Français.

 

Stéphane Séjourné, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, secrétaire général de Renaissance
> Ce soir, le Président de la République a annoncé la dissolution de l'Assemblée nationale.  

Cette décision importante intervient dans la vie démocratique de notre pays après la victoire de l’extrême droite aux élections européennes. Nous ne pouvons nous résoudre à cette progression inexorable du nationalisme en France et chez nos voisins européens. C’est un danger mortel pour la France et pour l’Europe, pour notre place dans le monde.  

Depuis le premier jour, nous combattons leur projet et nous sommes engagés pour une France forte dans une Europe unie et indépendante. Et je tiens à remercier nos députés pour tout le travail déjà accompli.

Malgré nos efforts pour poursuivre la transformation du pays, nous assistons depuis deux ans à un désordre organisé par les oppositions. À l'Assemblée nationale, les outrances des uns répondent à l'incompétence des autres. Nous devons retrouver notre pleine capacité à agir, au service des Français.

C’est pour ces raisons que le Président a fait ce choix, un choix courageux et volontaire du retour aux urnes. Le Président de la République est le seul responsable politique à ne pas avoir d’intérêt électoral en 2027. Nous avons besoin de clarté, la question est donc bel et bien : quelle majorité souhaitons-nous pour gouverner notre pays ?  

Dès ce soir, nous sommes mobilisés pour gagner ces élections législatives et je prends en charge l’organisation de la campagne qui s’ouvre devant nous.  

Chers amis, quelle que soit l’ancienneté de votre engagement au sein de notre parti, je sais que votre mobilisation est inchangée pour porter notre projet ! Je tiens à vous exprimer ma reconnaissance pour le travail déjà accompli et ma confiance pour la campagne qui s’ouvre. Notre optimisme et notre capacité à la mener collectivement seront déterminants.

Le Président a une nouvelle fois besoin de nous. Aujourd’hui, encore plus qu’hier, continuons ensemble à nous battre pour nos convictions avec force, détermination et confiance.  

Nous avons 20 jours. 20 jours pour convaincre. 20 jours pour défendre nos valeurs. 20 jours pour aller de villes en villages, de porte en porte. 20 jours pour gagner !

> Je ne veux pas que Jean-Philippe Tanguy gère l’épargne des Français. Je ne veux pas que Jordan Bardella accueille les délégations internationales aux JO. Je ne veux pas que Marine Le Pen négocie avec Poutine. Donc oui, on va se battre. 

> Ces législatives sont une élection de clarification. (…) On y va pour gagner.

 

Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques
> Face à la montée des extrêmes, nous devons prendre nos responsabilités. Dans les prochains jours, nous mettrons toutes nos forces dans la bataille pour convaincre les Français.

 

Aurore Bergé, chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les Discriminations.
> La seule question posée les 30 juin et 7 juillet : oui ou non les Français veulent un Gouvernement lepéniste ou soutiennent-ils l’alternative de rassemblement que nous incarnons ? Ce sera un moment de clarification.

> Les législatives, c'est la capacité à gouverner demain. Qui au RN? Qui à l'Intérieur? Qui à l'économie? Quelles compétences? On supprime le ministère de l'écologie? On privatise la culture? Ce sont les enjeux.

 

Thomas Cazenave, ministre délégué chargé des Comptes publics
> Pour porter la voix des modérés face aux extrêmes, j’entre aujourd’hui en campagne avec la même détermination et le même engagement.

 

Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de l’Europe
> On n’a jamais tort quand on fait confiance à la démocratie et aux Français. Nous allons nous battre pendant trois semaines pour faire échec au nationalisme et au populisme.

> L’élection d’hier aura des conséquences européennes, et la France pèsera de tout son poids pour faire entendre sa voix en Europe. Il fallait aussi tenir compte du résultat sur la scène nationale. Nous le faisons avec clarté en redonnant la parole aux Français.

 

Marina Ferrari, secrétaire d’Etat chargée du Numérique
> J’accueille avec gravité les résultats du scrutin européen qui s’est conclu par une montée inédite de l’extrême-droite, partout dans le pays, et notamment dans notre département où le bloc populiste n’avait jamais totalisé de tels scores. Le président de la République a fait le choix de redonner la parole au peuple français : cette élection sera un moment de clarification où chacun devra prendre ses responsabilités. Dès les premiers jours de mon parcours politique, j’ai toujours privilégié l’intérêt des Savoyards aux étiquettes et aux clans. Femme libre, de mes votes comme de mes choix, j’ai toujours placé mes idées et mes convictions au-dessus des vieux réflexes partisans. Proche de chacun, utile à tous : c’est non seulement ma méthode mais aussi la force de mon engagement. Je mettrai toutes mes forces et toute mon énergie pour que les Savoyards et les Français ne confient pas leur destin aux forces du déclin. Ce serait trahir nos valeurs et notre histoire. Comme élue locale, comme députée, comme ministre, j’ai toujours été une femme de terrain. J’y retournerai dès aujourd’hui pour porter, à nouveau la voix de la Savoie.

 

► Assemblée nationale 
Yaël Braun-Pivet (présidente) 
> Quelles que soient les circonstances, faire de la politique, c’est d’abord servir les citoyens. Depuis deux ans, j’ai choisi de leur ouvrir grand les portes de notre Assemblée, d’aller les rencontrer, de les écouter, de les associer. Aujourd’hui, j’ai tenu à faire ma dernière permanence citoyenne. J’ai rencontré Magali, Julien, Oussama, Sophie et Mathieux et je les remercie pour nos échanges. Ils m’ont parlé de droit du travail, de santé, de handicap, de lutte contre les discriminations, de l’Union européenne ou encore de la fonction publique. Ils m’ont parlé de leurs vies, de leur quotidien, de leurs aspirations. En un mot, de ce qui doit rester au centre de notre engagement en tant que responsables politiques. L’intérêt général, et rien d’autre.

 

► Haut-commissariat au Plan 
François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate) 
> [Dissolution de l’Assemblée] C'est historique et ça a beaucoup de sens. Le président de la République prend ses responsabilités et dit aux Français «Je vous donne le choix».

> [RN] Une des questions posées pour nous et pour beaucoup de citoyens c’est comment dénoncer l’escroquerie, les promesses abusives, les illusions que vous défendez devant eux. C’est un jour que nous regretterons et c’est ce contre quoi nous nous battrons.

> Ce qui se passe en France se passe aussi dans toute l’Europe. Je ne crois pas une seconde que les arrière-pensées du RN n’aient la moindre chance de résoudre les problèmes du pays.

> [Elections européennes] C’est un vote de grande signification. Il appelle une refondation, une reconstruction de la vie politique, de la relation entre le pouvoir et les citoyens. Cette consultation ne peut pas être ignorée.

> Ce qui se passe en France se passe aussi dans toute l’Europe. Je ne crois pas une seconde que les arrières-pensées du RN n’aient la moindre chance de résoudre les problèmes du pays.

 

► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits] 
Sylvain Maillard (président du groupe à l’Assemblée nationale) 
> Le Président de la République a fait le choix de dissoudre l’Assemblée nationale. Nous ne nous résoudrons jamais à voir l’extrême droite au pouvoir. L’heure est à la mobilisation : je serai candidat à ma réélection dans la 1ère circonscription de Paris.

 

Clément Beaune (député)
> La campagne commence ce matin. Rien n'est joué, ce sera projet contre projet. La ligne de l'extrême-droite est dramatiquement dangereuse pour la France et l'Europe. Pour l'instant, le RN fait la somme des démagogies et des colères. Cela ne fait pas un projet pour le pays.

> L’enjeu de cette campagne est majeur et inédit. C’est de battre l’extrême-droite. Notre parti comme les autres doivent faire des efforts et travailler ensemble demain, y compris dans une logique de coalition, comme le font d’autres pays européens. On ne pourra pas faire comme avant.

> Il ne faut pas qu’il y ait un risque d’élections du RN ou LFI. Pour le dire clairement (...) je préfère qu’à l’Assemblée nationale, quand il y a un risque d’avoir un député du RN, qu’il y ait plutôt quelqu’un de la droite ou gauche classique

 

Benjamin Haddad (porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale) 
> Je suis candidat à la réélection dans le 16eme arrondissement. J’aime la France qui m’a tout donné. Je veux continuer de me battre pour mon pays: pour réduire les impôts et réformer notre économie, pour rétablir l’ordre et l’autorité, pour être influent en Europe.

> Ce soir c’est une déception, une défaite pour notre famille politique. C’est une défaite pour tous les pro Européens quand on voit l’extrême droite à si haut niveau en France comme dans le reste de l’Europe.

 

Maud Bregeon (députée)
> Le résultat de ce soir est indéniablement une grande déception. Disons-le, sans langue de bois. Parce que nous sommes un mouvement politique qui a toujours écouté les gens, nous ne resterons pas sans réaction à l’expression des français.

 

Jean-René Cazeneuve (député)
> Je sers mon pays le mieux possible depuis 7 ans. Je sers les Gersois. Je sers les Français. J'essaie d'améliorer leur quotidien. C'est un honneur pour moi de me présenter de nouveau devant eux dans la 1ère circonscription du Gers.

 

● MoDem 
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> Près de 40% pour l’extrême-droite, c’est au-delà des scores respectifs ce que j’aurais aimé que tous les responsables politiques du champ républicain retiennent ce soir.

 

Bruno Millienne (député)
> Tristesse et gâchis, ce sont les premiers mots qui me viennent à l’esprit ce soir à la vue des résultats des élections européennes en France et partout en Europe.
Tristesse parce que le Rassemblement national est aujourd’hui arrivé largement en tête de cette élection avec plus de 30 % des votants qui ont choisi cette voie sans issue. Cette campagne a pourtant démontré l’incompétence de sa tête de liste, l’inapplicabilité de son programme et l’hypocrisie de son projet qui n’est rien d’autre qu’une destruction de l’Europe, au service de ses ennemis. Nous avons bien sûr notre part de responsabilité dans ce résultat et il ne faudra pas s’en défausser. La plupart des oppositions, qui ont préféré faire de ce scrutin un référendum pour ou contre le Président de la République plutôt que de parler d’Europe, en ont une aussi, indéniable.
Gâchis puisque le France envoie à Strasbourg une délégation dont la part principale est composée de députés qui ne feront rien, ni pour la France, ni pour l’Europe, comme ils n’ont rien fait depuis 2019, si ce n’est percevoir leurs indemnités et s’illustrer par leur refus systématique de condamner la Russie de Poutine, quand ils n’ont pas brillé par leur connivence avec les pires thèses antivax et complotistes.
Cette défaite, majeure, elle est double : pour la France et pour l’Europe. On constate une poussée sans précédent des populistes partout en Europe et ce magnifique projet de paix et de prospérité construit depuis près de 70 ans est aujourd’hui en danger, c’est un fait. A nous de redonner le goût d’Europe avant qu’il ne soit trop tard.
Pour cela, et pour éviter le pire dans les prochaines semaines, j’appelle de mes vœux une mobilisation de tout l’axe central, des sociaux-démocrates à la droite modérée, afin d’élargir notre majorité à tous ceux qui sont en capacité de prendre leurs responsabilités, comme le Président de la République l’a fait ce soir, et de travailler ensemble pour prouver aux Français que l’extrême-droite ne sera jamais une solution.
Je souhaite ce soir saluer le courage et la ténacité de Valérie Hayer qui a mené la liste de la majorité présidentielle dans un contexte très difficile. Le score est bien sûr en dessous de nos espérances mais notre liste obtient une deuxième place honorable.
Ce soir une nouvelle bataille commence, j’y mettrai toutes mes forces pour faire gagner les idées progressistes face au danger de l’extrême droite. Il en va de la grandeur de notre pays !

 

● Parti radical 
> Ce dimanche 9 juin se sont tenues les élections européennes en France et dans la majorité des pays de l’Union européenne. L’augmentation de la participation à 51,8% est une bonne nouvelle puisqu’elle signe la meilleure mobilisation des électeurs lors d’une élection européenne depuis 1989, il y a 35 ans, démontrant que de plus en plus de Français réalisent le rôle primordial de l’Europe pour notre avenir.
Mais le score record de la liste du Rassemblement national, et plus généralement celui de l’ensemble des partis extrêmes comme la France insoumise ou Reconquête, est quant à lui une mauvaise nouvelle. Il est d’autant plus inquiétant pour la République telle que nous la concevons.
Cette expression de colère de près d’un votant sur deux devait être analysée et comprise. Par l’annonce d’une dissolution de l’Assemblée nationale, le Président de la République prend ses responsabilités et fait appel à celle des Français. Les nouvelles élections législatives prévues les 30 juin et 7 juillet prochains permettront une clarification qui s’imposait d’elle-même.
Dans ce contexte, le Parti Radical regrette que le score réalisé par la liste de la majorité présidentielle, Besoin d’Europe ne lui permette plus d’être représenté au Parlement européen, et réunira ses instances nationales dans la semaine à venir pour tirer les conséquences de ce scrutin et préparer les élections législatives à venir.

 

► Autres 
● Organisations centristes 
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen) 
Valérie Hayer (présidente)
> Un grand merci à tous les Européens qui ont fait entendre leur voix ces quatre derniers jours pour façonner une meilleure Europe, une Europe plus efficace. Notre famille Renew Europe sera aux avant-postes de ces ambitions, prête à faire avancer la prochaine coalition pro-européenne. Les résultats d'hier montrent qu'aucune majorité pro-européenne au Parlement européen n'est possible sans nous. Toutes les poussées de notre famille politique à travers l'Europe montrent à quel point nos concitoyens européens attendent de nous de rendre l’Europe plus forte, plus démocratique. Je veux dire bravo en particulier à tous ceux qui ont résisté au populisme dans des pays comme la Slovaquie. Nous ne laisserons pas tomber les Européens. Dans aucun pays, quel que soit le résultat. Une Europe plus forte, plus unie dans un monde où les intérêts des Européens sont plus que jamais en jeu ne saurait être construite qu'à partir du centre politique. Nous, Renew Europe, serons déterminés à faire avancer la prochaine coalition pro-européenne pour les cinq ans à venir. Le rôle central de notre groupe s'accompagnera d’une responsabilité, celle de veiller à ce que nos conditions soient respectées et nos ambitions à la hauteur. Les cinq ans à venir seront primordiaux pour la prospérité, la sécurité et la souveraineté de notre Europe que nous aimons tant et de ses 450 milliards d'habitants. À compter de ce premier jour et chaque jour du mandat, Renew Europe agira dans ce sens pour les cinq années qui nous attendent.

 

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