► Emmanuel Macron (Président de la République)
> [Intervention Sommet
sur la paix pour l’Ukraine / Bürgenstock (Suisse)]
Chers collègues, chers amis, je vois beaucoup de convergence, et ça ne me
surprend pas autour de la table aujourd'hui, mais quelques remarques de ma part
qui sont en phase avec ce qui a déjà été dit.
Tout d'abord, nous nous engageons tous à réaliser une paix durable. Et comme ça
a été dit par bon nombre d'entre vous, une telle paix ne peut être fondée sur
la capitulation. Raison pour laquelle la précondition, c'est d'aider l'Ukraine
à résister dans une telle situation, résister contre l'agression, car il y a un
agresseur et un agressé. Et puis, il faut répéter le fait que personne dans
cette salle n'est en guerre contre la Russie, mais tout le monde souhaite une
paix durable, donc une paix qui respecte les règles internationales et qui
restaurerait la souveraineté ukrainienne. Deuxièmement, cette guerre est un
problème mondial. La raison pour laquelle ce sommet, et j'aimerais vous
féliciter, vous et votre présidence, c'est une preuve excellente qui montre que
des gens de tous les continents sont là pour appuyer la paix en Ukraine. En
effet, ce qui est en jeu, ce sont nos règles internationales et la possibilité
d'instaurer la paix partout. En effet, lorsque la Russie a lancé cette guerre,
la Russie a décidé d'être un régime impérialiste avant tout, raison pour
laquelle nous devons renforcer les principes fondamentaux de la Charte des
Nations Unies en matière de droit international pour faire en sorte que les
frontières et la souveraineté soient respectées.
Deuxièmement, la Russie a décidé d'être une puissance révisionniste. En effet,
on doit éviter que nous continuions la guerre là où une puissance souhaite
réviser l'histoire en invoquant ce qu'était le monde au 18e ou au 19e siècle.
Imaginons tous autour de la table ce qui se produirait, mais c'est exactement
ce qu'ils font. Dans un tel contexte, c'est une question mondiale, une
problématique mondiale. Par ailleurs, cette guerre a affecté tous les
continents et l'ordre mondial du simple fait que nos règles et la charte des
Nations unies n'est pas respectée et aussi à cause des conséquences en matière
de stabilité et d'alimentation entre autres. Troisième point, ce sommet est un
jalon important. Nous sommes là pour rappeler notre attachement à l'État de
droit et au droit international.
Vu le projet de déclaration et les remarques des collègues, nous avons 3
piliers, et par cette conférence, nous réunissons des dirigeants des pays du
monde entier pour réaffirmer cet attachement.
J'aimerais insister sur le fait que l'une des priorités clé à l'heure actuelle,
c'est de sécuriser la situation autour de la centrale nucléaire de Zaporijia et
de ne pas être complaisant vis-à-vis des attaques qui ciblent les civils ainsi
que les infrastructures ukrainiennes. Il s'agit de crimes de guerre et c'est la
priorité numéro un à l'heure actuelle. Et j'aimerais appuyer le rôle de
l'Agence internationale pour l'énergie atomique, l'AIEA. Dernier point, outre
toutes ces initiatives, beaucoup de dirigeants ont mentionné le suivi. Une
résolution sera adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies en matière
de trêve olympique. Pour nous, cette trêve olympique n’est pas une obligation
faite à l’Ukraine. J’aimerais être clair, et je l'ai dit clairement au
président Zelensky, c'est un appel à la Russie : arrêtez votre guerre
d'agression, arrêtez vos attaques contre les civils et contre les
infrastructures. Il y a beaucoup d'initiatives parallèles qui sont en cours. Et
accroître la pression dans ce contexte pour aboutir à une trêve de la part de
la Russie, c'est important.
Je suggère que parallèlement, ensemble, on crée un mécanisme de suivi pour
élargir le cercle des pays qui se joignent à nos efforts, pour éviter que le
monde soit divisé et pour éviter la tentation d'autres initiatives, qu'elles ne
rivalisent pas entre elles, mais qu'il y ait un mécanisme de suivi qui
élargisse le cercle plutôt que de le fragmenter. Il s'agit maintenant de
construire, de décider d'un certain nombre d'exigences clés que la communauté
internationale pourrait présenter à la Russie. C'est la meilleure des manières
d'aider l'Ukraine à créer un cadre pour une paix durable qui respecterait
l'ordre mondial. Et je pense qu'il serait bon qu'immédiatement, après ce sommet
organisé par la Suisse, nous coordonnions nos efforts pour avoir davantage de règlement
et œuvrer dans ce sens. Cher Ignazio, cher Viola, j'aimerais vous remercier
pour cette fantastique initiative et nous réitérons notre appui à l'Ukraine et
au président Zelenski.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement,
certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs
propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos
critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Gabriel Attal Premier
ministre, chargé de la Planification écologique et énergétique
> Ma méthode, c’est de regarder les problèmes en
face, d’être lucide, de ne pas mettre les choses sous le tapis, de prendre des
décisions claires et de m'assurer qu'elles soient appliquées.
> Voulons-nous que notre pays subisse la pire crise économique depuis un siècle avec les extrêmes au pouvoir ? La réponse est non. Pour l'empêcher, vous avez des candidats Ensemble pour la République dans presque toutes les circonscriptions.
> Je prends un engagement et il sera inscrit dans la loi de finances : nous n'augmenterons pas les impôts des Français. Ni demain, ni dans trois mois, ni dans trois ans.
> Nous avons le taux de chômage le plus bas depuis 25 ans, le taux de chômage des jeunes le plus bas depuis 40 ans et notre pays est le plus attractif d’Europe. Tous ces résultats pourraient être réduits à néant si les extrêmes l’emportaient. Je compte sur nos compatriotes pour faire le bon choix le 30 juin et le 7 juillet prochains.
> Les programmes présentés par l'extrême gauche et l'extrême droite seraient des catastrophes pour l’économie et pour l’emploi. On nous annonce, dès cet été, une hausse d'impôts de 50 milliards d'euros. Ce serait une saignée de nos retraités et de nos classes moyennes. Les seuls vrais candidats des classes moyennes sont ceux d'Ensemble pour la République.
> Ce sont les représentants de nos grandes entreprises, ceux de nos TPE-PME, de nos artisans et commerçants qui le disent : l’arrivée des extrêmes au pouvoir viendrait ruiner notre pays.
> Depuis quelques jours, pour Jordan Bardella, il y a de moins en moins de programme et de plus en plus de conditions. Tous les jours, il revient sur des propositions de son programme. Au Rassemblement National, tout est approximatif ou sujet à reniement.
> Jordan Bardella fait des refus d'obstacle. Chaque jour : de moins en moins de programme, de plus en plus de conditions. Le RN c'est amateurisme, reniement et mensonges. Ce serait une catastrophe pour notre économie.
> Jordan Bardella explique partout depuis un an qu'il reviendra sur la réforme des retraites. Aujourd'hui, il n'est plus sûr de le faire. Cela prouve son amateurisme absolu. Nous, quand nous disons quelque chose, nous le faisons.
> Kylian Mbappé joue parfaitement son rôle de modèle en appelant les jeunes à aller voter. Je me reconnais dans ses propos lorsqu'il dit refuser les extrêmes, qui sont le carburant de la division et de la haine de l'autre dans notre pays.
> Ce qui me révolte, c'est qu'un nom, une couleur de peau ou une adresse puisse vous priver d'opportunités d'emploi. Je veux généraliser le testing en entreprise. Mon combat : l'émancipation par l'école de la République, le travail et le mérite.
Bruno Le Maire,
ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et
Numérique
> Aujourd'hui plus que jamais : résistez !
Je veux en appeler à votre esprit de résistance.
Résistons aux délires programmatiques que nous voyons à l’extrême-gauche comme
à l’extrême-droite. Résistons à l’air du temps. L’air du temps est à la
passion, il est à la querelle. Il est au mensonge. Il est au buzz. Il est aux raccourcis.
Résistons à l’air du temps.
Retrouver le sens et la raison.
Résistez enfin à cette passion du conflit et à la violence qui est en train de
gagner notre pays.
Résistez à cette effacement de toute valeur en politique. La seule qui compte
ce sont les valeurs. Quand on voit à gauche des personnes qui ont toujours
défendu l’antisémitisme, s’allier avec d’autres personnes qui ont fait du Hamas
un mouvement de résistance alors que c’est un mouvement terroriste, il n’y a
plus de valeur, il n’y a plus rien qui tienne.
Quand on voit sur l’autre bord de l’échiquier, la droite gaulliste s’allier avec
le RN, deux partis qui sont ontologiquement incompatibles, historiquement
incompatibles, c’est qu’il n’y a plus de valeurs et que plus rien ne tient.
Résistez à des programmes inconsidérés, résistez à l’air du temps, résistez à cet effacement des valeurs. Rappelez vous simplement que vous êtes des Français et la France, c’est la raison, ce sont les valeurs et c’est la grandeur.
> Depuis 7 ans, j’entends Marine Le Pen nous dire matin, midi, soir, qu’il faut baisser la TVA sur les produits de première nécessité pour protéger le pouvoir d’achat des Français. Stupéfaction ce matin ! Jordan Bardella nous dit qu’ils remettent à plus tard cette mesure. Ce n’est plus le Rassemblement national, c’est le Reniement national.
Gérald Darmanin,
ministre de l’Intérieur et des Outre-mer
> La situation au Proche-Orient est dramatique,
j'ai toujours été favorable à une solution à deux États. Il est tout à fait
navrant de voir que l'extrême-gauche se sert de ces drames pour faire du
clientélisme électoral.
Catherine Vautrin,
ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités
> Le choix est simple : entre la démagogie du RN
et la chienlit LFI, choisissez le vote utile républicain.
> Le RN ne cesse de mentir aux électeurs. Ils promettaient hier la retraite à 60 ans, puis ont reculé à 62 ans. Aujourd’hui, ils réclament un audit pour justifier leurs renoncements de demain. Soyons lucides face à cette supercherie.
> La campagne de Jordan Bardella, c’est un jour, un reniement. Que va-t-il rester du programme du RN dans 10 jours ?
> L’année dernière, 6 millions de Français ont touché la prime de partage de la valeur. 853 € en moyenne. C’est concret et c’est réel. Le Premier ministre s’engage à tripler cette prime jusqu’à 10.000 €.
> Le SMIC à 1 600€, c’est l’assurance du décrochage de nos entreprises et la flambée du chômage. Demander à des TPE et PME d’augmenter les salaires dans ces proportions, c’est les condamner à la faillite. Soit la Nupes 2.0 est dans le déni, soit elle ment de façon éhontée.
Marc Fesneau,
ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
> Engagé au service de ce territoire et du pays,
je veux, dans la clarté et en responsabilité, proposer aux habitants de la
circonscription une alternative aux projets de division des extrêmes et à leurs
propositions démagogiques, dont les conséquences économiques seraient
désastreuses. Attaché au dialogue, fidèle à mes valeurs centristes,
pragmatique, je veux des solutions pour le territoire. Je fais confiance aux
électeurs, qui savent que les enjeux de cette élection sont décisifs.
Rachida Dati,
ministre de la Culture
> La force d'Emmanuel Macron, c'est qu'il a
remis le travail au cœur de son projet politique. En 2022, les Français, quand
ils ont donné une majorité relative au président de la République, ils ont
pensé qu'on était capables de faire des compromis.
> Des femmes ont acquis leurs libertés contre toutes les formes de totalitarisme.
> Il y a trois projets possibles : la privatisation, le statu quo et donc son affaiblissement et sa disparition, et moi je veux un audiovisuel public fort, rassemblé.
> On en est là aussi aujourd'hui parce que pendant longtemps on n'a pas voulu se préoccuper de questions majeures. Dans les années 80/90, il y avait des problèmes d'insécurité, la gauche disait que c'était un problème de sentiment d'insécurité.
> La violence politique contre la démocratie c’est l’aboutissement de la brutalisation de la vie politique.
> Le statut d'intermittent du spectacle a été mis en danger. Quand je suis arrivée en poste, j'ai reçu les représentants des intermittents, je leur ai dit qu'avec moi, leur statut était protégé.
> Je connais bien François Hollande, j'ai honte qu'il fasse campagne avec des antisémites et des fichés S.
Sébastien Lecornu,
ministre des Armées
> Produire plus
vite, tout en accélérant sur l’innovation. C’est le chantier pour notre
industrie de défense qu’Emmanuel Macron a lancé il y a deux ans. Nous devons poursuivre.
Pour produire plus, et plus vite, nos industriels ont
besoin de carnets de commande remplis. C'est ce que nous avons fait. Le budget
record de 413 milliards d’euros adopté en loi de programmation militaire est
indispensable. Revenir dessus mettrait gravement en difficulté le réarmement
que nous avons amorcé.
Nous avons fait le choix des sauts technologiques : anticiper les équipements
qui seront à la pointe en 2030 et après. Pour nos armées, mais aussi nos
partenaires et alliés : programmes communs pour réduire les coûts. C’est
particulièrement vrai sur le segment terrestre.
Notre modèle de souveraineté repose sur notre capacité à exporter pour garantir
son financement. Nous ne vendons pas simplement du matériel, nous nouons des
partenariats stratégiques de court, moyen et long terme.
> Nous continuons de renforcer notre relation de défense avec l’Arménie. Nouveau jalon important avec la signature d'un contrat pour l’acquisition de canons Caesar.
> L’intelligence artificielle
militaire fera demain la rupture entre les pays qui en auront saisi le virage,
et les autres. En créant l’AMIAD, nous faisons en sorte de garantir que la
France soit de ceux-ci, mais surtout la puissance européenne la mieux préparée
à cette évolution.
Assister les oreilles d’or dans nos sous-marins, simplifier la maintenance,
assister la formation, détecter l’ennemi, identifier des deepfakes. L’IA
militaire va révolutionner très concrètement notre façon de faire la guerre, du
soutien jusqu’au combat.
> La guerre en Ukraine a démontré à quel point les drones jouent un rôle majeur dans le combat moderne. Signature du Pacte drones à Eurosatory : un nouveau cadre de travail collaboratif entre les acteurs du ministère des Armées et industriels pour renforcer notre filière drone souveraine.
> Amis et alliés, nous sommes unis à la Grèce par un partenariat stratégique de long terme, notamment en matière navale et maritime. À Eurosatory, entretien avec mon homologue grec, NikosDendias, pour en construire les prochaines avancées.
Éric Dupond-Moretti,
garde des Sceaux, ministre de la Justice
> Quand la droite s’allie à un représentant
d’extrême droite ils poussent des cris d’orfraie. À raison. Mais s’allier avec
LFI et Poutou, champion de la haine anti-flic, qui se présente dans la ville où
le Colonel Beltrame est mort en héros: aucun problème! Où sont vos valeurs,
monsieur Jospin?
> Il faudra [que François Hollande] m'explique comment on se marie avec Poutou et Mélenchon en reniant la campagne de Glucksmann, tout ça pour avoir un siège.
Christophe Béchu,
ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
> Il y a 84 ans, le Général de Gaulle a appelé
tous les Français à l'union pour se libérer du nazisme qui assiégeait notre
patrie. Il a laissé derrière lui une postérité qui nous inspire encore, comme
un message intemporel : ne jamais rien céder au fascisme, même quand les
batailles semblent âpres.
> Victoire pour l'environnement ! La France vient de voter la loi pour la restauration de la nature. Grâce à ce texte, nous contribuons à la préservation de nos écosystèmes en Europe et à l'adaptation aux changements climatiques. Au-delà de cela, notre pays est récompensé pour un travail de longue haleine et pour les négociations menées avec tous ses partenaires internationaux. Un vrai combat.
Prisca Thevenot,
ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée du Renouveau démocratique,
porte-parole du Gouvernement
> La peste ou le choléra ? Ne nous laissons pas
enfermer dans un débat extrême contre extrême. Chaque vote sera déterminant
pour l’avenir du pays dès le premier tour.
> Ils ne sont pas tous antisémites ou fichés S chez la Nupes 2024, rassurez-vous certains sont aussi homophobes!
> Ce n’est pas une
vidéo de 2 min du RN qui
rattrapera 5 ans de lutte contre les droits des femmes. Dès 2019, vous avez
voté contre :
- L’accès à un avortement légal et
gratuit
- Le renforcement de l’égalité salariale
- La condamnation de l’interdiction de
l’avortement en Pologne
> Je pense qu'il faut rappeler le «non aux extrêmes», le nouveau Front populaire c'est la Nupes en pire !
Marie Lebec, ministre
déléguée auprès du Premier ministre chargée des Relations avec le Parlement
> Prime de pouvoir
d’achat, augmentation des salaires, baisse des factures d’électricité,
revalorisation des pensions de retraite,… Le cap donné par Emmanuel Macron et Gabriel Attal est clair. Notre majorité est mobilisée pour améliorer le
quotidien des Français.
Aurore Bergé, chargée
de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les
Discriminations.
> Personne
n'est dupe. Les femmes ne sont pas dupes. Jamais le RN n'a été au rendez-vous
pour l'égalité, pour les droits des femmes et contre les violences. Nous ne
voulons pas prendre ce risque!
Roland Lescure, ministre
délégué chargé de l’Industrie et de l’Energie
> LFI, vous changez d’avis comme de chemise,
chacun à votre manière et dans votre tempo. Vous faites des promesses que vous
ne pourrez pas tenir et vendez monts et merveille pour être élus. La démagogie
comme unique mot d’ordre.
Olivia Grégoire, ministre
déléguée chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation
> Gouverner c’est choisir et parfois faire des
déçus. C’est pour cela que le Front national entretient le flou. La baisse de
la TVA, l’exonération de l’impôt sur le revenu, réforme des retraites, est ce
que ça se fera ? Ils ne savent pas y répondre. C’est le reniement national.
> Notre premier adversaire c’est le Rassemblement national. Mon premier engagement en politique en 2002 c’est contre le Front national et tout ce qu’il représente. Je n’y dérogerai pas même si le danger du cartel de l’extrême gauche est tout aussi fort.
> Le programme économique du RN, c’est comme une motte de beurre : plus tu le sors, plus il fond.
> A ceux qui veulent payer pour voir. A ceux qui disent que le RN n’a pas de bilan. Voilà la réalité de la gestion locale par des élus RN : augmentation d’indemnités d’élus, insécurité qui augmente et clientélisme à tous les étages. Le 30 juin, pas une voix au Front national.
> La baisse de la TVA ça coûte une fortune et c’est inefficace. Vous n’avez aucune certitude que les Français verront la différence à la pompe ou en caisse. Au restaurant, vous avez vu une baisse des menus ? Réponse de Louis Aliot: «je ne suis pas chargé du programme économique».
Thomas Cazenave, ministre
délégué chargé des Comptes publics
> Programme de la Nupes 2 : ils vous invitent à
dîner et à la fin c’est vous qui payez l’addition.
> J'ai constaté l'instabilité au Parlement ces deux dernières années et les difficultés à faire voter un budget. Ces nouvelles élections législatives sont une opération de vérité pour nous permettre de gouverner avec une majorité capable d'agir.
Marie Guévenoux, ministre
déléguée chargée des Outre-mer
> Compromission, intimidation, violence… Tout
n’est que brutalité dans la campagne menée par les extrêmes LFI et RN. Au
pouvoir, ils nous conduiront à la banqueroute. Réveillons-nous, nous méritons
mieux. Je serai sur le terrain tous les jours pour vous convaincre.
> Bardella c’est l’homme qui valait 100 milliards. 100 milliards d’euros de dépenses non budgétées. Les calculs sont simples. Si le RN arrive au pouvoir cet été, la facture de ceux qui paient des impôts augmentera 5000€ dès septembre. Ne tombons pas dans le piège.
Frédéric Valletoux, ministre
délégué chargé de la Santé et de la Prévention
> Face au danger des extrêmes, tous les
républicains et démocrates sont appelés à se rassembler.
> Après le recul sur la retraite à 60 ans, c'est aujourd'hui le renvoi aux calendes grecques de la suppression de la TVA sur les produits de 1ère nécessité. Côté renoncements, reconnaissons au RN de ne pas faire dans la demi-mesure. Vivement demain...
Agnès
Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture
> Pour permettre à chacun d’avoir accès à un
mode de déplacement bas carbone, nous proposerons chaque année 100 000
véhicules électriques à 100€ et moins par mois.
> Nous baisserons les factures d’électricité de 15 % dès février prochain. Pour chaque Français, ce sera 200 € de moins sur la facture d’électricité.
Guillaume Kasbarian, ministre
délégué chargé du Logement
> Le projet de la Nupes 2.0 c’est presque 300
milliards d’€ et plus d’1,2 million d’emploi en danger. Ce n’est rien d’autre
que la liquidation totale de notre économie et l’illustration de leur
irresponsabilité.
Marina Ferrari, secrétaire
d’Etat chargée du Numérique
> « Ne vous inquiétez pas, on prendra soin de
vous… » Quand le RN explique financer son programme ruineux pour le pays avec
la privatisation de l'audiovisuel public. Soutien aux rédactions locales de
France 3 et France Bleu : l'extrême droite menace l'information de proximité.
> Le Nouveau front populaire n'est qu'une NUPES reconstituée : elle a donné une image déplorable du Parlement aux Français et a conduit certains vers une forme de radicalisation dont ils portent la responsabilité.
Sabrina Agresti-Roubache,
secrétaire d’Etat chargée de la Ville, de la citoyenneté et de l’Intégration
> Il y a une
troisième voie. Regardez Jerôme Guedj qui est sorti du Nouveau front populaire de la honte. Je suis sidérée de
voir Raphaël Glucksmann et le PS, par manque de courage, vendre leur âme au
diable en s'alliant avec LFI, le NPA et l'ultra-gauche.
> On va se battre pour être au second tour. Je n'appellerai à voter ni pour des candidats RN ni pour des candidats LFI, qui ne cherchent pas des électeurs mais des victimes. Avec eux, c'est «touche pas à mon pauvre». Plus les gens sont dans la misère, plus ça les arrangent. Nous avons autre chose à proposer aux jeunes de ces quartiers que des concours de kebab.
> Je lance un appel aux habitants des quartiers populaires. Mélenchon n'est pas un moudjahidine, il n'est pas parti faire la guerre en Palestine. C'est un multimillionnaire de la politique qui instrumentalise le vote communautaire et l'Islam. Quand la cause palestinienne ne lui rapportera plus de voix, il passera à un autre combat.
> Je renvoie dos à dos les deux partis. L'extrême droite populiste et nationaliste qui renonce déjà à une partie de son programme parce qu'elle sait qu'elle ne pourra pas l'appliquer. Et l'extrême gauche qui joue avec le communautarisme mais n'est pas capable de mettre de la diversité sur ses listes. L'exercice du pouvoir est plus compliqué que de faire des TikTok.
> On ne gouverne pas dans un brasier. Regardez ce qu’était devenue l’Assemblée, la difficulté pour faire passer le moindre texte. Le Président de la République a redonné la parole au peuple parce qu’il a entendu la colère qui s’est exprimée.
> Monsieur le Président Hollande, vous nous disiez ne pas avoir perdu vos valeurs en quittant l’Elysée. Aujourd’hui, c’est votre honneur que vous perdez en rejoignant la gauche extrême de LFI
Patricia Mirallès, secrétaire
d’Etat chargée des Anciens combattants et de la Mémoire
> À force de proposer n’importe quoi dans son
programme et de revenir dessus, Bardella va devoir réimprimer les tracts tous
les deux jours ! Déjà en train de trahir, ça promet. Incohérence et
incompétence.
► Assemblée
nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> Je suis pour la recherche de l’accord maximal, du compromis, du
dialogue. C’est ce que j’essayais de faire vivre à l’Assemblée. Je suis
intimement convaincue que les Français attendent qu’on travaille ensemble dans un
arc républicain et que c’était possible dans cette Assemblée.
> Voir la Gauche s’allier avec LFI me désole. J’ai vu l’antisémitisme présent dans les rangs de LFI, j’en ai été la cible. Une simple phrase dans un programme électoral n’efface rien. Et cet accord est ahurissant. J’ai lu leur programme commun, les bras m’en tombent. Un exemple: ils estiment que le contrat d’engagement républicain, soit l’obligation pour les associations qui perçoivent des subventions de respecter la laïcité et les valeurs de la république est liberticide.
> Il faut qu’on parle aux Français de leur vie sinon ils
n’iront pas voter ou ils se laisseront
bercer d’illusions. Le moment est à celui qui rase gratis. C’est la foire à la
saucisse de la dépense publique! (…)
C’est toujours plus difficile pour le camp de la nuance d’avoir des propositions
qui renversent la table. Mais il ne faut pas que nos compatriotes se laissent
leurrer ou abuser. Les propositions de ce type sont souvent complètement
irréalistes.
> Ce qui m’importe c’est que notre pays ne tombe pas aux mains des extrêmes.
> Les programmes des autres, c’est Noël tous les jours. La foire à la saucisse des dépenses irréalistes et dangereuses pour le pouvoir d’achat des Français.
> Le 18 juin 1940, depuis Londres, le général de Gaulle allumait la flamme de la Résistance. Par amour de la France, de la République et de ses valeurs. Nous ne la laisserons pas s’éteindre. Honorons le courage de ceux qui refusèrent la défaite pour défendre le pays et la liberté.
► Haut-commissariat
au Plan
François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate)
> [Dissolution de l’Assemblée] Je
ne sais pas si le mot « folie » est adapté. J'essaie de trouver les
bons mots. C'est un risque qui a été pris autour de l'idée de
clarification. J'essaie,
aujourd'hui, d'imaginer ce qui a pu se passer dans la tête du président de la
République qui s'est dit à juste titre, et je suis sûr que vous serez de cet
avis, que si rien ne s'était passé, on aurait dit « le résultat de ces
élections est catastrophique pour le pouvoir et comme toujours, ils n'entendent
rien, ils n'écoutent pas, ils ne trouvent pas d'autres solutions, ils ne changent rien ». Il y avait sûrement
d'autres solutions, mais d'autres solutions avec le refus de toutes les forces
qui auraient pu participer à l'effort national et qui avait réitéré leur refus
tout au long de de ces mois-là. Bref,
cette affaire est derrière nous, on en parlera après. On pourra après faire des
commentaires. Aujourd'hui on est devant une question qui est une question
d'abîmes.
> Les Français se trouvent en réalité
devant trois choix et deux d'entre eux sont des choix que je trouve moi
tellement dangereux pour le pays, parce que c'est la survie du pays et son
équilibre et son avenir.
> J'étais pour le changement du mode
de scrutin. Je pense que le scrutin majoritaire dans lequel nous vivons est un
amplificateur des vagues, amplificateur des humeurs. Je crois avoir fait sous
vos yeux, tout ce que je pouvais faire, pour défendre ce changement de mode de
scrutin pour la proportionnelle.
Et ensuite, d’un autre côté, vous avez
des questions de calendrier. J'avais défendu l'idée que, si dissolution il
devait y avoir, parce qu'on voyait venir depuis longtemps les blocages complets
à l'Assemblée nationale sur tous les textes, avec menace de motion de censure
qui renverse le gouvernement. Et franchement, le renversement du gouvernement
n'aurait pas été non plus une bonne entrée en matière.
> [Dissolution] Mon analyse était que l'automne, avec le degré de
préparation, d'explications nécessaires, aurait été une autre solution.
> Il y a deux risques. C'est le risque d'avoir l'extrême
droite au pouvoir et le risque d'avoir au pouvoir, un rassemblement que
j'hésite à appeler «front populaire» parce que, franchement, c'est une référence
historique que je trouve discutable. C'est ça le risque. Alors que chacun
prenne ses responsabilités.
Les seuls qui ont la clé de cette défense
contre les risques, c'est les Français et les responsables politiques Français.
Je dis qu'il est irresponsable que des personnalités comme celle que vous
évoquez [Nicolas Sarkozy, François Hollande], qui ont largement conduit à la situation d'opinion que nous connaissons,
ces personnalités-là, si elles pensent qu'il y a un risque, alors il faut
qu’elles se prononcent pour le seul camp, le seul bloc, le seul bulletin de
vote « Ensemble pour la République », qui sera là pour s'opposer à
ces deux blocs-là.
> L'enjeu de la
situation aujourd'hui, ce n'est pas le président de la République. L'enjeu de la situation, ça n'est pas le
jugement sur la majorité sortante, ça n'est pas le jugement sur l'action du
président de la République. L'enjeu de la situation, c'est de savoir si la
France s'abandonne à ces deux
risques. Il y a des conséquences
directes à tout ça, des programmes qui annoncent des choses extrêmement
précises.
Et donc la question, c'est celle-là, il y
a des moments dans la vie où les commentaires ne suffisent plus, y compris les
commentaires avec acide. Y’a des moments dans la vie où ce qu'il faut, c'est
franchir le pas, prendre ses responsabilités, dire où l'on en est. Et ce que je
dis, moi, c'est qu’aujourd’hui, ce qui est en jeu, c'est l'avenir immédiat de
la France et donc des Français. Immédiat parce que les perspectives des prises
de pouvoir de deux clans si menaçants, sont pour le pays, mortelles. Je suis
absolument certain que vous qui connaissez très bien les milieux économiques et
les réflexes du monde économique, l'inquiétude qui a été ce dernier jour
manifestée s'amplifierait au-delà de toute mesure.
> Quand la situation du pays est en
jeu, il est normal que le président de la République, qui est en charge de son
avenir, de son équilibre et de son image, c'est normal qu'il donne son
sentiment. Mais ça n'est pas une
campagne sur la question du président de la République. (…) Ce qui est en jeu aujourd'hui, vous voyez bien,
il y a des personnalités très importantes qui s'expriment et qui ne sont pas
spécialement des partisans du président de la République. Quand Manuel Valls
s'exprime avec la force de son intervention.
Quand François Rebsamen s'exprime, quand
j'ai entendu Guedj s'exprimer, vous avez des personnalités qui prennent leurs
responsabilités et qui disent « Le camp d'où je viens est entré dans une
phase qui est une phase à mes yeux dangereuse » et ils ont raison de le
dire et on va peut-être en parler. Donc il est normal que le président de la
République s'exprime, mais le président de la République ou le jugement sur le
président de la République, ça n'est pas l'enjeu de cette élection.
> La création de
cette alliance à gauche avec LFI et dont Jean-Luc Mélenchon et ses amis ont la
majorité des circonscriptions et
les autres sont loin derrière avec des circonscriptions qu'ils discutent
eux-mêmes comme étant plus ou moins favorables. Ça crée une situation qu'il
convient d'examiner. Ce bloc-là, avec l'orientation qui est la sienne, qu'on a
vu sur beaucoup de sujets, je vais en dire quelques-uns parce que c'est écrit
maintenant dans le programme. Tout ce que je vais dire est vérifiable dans le
programme. Alors ça n'est plus ceux qui ont appelé à voter. C'est quelque chose
d'autre. C'est une orientation politique dont la France ne se relèverait pas,
pas plus qu'elle ne se relèverait, et vous savez bien que je le pense depuis
longtemps et que je n'ai pas l'intention de changer d'avis sur ce point, pas
plus qu'elle ne se relèverait de l'extrême droite.
> Ma position comme responsable
politique est simple. Moins on fait de promesses et mieux c’est. Les promesses
qu'on fait ou les engagements qu'on prend doivent être tenables. Exemple, en
raison des accords que vous savez, la baisse du prix de l'électricité de
quelques 15% au début de l'année, c'est tenable. Je trouve que cette mesure-là est justifiée. Après les mesures
d'augmentation, je pense qu'il faut expertiser leur faisabilité. Je ne pense
pas que la majorité aurait à gagner à se lançant dans la course à l'échalote
avec les deux blocs de
l'opposition.
> Vous voyez bien, vous prenez les
propositions du Front national, vous prenez les propositions du Front de
gauche. C’est une course à l’échalote. Et je ne souhaite pas qu'on s'inscrive
dans cette course à l'échalote. Je sais qu’un très grand nombre de Français
sont sceptiques sur des annonces qui pourraient être faites dans ce cadre. Je
pense qu'il faut que nous incarnions, que la majorité incarne, je ne veux pas
employer le mot de « sérieux », en tout cas de
« l'équilibre ». Que la majorité incarne la défense du nouvel
équilibre à trouver sur les finances publiques. Mais vous prenez les deux
affirmations, les deux camps
d'extrême gauche et d'extrême droite défendent tous les deux, l'abrogation de la réforme des retraites. Juste
je n'entrerai pas dans cette course-là.
> Je ne crois pas qu'il faille
dépenser des dizaines de milliards de plus et je ne crois pas que ce soit
envisageable, sauf à sortir du cadre de l'équilibre que nous avons réussi à
créer grâce à l'euro. Alors on peut dire, « Tout ça, c'est fini ».
C'est ce que disent en fait les deux blocs d'extrêmes. Et donc je suis pour qu'on ait de l'équilibre dans nos
affirmations. Je pense qu'on peut faire des choses dans l'amélioration des
services publics parce que je pense qu’ils sont mal utilisés. Je pense qu'il y
a des stratégies et des méthodes qu'on peut mettre en place pour l'école qu'on
peut mettre en place pour la santé. Mais je ne crois pas que l'annonce de
dépenses supplémentaires là, soit la réponse ou la bonne attitude à la question.
> Nous avons vécu les années et
décennies dans lesquelles les pouvoirs publics se bouchaient les yeux sur le
financement du système de retraite, on a vécu ça. Qui s'y est opposé, qui a dit
« ces annonces sur l'équilibre financier du système de retraite sont
fallacieuses » ? Qui ? C'est le commissariat au plan sous mon
autorité. Personne d'autre n'avait jamais avancé les chiffres. Et je pense en
effet que pour les finances publiques et pour les retraites, nous avons le
devoir de mettre en place un plan à 10 ans qui dira clairement, explicitement
comment on revient à l'équilibre ou comment, progressivement, on revient à
l'équilibre. Parce que le système de retraite, non seulement, on n'a pas obtenu
tout à fait les résultats, je ne suis pas éloigné de penser comme vous, et le
système de retraite, il est déficitaire de 30 ou 40 milliards tous les ans
d'argent public, payé non pas par le contribuable, ça serait tout à fait
acceptable, mais payé par nos enfants à naître. Depuis 20 ans, depuis 25 ans,
depuis 30 ans, et encore une fois, quand j'ai dénoncé ça, j'étais tout seul,
nous sommes une génération moralement déficitaire. Nous acceptons que les
retraites, mais c'est vrai aussi pour les dépenses de la sécu, soient payées
non pas par les actifs, non pas par les épargnants, non pas par la génération
actuelle, mais par les générations à venir qui auront donc à payer leur train
de vie. Et ça va être de plus en plus difficile. Les retraites des pensionnés
de leur époque, de leur moment et les retraites que nous dépensons aujourd'hui.
Mais qui peut accepter ça ? Alors vous me dites donc toute course à
des dépenses excessives. Je pense qu'il y a des dépenses utiles, je pense qu'on
peut y réfléchir. Je pense qu'on peut améliorer beaucoup l'efficacité des
choses. J'ai cité le domaine de l'école, le domaine de la santé. Je pense qu'on
peut, mais il n'est pas vrai que la solution soit dans le déchaînement de la
dépense publique, ni pour les uns, ni pour les autres.
> Si ce décret n'avait pas été pris
par Gabriel Attal, les indemnités de
chômage n'auraient pas pu être versées. Ça s'arrêtait, la date limite était le
premier juillet et donc la responsabilité du gouvernement a été de dire
« Je ne vais pas laisser les chômeurs sans indemnité et donc il faut
prendre une décision ». Et cette décision-là, il n'est pas vrai qu'elle
soit attentatoire ni aux libertés ni à la justice. Demander à quelqu'un que ses
droits au chômage soient rechargés comme on dit, non pas au bout de 6 mois,
mais au bout de 8 mois, franchement, est ce que c'est grave ? Je connais
des dizaines d'entreprises qui n'arrivent pas à trouver les collaborateurs dont
elles ont besoin, qui sont en complet échec et qui sont en train d'envisager de
fermer ce qui va détruire de l'emploi simplement parce qu’ils ne trouvent pas
les collaborateurs. Et Dieu sait, dans un pays où il y a tant de chômeurs et
tant de chômeurs jeunes, vous ne trouvez pas que c'est un scandale ? Alors
cette décision-là, elle était nécessaire pour continuer à payer les indemnités
et je crois qu'elle n'est pas injuste, je pense qu'elle prend en compte la
réalité.
> La situation dans laquelle nous
sommes, elle a une conséquence évidente. C'est qu'il va y avoir forcément un
changement de la manière de gouverner la France. Il va falloir envisager, après un danger aussi
important si on arrive à conjurer ce danger, de faire gouverner, de réunir dans
un gouvernement des personnalités qui jusqu'à maintenant, comme vous le disiez,
étaient éloignées les unes des autres.
*> La vie m'a habitué à être
minoritaire assez souvent et cependant à avoir raison. Ce qui nous menace, ce
n’est pas un nouveau contexte politique dans lequel vous perdrez des plumes
parce que ça, c'est tout à fait secondaire, ce qui nous menace en tant que
pays, ce qui nous menace en tant que famille. C'est si grave que je crois
l'inquiétude que vous signalez. C'est une inquiétude réelle. Je vais
prendre des exemples dans le programme du Front de gauche, on disait qu'il y
avait qu'il y avait une une émotion autour de tout ça. Qu'est-ce que dit le
front de gauche ? Il dit abolition des lois asile immigration,
suppression de la réforme des retraites et application intégrale, je vous
invite à le lire, suppression intégrale, du droit du sol. Vous savez ce que
c'est ? Application intégrale du droit du sol ? Aujourd'hui, un
enfant qui naît en France de parents étrangers, il peut devenir français à 3
conditions : qu'il ait vécu un certain temps sur le territoire national, 5
ans au moins, qu'il n'ait pas fait de bêtises et qu'il le demande. Considérer
que la naissance sur le sol français crée automatiquement le droit à la
nationalité française, est ce qu'on mesure ce que ça signifie comme
déséquilibre qui va être créé et dans la population française ? Comment
peut-on écrire des choses comme ça ?
> Nous verrons la situation que les
Français auront créée [après le premier tour] et chacun prendra ses responsabilités. Et ma responsabilité, je n'ai
aucune intention qu'elle soit de favoriser ce risque, qu'il soit d'un côté ou
de l'autre. Ce qu'ils écrivent, très symptomatique sur la situation de Mayotte,
ils disent qu'il faut favoriser l'immigration. C'est un de leurs paragraphes et
qu’il faut s'opposer à toute mesure qui rend difficile l'accès et la sortie de
Mayotte. Qu'est-ce que ça veut dire réellement ? Ça veut dire qu'on
considère que la France est un pays qui doit désormais se bâtir sur
l'immigration. Je ne suis pas d'accord avec cela. Non, je pense que la
situation de l'immigration en France est mal gérée. Je pense qu'il y a des gens
à qui on interdit de travailler, à qui on devrait au contraire.
> Les dangers: là, j'en dis un autre, un danger, en tout cas,
quelque chose qui ne me paraît pas en phase avec ce que nos concitoyens ou les
familles attendent. Changement d'identité, de sexe, de genre à la mairie sur
simple déclaration. Je trouve que c'est entrer dans un autre monde. À l'heure
actuelle, on peut changer, mais c'est sous le contrôle d'un juge. C'est à dire
que le juge regarde si les conditions, notamment de dépendance psychologique,
d'influence, si c'est en pleine conscience et après avoir fait le grand travail
sur soi et sur les siens, que cette transition…
> Je pense qu'il y a en France un très
grand courant de gens raisonnables et généreux qui veulent faire vivre cet
équilibre. Cet équilibre, qui est l'équilibre même de la France, raisonnable et
généreux. En tout cas, je m'inscris dans ce courant-là, à la fois parce qu'on
ne peut pas faire n'importe quoi, et notamment, on ne peut pas gaspiller
l'argent qui est l'argent des Français. Quelqu’un que j'aime beaucoup, c'est
une de mes filles, qui m'a envoyé une citation d'un ministre marxiste d'avant
la guerre, qui disait « Gaspiller l'argent public, c'est mépriser le
travail qu'il a produit ». Ce n'est pas la citation exacte. C'est mépriser
les forces de travail qui l'ont produit, c'est mépriser les familles qui sont
mises à contribution. Et c'est vrai que, quand on voit la création d'impôts
tous azimuts, on voit bien que c'est mépriser le travail qui le produit. Donc
cette réalité, cette ambition-là et cet idéal, je revendique, nous revendiquons
pour une très grande partie des Français qui ont des traditions politiques
différentes, mais qui aujourd'hui sont affolés, nous revendiquons de faire
vivre ensemble et Ensemble pour la République, de faire vivre ensemble la
rigueur et la générosité.
> Le changement est arrivé. Il
est là. On ne le voit pas encore, mais vous voyez bien qu'après cette élection,
il est inimaginable de reprendre le périmètre de la majorité antérieure, parce
nous avons un système démocratique qui
privilégie les affrontements au lieu de souhaiter des rassemblements.
> Je ne connais pas un citoyen
aujourd'hui qui n'ait pas peur. Je ne connais pas un Français, pas une famille
française qui, quand elle se retrouve pour un événement familial autour de la
table, ne dise pas « Mais, il y a un trop grand risque maintenant.
Maintenant, c'est trop grave ». Et c'est cette prise de conscience-là, qui
moi me frappait et que j'attends.
> Il y a des gens qui peuvent renier
leurs engagements. Ça arrive tout le temps. C'est arrivé dans des années plus
noires. Comme Monsieur Klarsfeld que je connais bien. Il y a des gens qui
abandonnent, qui se laissent aller au fil de l'eau. Moi, ce que j'admire et ce
que j'aime, c'est ceux qui résistent au fil de l'eau, qui voient monter la
vague des popularités, mais qui disent « Bien, écoutez, même si nous ne
sommes pas aujourd'hui dans la faveur des sondages, nous, nous tenons bon parce
que c'est l'essentiel qui est en jeu et je ne laisse abandonner rien de
cela ». Après, il y a des querelles, il y a des rivalités. C'est sur ça
que vous vouliez m’interroger.
> Ça n'est pas parce qu'une élection
intermédiaire a été perdue ou pas gagnée que le mandat du président de la
République s'interrompt.
> Ou bien vous avez une majorité, ou
bien vous constituez une majorité. Le président de la République favorise la
naissance d'une majorité et une majorité en conformité avec les valeurs de la
République. C'est pourquoi je dis que d'ores et déjà, dans la situation dans
laquelle nous sommes, il y a la conséquence d'un changement de la manière dont
nous pratiquerons nos institutions.
Tous ceux qui interviennent dans le débat
public en disant, « C'est affreux, oui, il y a quelque chose de grave qui
se présente », au lieu de s'interroger sur le passé, les causes, qu'ils
apportent leur pierre au combat qu'on doit conduire pour rééquilibrer notre vie
politique nationale.
► Partis
politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Sylvain Maillard (président du groupe à
l’Assemblée nationale)
> Nous ne travaillerons jamais avec le RN ou LFI
! Nous voulons construire une majorité élargie avec les femmes et les hommes de
bonne volonté, qui partagent les valeurs de la République.
> Les élections des 30 juin et 7 juillet sont un moment crucial pour la France. Il s’agit de savoir ce que nous voulons pour notre pays. Choisir le travail et la responsabilité ou plonger dans le désordre et l’incompétence. Choisir la République et son vivre-ensemble, plutôt que les extrêmes qui la menacent.
> Les positions du RN sont une insulte aux valeurs républicaines et au bon sens économique ! La réalité, c’est que notre pays est riche de ceux qui viennent y travailler et y vivre, dans le respect de nos valeurs. Le slogan RN « les étrangers dehors » ce serait la ruine de la France.
● MoDem
Bruno Millienne (député)
> L'heure est grave ! Droite et gauche
républicaines perdent leurs repères... À nous de nous réunir autour de nos
valeurs républicaines, humanistes, progressistes et écologiques !
> En ce jour commémoratif de l’appel du 18 juin, souvenons-nous des ravages de l’extrême-droite. Tout dans notre histoire, dans nos valeurs, dit non à l’extrémisme. Le 30 juin prochain, souvenons-nous en lorsque l’on glissera le bulletin dans l’urne.
> [Comme le RN] je veux aussi
m'adresser à toutes les femmes de France pour leur rappeler que le RN a voté
contre ou s'oppose à :
- Allouer 1Md pour lutter contre les violences faites aux femmes ;
- La réduction des écarts salariaux entre les femmes et les hommes au niveau
européen ;
- L'accès à l'IVG gratuite et légale partout en Europe ;
- L'inscription du droit à l'IVG dans la Constitution ;
- L'allongement du délai d'accès à l'IVG de 12 à 14 semaines ;
- La condamnation de l'interdiction de l'IVG en Pologne ;
- Le remboursement des soins médicaux des femmes atteintes du cancer du sein ;
- Un rapport condamnant les violences envers les femmes ;
- La Convention d'Istanbul sur la lutte contre les violences envers les femmes
;
- Un plan d'action pour l'égalité F-H ;
etc.
> Les extrêmes ne peuvent amener que de la division. Imaginez Bardella ou Mélenchon en tant que Premier ministre, vous croyez franchement que la rue va rester tranquille derrière ? Ça sera pire que la fracturation qu'on connait.
● Parti radical
> En ce jour de commémoration de l’Appel du 18 juin du Général de Gaulle, le Parti radical rend hommage à tous ceux qui ont
lutté pour la liberté, qui ont résisté pour défendre les valeurs de la République. Ne jamais oublier le
passé pour bâtir notre avenir Devoir de mémoire.
► Autres
● Organisations centristes
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> À gauche, on est généreux avec l’argent des
autres. C’est le Venezuela sans le soleil. À l’extrême-droite, on renforce les
inégalités. Dans les 2 cas on plonge dans la dette tête baissée. Non à
l’appauvrissement de la France et à sa perte de souveraineté financière !
> Le RN a supprimé de son site son alliance avec la Russie. Elle y était restée tant que personne n’avait remarqué. Comment faire confiance à un parti qui masque à ce point ses véritables intentions?
Bernard Guetta
> [Tribune: Comment ne pas devenir lepéniste]
Oui, bien sûr, ces résultats sont presque partout accablants, et surtout en
France. Avec des extrêmes-droites dont l’addition atteint quelque 40% des
suffrages exprimés, la France sort bien évidemment affaiblie de ces élections
européennes et pourrait bientôt l’être encore plus, tragiquement plus, si les
élections anticipées auxquelles Emmanuel Macron a décidé d’appeler dimanche
donnaient, dans moins d’un mois, le pouvoir aux lepénistes.
Cette dissolution est un pari plus que risqué mais, outre qu’il n’y avait guère
d’autres options, ce qui est maintenant fait ne peut être défait. L’heure
tourne et plutôt que de perdre son temps à débattre de la pertinence de ce
choix, il s’agit maintenant de ne pas laisser gagner le parti qui voulait hier
sortir de l’euro, demandait l’onction de MM. Trump et Poutine et applaudissait
le Brexit en qualifiant l’Union européenne de « prison des peuples ».
Si Marine Le Pen et son protégé avaient été élus en 2017, les 27 pays de
l’Union n’auraient pu ni faire face à la pandémie, ni emprunter pour relancer
nos économies, ni soutenir l’Ukraine contre son agresseur.
Ce à quoi nous avons alors échappé nous dit ce qu’il faut, à tout prix, éviter
aujourd’hui mais comment faire ?
Il revient d’abord au président de la République, à celui a parié sur cette
dissolution de l’Assemblée, de définir les priorités auxquelles il veut
consacrer la fin de son mandat et de créer ainsi, avec la droite et la gauche,
un climat de consensus national indispensable à l’échec du Rassemblement
national. C’est à Emmanuel Macron de prendre l’initiative d’une nouvelle page
mais rien ne se fera sans la gauche.
La gauche doit s’unir sur un programme que toutes ses composantes puissent
accepter. C’est en resserrant ses rangs qu’elle doit aller à la bataille en
mobilisant tous ses électeurs contre une victoire de l’extrême-droite. Les
gauches doivent, autrement dit, accepter les compromis nécessaires à leur unité
mais doivent s’engager, dans le même temps à se désister au second tour pour
tous les candidats de droite et du centre qui resteraient en lice contre le RN
et qui se seraient engagés, de leur côté, à se désister pour la gauche partout
où elle serait en position de l’emporter.
Si elle veut être elle-même et se donner toutes les chances de faire le plein
de ses voix, la gauche doit impulser, contre l’extrême-droite, un combat commun
de tous les républicains mais beaucoup de ses figures et l’une au moins de ses
composantes ne le voudront pas. Il ne peut y avoir de désistements,
diront-elles, qu’entre les gauches et certainement pas entre les gauches et les
droites, fussent-elles républicaines. Y compris dans la gauche modérée, c’est
même une évidence pour beaucoup de militants mais que se passe-t-il aujourd’hui
non pas seulement en Europe mais dans le monde entier?
Une partie des droites acceptent de gouverner avec les nouvelles
extrêmes-droites en ascension. Petit à petit, des rapprochements et fusions
s’opèrent ainsi et donnent progressivement naissance à de nouvelles droites,
nationalistes, réactionnaires, toujours plus illibérales et très comparables à
celles qu’ont créées Donald Trump aux Etats-Unis et Viktor Orban en Hongrie.
Contre ces droites, toutes les forces attachées aux libertés, à la protection
sociale et à l’unité européenne pour ce qui est des Européens sont conduites à
faire front dans des mouvances ou coalitions allant des centres à la
social-démocratie en passant par les Verts et certaines des gauches utopistes.
Non seulement ce sont des coalitions de ce type qui viennent d’ébranler
Narendra Modi en Inde après avoir renvoyé les nationalistes polonais dans
l’opposition mais c’est également la réalité du Parlement européen. A
Strasbourg, la social-démocratie, le centre et la droite alignent leurs forces
pour décider ensemble, avec le fréquent soutien des Verts et dans de permanents
compromis, des politiques à proposer, défendre et mettre en œuvre.
Cette coalition sera reconduite dans la mandat qui s’ouvre. Si ce n’était pas
elle, ce serait tout ce qu’il faut éviter : l’alliance des deux extrêmes-droites
et d’une partie de la droite – l’alliance dont c’est en France maintenant qu’il
faut parer l’affirmation. Sans même aller jusqu’à former la coalition démocrate
dont elle est partie prenante à Strasbourg, sans aller plus loin que des
désistements entre démocrates, la gauche française ne peut autrement dit plus
continuer à refuser à Paris ce qu’elle a raison de faire à Strasbourg.
● Propos collectifs
> [Tribune: «Ami social-démocrate, comment peux-tu?»]
L'accord conclu par la Nupes version 2 est en réalité le programme de La France
insoumise présenté sous les traits d'un front qui n'a de populaire que le nom !
En 2022, le coût du programme de la Nupes était évalué à plus de 300 milliards
d'euros. Nous y sommes, mêlant démagogie et inconséquence !
Comment peux-tu, ami social-démocrate, soutenir un programme de rupture avec
l'Union européenne quand il est proposé de ne pas respecter les traités et
pactes budgétaires ? C'est un Frexit en puissance et une rupture avec un projet
européen fondé sur le partenariat et le respect de règles communes.
Comment peux-tu soutenir un programme de déficit et de banqueroute avec des
dépenses en dizaines de milliards d'euros sans recettes crédibles ? Le retour
de la retraite à 60 ans, la hausse du point d'indice de 10 %, l'échelle mobile
des salaires, abandonnée au début des années 1980 tant elle était
inflationniste, sont autant de mesures démagogiques, impossibles à financer et
qui mettraient la France aux marges du système européen et en danger financier.
La semaine de 32 heures et la refiscalisation des heures supplémentaires vont à
rebours de l'histoire et du pouvoir d'achat des travailleurs.
Comment peux-tu soutenir un programme qui remet en question toutes les réformes
renforçant la police et la gendarmerie, qui, sous prétexte de revoir la
doctrine encadrant le droit de faire feu, veut désarmer la police ? La sécurité
quotidienne mérite ces textes, pris par des gouvernements de droite, de gauche
puis par ceux d'Emmanuel Macron. Comment s'engager à lutter contre la violence
faite aux femmes quand cet accord amène à soutenir un candidat condamné pour
violences conjugales ?
Comment peux-tu soutenir un programme qui, même si la violence indiscriminée
déployée contre la population civile palestinienne est inacceptable, se borne à
mentionner le rejet des vues « théocratiques » du Hamas sans dire clairement
que c'est un mouvement terroriste?
Comment peux-tu soutenir un programme qui ne dit pas un mot du nucléaire et de
notre indépendance énergétique, et qui, par contre, annonce un moratoire sur
tous les projets routiers, comme l'A69, et malgré le soutien des élus locaux ?
Face à l'extrême droite, la bonne réponse n'est ni dans le mensonge, ni dans
l'irresponsabilité. Elle est dans l'action et la nécessité pour la France de
voir se former une majorité claire, forte et attachée aux valeurs
républicaines, au progrès comme à l'ordre, à la laïcité, et au respect de
chacun.
Nous défendons un projet ambitieux pour la France, un projet pour une France
forte dans une Europe solidaire et autonome. Un projet qui s'appuie sur
l'éducation, le travail et l'émancipation. Un projet qui donne aux Français les
moyens de vivre la transition écologique et climatique en étant accompagnés et
protégés. Un projet d'ordre républicain et de sécurité quotidienne. Un projet
qui permet à chacun de construire sa vie et d'échapper aux inégalités de
destin.
Jamais les extrêmes n'ont permis cette émancipation et cet espoir républicain !
Nous savons que les sociaux-démocrates authentiques et les écologistes
raisonnables ne peuvent pas, par leur histoire, leurs combats, leurs
convictions, partager un programme de gouvernement avec le NPA et LFI. Nous
savons que beaucoup parmi eux ont vu leur espoir des élections européennes
confisqué par des manœuvres d'appareils.
Il faut construire une fédération avec ceux qui, dans tous les territoires et
dans toutes les sensibilités, souhaitent la réussite de la France autour d'un
projet commun, construit ensemble, pour la République.
[Liste des signataires: Olivier Dussopt, député, ancien
ministre; François Patriat, sénateur, ancien ministre; Richard Ferrand, ancien
président de l'Assemblée nationale, ancien ministre; François Rebsamen, maire
de Dijon, ancien ministre; François de Rugy, ancien président de l'Assemblée
nationale, ancien ministre; Stéphane Travert, député, ancien ministre; Agnès
Pannier-Runacher, ministre; Patricia Mirallès, ministre; Sacha Houlié, député ;
Xavier Iacovelli, sénateur ; Violette Spillebout, députée ; Nadège
Havet, sénatrice ; Lysiane Metayer, députée ; Florent Boudié, député ;
Emilie Chalas, ancienne députée ; Ludovic Mendes, député ; Anne
Brugnera, députée ; Eric Bothorel, député ; Patricia Schillinger, sénatrice ;
Jean-Luc Fugit, député ; Pascal Lavergne, député ; Remi Rebeyrotte, député ;
Thani Mohammed Soilhi, sénateur ; Nathalie Nieson, maire de
Bourg-de-Péage, ancienne députée ; Michel Dagbert, ancien sénateur, ancien
Président du département du Pas de Calais ; Françoise Dumas, ancienne députée ;
Catherine Osson, ancienne députée ; Emilie Chalas, ancienne députée]
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