► Emmanuel Macron (Président de la République)
> [Dissolution de l’Assemblée] Il n'y avait pas d'autre solution.
Quand vous avez le chahut, des gens qui vous disent «on vous emmènera à la
dissolution à l'automne», pas le choix. Je ne pouvais pas continuer comme si de
rien n'était. La solution que j'ai prise, c'est la plus lourde, la plus grave,
mais la plus responsable . Ce n’est ni un coup de sang ou un coup de dés. (…) Il
fallait faire ce geste qui était le plus dur à faire parce que c'est celui qui
engage le plus afin d’exiger la clarification à l'égard des responsables
politiques.
> Le pays s'était installé dans une forme d'inconfort passif. J'écoutais les commentaires, le Rassemblement national avait gagné en 2027, c'était écrit. Et un président déconnecté allait continuer de faire des réformes en étant impopulaire, avec un peuple qui ne participait plus. C'est ça l'histoire qui était en train de s'écrire. Et des prétendants allaient maintenant penser à leur avenir personnel. Eh bien, non! C'est pas ça, la République.
> La gauche est beaucoup plus divisée qu'en 2022 parce
qu'elle n'a pas de chef. Demandez-vous chaque jour qui sera leur premier
ministre… Tout le monde se planque, parce qu'évidemment, ils ne sont pas
d'accord. (…)
Elle a fait campagne pendant trois mois en expliquant qu'elle était
irréconciliable. M. Glucksmann, Mme Aubry, Mme Hassan, et là, d'un seul coup,
on va à la gamelle ensemble. Cet accord «ne tiendra pas du tout. (…)
C'est un programme qui coûte des centaines de milliards d'euros. C'est un
programme totalement immigrationniste». Ils proposent d'abolir toutes les lois
qui permettent de contrôler l'immigration et c'est du communautarisme qu'ils
servent dans leur programme. Ils proposent même de changer de sexe en mairie,
c'est dans leur programme. C'est déraisonnable
> C’est déraisonnable ce que propose l'extrême droite. Et financièrement, et dans son rapport à la République. (…) Voir Éric Ciotti rejoindre Jordan Bardella, c'est des gens qui pensent l'inverse sur l'économie.
> J’espère pouvoir gouverner si possible avec une
majorité complète, qui soit celle d'Ensemble pour la République. (…)
Il y a des gens qui sont dans l'arc républicain, qui sont en situation, qui
peut-être ne pensent pas comme nous sur certaines choses, mais sur l'essentiel,
on peut trouver des compromis.
> La France intègre le top 5 des pays qui réalisent la meilleure transition énergétique. L’écologie à la française, c’est cela !
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement,
certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs
propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos
critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Gabriel Attal Premier
ministre, chargé de la Planification écologique et énergétique
> Violée à 12 ans parce que juive. La peine,
d’abord, et la solidarité totale, avec cette jeune fille, ses parents et ses
amis. L’horreur et la révolte, ensuite, face à un acte monstrueux et abject. La
colère, encore, face à ceux qui nous divisent, nous opposent, font sciemment
exploser les haines. Mais la détermination, surtout, à ce que les auteurs
soient jugés et condamnés avec la plus grande fermeté. La détermination à se
battre, sans cesse, sans compter, contre l’antisémitisme. Les mots ont des
effets, les idées ont des conséquences. Le combat contre l’antisémitisme doit
être celui de tous les républicains.
> J'appelle l'ensemble des responsables politiques à mettre des digues sur la question de l'antisémitisme. Assez des discours qui banalisent. Assez des propos qu'on tolère et qui installent dans le pays un climat mortifère.
> Cette élection est le choix du projet de société que vous souhaitez. C'est un choix clair : il n'y a que trois blocs, l'extrême droite, la Nupes, et la majorité que je dirige, Ensemble pour la République.
> Si vous n’avez besoin de rien, appelez Jordan Bardella.
> [Amal Bentounsi, candidate LFI: «On ne peut pas reprocher à un croyant d'être homophobe si sa religion le lui commande» / Olivier Faure juge «aberrants» ces propos] «Aberrants»?… Il y a quelques années, le Parti socialiste les aurait qualifiés d’indignes, de révoltants. L’alliance de la honte avec les insoumis, c’est le reniement des valeurs.
> Depuis 2017, notre pays a traversé les crises et les a
toujours surmontées. Ensemble, nous avons vaincu la pandémie de Covid.
Ensemble, nous avons vaincu le chômage de masse. Ensemble, nous avons affronté
la crise de l’inflation. Ensemble, nous soutenons l’Ukraine face à l’agression.
Aujourd’hui, face aux extrêmes, face aux défis d’une génération – le
plein-emploi, la réindustrialisation, l’écologie – c’est à nouveau ensemble que
les Français pourront trouver les ressorts de leur succès.
Nous l’avons démontré tant de fois dans notre histoire : rien ne résiste au
peuple français s’il se tient ensemble.
Les 30 juin et 7 juillet prochains, la République nous appelle à nouveau à nous
tenir ensemble. Progressistes, travaillistes, démocrates, républicains,
ensemble.
Ensemble pour le travail.
Ensemble pour le pouvoir d’achat.
Ensemble pour l’écologie.
Ensemble pour l’autorité et les valeurs.
> Demain, avec les candidats Ensemble pour la
République, le travail va mieux payer. Nous permettrons aux entreprises de
verser jusqu’à 10 000 € par an, sans charge ni impôt, une prime de pouvoir
d’achat. Ce sont plusieurs millions de salariés qui pourront en bénéficier.
Nous agirons pour ce qu’aucun salarié ne passe sa carrière bloquée au SMIC, en
baissant les charges au-dessus de ce seuil, pour libérer les augmentations de
salaires.
> La France est à l’heure du choix entre trois visions de ce qu’est la France. Un choix historique car jamais un vote n'aura porté en lui autant de conséquences. Qu’est-ce qui se joue lors de ces élections ? C’est le choix de votre Gouvernement. C’est le choix de votre Premier ministre. C’est le choix du projet de société que vous souhaitez.
> J'ai une
différence de taille avec mes opposants dans cette campagne : toutes les
mesures que je propose pour améliorer le pouvoir d'achat des Français sont
financées. (…)
Toutes les mesures de notre programme sont
financées à l’euro près. C’est la différence avec nos oppositions, dont les
programmes coûtent plusieurs centaines de milliards d’euros. À la fin, cela se
traduira par des hausses d’impôts.
> L'extrême droite est le camp du reniement national et de la confusion. La Nupes, c'est la compromission et la dissimulation. La France Insoumise impose à la Nupes son programme, ses idées, et imposera Jean-Luc Mélenchon comme Premier ministre.
> Le programme de Jordan Bardella pour le pouvoir d'achat est un oignon. Chaque jour, il se pèle un peu plus, et à la fin, il ne reste que les yeux pour pleurer. Il avait promis une retraite à 60 ans, il recule. Il avait promis de supprimer la TVA sur les produits de première nécessité, il recule. Il avait promis une baisse de l'impôt sur le revenu pour les jeunes, il recule. Ce n'est pas sérieux. Ce n'est pas crédible.
> Le programme de Jordan Bardella sur le pouvoir d'achat : 140 milliards d'euros de dépenses sans le moindre financement. Les Français le savent, quand les dépenses explosent, les impôts explosent et le pouvoir d'achat sombre.
> Le programme de la Nupes, dicté par la France Insoumise : 300 milliards de dépenses nouvelles et 50 milliards d'impôts supplémentaires dès cet été. On voit déjà les craintes des entreprises face aux risques de destructions d'emplois.
> Quel sera le jour d'après pour
l'ordre républicain et nos valeurs ?
- Au RN : des propositions brutales et du passé qui ont déjà prouvé leur
inefficacité.
- À la Nupes : la sécurité est la grande absente du programme.
Dans les deux cas, c'est le désordre.
Que serait le jour d'après pour la France dans le monde ?
- Avec le RN : blocage de l'Union européenne, baisse du soutien à l'Ukraine,
risque de soumission à la Russie
- Avec la Nupes: on ne peut pas représenter la France quand on ne sait pas où
on va.
Notre jour d'après :
- C'est le choix de l'Europe qui nous protège face aux crises.
- C'est une voix singulière dans le monde et une défense solide.
- C'est une France qui tient son rang et porte nos valeurs à l'international.
Le jour d'après, ça doit être celui de la République, qui rassemble, qui
protège, garantit la liberté, assure l'égalité, veille sur la fraternité et la
laïcité.
Notre France, c'est celle-là.
> Quelle serait la transition
écologique le jour d'après ?
- Avec l'extrême droite : la fin de la transition écologique dans notre pays.
- Avec la Nupes: une écologie brutale faite de contraintes, d'interdictions, de
taxes et la fin du nucléaire.
Quelle sera la transition écologique avec nous?
- 14 nouveaux réacteurs nucléaires
- Investissement dans la recherche et les renouvelables
- 100 000 véhicules propres à 100 €/mois en location
- 300 000 rénovations de logement supplémentaires.
> Engagement pour un travail qui
paie mieux et s’adapte à chacun :
- Prime jusqu’à 10 000 € sans charge ni impôt
- Simplification pour les TPE et PME
- Semaine en 4 jours.
> Nous sommes le seul camp à
défendre le travail.
- Avec le programme de priorité nationale du RN : 1 emploi sur 5 est menacé de
disparaître.
- Avec la Nupes : 500 000 emplois immédiatement perdus, 1 salarié sur 6 au SMIC
serait au chômage.
> Depuis 2017, nous baissons les impôts. Demain, nous suivrons un principe : gagner plus et dépenser moins.
> [Sécurité] Je vais proposer une loi pour que l’on ait des sanctions beaucoup plus rapides et plus fermes. Pour cela, il faut une loi et une majorité pour la voter avec les candidats d’Ensemble pour la République!
> [Immigration] Je l’ai dit il y a quelques mois, mon objectif est clair : accueillir moins pour accueillir mieux. Nous le ferons avec la future majorité, les candidats d’Ensemble pour la République !
> La France vient d'intégrer le Top 5 des pays qui réalisent la meilleure transition énergétique! Le 30 juin et le 7 juillet prochains, votons pour poursuivre cette action pour le climat. Votons pour permettre à 100 000 de nos concitoyens de s'équiper, chaque année, d'une voiture électrique en leasing. Votons pour permettre de rénover 300.000 logements d'ici à 2027. Votons pour lancer 14 nouveaux chantiers de réacteurs nucléaires.
> Je ne peux pas croire que les électeurs de gauche, républicains, attachés à la laïcité, acceptent cette alliance avec la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon qui considère l'antisémitisme comme résiduel en France. J'appelle cette gauche à un sursaut. Maintenant.
> À ceux qui refusent les extrêmes : il n'y a pas de fatalité. Le 30 juin et le 7 juillet prochains, choisissez les candidats Ensemble pour la République.
Bruno Le Maire,
ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et
Numérique
> Violée à 12 ans parce que juive. Une horreur
indicible qui dépasse l’entendement et ce que le cœur peut supporter. Mes
pensées les plus profondes vont à cette jeune fille et ses proches. Cet acte,
qui doit être sanctionné avec la plus grande fermeté, montre que nous devons
combattre avec détermination cet antisémitisme chronique et lancinant qui
gangrène notre pays, et qui trouve des relais jusqu'au sein de certains partis
à l’Assemblée nationale.
> Faisons le pas pour constituer une majorité centrale qui évitera les projets calamiteux de l'extrême droite et de l'extrême gauche à notre pays
> Donc si je comprends bien, une experte économique du Nouveau front populaire chiffre son programme à 106 milliards €. Mais les autres trouvent que cela fait vraiment petit bras et maintiennent un chiffrage à 300 milliards €, le tout sur fond de croissance nord-coréenne à 3 %. Aux fous !
> Aux chefs d'entreprise, entrepreneurs, artisans, commerçants : ne cédez pas aux sirènes du Rassemblent national. Sept années de politique économique et de stabilité fiscale peuvent être foutues en l’air en sept jours. La politique, ce n’est pas TikTok. Nous sommes peut-être moins glamours mais nous sommes plus efficaces.
> Baisse de la TVA sur les produits de première nécessité, abrogation de la loi sur les retraites, suppression des impôts pour les moins de 30 ans : Jordan Bardella et le RN remettent à plus tard leurs promesses économiques répétées depuis des mois. Est-ce que c’était des mensonges ? Des facilités d’opposants ? Un reniement par peur du réel et de l’exercice du pouvoir ?
> L’augmentation obligatoire du Smic voulue par la Nupes 2 déstabiliserait nos PME et nos artisans, conduirait au retour du chômage de masse et à un appauvrissement généralisé de notre pays. Avec cette mesure, 500 000 emplois seraient détruits !
> Soyons clairs : Les dépenses non financées par les programmes économiques du Rassemblement national et du Nouveau Front Populaire mèneront inéluctablement à des augmentations d’impôts ! C’est une aberration et une injustice pour les Français et les entreprises qui ont besoin de stabilité fiscale dans un pays ayant la plus forte pression fiscale au monde.
Catherine Vautrin,
ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités
> En 7 ans, ce sont 2.5 millions d’emplois
créés, la fin du chômage de masse, et un meilleur accompagnement vers l’emploi.
Voter pour les candidats Ensemble pour la République, c’est garantir la
poursuite vers le plein emploi et une évolution des conditions de travail : un
travail mieux payé, expérimentation de la semaine de 4 jours, lutte contre les
accidents du travail, augmentation des emplois seniors, et le RSA contre 15h
d’activité. Ensemble pour le travail !
> Ensemble pour l’accès à la santé ! Avec les candidats Ensemble pour la République, nous œuvrons pour améliorer l'accès aux soins : - En doublant le nombre d’étudiants en médecine chaque année. Ils étaient 8000 en 2017, ils seront 12 000 étudiants à la rentrée de 2024 ; et 16 000 en 2027. - En assurant un conseil médical au téléphone et en donnant accès à un médecin de garde à moins de 30 minutes de chaque Français - En simplifiant drastiquement l’accès aux soins : 20 millions de rendez-vous médicaux supplémentaires par an.
> De mieux en mieux. En panne d’inspiration, le RN propose des mesures que nous avons déjà mises en place. Le cumul emploi retraite pour inciter les médecins à poursuivre leur activité est en vigueur depuis 2023. Le numerus clausus n’existe plus depuis 2020. Grâce au numerus apertus, en 2027 nous formerons 16 000 médecins chaque année, 2 fois plus qu’en 2017. Les « propositions » et les renoncements du RN révèlent tous les jours un peu plus leur imposture.
Nicole Belloubet,
ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse
> L'horreur n'a plus de limites. Viol,
antisémitisme : tout est abominable dans ce crime commis à Courbevoie contre
une jeune fille de 12 ans. Je pense à elle et à ses proches. Justice, École,
République : une seule réponse contre la barbarie.
> [Education] Il y a un dédoublement des classes, un travail pédagogique et des résultats.
Marc Fesneau,
ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
> Ces élections législatives sont un rendez-vous
démocratique majeur avec la Nation et avec les habitants de la première
circonscription de Loir-et-Cher. Nous vivons un moment de clarification : sur
les projets pour la France, sur les alliances, sur les valeurs, surtout. Les
extrêmes de tous bords entraînent notre pays vers une aggravation des crises,
l’opposition de tous contre tous. Ils multiplient les promesses démagogiques en
sachant qu’ils ne pourront pas les appliquer. Je souhaite de la clarté, du dialogue
entre les démocrates, les modérés, ceux qui, au-delà des partis et dans le
respect de leurs différences, veulent construire un cap économique et social
crédible, et renforcer notre pacte républicain autour de valeurs communes
réaffirmées. Pour vous écouter, échanger, vous présenter notre projet pour le
pays et pour le Loir-et-Cher et notre circonscription, avec Mathilde Desjonquères, nous
menons une campagne au plus près de vous :
- Par des moments d’échanges informels et directs, et des réunions publiques,
ouverts à tous ;
- Par des visites d’entreprises et d’associations au plus près des acteurs de
terrain qui participent au dynamisme et à la cohésion sociale dans le
territoire ;
- Par des rencontres citoyennes dans les mairies de chaque commune, avec vos
élus et vous, pour écouter vos attentes, vos propositions et échanger sur notre
projet.
Pouvoir d’achat, accès aux soins, éducation, sécurité… : ces moments d’échanges
républicains doivent permettre d’aborder tous les sujets de notre vie
quotidienne. Ils doivent permettre aussi de rassembler toutes celles et ceux
qui ont comme nous la conviction que l’essentiel est en jeu, qui veulent
protéger la République et la démocratie de ceux qui l’abîment. Nous
multiplierons ces occasions, pour aller à votre rencontre, et pour construire
un projet réaliste et ambitieux pour notre pays.
Rachida Dati,
ministre de la Culture
> Avec Emmanuel Macron, c’est moins de chômage,
le retour de l’industrie, la revalorisation des salaires des enseignants et des
personnels de santé. Réduire le déficit c’est donner la priorité à l’emploi,
pas aux promesses qu’on ne pourra tenir.
> L’âme de la France, c’est la fraternité, pas la complaisance envers l’antisémitisme ou le racisme. La République c’est le refus du séparatisme comme de la violence politique.
> La dette française a permis la relance malgré la covid19, elle a été un moment nécessaire afin d’empêcher l’écroulement de l’emploi. Elle est maintenant à réduire, pas à ignorer de manière démagogique.
> L’ARCOM présentait hier son livre blanc de la radio qui dresse un état des lieux et propose un horizon pour ce média dans son mouvement de bascule vers le numérique. Le média radio est le média favori des Français et celui dans lequel ils ont le plus confiance. Ce livre blanc rejoint la vision de l’Etat qui œuvre pour la préservation du média radio et défend l’intérêt d’un modèle de diffusion hertzien.
Éric Dupond-Moretti,
garde des Sceaux, ministre de la Justice
> Certains responsables politiques diffusent le
poison de l'antisémitisme qui tue la République. (…) L'antisémitisme n'est pas résiduel (...) Après les mots
incendiaires, il y a des incendies.
Stéphane Séjourné,
ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, secrétaire général de
Renaissance
> Ensemble, au Quai
d’Orsay, nous avançons vers une souveraineté sanitaire partout dans le monde. Nous
lançons l’Accélérateur de Production de Vaccins en Afrique, pour éradiquer
définitivement les maladies sur tous les continents.
> Commerçantes, commerçants, votre travail est essentiel à la vitalité de notre économie locale. Face aux crises successives que nous avons vécues, nous vous avons toujours protégés. Nous continuerons de vous soutenir.
> Les ingérences étrangères visent à porter atteinte à nos intérêts fondamentaux, à déstabiliser nos institutions démocratiques et la cohésion de notre société. Elles sont inacceptables ! C’est un enjeu fondamental sur lequel mon ministère est engagé.
> Avec l’ambassadeur d’Israël en France: réaffirmation de la priorité que constitue la lutte contre l’antisémitisme, et poursuite de nos efforts diplomatiques pour la paix et la stabilité au Proche-Orient.
Christophe Béchu,
ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
> Il y a des dangers égaux de l'extrême gauche
et de l'extrême droite.
> On ne peut pas se résoudre à donner les clefs du pays, ou à des admirateurs de Poutine qui font du rejet de l'étranger leur fonds de commerce dans le sillage de Jean-Marie Le Pen, ou à des gens qui aujourd'hui flattent des instincts communautaristes.
> Quand on demande au Nouveau front populaire quelles sont leurs priorités, ils répondent réforme des retraites et hausse des impôts ! Absolument rien sur l’écologie…
Sylvie Retailleau,
ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
> Les 3 impostures
économiques du RN pour Jean Tirole et Olivier
Blanchard:
- L'argent magique : l'État paiera
- Le repli sur soi et l'Europe à la carte
- La croissance laissée pour compte
Prisca Thevenot,
ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée du Renouveau démocratique,
porte-parole du Gouvernement
> Sur l'antisémitisme, pas de jaloux entre La
France Insoumise et le Rassemblement national : ils avancent main dans la main.
Aurore Bergé, chargée
de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les
Discriminations.
> Violée
à 12 ans. Violée parce qu'elle est juive. L'antisémitisme est un poison qui
ronge notre société et qui se répand sans limite depuis le 7 octobre. Il est un
fléau que chacun doit combattre et jamais excuser, cautionner ou attiser. Toute
la société doit se dresser.
Le crime qu'a subi cette petite fille est abominable. C'est un viol, ce crime
de possession, ce crime parce que des hommes pensent que les femmes sont leur
propriété. Et c'est un crime antisémite. L'antisémitisme est tout sauf résiduel
en France.
Ce crime a été commis par des jeunes de 12 et 13 ans. Cela pose la question des
discours entendus et des images vues à la maison, dans la cour d’école ou sur
les réseaux sociaux. Nous devons collectivement protéger tous nos enfants de
ces discours et contenus qui prônent la haine et la culture du viol.
> Face à la recrudescence de l'antisémitisme depuis le 7 octobre, comment accepter un parti qui attise la haine des Juifs ? Comment accepter un parti qui investit des candidats qui ont tenu des propos antisémites ?
> Nous refusons d'augmenter les impôts et nous allons continuer sur cette dynamique, car c'est aussi du pouvoir d'achat à la fin du mois.
> C'est quoi la ligne du prétendu Front populaire - Nupes? Celle d'un ancien ministre qui a fait la réforme des retraites ? D'un ancien président de la République ? Ou à la fin c'est comme toujours celle de Jean Luc Mélenchon ?
Roland Lescure, ministre
délégué chargé de l’Industrie et de l’Energie
> « A horizon
cinq ans, il y aura un total de 200 milliards d’euros de dépenses publiques et
230 milliards de recettes pour l’État. » 100 milliards pour Valérie Rabault, 200 milliards pour Jean-Luc Mélenchon ça tombe comme à Gravelotte. Et tout ça ce sont des impôts en
plus !
> Le front populaire est une chimère. Il ne tiendra pas trois mois.
> « Ce que nous nous proposons de faire, c'est ce qu'a fait Joe Biden. » Vous faites exactement l’inverse Valérie Rabault! Joe Biden a stimulé l’investissement privé, vous faites de la dépense publique! Il a dopé l’offre, vous la demande.
> Taxer matin midi et soir comme le propose le Nouveau Front populaire c’est repousser les investisseurs étrangers et les entrepreneurs qui voudraient se lancer en France. Cela veut dire moins d’emplois créés et moins de croissance Assumez votre programme.
Olivia Grégoire, ministre
déléguée chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation
> Le licenciement ou la faillite. C’est ce qui
attend nos PME, nos petits commerçants et artisans si le Nouveau Front
Populaire était au pouvoir. Ce serait par exemple 2100€ / mois de taxes et
charges pour un boulanger qui emploie 3 salariés au smic.
Thomas Cazenave, ministre
délégué chargé des Comptes publics
> La fraude est une guerre de mouvement, nous
devons aller plus vite que les fraudeurs. Dès cet été, nous lancerons une
nouvelle offensive et présenterons un projet de loi pour renforcer notre
arsenal pour lutter contre la fraude sociale, fiscale et aux aides publiques.
> 300 milliards de dépenses annuelles en plus pour la Nupes 2, 100 milliards pour le RN : jusqu’où iront les extrêmes dans la surenchère démagogique ? Dans cette campagne, nous sommes les seuls à défendre le rétablissement de nos finances publiques.
Dominique Faure, ministre
déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité
> Je pense que les sociaux-démocrates ne s’y
trompent pas, notre liste est la seule véritablement républicaine ! Notre
projet est le seul crédible.
> Le 30 juin, faisons bloc face aux extrêmes. Il est impensable de leur donner les clés du pays.
Sarah El Haïry, ministre
déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles
> Ni grand mensonge, ni grand bordel. Pour une
France apaisée où le travail paie mieux, pour plus de sécurité et un meilleur
respect de l’autorité de l’Etat.
> Le Nouveau front Populaire,
c’est moins de sécurité:
- Suppression de la loi qui lutte contre le séparatisme
- Suppression de la loi immigration
- Désarmement de la police
- Contre le centre de rétention administrative.
Frédéric Valletoux, ministre
délégué chargé de la Santé et de la Prévention
> «L’extrême droite est devenue le camp du
reniement national. Avec le RN, c'est un jour, une reculade» (Gabriel Attal)
Leurs rétropédalages se suivent : baisse de la
TVA, abrogation de la loi sur les retraites, interdiction du port du voile dans
l’espace public…
Agnès
Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture
> En tant que femme, en tant que mère, en tant
que responsable politique je suis horrifiée par le drame de Courbevoie. Ce qui
est en jeu avec l'explosion des actes antisémites, c'est notre pacte
républicain.
> La meilleure façon de créer du pouvoir d’achat c’est de créer de l’emploi et des emplois bien rémunérés. Ce seront mes priorités. S’ajoute à cela l’indexation des retraites sur l’inflation et la baisse de 15% de factures d’électricité dès février 2025.
> Pour les actes d’incivilités et de petits délits, je suis pour la tolérance zéro. Nous avons déployé de nouveaux policiers et gendarmes de proximité et renforcé le budget de la justice. Nous continuerons à le faire.
> Les discours qui attisent la haine de l'autre ne viennent pas de nulle part. Le RN a choisi comme stratégie électorale de lutter contre l'antisémitisme, mais personne n'est dupe. Tout le monde sait d'où vient le RN et qui demeurent en arrière-boutique.
> Face aux extrêmes, chaque voix compte. Nous avons l'opportunité de choisir le futur de notre pays. Merci Kylian Mbappé pour cet appel à la jeunesse. Le 30 juin et le 7 juillet, allons voter.
> Hier l’extrême-droite s'opposait à l’inscription de l'IVG dans la Constitution. Demain si elle arrivait au pouvoir, les droits des femmes seraient menacés. Parce que rien n'est jamais acquis, le 30 juin, votons pour protéger nos droits.
Guillaume Kasbarian, ministre
délégué chargé du Logement
> Nous croyons à une France de propriétaires,
nous voulons permettre aux Français de réaliser leur rêve. C’est le sens de
notre proposition qui vise à supprimer les frais de notaire pour l’acquisition
d’une première propriété jusqu’à 250.000€.
> Abroger la loi « Anti-squat » c’est ouvrir grand la porte aux squatteurs. Nous ne devons pas laisser le Nouveau Front Populaire revenir dessus. C’est une folie.
> Face au chaos démocratique et à la ruine économique que représentent les extrêmes, voter utile dès le 1er tour, c’est voter pour les candidats «Ensemble pour la République!»
Chrysoula
Zacharopoulou, secrétaire d’Etat chargée du Développement et des Partenariats
internationaux
> Violée à 12 ans parce que juive. Ce qui vient
de se passer à Courbevoie est abominable et monstrueux. De tout cœur avec cette
jeune fille et ses parents. Face à l’antisémitisme et toutes les formes de
racisme, nous devons être unis et intraitables.
► Assemblée
nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> Violée à 12 ans parce que juive. À Courbevoie,
l’horreur comme nous pensions ne plus jamais la vivre. Ressaisissons-nous, cela
doit cesser ! De tout cœur avec cette jeune fille et ses parents.
> Je mesure la douleur infinie de cette jeune fille, de cette enfant de 12 ans violée parce que juive. L’antisémitisme est tout sauf «résiduel».
> Nous devons construire un bloc central responsable et raisonnable, pour faire ensemble à l'Assemblée nationale. Les Français ont besoin d’un pays apaisé que les extrêmes sont incapables de proposer.
> Face aux extrêmes qui clivent la société, je suis porteuse d’une troisième voie, celle des valeurs républicaines, de l’apaisement et du rassemblement.
> 2 millions d’emplois créés, 500 usines ouvertes, la France pays le plus attractif d’Europe en matière d’investissements étrangers : ça ne tombe pas du ciel. C’est parce que nous avons misé sur la croissance et le travail.
> Je suis une femme politique, une citoyenne, une mère de famille, je repars au combat pour que le pays ne tombe pas aux mains des extrêmes. C’est l'engagement de ma vie.
> L’Assemblée nationale est la Maison du Peuple. Pendant 2 ans, je l’ai ouverte à tous les citoyens.
> Nous avons avancé sur le renouveau démocratique avec la fin des emplois familiaux et de la réserve parlementaire. Je suis convaincue qu’il faut aller plus loin en consultant régulièrement les Français et en donnant plus de pouvoirs au Parlement.
> L’élection de la première femme présidente de l’Assemblée a brisé un plafond de verre. C’est une immense fierté de l'avoir fait pour toutes les femmes de France. Les jeunes filles me le disent et je les encourage à se battre aussi !
> Une immense arnaque se produit
sous nos yeux : le RN renonce à chacune de ses promesses et ment aux Français.
(…)
Monsieur Bardella parle d’ordre à longueur de journée, il ferait mieux de
remettre de l’ordre dans son programme. Une reculade par jour et des promesses
en l’air, ce n’est pas responsable.
> Je le reconnais, nous n’avons pas été suffisamment loin sur le renouveau démocratique, c’est un regret. Je plaide depuis longtemps pour mieux associer les Français, pour plus de consultations pour mieux répondre à leurs attentes. Nous devons y arriver.
> Monsieur Bardella dit qu’il veut une majorité absolue. Mais quand on fait de la politique, la moindre des choses, c’est de respecter le choix des Français et de ne pas se dérober quand c’est difficile.
► Haut-commissariat
au Plan
François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate)
> L’enjeu de cette élection n’est pas la majorité présidentielle, ce
n’est pas le gouvernement, c’est le choix que la France fait pour son avenir.
Si elle s’égare sur les deux extrêmes, les dégâts seront considérables. On n’a
pas le droit de prendre ce risque. C’est une élection inquiétante,
dangereuse, mais claire : il y a trois offres politiques identifiées, dont
deux offres dominées par l’extrême-droite et l’extrême-gauche.
> Je suis là pour rassembler et non diviser, comme je l’ai toujours fait
> Si vous me demandez si un danger est plus grand que l’autre, je vous réponds que les deux dangers sont à mes yeux un risque mortel pour le pays. Les milliards de dépenses promis par le Nouveau Front populaire, ceux qui vont souffrir de tout cela, ce sont les plus fragiles, les plus pauvres!
> Tout n’a pas été bien fait, mais je ne connais pas une majorité qui, dans le passé, ait tout bien fait. Mais cette élection dépasse la politique, il s’agit du destin du pays. Est-ce qu’on a une chance de construire une société estimable dans laquelle on peut vivre ensemble ?
> Je ne sais pas si le mot sidération est exact. Ce qui est évident, c'est que nous sommes devant une situation inattendue, profondément révélatrice, en réalité, des arrière-pensées des uns et des autres et qui apparaissent aujourd'hui. Et une situation dangereuse, à cause des risques, des menaces sur notre pays et sur la vie de chacun d'entre nous, des familles, des gens qui sont au travail, des gens qui cherchent du travail. Les conséquences peuvent être considérables et gravissimes.
> Le président de la République est l'objet de toutes les
flèches, de toutes les balles et qu'il est la cible universelle. Ça s'est
produit. Giscard ? Il était détesté par une partie du pays. Pourquoi il a
été battu ? Mitterrand, il y avait contre lui un front d'agressivité
considérable. Chirac, Nicolas Sarkozy, n'en parlons pas. Et François Hollande
n’a même pas pu se représenter. Et donc oui, c'est un pays pour qui c'est
toujours la faute de celui qui a les responsabilités parce qu’on a voulu et il
doit les assumer. C'est le cas de tous les présidents de la République. Ils ont
signé pour ça.
Cependant, les choix et les intuitions qu'Emmanuel Macron a fait, qui ont
permis à 2 millions de personnes de retrouver du travail, c'est cette place de
la France dans le concert des Nations, dans le concert international. Le rôle
de leader dans le drame ukrainien, nos voisins ukrainiens sont menacés d'être
envahis et d'être écrasés. Qui a tenu le drapeau ? Alors je ne suis pas là
pour dire qu'il n'y a pas eu d'erreur. Comme vous le savez, je pense, j'ai
souvent pensé qu’on aurait pu faire autrement, différemment. Mais ça n'est pas
ça la question. Aujourd'hui, la question, ça n'est plus la majorité actuelle,
ça n'est plus même le président de la République. La question, c'est le choix
que la France, nous, nous en famille, nous allons faire pour l'avenir du pays.
Car il y a 3 propositions sur la table. Kylian Mbappé avant, d'avoir sa
blessure d'hier, dont on souhaite qu'elle n'ait pas de suite, le moins de
suites possibles et qu'elle guérisse le plus tôt possible, a dit ça de manière
je trouve absolument transparente. Il y a 2 propositions extrêmes, 2 camps dominés
chacun par leur extrême. Et il y a une proposition centrale pour le pays qui
doit réunir tous ceux qui disent « Non, cette fois c'est trop grave, c'est
trop grave et on va en parler, c'est trop grave ».
> Il y a un sport national qui consiste à considérer que,
tout ce qui se produit, c'est la faute de ceux qui sont au pouvoir. Et ceci est
pour moi une grave erreur. Alors je connais très bien ce type de réflexe. Vous
disiez, « Les gouvernants, le président de la République est critiqué par
des intellectuels ». Moi je pense toujours à une image que nous, dans les
Pyrénées, nous connaissons très bien. Vous savez que chez nous, à Pau, le Tour
de France passe tous les ans et. Il y a toujours des personnes, généralement
des hommes, assis sur le bord de la route, sur un transat en train de siroter
du Pastis et qui, quand le peloton passe, crie, « Pédale,
feignant ! ».
C'est un sport national de ne pas s'impliquer, de ne pas considérer que nous,
citoyens, nous avons une responsabilité, mais de considérer que c'est toujours
la faute des autres et pas seulement la faute des autres, que c'est la faute de
l'État et que c'est l'État qui doit payer. Si vous lisez certains des
programmes, l'État doit tout prendre en charge intégrale, gratuité de tas de
services publics divers et variés. Et moi je pense qu'un pays debout et un pays
uni, c'est un pays dans lequel tout le monde prend ses responsabilités.
> Les propositions du RN, sont mortelles. Mortelles,
mortelles. Mortelles pour le pays. Parce qu’il y a 3 ou 4 certitudes. J’en
donne quelques-unes.
Construire un pouvoir politique sur la division du pays en prétendant, en
ciblant perpétuellement une partie de la population, la population immigrée ou
filles d'immigrés ou petites filles d'immigrés, les gens qui viennent
d'ailleurs, qui ont des noms à consonance étrangère de l'autre côté de la
Méditerranée. Cibler ceux-là comme s'ils étaient responsables, c'est purement
et simplement se condamner à avoir de très graves ennuis. Vous avez vu les
manifs, toutes ces choses-là, les risques de violence qui existent.
Deuxièmement, les choix fondamentaux sont des choix, là encore mortels.
Qu'est-ce qui tire l'économie française ? Qu'est-ce qui fait les
emplois ?
Premièrement, les entreprises du pays qui exportent. Chez nous à Pau, on
produit 1 sur 2 des moteurs d'hélicoptères civils qui volent dans le monde.
Donc on vit par l'exportation. Et toujours chez nous à Pau, on a une grande
entreprise de semences, qui s'appelle Euralys, qui vit par l'exportation. Et le
centre de recherche scientifique et technique des sciences du sous-sol que
Total a depuis 75 ans, monté à Pau, tout ça, c'est dirigé vers le monde. Et
donc ça, c'est le premier point.
Et deuxièmement, on vit parce que le monde fait suffisamment confiance à la
France pour que les crédits soient accessibles, pour que les taux d'intérêt
soient bas. Dès l'instant qu'un doute existe sur la France, à la minute où un
doute existe sur la France, les taux d'intérêt montent. Alors qu'est-ce que ça
veut dire que les taux d'intérêt montent ? Vous ne pouvez plus faire des
achats d'électroménager, vous ne pouvez plus faire des achats d'automobiles
parce que ça devient inaccessible, vous ne pouvez plus construire ou réparer.
Et le bâtiment, avec les centaines de milliers d'emplois qu'il porte, il est en
première ligne dans cette perte de confiance. Et donc, vous vous dites,
« Mais après tout, pourquoi ne pas essayer ? ». Quand je vois quelqu'un
qui est au bord de la falaise et qui dit « Bah je vais sauter parce que je
volerai ». Ben je dis non, j'essaie de le retenir. Mais notre
responsabilité, je dis « notre » parce que les médias ont une part de
responsabilité, si ce que je viens de dire devant vous est inexact, faites des
émissions, prouvez-le. Je suis absolument certain que c'est de cela dont nous
sommes menacés. L'effondrement du pays comme confiance.
> Dans cette alliance baroque [de la Nupes], il y a 2
choses qui sont incroyablement blessantes. Glucksmann a fait toute sa
campagne en disant « Avec moi, il n’y aura pas de Mélenchon, je prends
l'engagement », disait-il. Il a donné l'assurance, vous le savez bien, à
de multiples reprises, à ceux qui l'écoutaient, l’assurance et l’espoir, qu'il
ouvrait à une voie nouvelle, assez proche de ce que je crois. Je pense, moi,
que ce qu'on appelle les sociaux-démocrates, les démocrates-chrétiens, les
démocrates libéraux, tout ça, c'est un seul ensemble. C'est un grand
courant. Il a donné l'espoir que, avec lui, la compromission avec cette extrême
gauche, qui, vous avez vu, a ranimé les querelles juifs, arabes, enfin toutes
choses que dans un pays comme le nôtre on ne devrait pas accepter, il a donné
l'assurance que ça n'existerait plus. Le lendemain matin, il a fait le choix
contraire et il s'est livré entièrement, avec son assentiment, à une alliance
qui est le contraire de ce qu'il avait promis, premièrement. Mais il y a encore
plus drôle. François Hollande par exemple, a été combattu et abattu par cela.
Eh bien, tout bonnement, tout uniment, il va lui aussi s'atteler à ce char.
Il pense qu'il va trouver là un chemin pour revenir, pour jouer sa carte. Et
s'il faut se renier ? Eh bien ce n’est pas si difficile. Vous savez ce
qu'on dit ? Un moment de honte est vite passé. Et Troisièmement, Monsieur
Aurélien Rousseau, candidat de de cette nouvelle entente populaire, dans les
Yvelines, premier engagement du programme : on va abroger la réforme des
retraites. Donc il se présente avec ce programme. C'est lui qui l'a écrite, la
réforme des retraites, parce qu'il était directeur de cabinet d'Élisabeth Borne
et parce qu'il était ministre de la Santé du gouvernement. Mes enfants, quand
ils parlent de ça, ils disent « ils sont nés avant la honte », et
c'est exactement ce que je ressens. Je ne suis pas donneur de leçons. J'ai
essayé d'avoir tout au long de ma vie publique une fidélité à ce en quoi je
crois, pas seulement aux idées mais aux valeurs que nous partageons.
> Le Président de la République ne peut pas dissoudre l'Assemblée nationale avant le 8 juillet 2025. Et le 8 juillet, il est peu probable qu'on dissolve, parce qu’on est entré dans les vacances. Ça, c'est institutionnel. Et comme président de la République, il ne peut donc pas mettre un terme à cette crise. Et donc tous les responsables qui seraient dignes de ce nom, et être responsable, ce n’est pas seulement avoir des galons sur les épaules, c'est être capable d'assumer des décisions, des orientations et conduire un peuple quand ça va mal. Alors les responsables devront tous réfléchir, chacun pour soi et ensemble, à la manière dont se sortir de cette situation.
> J'ai toujours cru en un gouvernement d'union nationale, un gouvernement d'union républicaine, un gouvernement de gens dont les fondamentaux sont les mêmes, qui n'acceptent pas de s'abandonner aux dérives, aux deux dérives que nous évoquons. Tous ceux qui au fond d'eux-mêmes disent, non, ça on ne peut pas. J'ai toujours pensé que cela, un jour ou l'autre, devraient se retrouver. J'ai toujours participé de toutes les manières possibles, depuis les rénovateurs il y a très longtemps, jusqu’à tous les contacts républicains, démocrates dont on a besoin, j’ai toujours pensé que cela aurait une responsabilité nationale. Pas politique, pas politicienne, pas des partis. Lorsqu'on est un homme et un père de famille, on ne s'échappe pas, on n'échappe pas à cette prise de conscience là.
> [Choix au second tour entre LFI et RN] Ceci est la question banalement piège. J'ai vu par exemple que LR disait, nous, on choisira le Front National. Je trouve que se placer dans cette situation devant un micro, et accepter de gaieté de cœur, de considérer que la bataille dans laquelle on est engagé est déjà perdue, est déjà effacée... En tout cas, moi, vous ne me prendrez pas à ce piège-là. Nous sommes présents sur le terrain, Pour que les Français ne soient pas obligés de faire ce choix. Vous me dites que cette formule est traditionnelle. Vous me dites, qu'est-ce que vous choisissez, François Bayrou, entre la peste et le choléra. Eh bien, excusez-moi, mon rôle est d'échapper à ce choix-là. Je combattrai de toutes mes forces et la peste et le choléra.
> Il y a un drame des communautés humaines, qui est
profondément enfoui dans notre manière d'être et de vivre. Chaque fois qu'il y
a une difficulté, les gens se divisent. On dit en religion, qu’il y a le
diable. Diable c’est un mot grec, diabolos, qui veut dire le diviseur. Et alors
les petits troupeaux affolés commencent à s'agresser les uns les autres. C'est
précisément ce que je refuse !
Je ne participerai pas, ni un millième de seconde, ni un millième de
millimètre, à cette pratique déshonorante. Des gens qui hier ne trouvaient
aucun mot suffisant, aucun superlatif suffisant pour qualifier le président de
la République, et qui a la première difficulté, se laisseraient, d'après ce que
les articles de journaux disent, aller à des accusations réciproques. Je ne
participe pas à ça. Nous avons un seul devoir, un seul devoir et pas seulement
un devoir politique, un devoir de citoyen, un devoir d'homme. Nous avons un
seul devoir. C’est affirmer les choses fondamentales qui sont nos raisons de
vivre. Et dire qu'on ne les laissera pas mettre en cause.
> Bien sûr la France est en danger, mais qui va payer le danger ? Ce sont les plus petits. Ceux qui ont du mal à trouver du travail, ceux qui ont du mal à boucler les fins de mois, ceux qui ne peuvent pas acheter un logement ou un appartement. Les victimes, c'est les plus petits, comme toujours. Parce que ceux qui poussent à tous ces feux, ils ont généralement des moyens suffisants pour se tirer des difficultés. Mais ceux qui dépendent du pays, ceux qui dépendent de notre communauté nationale, de son image, de son énergie intérieure, de sa capacité à mobiliser ses projets : ceux-là vont trinquer. Personne ne peut citer un pays dans le monde où les extrêmes d'un bord ou de l'autre aient fait du bien. Jamais. Ça a conduit au pire, ça a conduit au drame. Regardez l'histoire européenne, regardez l'Amérique du Sud. Chaque fois que vous faites ce choix-là, qui est un choix de déséquilibre, un choix de dérives, le bateau se met à pencher d'un côté, à pencher tellement qu'il chavire. Chaque fois ce sont les plus petits, qui sont au fond de la cale, qui trinquent. Ce n’est pas généralement ceux qui ont des privilèges et des chapeaux à plumes. Ceux-là ont les connaissances, les réseaux nécessaires pour en sortir. Mais les plus fragiles, eux, ils n’ont personne pour les défendre. Eh bien moi je suis de ce côté-là, je n'accepterai pas, je n'accepte aucune des attitudes qui conduit à baisser les bras. Je crois qu'il y a une capacité de mobilisation. Je pense qu'une prise de conscience est en train de se faire. Je suis sur le terrain comme vous savez, toute la journée, toute la toute la journée de tous les jours. Je crois qu'il y a une prise de conscience, et je pense que les gens, les Français sont au fond d’eux-mêmes à la recherche d'une solution équilibrée, plus large que ce que nous avons. Pas partisane, soit à la recherche d'une situation équilibrée, soit de gens à la parole de confiance.
► Partis
politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Sylvain Maillard (président du groupe à
l’Assemblée nationale)
> Horreur devant ce viol antisémite commis à Courbevoie. Une
jeune fille, 12 ans à peine, violée par des adolescents parce que juive !
L’antisémitisme doit être combattu dès le plus jeune âge et puni sévèrement.
Nous serons intraitables contre ceux qui véhiculent la haine de l’autre.
(…)
Unis sur le parvis des Droits de l'Homme de Paris pour dire notre horreur face
à ce viol antisémite sur une jeune fille de 12 ans. Cet antisémitisme ambiant
ne doit jamais être toléré. Rien n’est plus contraire à notre République et à
ses valeurs. Chacun doit le combattre !
> 1000% d’actes antisémites en plus depuis 9 mois en France ! Il y en a assez de cet antisémitisme ambiant ! Toute la société doit réagir pour éviter que cette haine continue de se propager impunément.
Loïc Signor
(porte-parole)
> Comment la Nupes
2.0 peut-elle s’allier avec le NPA, soutien du Hamas poursuivi pour apologie du
terrorisme ? Infamie supplémentaire: Philippe Poutou ose être candidat à Trèbes, où le
colonel Arnaud Beltrame a été assassiné par un terroriste islamiste.
> RN : « On pourra casser du PD »
LFI : « Un croyant peut être homophobe si sa religion lui commande »
Le champ républicain doit faire barrage aux positions abjectes et au
séparatisme des extrêmes.
Elisabeth Borne (députée, ancienne Première ministre)
> Ceux qui promettent 10% d'augmentation des
salaires, 200 euros de plus sur le SMIC, la retraite à 60 ans, c'est-à-dire le
Rassemblement national et ce pseudo Nouveau front populaire, mentent aux
Français.
Benjamin Haddad
(porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> L’effroi, le dégoût. Une adolescente de 12 ans
violée parce que juive à Courbevoie. Je pense à elle et à ses proches. Ils
seront traînés en justice pour cette barbarie, la république sera intraitable
face à l’antisémitisme.
> Une fois de plus à manifester contre la haine des Juifs, après la barbarie de Courbevoie. Une petite fille de 12 ans. Où sont ceux qui nous disaient que les viols du 7 octobre étaient des actes de résistance ? Ceux qui ont fait de la haine antisémite leur carburant électoral?
> Blocage des prix, augmentation massive des impôts, retraite à 60 ans : le programme du Front Populaire est une catastrophe économique. Comment empêcheront ils la fuite des capitaux et des entreprises ? Par des mesures autoritaires ?
> Zéro hausse d’impôt: voilà notre engagement. Pour soutenir nos ménages, nos entreprises, attirer les investissements. Pendant ce temps, le Front Populaire veut alourdir la fiscalité de 100 milliards, dans le pays le plus imposé d’Europe.
> Le 30 juin et le 7 juillet, votons pour le bloc républicain pour continuer de réformer, pour défendre l’autorité, pour refuser la régression économique.
Pieyre-Alexandre
Anglade (député)
> Cette élection déterminera l’avenir du pays et
en partie celui de l’Europe ! Face à nous nous avons un choix clair à faire
entre les trois blocs : l'extrême droite, la Nupes, et la majorité Ensemble
pour la République que nous représentons !
> L’arrivée au pouvoir des extrêmes mènerait à la ruine du pays. Depuis 2017 nous avançons contre le chômage de masse, pour notre économie, pour la réindustrialisation de nos territoires. Continuons, Ensemble !
> Certains dans cette élections ont tout lâché pour quelques circonscriptions. Quand on soutien sincèrement l’Ukraine, on ne s’allie pas aux alliés de Vladimir Poutine en France !
> Les sociaux démocrates, les écologistes, qui refusent les extrêmes ont été trahis. Le nouveau Front populaire n’est pas une alliance de conviction mais de circonscriptions.
● MoDem
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> Le dernier rapport du haut-conseil Climat
confirme une excellente nouvelle : avec une baisse record de 5,8% de ses
émissions de gaz à effet de serre en 2023, la France tient ses engagements
climatiques de long terme ! Continuons sur cette lancée pour un avenir plus
durable !
Bruno Millienne
(député)
> Le SMIC à 1600 euros c’est la smicardisation
de la France. Travaillons à une modularité des baisses de fiscalité sur les
salaires, pour éviter le tassement. Sinon, le déclassement menace ceux qui
gagnent légèrement plus que 1600€. Permettons aux patrons d’augmenter les
salaires.
Sans décret au 1er juillet, on risquait de ne plus pouvoir verser les
allocations chômage. La réforme ne rentera en vigueur qu’au 1er décembre, les
négociations avec les partenaires sociaux se poursuivront d’ici là pour en
améliorer le contenu.
Erwan Balanant
(député)
> J’espère qu’on sera en capacité de construire une majorité de combat
démocrate, républicaine et progressiste contre le Rassemblement national.
Localement, j’incarne cette capacité à le faire. Par mon parcours, mon
expérience, mon ADN politique de rassemblement.
> Il faut constituer un front démocrate, créer une majorité de personnalités modérées, qui viennent de la gauche et de la droite, pour contrer les idées nauséabondes du Rassemblement national mais aussi lutter contre une partie de l’extrême gauche radicale, des fauteurs de troubles qui ont participé à la bordélisation de l’Assemblée nationale.
► Autres
● Organisations centristes
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen)
Valérie Hayer (présidente)
> Aucun mot ne suffirait à décrire l’horreur
qu’a vécu cette enfant. Le combat contre l’antisémitisme et contre les
violences faites aux femmes est un combat de chaque instant. Les artisans de la
haine font infuser un poison abominable dans notre société. Fermeté de la
justice.
> Ce n’est ni un fantasme, ni un mythe : partout où l’extrême-droite a été élue en Europe, elle applique un programme… d’extrême-droite. La seule voie d’avenir pour la contrer est l’union républicaine autour d’un pôle central.
Nathalie
Loiseau
> En tant que femme, en tant que mère, je veux dire
tout mon soutien à cette enfant qui a vécu l’innommable et à ses parents. Tout
mon respect aussi car ils ont porté plainte. Et toute ma détermination à lutter
contre l’antisémitisme, sans compromission.
> La coopération européenne est essentielle à la lutte contre le terrorisme et contre la grande criminalité. Nous avons veillé à renforcer les moyens d’Europol. Heureusement, parce que le RN n’y était pas favorable.
> Le RN se moque du monde, sur un sujet où l’on se doit d’être sérieux : derrière un apparent et troublant changement de pied, il ne veut pas d’envoi de missiles à longue portée à l’Ukraine et seulement une aide à « tenir le front ». Ce serait un recul fatal de notre aide à l’Ukraine.
Bernard Guetta
> [Opinion: «La France n’est pas déjà morte»]
J’en suis à me dire que ce pari n’était peut-être pas si fou. Je le dis
prudemment, sans totalement y croire car, depuis l’annonce de la dissolution,
je suis passé par tous les stades. J’ai d’abord pensé et publiquement dit, à
chaud, qu’il fallait en effet, oui, absolument, demander au pays si ces quelque
40% de suffrages accordés aux extrêmes-droites n’exprimaient qu’une colère ou
signifiaient une vraie volonté de porter les lepénistes au pouvoir. J’étais
convaincu qu’il fallait passer par ce moment de vérité car il était à mes yeux
impossible que 4 Français sur 10 aient basculé à l’extrême-droite mais le
lendemain, lundi matin…
Quelle gueule de bois ! Pas une chaîne de radio, pas un journal télévisé,
qui ne débattît déjà des conditions dans lesquelles le Rassemblement national
allait pouvoir gouverner et des raisons qui avaient bien pu pousser le
président à commettre une telle folie. Je les voyais déjà, ces menteurs
professionnels, ces démagogues, ces dangers publics, entrer dans les ministères
et si vite annoncer qu’ils revenaient sur leurs promesses, réduisaient les
aides sociales, taillaient dans le budget européen et bloquaient l’aide à
l’Ukraine.
Je voyais Trump et Poutine sourire de bonheur, l’Union se détricoter au moment
même où il faut la doter d’une Défense et de politiques industrielles communes
et le papier que j’avais envoyé à Libé me paraissait, à la relecture,
franchement absurde. Je l’avais titré « Comment ne pas devenir lepéniste ».
J’exposais les trois conditions auxquelles nous pourrions éviter ce si funeste
sort mais tout mon raisonnement me semblait maintenant faux puisqu’à la seule
vitesse à laquelle l’impensable entrait dans les conversations je comprenais
que tout était fichu. En 48 heures j’ai fait 48 allers-retours mais depuis
quelques jours… comment dire ?
Prenons les faits, décrivons. Ce qu’il restait de la droite autrefois
gaulliste, non pas rien mais plus grand-chose, a explosé. En des termes dont la
vigueur a fait honneur à leur famille politique, à peu près tous les élus,
dirigeants et grandes figures de la droite ont condamné l’accord électoral que
le président de leur parti venait de conclure avec l’extrême-droite.
C’était « non, non, et non ! » et ces 99% de la droite qui
n’avait pas déjà rejoint la macronie se sont ainsi retrouvés à la lisière de ce
grand centre modéré, européen et toujours plus keynésien dont ils sont en fait
si proches. Alors pourquoi ne pourraient-ils pas finir un jour par accepter
l’idée, plaidée mercredi par Emmanuel Macron, d’une « une fédération »
des sociaux-démocrates, du centre, de la droite et des écologistes ?
Il n’y aura évidemment pas d’accord entre la droite et la macronie avant les
élections. Comme la gauche, la droite voudra défendre son identité dans les
urnes mais, les résultats proclamés, tout pourrait bien changer, dans toutes
les hypothèses. Si les lepénistes obtiennent une majorité absolue, la droite,
la gauche et la macronie se retrouveront ensemble dans l’opposition à
l’extrême-droite et dans un soutien, de fait au moins, à Emmanuel Macron resté
président et usant contre elle de tous ses pouvoirs constitutionnels. Si les
lepénistes n’obtiennent au contraire pas assez de sièges pour gouverner, la
possibilité d’un rapprochement entre une large partie de la droite et le centre
macroniste deviendra forte, voire très forte.
A droite, cette dissolution a déjà fait bouger bien des choses, mais à
gauche ?
La dissolution a ressuscité la gauche. La répulsion que la seule perspective
d’un gouvernement d’extrême-droite inspire aux socialistes, aux Insoumis de la
gauche radicale, aux écologistes et aux communistes est telle qu’il ne leur a
pas fallu deux jours pour se mettre d’accord sur la nécessité de se mettre
d’accord. Malgré l’ampleur des divergences entre ces quatre courants, il y a
une forte dynamique unitaire à gauche dont l’avantage est de mobiliser ses
électeurs, tous sans exception, dans le combat contre les lepénistes.
La gauche n’en est pas à pouvoir obtenir une majorité absolue mais elle
pourrait contribuer à fermer les portes du pouvoir au Rassemblement national et
devrait alors choisir entre une paralysie de l’Assemblée et une forme de
rapprochement avec le centre et la droite. Placée devant cette alternative, il
n’est pas impossible que la gauche se divise aussi profondément que la droite
vient de le faire et que ses composantes les plus modérées acceptent de
soutenir certaines des initiatives du centre et de la droite ou même de les
rejoindre dans un gouvernement d’union.
On ne sait pas mais, à gauche comme à droite, cette dissolution a rouvert le
champ des possibles alors que l’humiliante défaite du camp présidentiel aux
élections européennes était venue s’ajouter à l’impopularité d’Emmanuel Macron
qui, depuis deux ans déjà, gouvernait sans majorité parlementaire. La France
était condamnée à un blocage mortifère menant droit à de nouvelles progressions
de l’extrême-droite mais ce coup de théâtre a renversé la table en contraignant
chacun à d’immédiates et radicales évolutions. Plus que de la politique, c’est
de la prestidigitation mais il n’y avait sans doute pas mieux à faire et…
qui sait ?
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